In article <1k2uj68.58j1hmdqq6psN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
La tendance "cloud" ressemble de prime abord à un retour à l'informatique des années 70, mais se sera plutot un mixte entre la centralisation extrême (serveur-terminal) et la décentralisation extrême (micro-ordinateur autonome comme on le connait et à usage des power-users pour résumer).
Tout va être une histoire du curseur. Chacun a ces propres avantages/inconvénients.
Pour iCloud, c'est clairement le second modèle. iCloud ne remplace pas les applications natives, sur Mac OS X ou iOS. Il les complète, en permettant la synchronisation des données.
Patrick -- Patrick Stadelmann
In article <1k2uj68.58j1hmdqq6psN%pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com>,
pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com (Pierre-Alain Dorange) wrote:
La tendance "cloud" ressemble de prime abord à un retour à
l'informatique des années 70, mais se sera plutot un mixte entre la
centralisation extrême (serveur-terminal) et la décentralisation extrême
(micro-ordinateur autonome comme on le connait et à usage des
power-users pour résumer).
Tout va être une histoire du curseur.
Chacun a ces propres avantages/inconvénients.
Pour iCloud, c'est clairement le second modèle. iCloud ne remplace pas
les applications natives, sur Mac OS X ou iOS. Il les complète, en
permettant la synchronisation des données.
Patrick
--
Patrick Stadelmann <Patrick.Stadelmann@unine.ch>
In article <1k2uj68.58j1hmdqq6psN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
La tendance "cloud" ressemble de prime abord à un retour à l'informatique des années 70, mais se sera plutot un mixte entre la centralisation extrême (serveur-terminal) et la décentralisation extrême (micro-ordinateur autonome comme on le connait et à usage des power-users pour résumer).
Tout va être une histoire du curseur. Chacun a ces propres avantages/inconvénients.
Pour iCloud, c'est clairement le second modèle. iCloud ne remplace pas les applications natives, sur Mac OS X ou iOS. Il les complète, en permettant la synchronisation des données.
Patrick -- Patrick Stadelmann
stephane.martin
pehache wrote:
Ben, faire un script c'est déjà programmer.
La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-)
Bien répondu ;-) -- Stéphane MARTIN
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Ben, faire un script c'est déjà programmer.
La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-)
In article <1k2uf96.1a1861f1lhzb2jN%, (Olivier Marti) wrote:
Chez nous, le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu partout. Et un écran et un clavier sur le bureau. Pas question de terminaux donc.
Et la gestion des sauvegardes devient un vrai problème.
Quand au cloud, vu les soucis de confidentialité chez nous, c'est hors de question.
Olivier
" le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu partout." et " vu les soucis de confidentialité chez nous"
ce n'est pas quelque peu incoompatible ?
JP
-- Jean-Pierre
pehache
Le 14/06/11 17:03, Stéphane Martin a écrit :
pehache wrote:
Ben, faire un script c'est déjà programmer.
La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-)
Bien répondu ;-)
En fait je me demande si la programmation en shell unix (sh, csh, bash...) ne serait pas la meilleure façon d'aborder la programmation sans s'en rendre compte, à la manière de monsieur Jourdain: une fois qu'on est familiarisé avec la ligne de commande et ses outils pour faire quelques trucs simples, mettre ensuite plusieurs de ces commandes dans un fichier texte, ajouter quelques structures de contrôle, peut se faire très naturellement.
Et une fois qu'on a compris quelques principes, les transposer dans d'autres langages, avec d'autres syntaxes, n'est pas si compliqué.
-- pehache
Le 14/06/11 17:03, Stéphane Martin a écrit :
pehache<pehache.7@gmail.com> wrote:
Ben, faire un script c'est déjà programmer.
La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-)
Bien répondu ;-)
En fait je me demande si la programmation en shell unix (sh, csh,
bash...) ne serait pas la meilleure façon d'aborder la programmation
sans s'en rendre compte, à la manière de monsieur Jourdain: une fois
qu'on est familiarisé avec la ligne de commande et ses outils pour faire
quelques trucs simples, mettre ensuite plusieurs de ces commandes dans
un fichier texte, ajouter quelques structures de contrôle, peut se faire
très naturellement.
Et une fois qu'on a compris quelques principes, les transposer dans
d'autres langages, avec d'autres syntaxes, n'est pas si compliqué.
La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-)
Bien répondu ;-)
En fait je me demande si la programmation en shell unix (sh, csh, bash...) ne serait pas la meilleure façon d'aborder la programmation sans s'en rendre compte, à la manière de monsieur Jourdain: une fois qu'on est familiarisé avec la ligne de commande et ses outils pour faire quelques trucs simples, mettre ensuite plusieurs de ces commandes dans un fichier texte, ajouter quelques structures de contrôle, peut se faire très naturellement.
Et une fois qu'on a compris quelques principes, les transposer dans d'autres langages, avec d'autres syntaxes, n'est pas si compliqué.
-- pehache
Paul Gaborit
À (at) Tue, 14 Jun 2011 12:19:26 +0200, Patrick Stadelmann écrivait (wrote):
In article <1k2uj68.58j1hmdqq6psN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
La tendance "cloud" ressemble de prime abord à un retour à l'informatique des années 70, mais se sera plutot un mixte entre la centralisation extrême (serveur-terminal) et la décentralisation extrême (micro-ordinateur autonome comme on le connait et à usage des power-users pour résumer).
Tout va être une histoire du curseur. Chacun a ces propres avantages/inconvénients.
Pour iCloud, c'est clairement le second modèle. iCloud ne remplace pas les applications natives, sur Mac OS X ou iOS. Il les complète, en permettant la synchronisation des données.
Ce n'est qu'un début... Bientôt tout traitement nécessitant un tant soit peu de puissance de calcul ne sera proposé que via le (i)cloud et nos machines ne seront plus que de simples interfaces (puissante certes mais complètement fermées) nous donnant accès à nos données stockées et traitées par les fermes de stockage et de calcul d'Apple. Certes, ce sera peu cher (pour l'achat de l'interface et de l'accès initial) puisque largement subventionné et très facile d'utilisation (Apple sait faire) mais complétement contrôlé, surveillé, analysé pour le seul et unique bénéfice d'Apple (et de ceux qui voudront bien cotiser auprès d'Apple pour avoir quelques miettes du gateau).
Vous pouvez remplacer "Apple" par "Google" ou, dans une moindre mesure, par "Sony" ou "Amazon" dans le texte ci-dessus et ça marche encore.
Voilà le fameux concept de Cloud qu'on veut nous imposer et qui risque très fortement de marcher... mais qui ne sera réellement rentable que pour un ou deux acteurs maximum (à cause de l'effet boule de neige déjà perceptible sur des applications simples comme Tweeter ou Facebook).
Ce n'est pas un service qu'on vous offre mais une prison dorée pour réussir le tour de force de pomper entièrement votre budget hitech tout en vous laissant un sourire de béatitude dégoulinant de naïveté.
C'est un vrai problème politique au sens noble du terme. Quelques personnes et des institutions très différentes telles que la CNIL, l'ANSSI ou la FSF tentent d'alerter les entreprises et les particuliers... mais seront-ils entendus ou attendrons-nous comme d'habitude un ou plusieurs dérapages graves pour peut-être réagir mollement ?
-- Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
À (at) Tue, 14 Jun 2011 12:19:26 +0200,
Patrick Stadelmann <Patrick.Stadelmann@unine.ch> écrivait (wrote):
In article <1k2uj68.58j1hmdqq6psN%pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com>,
pdorange@pas-de-pub-merci.mac.com (Pierre-Alain Dorange) wrote:
La tendance "cloud" ressemble de prime abord à un retour à
l'informatique des années 70, mais se sera plutot un mixte entre la
centralisation extrême (serveur-terminal) et la décentralisation extrême
(micro-ordinateur autonome comme on le connait et à usage des
power-users pour résumer).
Tout va être une histoire du curseur.
Chacun a ces propres avantages/inconvénients.
Pour iCloud, c'est clairement le second modèle. iCloud ne remplace pas
les applications natives, sur Mac OS X ou iOS. Il les complète, en
permettant la synchronisation des données.
Ce n'est qu'un début... Bientôt tout traitement nécessitant un tant soit
peu de puissance de calcul ne sera proposé que via le (i)cloud et nos
machines ne seront plus que de simples interfaces (puissante certes mais
complètement fermées) nous donnant accès à nos données stockées et
traitées par les fermes de stockage et de calcul d'Apple. Certes, ce
sera peu cher (pour l'achat de l'interface et de l'accès initial)
puisque largement subventionné et très facile d'utilisation (Apple sait
faire) mais complétement contrôlé, surveillé, analysé pour le seul et
unique bénéfice d'Apple (et de ceux qui voudront bien cotiser auprès
d'Apple pour avoir quelques miettes du gateau).
Vous pouvez remplacer "Apple" par "Google" ou, dans une moindre mesure,
par "Sony" ou "Amazon" dans le texte ci-dessus et ça marche encore.
Voilà le fameux concept de Cloud qu'on veut nous imposer et qui risque
très fortement de marcher... mais qui ne sera réellement rentable que
pour un ou deux acteurs maximum (à cause de l'effet boule de neige déjà
perceptible sur des applications simples comme Tweeter ou Facebook).
Ce n'est pas un service qu'on vous offre mais une prison dorée pour
réussir le tour de force de pomper entièrement votre budget hitech tout
en vous laissant un sourire de béatitude dégoulinant de naïveté.
C'est un vrai problème politique au sens noble du terme. Quelques
personnes et des institutions très différentes telles que la CNIL,
l'ANSSI ou la FSF tentent d'alerter les entreprises et les
particuliers... mais seront-ils entendus ou attendrons-nous comme
d'habitude un ou plusieurs dérapages graves pour peut-être réagir
mollement ?
--
Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
À (at) Tue, 14 Jun 2011 12:19:26 +0200, Patrick Stadelmann écrivait (wrote):
In article <1k2uj68.58j1hmdqq6psN%, (Pierre-Alain Dorange) wrote:
La tendance "cloud" ressemble de prime abord à un retour à l'informatique des années 70, mais se sera plutot un mixte entre la centralisation extrême (serveur-terminal) et la décentralisation extrême (micro-ordinateur autonome comme on le connait et à usage des power-users pour résumer).
Tout va être une histoire du curseur. Chacun a ces propres avantages/inconvénients.
Pour iCloud, c'est clairement le second modèle. iCloud ne remplace pas les applications natives, sur Mac OS X ou iOS. Il les complète, en permettant la synchronisation des données.
Ce n'est qu'un début... Bientôt tout traitement nécessitant un tant soit peu de puissance de calcul ne sera proposé que via le (i)cloud et nos machines ne seront plus que de simples interfaces (puissante certes mais complètement fermées) nous donnant accès à nos données stockées et traitées par les fermes de stockage et de calcul d'Apple. Certes, ce sera peu cher (pour l'achat de l'interface et de l'accès initial) puisque largement subventionné et très facile d'utilisation (Apple sait faire) mais complétement contrôlé, surveillé, analysé pour le seul et unique bénéfice d'Apple (et de ceux qui voudront bien cotiser auprès d'Apple pour avoir quelques miettes du gateau).
Vous pouvez remplacer "Apple" par "Google" ou, dans une moindre mesure, par "Sony" ou "Amazon" dans le texte ci-dessus et ça marche encore.
Voilà le fameux concept de Cloud qu'on veut nous imposer et qui risque très fortement de marcher... mais qui ne sera réellement rentable que pour un ou deux acteurs maximum (à cause de l'effet boule de neige déjà perceptible sur des applications simples comme Tweeter ou Facebook).
Ce n'est pas un service qu'on vous offre mais une prison dorée pour réussir le tour de force de pomper entièrement votre budget hitech tout en vous laissant un sourire de béatitude dégoulinant de naïveté.
C'est un vrai problème politique au sens noble du terme. Quelques personnes et des institutions très différentes telles que la CNIL, l'ANSSI ou la FSF tentent d'alerter les entreprises et les particuliers... mais seront-ils entendus ou attendrons-nous comme d'habitude un ou plusieurs dérapages graves pour peut-être réagir mollement ?
-- Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
olivier.marti
J.P wrote:
In article <1k2uf96.1a1861f1lhzb2jN%, (Olivier Marti) wrote:
> Chez nous, le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu > partout. Et un écran et un clavier sur le bureau. Pas question de > terminaux donc. > > Et la gestion des sauvegardes devient un vrai problème. > > Quand au cloud, vu les soucis de confidentialité chez nous, c'est hors > de question. > > Olivier
" le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu partout." et " vu les soucis de confidentialité chez nous"
ce n'est pas quelque peu incoompatible ?
Les besoins de confidentialité sont très variables d'un département à l'autre, et ça complique beaucoup l'analyse de sécurité, et la mise ne place d'une politique ....
En tout cas, le cryptage des disques se généralise, et pour la première fois ma boîte organise des séminaires d'information à la sécurité informatique.
Ils semblent enfin comprendre que la sensibilisation et la formation des utilisateurs est bien plus importante que des solutions purement techniques associées à des règles trop contraignantes pour être respectées (et que personne ne connait de toute façon ...).
Olivier
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
In article <1k2uf96.1a1861f1lhzb2jN%olivier.marti@ensta.org>,
olivier.marti@ensta.org (Olivier Marti) wrote:
> Chez nous, le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu
> partout. Et un écran et un clavier sur le bureau. Pas question de
> terminaux donc.
>
> Et la gestion des sauvegardes devient un vrai problème.
>
> Quand au cloud, vu les soucis de confidentialité chez nous, c'est hors
> de question.
>
> Olivier
" le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu partout."
et
" vu les soucis de confidentialité chez nous"
ce n'est pas quelque peu incoompatible ?
Les besoins de confidentialité sont très variables d'un département à
l'autre, et ça complique beaucoup l'analyse de sécurité, et la mise ne
place d'une politique ....
En tout cas, le cryptage des disques se généralise, et pour la première
fois ma boîte organise des séminaires d'information à la sécurité
informatique.
Ils semblent enfin comprendre que la sensibilisation et la formation des
utilisateurs est bien plus importante que des solutions purement
techniques associées à des règles trop contraignantes pour être
respectées (et que personne ne connait de toute façon ...).
In article <1k2uf96.1a1861f1lhzb2jN%, (Olivier Marti) wrote:
> Chez nous, le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu > partout. Et un écran et un clavier sur le bureau. Pas question de > terminaux donc. > > Et la gestion des sauvegardes devient un vrai problème. > > Quand au cloud, vu les soucis de confidentialité chez nous, c'est hors > de question. > > Olivier
" le 3/4 des gens ont des portables et travaillent un peu partout." et " vu les soucis de confidentialité chez nous"
ce n'est pas quelque peu incoompatible ?
Les besoins de confidentialité sont très variables d'un département à l'autre, et ça complique beaucoup l'analyse de sécurité, et la mise ne place d'une politique ....
En tout cas, le cryptage des disques se généralise, et pour la première fois ma boîte organise des séminaires d'information à la sécurité informatique.
Ils semblent enfin comprendre que la sensibilisation et la formation des utilisateurs est bien plus importante que des solutions purement techniques associées à des règles trop contraignantes pour être respectées (et que personne ne connait de toute façon ...).
Olivier
J.P
In article , Paul Gaborit wrote:
C'est un vrai problème politique au sens noble du terme.
Oui et les régulations ne semblent pas être au programme. Quid de l'évaluation des risques, des assurances ?
-- Jean-Pierre
In article <wt9pqmg0za9.fsf@enstimac.fr>,
Paul Gaborit <Paul.Gaborit@invalid.invalid> wrote:
C'est un vrai problème politique au sens noble du terme.
Oui et les régulations ne semblent pas être au programme.
Quid de l'évaluation des risques, des assurances ?
C'est un vrai problème politique au sens noble du terme.
Oui et les régulations ne semblent pas être au programme. Quid de l'évaluation des risques, des assurances ?
-- Jean-Pierre
J.P
In article , pehache wrote:
Le 14/06/11 17:03, Stéphane Martin a écrit : > pehache wrote: > >> Ben, faire un script c'est déjà programmer. >> >> La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-) > > Bien répondu ;-)
En fait je me demande si la programmation en shell unix (sh, csh, bash...) ne serait pas la meilleure façon d'aborder la programmation sans s'en rendre compte, à la manière de monsieur Jourdain: une fois qu'on est familiarisé avec la ligne de commande et ses outils pour faire quelques trucs simples, mettre ensuite plusieurs de ces commandes dans un fichier texte, ajouter quelques structures de contrôle, peut se faire très naturellement.
Et une fois qu'on a compris quelques principes, les transposer dans d'autres langages, avec d'autres syntaxes, n'est pas si compliqué.
La programmation commence par écrire des lignes de commande ? Syntaxe, langage ... Pour moi, ça a toujours été la fin de l'histoire, après l'analyse, les spécifs etc ... On est loin de ce que les gurus Ada ont tenté de m'apprendre :-) J'ai connu pas mal de gens qui connaissaient langages et syntaxes (si, si, au pluriel !), j'ai connu pas mal de "pisseurs de lignes" mais j'ai connu très peu de gens capables de faire de BONS programmes (efficients, fiables, user friendly etc.).
-- Jean-Pierre
In article <95pvceF16vU1@mid.individual.net>, pehache <pehache.7@gmail.com>
wrote:
Le 14/06/11 17:03, Stéphane Martin a écrit :
> pehache<pehache.7@gmail.com> wrote:
>
>> Ben, faire un script c'est déjà programmer.
>>
>> La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-)
>
> Bien répondu ;-)
En fait je me demande si la programmation en shell unix (sh, csh,
bash...) ne serait pas la meilleure façon d'aborder la programmation
sans s'en rendre compte, à la manière de monsieur Jourdain: une fois
qu'on est familiarisé avec la ligne de commande et ses outils pour faire
quelques trucs simples, mettre ensuite plusieurs de ces commandes dans
un fichier texte, ajouter quelques structures de contrôle, peut se faire
très naturellement.
Et une fois qu'on a compris quelques principes, les transposer dans
d'autres langages, avec d'autres syntaxes, n'est pas si compliqué.
La programmation commence par écrire des lignes de commande ?
Syntaxe, langage ...
Pour moi, ça a toujours été la fin de l'histoire, après l'analyse, les spécifs
etc ...
On est loin de ce que les gurus Ada ont tenté de m'apprendre :-)
J'ai connu pas mal de gens qui connaissaient langages et syntaxes (si, si, au
pluriel !), j'ai connu pas mal de "pisseurs de lignes" mais j'ai connu très peu
de gens capables de faire de BONS programmes (efficients, fiables, user friendly
etc.).
Le 14/06/11 17:03, Stéphane Martin a écrit : > pehache wrote: > >> Ben, faire un script c'est déjà programmer. >> >> La programmation ce n'est pas uniquement des trucs velus en C++ :-) > > Bien répondu ;-)
En fait je me demande si la programmation en shell unix (sh, csh, bash...) ne serait pas la meilleure façon d'aborder la programmation sans s'en rendre compte, à la manière de monsieur Jourdain: une fois qu'on est familiarisé avec la ligne de commande et ses outils pour faire quelques trucs simples, mettre ensuite plusieurs de ces commandes dans un fichier texte, ajouter quelques structures de contrôle, peut se faire très naturellement.
Et une fois qu'on a compris quelques principes, les transposer dans d'autres langages, avec d'autres syntaxes, n'est pas si compliqué.
La programmation commence par écrire des lignes de commande ? Syntaxe, langage ... Pour moi, ça a toujours été la fin de l'histoire, après l'analyse, les spécifs etc ... On est loin de ce que les gurus Ada ont tenté de m'apprendre :-) J'ai connu pas mal de gens qui connaissaient langages et syntaxes (si, si, au pluriel !), j'ai connu pas mal de "pisseurs de lignes" mais j'ai connu très peu de gens capables de faire de BONS programmes (efficients, fiables, user friendly etc.).
-- Jean-Pierre
J.P
In article <4df84a33$0$14696$, Le Moustique wrote:
Le 15/06/11 01:27, Paul Gaborit a écrit : > Ce n'est pas un service qu'on vous offre mais une prison dorée pour > réussir le tour de force de pomper entièrement votre budget hitech tout > en vous laissant un sourire de béatitude dégoulinant de naïveté.
C'est ce que ma paranoïa me suggère.
> C'est un vrai problème politique au sens noble du terme. Quelques > personnes et des institutions très différentes telles que la CNIL, > l'ANSSI ou la FSF tentent d'alerter les entreprises et les > particuliers... mais seront-ils entendus ou attendrons-nous comme > d'habitude un ou plusieurs dérapages graves pour peut-être réagir > mollement ?
Il faut souhaiter que le dérapage en question concerne une sommité mondiale, que ça soit amplement médiatisé et que ça ait lieu le plus tôt possible avant que le monde entier se soit engouffré dans le Nuage, mais ça risque fort de faire trébucher Apple... pour de bon.
Le iCloud n'est qu'un lointain et petit parent du Cloud tel que présenté par Paul. Le iCloud apparaît surtout comme un système de synchro de données pour un utilisateur possédant une panoplie Apple (iPhone, iPad, Mac ... iCloud, une évolution dans le sens du poil du client ... comme toujours chez Apple :-) Evolution rusée, d'ailleurs, car on a équipé le gugusse avec plein de machines, il passe donc son temps à chercher où il a bien pu ranger cette info. La solution: iCloud ! De nouveau, je pense que, au moins du côté matériel, les données seront bien plus en sécurité que chez moi. En ce qui concerne la sécurité d'accès, c'est un peu autre chose ... aussi bien du côté du prestataire que du côté des hackers qui seront forcémment tentés par cette énorme concentration de données.
-- Jean-Pierre
In article <4df84a33$0$14696$ba4acef3@reader.news.orange.fr>,
Le Moustique <moustique@groumpf.org> wrote:
Le 15/06/11 01:27, Paul Gaborit a écrit :
> Ce n'est pas un service qu'on vous offre mais une prison dorée pour
> réussir le tour de force de pomper entièrement votre budget hitech tout
> en vous laissant un sourire de béatitude dégoulinant de naïveté.
C'est ce que ma paranoïa me suggère.
> C'est un vrai problème politique au sens noble du terme. Quelques
> personnes et des institutions très différentes telles que la CNIL,
> l'ANSSI ou la FSF tentent d'alerter les entreprises et les
> particuliers... mais seront-ils entendus ou attendrons-nous comme
> d'habitude un ou plusieurs dérapages graves pour peut-être réagir
> mollement ?
Il faut souhaiter que le dérapage en question concerne une sommité
mondiale, que ça soit amplement médiatisé et que ça ait lieu le plus tôt
possible avant que le monde entier se soit engouffré dans le Nuage, mais
ça risque fort de faire trébucher Apple... pour de bon.
Le iCloud n'est qu'un lointain et petit parent du Cloud tel que présenté par
Paul.
Le iCloud apparaît surtout comme un système de synchro de données pour un
utilisateur possédant une panoplie Apple (iPhone, iPad, Mac ...
iCloud, une évolution dans le sens du poil du client ... comme toujours chez
Apple :-)
Evolution rusée, d'ailleurs, car on a équipé le gugusse avec plein de machines,
il passe donc son temps à chercher où il a bien pu ranger cette info.
La solution: iCloud !
De nouveau, je pense que, au moins du côté matériel, les données seront bien
plus en sécurité que chez moi.
En ce qui concerne la sécurité d'accès, c'est un peu autre chose ... aussi bien
du côté du prestataire que du côté des hackers qui seront forcémment tentés par
cette énorme concentration de données.
In article <4df84a33$0$14696$, Le Moustique wrote:
Le 15/06/11 01:27, