Le manifeste du parti linuxien (version 0.2)

Changements par rapport à la version 0.1 : essentiellement l'ajout de la
partie "Remarques"; le reste a été sensiblement modifié.



Le manifeste du parti linuxien (version 0.2)


== Introduction ==

Linux a dû mal à devenir vraiment populaire et utilisé. Pourtant, il
représente à l'heure actuelle l'un des meilleurs moyens de répandre un
peu plus les logiciels libres et les standards ouverts.


== Tentative de solution ==

Une distribution comme Ubuntu a un certain succès. Mais elle ne
parviendra pas à faire percer des systèmes d'exploitation libres comme
Linux.

La solution consiste à créer une distribution entièrement communautaire.
De même que la différence de Linux ne réside pas dans sa supériorité
technique, mais dans sa philosophie, la différence de cette distribution
sera la communauté. C'est, à mon avis, le meilleur des arguments pour
encourager quelqu'un à délaisser un système propriétaire comme Windows.

Elle devra, comme Ubuntu, être accessible aux utilisateurs débutants et
« normaux » (chacun défini ce terme comme il veut).

Ce n'est pas suffisant.

Cette distribution doit aussi s'adresser à d'autres publics, comme les
utilisateurs de Gentoo ou Slackware, afin de profiter du talent de
contributeurs de tout bord.


=== Remarques ===

On peut évidemment penser que les logiciels libres et/ou les standards
ouverts n'ont pas besoin d'une plus grande diffusion. C'est un autre débat.

Il existe d'autres systèmes d'exploitation libres, peut être même
meilleurs que Linux. Mais il faut être pragmatique, Linux est le plus
connu, et bénéficie à l'heure actuelle de plus de support que les autres.

Par une distribution entièrement communautaire, je n'entends pas des
distributions comme Fedora ou OpenSuse. Bien qu'elles soient
effectivement communautaires, dans l'imaginaire collectif elles sont
trop proche de respectivement Red Hat et Novell.

Ce n'est pas un appel à créer une distribution ou un système
d'exploitation unique.



Linuxiens de tous les pays, unissez-vous*.



* Cette phrase est juste un clin d'œil à la dernière phrase du
"Manifeste du parti communiste", écrit par Karl Marx : "Prolétaires de
tous les pays, unissez-vous !".