Bonjour à tous,
alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de
mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
1
la vengeance.
Ca nous donne des discours de ce genre:
il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que
je me sente mieux.
Ou encore...
Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut
que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que
l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2
La protection de la société.
C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée
par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le
condamné pourrait encore présenter pour la société.
C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois
cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir
revenir le monstre condamné.
3
La réhabilitation du condamné.
Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et
souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à
s'améliorer, à se réintégrer à la société etc... Quand l'expérience foire
(donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les
tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans
laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce
fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on
tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin
(idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent
des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens
bien).
On 13/12/2011 12:20, Dodo La Saumure (petit commerçant) wrote:
Bonjour à tous, alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: 1 la vengeance. Ca nous donne des discours de ce genre: il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que je me sente mieux. Ou encore... Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2 La protection de la société. C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le condamné pourrait encore présenter pour la société. C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir revenir le monstre condamné.
Voir la très célèbre étude de Steven Pinker dans laquelle il a été le premier à démontrer l'effacité de la prison pour limiter la récidive... aussi longtemps que le condanné y reste, et à condition de ne pas inclure dans les statistiques les innombrables crimes commis *en prison*
3 La réhabilitation du condamné. Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à s'améliorer, à se réintégrer à la société etc... Quand l'expérience foire (donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin (idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
La dissuasion bien sûr, aussi connu sous le nom de peine "pour l'exemple". C'est à dire : "je n'ai pas particulièrement envie de garder cet individu enfermé pendant des années, mais si je ne le fais pas, alors *d'autres* vont se mettre à commettre les mêmes actes qui l'ont amené devant la justice"
On 13/12/2011 12:20, Dodo La Saumure (petit commerçant) wrote:
Bonjour à tous,
alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de
mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
1
la vengeance.
Ca nous donne des discours de ce genre:
il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que
je me sente mieux.
Ou encore...
Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut
que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que
l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2
La protection de la société.
C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée
par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le
condamné pourrait encore présenter pour la société.
C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois
cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir
revenir le monstre condamné.
Voir la très célèbre étude de Steven Pinker dans laquelle il a été le
premier à démontrer l'effacité de la prison pour limiter la récidive...
aussi longtemps que le condanné y reste, et à condition de ne pas
inclure dans les statistiques les innombrables crimes commis *en prison*
3
La réhabilitation du condamné.
Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et
souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à
s'améliorer, à se réintégrer à la société etc... Quand l'expérience foire
(donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les
tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans
laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce
fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on
tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin
(idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent
des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens
bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
La dissuasion bien sûr, aussi connu sous le nom de peine "pour
l'exemple". C'est à dire : "je n'ai pas particulièrement envie de garder
cet individu enfermé pendant des années, mais si je ne le fais pas,
alors *d'autres* vont se mettre à commettre les mêmes actes qui l'ont
amené devant la justice"
On 13/12/2011 12:20, Dodo La Saumure (petit commerçant) wrote:
Bonjour à tous, alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: 1 la vengeance. Ca nous donne des discours de ce genre: il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que je me sente mieux. Ou encore... Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2 La protection de la société. C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le condamné pourrait encore présenter pour la société. C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir revenir le monstre condamné.
Voir la très célèbre étude de Steven Pinker dans laquelle il a été le premier à démontrer l'effacité de la prison pour limiter la récidive... aussi longtemps que le condanné y reste, et à condition de ne pas inclure dans les statistiques les innombrables crimes commis *en prison*
3 La réhabilitation du condamné. Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à s'améliorer, à se réintégrer à la société etc... Quand l'expérience foire (donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin (idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
La dissuasion bien sûr, aussi connu sous le nom de peine "pour l'exemple". C'est à dire : "je n'ai pas particulièrement envie de garder cet individu enfermé pendant des années, mais si je ne le fais pas, alors *d'autres* vont se mettre à commettre les mêmes actes qui l'ont amené devant la justice"
Broc_Ex_Co
"Dodo La Saumure (petit commerçant)" a écrit dans le message de news:
| Bonjour à tous, | alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion | concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir | ladite peine (TIG, prison, peine de mort...). | | Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de | mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: | 1 | la vengeance. |.................. | 2 | La protection de la société. | .................. |3 | La réhabilitation du condamné. | ................
Deux autres points à signaler. - s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la société de tuer sans la raison d'un danger immédiat; - s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une fois condamné, par exemple).
"Dodo La Saumure (petit commerçant)" <akahhrXXX@yahoo.com> a écrit dans le message de news:
mrGdna9m-pGaqHrTnZ2dnUVZ8rednZ2d@mobistar.be...
| Bonjour à tous,
| alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
| concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
| ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
|
| Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de
| mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
| 1
| la vengeance.
|..................
| 2
| La protection de la société.
| ..................
|3
| La réhabilitation du condamné.
| ................
Deux autres points à signaler.
- s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la
société de tuer sans la raison d'un danger immédiat;
- s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de
sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la
tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de
proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une
fois condamné, par exemple).
