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Liberté d'expression vs employeurs

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dmkgbt
« iTélé a décidé de mettre fin à l'émission Ça se dispute, qui ne
reprendra pas en janvier 2015 »

"la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne s'est « félicitée » de
cette « prise de position forte » qu'elle « attendait »."

"SOS Racisme s'est « félicité » de la décision d'iTélé et « attend de
RTL, de Paris Première et du Figaro qu'ils prennent la même décision »."

"La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi
des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France,
estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la
station."

<http://www.ouest-france.fr/eric-zemmour-itele-se-separe-du-polemiste-3067510>



--
"Casse-toi, pauvre con!"

10 réponses

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patrick.1200RTcazaux
Stéphane Catteau wrote:

Et donc, en quelque sorte, la liberté d'expression se termine là où
commence la liberté des autres à ne pas être trainés dans la boue.



Ce n'est pas une liberté. La liberté est quelque chose qui s'exerce, pas
quelque chose que l'on subit ou pas. Elle est un apanage du sujet, pas
de l'objet.

--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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dmkgbt
Az Sam wrote:

ouais d'"abord, dans le cadre de la loi et des milles feuilles qui lui ont
et ajoutes depuis. Et même que si tu connais pas la bonne feuille c'est la
faute de celui qui la connait pas car il est libre de la connaitre la
feuille n'y est pour rien !



Auriez vous bu des liquides toxiques ou fumé des herbes qui font rire?

--
Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation
ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des
aventures qui se terminent en naufrages.
Les désorientés - Amin Maalouf
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dmkgbt
Stéphane Catteau wrote:

Dominique de Corse n'était pas loin de dire :

>> Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle
>> s'arrête là où commence celle des autres.
>
> Cet adage en forme de lieu commun, souvent répété comme un mantra,
> est...faux.
[snip]
> On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le
> cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par
> la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :

Et donc, en quelque sorte, la liberté d'expression se termine là où
commence la liberté des autres à ne pas être trainés dans la boue.



Non.

Tu es un peu lourd sur ce coup, Stephane :-/
Ton adage signifie juste que, sans loi qui encadre et donc protège le
plus faible, la liberté du type sans arme s'arrête à la liberté du type
qui tient un flingue ou que la liberté de la femme s'arrête où commence
la liberté de frapper de son mec.

Alors que la loi dit bien que la liberté du sale con qui veut te tuer
s'arrête à la loi qui va l'envoyer en tôle à perpéte s'il se laisse
aller à commettre ce crime.
Il est libre, oui, mais il paiera les conséquences de cette liberté s'il
en abuse.

Dans la grande majorité des cas, ça marche, vois tu :-)

La loi est souvent moins éloignée des lieux communs qu'il ne peut sembler
au premier regard. Elle est juste obligée de les exprimer d'une façon plus
formaliste, pour limiter le champ des interprétations.



Les anciennes lois et, encore plus la DDHC étaient faites par des gens
qui avaient "fait leurs humanités" comme on dit, c'est-à-dire étudié les
philosophes et autres juristes ou politiques latins et grecs dans le
texte.

La formulation concernant la liberté d'expression est à la fois efficace
et sobre, sans fioritures inutiles et n'a absolument rien à voir avec un
lieu commun.
La preuve de l'utilité de la Loi? Tu viens de la donner en t'obstinant à
plaquer une explication fausse sur un texte on ne peut plus clair.

> Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et
> aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur
> collaboration.

Dans le cadre d'un média, je me demande jusqu'à quel point l'employeur
ne pourrait pas faire jouer la faute grave, si ses propos, du moins
dans le cadre professionnel[1], venaient à s'éloigner vraiment trop de
la ligne éditoriale.



Le droit de la presse est un droit particulier qui contient des notions
inconnues ailleurs : la clause de conscience ou la protection des
sources, par exemple - ou encore le droit d'auteur - et les contrats
dans l'édition ne créent pas les mêmes liens de subordination qu'entre
salariés et patrons d'une entreprise du bâtiment.
Il me semble que le statut d'un chroniqueur comme Zemmour est plus
proche de celui d'un artiste ou d'une profession libérale que d'un
ouvrier...


[1]
C.f. je sais plus quel couturier et son dérapage à une table de café.



John Galliano, viré de chez Dior pour avoir tenu des propos antisémites
à une femme dans un café en ces termes :« J'adore Hitler ! Les gens
comme vous devraient être morts ! », ajoutant que la famille de ses
interlocuteurs aurait du être « gazée ».

Un truc intéressant, c'est qu'on lui a retiré sa Légion d'Honneur.


--
Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation
ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des
aventures qui se terminent en naufrages.
Les désorientés - Amin Maalouf
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Ericetrac
Dominique de Corse avait écrit le 20/12/2014 :
Un truc intéressant, c'est qu'on lui a retiré sa Légion d'Honneur.



Légion d'honneur, sans majuscule à "honneur", décidément tu as du mal
avec ce mot là !
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jr
Le 20/12/2014 19:20, Dominique de Corse a écrit :
John Galliano, viré de chez Dior pour avoir tenu des propos antisémites
à une femme dans un café en ces termes :« J'adore Hitler ! Les gens
comme vous devraient être morts ! », ajoutant que la famille de ses
interlocuteurs aurait du être « gazée ».

Un truc intéressant, c'est qu'on lui a retiré sa Légion d'Honneur.



C'est assez fréquent dans le cas de condamnations pénales de ce genre.


--
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dmkgbt
jr wrote:

Le 20/12/2014 19:20, Dominique de Corse a écrit :
> John Galliano, viré de chez Dior pour avoir tenu des propos antisémites
> à une femme dans un café en ces termes :« J'adore Hitler ! Les gens
> comme vous devraient être morts ! », ajoutant que la famille de ses
> interlocuteurs aurait du être « gazée ».
>
> Un truc intéressant, c'est qu'on lui a retiré sa Légion d'Honneur.

C'est assez fréquent dans le cas de condamnations pénales de ce genre.



C'est censé être quasi automatique.
Mais Jacques Chirac a toujours la sienne...


--
Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation
ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des
aventures qui se terminent en naufrages.
Les désorientés - Amin Maalouf
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jr
Le 21/12/2014 09:36, Dominique de Corse a écrit :
jr wrote:

Le 20/12/2014 19:20, Dominique de Corse a écrit :
John Galliano, viré de chez Dior pour avoir tenu des propos antisémites
à une femme dans un café en ces termes :« J'adore Hitler ! Les gens
comme vous devraient être morts ! », ajoutant que la famille de ses
interlocuteurs aurait du être « gazée ».

Un truc intéressant, c'est qu'on lui a retiré sa Légion d'Honneur.



C'est assez fréquent dans le cas de condamnations pénales de ce genre.



C'est censé être quasi automatique.



Non non. C'est soumis au grand mamamouchi qui décide, sur des critères
"moraux".

Mais Jacques Chirac a toujours la sienne...



Et Juppé, et autres condamnés des affaires et de la route, etc. Il y a
une hystérésis; l'idée est quand même que la décoration reconnaît un
passé, pas un avenir.

--
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dmkgbt
jr wrote:

Le 21/12/2014 09:36, Dominique de Corse a écrit :
> jr wrote:
>
>> Le 20/12/2014 19:20, Dominique de Corse a écrit :
>>> John Galliano, viré de chez Dior pour avoir tenu des propos antisémites
>>> à une femme dans un café en ces termes :« J'adore Hitler ! Les gens
>>> comme vous devraient être morts ! », ajoutant que la famille de ses
>>> interlocuteurs aurait du être « gazée ».
>>>
>>> Un truc intéressant, c'est qu'on lui a retiré sa Légion d'Honneur.
>>
>> C'est assez fréquent dans le cas de condamnations pénales de ce genre.
>
> C'est censé être quasi automatique.

Non non. C'est soumis au grand mamamouchi qui décide, sur des critères
"moraux".

> Mais Jacques Chirac a toujours la sienne...

Et Juppé, et autres condamnés des affaires et de la route, etc. Il y a
une hystérésis; l'idée est quand même que la décoration reconnaît un
passé, pas un avenir.



Ça justifie aussi le retrait de celles de Maurice Papon et de Lance
Armstrong puisqu'ils ont falsifié les faits du passé qui la leur ont
fait obtenir.
Je comprends.
Mais alors, pourquoi retirer celle de Galliano?


--
Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation
ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des
aventures qui se terminent en naufrages.
Les désorientés - Amin Maalouf
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jr
Le 21/12/2014 11:53, Dominique de Corse a écrit :
jr wrote:

Le 21/12/2014 09:36, Dominique de Corse a écrit :
jr wrote:

Le 20/12/2014 19:20, Dominique de Corse a écrit :
John Galliano, viré de chez Dior pour avoir tenu des propos antisémites
à une femme dans un café en ces termes :« J'adore Hitler ! Les gens
comme vous devraient être morts ! », ajoutant que la famille de ses
interlocuteurs aurait du être « gazée ».

Un truc intéressant, c'est qu'on lui a retiré sa Légion d'Honneur.



C'est assez fréquent dans le cas de condamnations pénales de ce genre.



C'est censé être quasi automatique.



Non non. C'est soumis au grand mamamouchi qui décide, sur des critères
"moraux".

Mais Jacques Chirac a toujours la sienne...



Et Juppé, et autres condamnés des affaires et de la route, etc. Il y a
une hystérésis; l'idée est quand même que la décoration reconnaît un
passé, pas un avenir.



Ça justifie aussi le retrait de celles de Maurice Papon et de Lance
Armstrong puisqu'ils ont falsifié les faits du passé qui la leur ont
fait obtenir.
Je comprends.
Mais alors, pourquoi retirer celle de Galliano?



Parce que trop, c'est trop, je présume. Et puis d'ailleurs là aussi on
peut penser qu'on s'est trompé en l'attribuant.


--
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popol
Le 20/12/2014 12:49, Dominique de Corse a écrit :
popol wrote:

Le 20/12/2014 11:29, Dominique de Corse a écrit :


...
Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat
de travail.
...



Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et
aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur
collaboration.



Certes, mais il convient de se souvenir de ces forts principes et de ces
fortes paroles lorsque les rôles, les situations ou les engagements
politiques, s'inversent.



Le droit s'applique hors de toutes ces considérations.



Là aussi, comme souvent, vous avez raison. Mais reconnaissez que les
réactions médiatiques, populaires ou politiques oublient parfois ce
principe. Ces réactions sont souvent, hélas, prises en compte par ceux
qui ont la charge et la responsabilité de "faire" la loi (cf : un fait
divers -> une loi).
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