La peine
Le
Dodo La Saumure \(petit commerçant\)

Bonjour à tous,
alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
ladite peine (TIG, prison, peine de mort).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de
mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
1
la vengeance.
Ca nous donne des discours de ce genre:
il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que
je me sente mieux.
Ou encore
Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut
que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que
l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2
La protection de la société.
C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée
par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le
condamné pourrait encore présenter pour la société.
C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois
cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir
revenir le monstre condamné.
3
La réhabilitation du condamné.
Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et
souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à
s'améliorer, à se réintégrer à la société etc Quand l'expérience foire
(donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les
tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans
laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce
fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on
tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin
(idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent
des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens
bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
Merci pour vos commentaires.
--
PGå
Life shows no mercy
alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
ladite peine (TIG, prison, peine de mort).
Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de
mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
1
la vengeance.
Ca nous donne des discours de ce genre:
il a tué mon oncle Alfred; il mérite donc, lui aussi de mourir, histoire que
je me sente mieux.
Ou encore
Comme j'ai beaucoup souffert de l'assassinat de mon oncle Alfred, il faut
que l'assassin souffre, et si je recommande la prison, c'est pour que
l'assassin souffre un max (et à perpète, oeuf corse).
2
La protection de la société.
C'est l'idée américaine, selon laquelle, alors, la peine n'est pas infligée
par esprit de vengeance, mais par volonté d'évitement des dangers que le
condamné pourrait encore présenter pour la société.
C'est alors que nous avons ces fameuses peines cumulables de 3 ou 4 fois
cent ans - ou la peine de mort, appliquée dans le but de ne jamais voir
revenir le monstre condamné.
3
La réhabilitation du condamné.
Cette idéologie met la peine de mort, bien évidemment, sur le côté et
souhaite imaginer que le passage en prison conduira le condamné à
s'améliorer, à se réintégrer à la société etc Quand l'expérience foire
(donc, quand un condamné libéré récidive), la raison en est, selon les
tenants de l'idée de la réhabilitation, que le modèle de prison idéale, dans
laquelle le condamné ne pourrait que s'améliorer, reste à définir. De ce
fait, par ailleurs, mais toujours dans la ligne de la réhabilitation, on
tend à penser que le passage par la prison doit nécessairement avoir une fin
(idéalement, assez rapide - voir la prison norvégienne où le plus violent
des criminels est nécessairement libre au bout de 15 ans, si je me souviens
bien).
Ai-je oublié une autre ligne de pensée?
Merci pour vos commentaires.
--
PGå
Life shows no mercy
Voir la très célèbre étude de Steven Pinker dans laquelle il a été le
premier à démontrer l'effacité de la prison pour limiter la récidive...
aussi longtemps que le condanné y reste, et à condition de ne pas
inclure dans les statistiques les innombrables crimes commis *en prison*
La dissuasion bien sûr, aussi connu sous le nom de peine "pour
l'exemple". C'est à dire : "je n'ai pas particulièrement envie de garder
cet individu enfermé pendant des années, mais si je ne le fais pas,
alors *d'autres* vont se mettre à commettre les mêmes actes qui l'ont
amené devant la justice"
| Bonjour à tous,
| alors voilà: je suis en train de préparer un dossier de discussion
| concernant la peine judiciaire, et les différentes manières de concevoir
| ladite peine (TIG, prison, peine de mort...).
|
| Il me semble que, en ce qui concerne les grands classiques que sont peine de
| mort et emprisonnement, trois théories s'affrontent:
| 1
| la vengeance.
|..................
| 2
| La protection de la société.
| ..................
|3
| La réhabilitation du condamné.
| ................
Deux autres points à signaler.
- s'agissant de la peine de mort: un aspect moral important pour nombre de personnes: l'interdiction pour la
société de tuer sans la raison d'un danger immédiat;
- s'agissant du poids de la peine: pour la sérénité de la société, bien proportionner la durée de la peine de
sorte que le coupable accepte (implicitement) sa condamnation. A cet avis s'oppose celui issu de l'esprit de la
tolérance zéro: pour éviter toute récidive, on menace alors (et on condamne effectivement) de peines hors de
proportion usuelle avec la faute commise (20 ans de prison pour le vol d'une part de pizza par un homme déjà une
fois condamné, par exemple).
Bonjour
A quand le retour de la condamnation à mort
LIRE . Répondu Caroline le 12/12/11 à 18. 50
Bonjour
C'est pour ça il faut qu''il ,paye pour tous ça , ,il faut qu'il travail
et ( TRAVAUX FORCES )et c'est plus que normale, a t 'il réfléchit avant ,
non et bien désolé
va crevée toi meme sale ordure de troll puant et enculle ta mere en
passant avec ta bitte de rat
Oui, je suis d'accord aussi,
Bonne journée,
--
bk.
L'exemple.
--
jr
c'est tout l'art de la justice, et c'est aussi pour cela qu'il y en a qui
crient à l'injustice au sortir d'un tribunal :
- le condamné et sa famille qui trouvent toujours la peine trop lour de
- la victime et sa famille qui trouvent toujours la peine trop légà ¨re
--
Séb.
Là, il me semble bien qu'on parle de "mon" hypothèse numéro 1: la vengeance.
Par ailleurs, je prends bien en considération une quatrième vision de la
peine, qui serait la théorie de dissuasion - ce que Deltaplan appelait alors
"la peine pour l'exemple".
--
PGå
Life shows no mercy
pour la dissuasion, je ne suis pas certain que ça rentre dans la pei ne.
Les américains ont balancé 2 bombes atomiques au japon, personn e ne savait
réellement avant qu'elles seraient les conséquences.
Tout le monde a vu le résultat.
Donc depuis, on se tient tous par la dissuasion, mais la dissuasion,
n'est-ce pas tout bêtement : "est passible de _telle peine_"?
Exemple bête :
Je sais que si je vole une pizza je risque une amende : dissuasion
Je la vole, je prends une peine : amende
Je sais que si je récidive : 20 ans sans discuter
Je revole une pizza : 20 ans
Mais dans chaque cas, je sais ce qui m'attend :
- si je passe à l'acte
- si je me fais prendre
Pour moi, la dissuasion c'est avant l'acte à pas faire, la peine c'e st
après, une fois commis.
Je rejoins Deltaplan : c'est quand même pas mal quand par l'exemple tu es
vraiment au courant de la peine, ça peut en effet dissuader...
Tu oublies également dans ton topo ceux qui ne sont pas conscients, ni de ce
qu'ils font, ni de ce qu'ils risquent, dans ce cas : peine ou soins ou ou bli
dans un "asile" ?
--
Séb.