"Dodo La Saumure (petit commerçant)" a écrit dans le message de news:
| Bonjour à tous, | alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion | concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir | ladite peine (TIG, prison, peine de mort...). | | Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de | mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: | 1 | la vengeance. |.................. | 2 | La protection de la société. | .................. |3 | La réhabilitation du condamné. | ................
Deux autres points à signaler. - s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la société de tuer sans la raison d'un danger immédiat; - s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une fois condamné, par exemple).
Caroline
"Deltaplan" a écrit dans le message de news: 4ee73784$0$27671$
On 13/12/2011 12:20, Dodo La Saumure (petit commerçant) wrote:
Bonjour à tous, alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: 1 la vengeance. Ca nous donne des discours de ce genre: il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que je me sente mieux. Ou encore... Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2 La protection de la société. C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le condamné pourrait encore présenter pour la société. C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir revenir le monstre condamné.
Voir la très célèbre étude de Steven Pinker dans laquelle il a été le premier à démontrer l'effacité de la prison pour limiter la récidive... aussi longtemps que le condanné y reste, et à condition de ne pas inclure dans les statistiques les innombrables crimes commis *en prison*
3 La réhabilitation du condamné. Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à s'améliorer, à se réintégrer à la société etc... Quand l'expérience foire (donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin (idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
La dissuasion bien sûr, aussi connu sous le nom de peine "pour l'exemple". C'est à dire : "je n'ai pas particulièrement envie de garder cet individu enfermé pendant des années, mais si je ne le fais pas, alors *d'autres* vont se mettre à commettre les mêmes actes qui l'ont amené devant la justice"
Bonjour A quand le retour de la condamnation à mort
LIRE . Répondu Caroline le 12/12/11 à 18. 50
"Deltaplan" <deltaplan@free.fr> a écrit dans le message de news:
4ee73784$0$27671$426a74cc@news.free.fr...
On 13/12/2011 12:20, Dodo La Saumure (petit commerçant) wrote:
Bonjour à tous,
alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine
de
mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
1
la vengeance.
Ca nous donne des discours de ce genre:
il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire
que
je me sente mieux.
Ou encore...
Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut
que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que
l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2
La protection de la société.
C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas
infligée
par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le
condamné pourrait encore présenter pour la société.
C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois
cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir
revenir le monstre condamné.
Voir la très célèbre étude de Steven Pinker dans laquelle il a été le
premier à démontrer l'effacité de la prison pour limiter la récidive...
aussi longtemps que le condanné y reste, et à condition de ne pas inclure
dans les statistiques les innombrables crimes commis *en prison*
3
La réhabilitation du condamné.
Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et
souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à
s'améliorer, à se réintégrer à la société etc... Quand l'expérience foire
(donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les
tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale,
dans
laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce
fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on
tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une
fin
(idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent
des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me
souviens
bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
La dissuasion bien sûr, aussi connu sous le nom de peine "pour l'exemple".
C'est à dire : "je n'ai pas particulièrement envie de garder cet individu
enfermé pendant des années, mais si je ne le fais pas, alors *d'autres*
vont se mettre à commettre les mêmes actes qui l'ont amené devant la
justice"
Bonjour
A quand le retour de la condamnation à mort
"Deltaplan" a écrit dans le message de news: 4ee73784$0$27671$
On 13/12/2011 12:20, Dodo La Saumure (petit commerçant) wrote:
Bonjour à tous, alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: 1 la vengeance. Ca nous donne des discours de ce genre: il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que je me sente mieux. Ou encore... Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2 La protection de la société. C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le condamné pourrait encore présenter pour la société. C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir revenir le monstre condamné.
Voir la très célèbre étude de Steven Pinker dans laquelle il a été le premier à démontrer l'effacité de la prison pour limiter la récidive... aussi longtemps que le condanné y reste, et à condition de ne pas inclure dans les statistiques les innombrables crimes commis *en prison*
3 La réhabilitation du condamné. Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à s'améliorer, à se réintégrer à la société etc... Quand l'expérience foire (donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin (idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
La dissuasion bien sûr, aussi connu sous le nom de peine "pour l'exemple". C'est à dire : "je n'ai pas particulièrement envie de garder cet individu enfermé pendant des années, mais si je ne le fais pas, alors *d'autres* vont se mettre à commettre les mêmes actes qui l'ont amené devant la justice"
Bonjour A quand le retour de la condamnation à mort
LIRE . Répondu Caroline le 12/12/11 à 18. 50
Caroline
"Broc_Ex_Co" a écrit dans le message de news: 4ee73d19$0$5660$
"Dodo La Saumure (petit commerçant)" a écrit dans le message de news:
| Bonjour à tous, | alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion | concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir | ladite peine (TIG, prison, peine de mort...). | | Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de | mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: | 1 | la vengeance. |.................. | 2 | La protection de la société. | .................. |3 | La réhabilitation du condamné. | ................
Deux autres points à signaler. - s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la société de tuer sans la raison d'un danger immédiat; - s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une fois condamné, par exemple).
Bonjour C'est pour ça il faut qu''il ,paye pour tous ça , ,il faut qu'il travail et ( TRAVAUX FORCES )et c'est plus que normale, a t 'il réfléchit avant , non et bien désolé
"Broc_Ex_Co" <brocexco@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
4ee73d19$0$5660$ba4acef3@reader.news.orange.fr...
"Dodo La Saumure (petit commerçant)" <akahhrXXX@yahoo.com> a écrit dans le
message de news:
mrGdna9m-pGaqHrTnZ2dnUVZ8rednZ2d@mobistar.be...
| Bonjour à tous,
| alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
| concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
| ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
|
| Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont
peine de
| mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
| 1
| la vengeance.
|..................
| 2
| La protection de la société.
| ..................
|3
| La réhabilitation du condamné.
| ................
Deux autres points à signaler.
- s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de
personnes: l'interdiction pour la
société de tuer sans la raison d'un danger immédiat;
- s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien
proportionner la durée de la peine de
sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis
s'oppose celui issu de l'esprit de la
tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on
condamne effectivement) de peines hors de
proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol
d'une part de pizza par un homme déjà une
fois condamné, par exemple).
Bonjour
C'est pour ça il faut qu''il ,paye pour tous ça , ,il faut qu'il travail
et ( TRAVAUX FORCES )et c'est plus que normale, a t 'il réfléchit avant ,
non et bien désolé
"Broc_Ex_Co" a écrit dans le message de news: 4ee73d19$0$5660$
"Dodo La Saumure (petit commerçant)" a écrit dans le message de news:
| Bonjour à tous, | alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion | concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir | ladite peine (TIG, prison, peine de mort...). | | Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de | mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: | 1 | la vengeance. |.................. | 2 | La protection de la société. | .................. |3 | La réhabilitation du condamné. | ................
Deux autres points à signaler. - s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la société de tuer sans la raison d'un danger immédiat; - s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une fois condamné, par exemple).
Bonjour C'est pour ça il faut qu''il ,paye pour tous ça , ,il faut qu'il travail et ( TRAVAUX FORCES )et c'est plus que normale, a t 'il réfléchit avant , non et bien désolé
Luc s'caille voit l'coeur
Le 13/12/2011 13:24, Caroline a écrit :
A quand le retour de la condamnation à mort
LIRE . Répondu Caroline le 12/12/11 à 18. 50
va crevée toi meme sale ordure de troll puant et enculle ta mere en passant avec ta bitte de rat
Le 13/12/2011 13:24, Caroline a écrit :
A quand le retour de la condamnation à mort
LIRE . Répondu Caroline le 12/12/11 à 18. 50
va crevée toi meme sale ordure de troll puant et enculle ta mere en
passant avec ta bitte de rat
| Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de | mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: | 1 | la vengeance. |.................. | 2 | La protection de la société. | .................. |3 | La réhabilitation du condamné. | ................
Deux autres points à signaler. - s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la société de tuer sans la raison d'un danger immédiat; - s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une fois condamné, par exemple).
Bonjour C'est pour ça il faut qu''il ,paye pour tous ça , ,il faut qu'il travail et ( TRAVAUX FORCES )et c'est plus que normale, a t 'il réfléchit avant , non et bien désolé
Là, il me semble bien qu'on parle de "mon" hypothèse numéro 1: la vengeance.
Par ailleurs, je prends bien en considération une quatrième vision de la peine, qui serait la théorie de dissuasion - ce que Deltaplan appelait alors "la peine pour l'exemple".
-- PGå Life shows no mercy
"Caroline"
| Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont
peine de
| mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
| 1
| la vengeance.
|..................
| 2
| La protection de la société.
| ..................
|3
| La réhabilitation du condamné.
| ................
Deux autres points à signaler.
- s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre
de personnes: l'interdiction pour la
société de tuer sans la raison d'un danger immédiat;
- s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien
proportionner la durée de la peine de
sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis
s'oppose celui issu de l'esprit de la
tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on
condamne effectivement) de peines hors de
proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol
d'une part de pizza par un homme déjà une
fois condamné, par exemple).
Bonjour
C'est pour ça il faut qu''il ,paye pour tous ça , ,il faut qu'il travail
et ( TRAVAUX FORCES )et c'est plus que normale, a t 'il réfléchit avant
, non et bien désolé
Là, il me semble bien qu'on parle de "mon" hypothèse numéro 1: la vengeance.
Par ailleurs, je prends bien en considération une quatrième vision de la
peine, qui serait la théorie de dissuasion - ce que Deltaplan appelait alors
"la peine pour l'exemple".
| Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de | mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent: | 1 | la vengeance. |.................. | 2 | La protection de la société. | .................. |3 | La réhabilitation du condamné. | ................
Deux autres points à signaler. - s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la société de tuer sans la raison d'un danger immédiat; - s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une fois condamné, par exemple).
Bonjour C'est pour ça il faut qu''il ,paye pour tous ça , ,il faut qu'il travail et ( TRAVAUX FORCES )et c'est plus que normale, a t 'il réfléchit avant , non et bien désolé
Là, il me semble bien qu'on parle de "mon" hypothèse numéro 1: la vengeance.
Par ailleurs, je prends bien en considération une quatrième vision de la peine, qui serait la théorie de dissuasion - ce que Deltaplan appelait alors "la peine pour l'exemple".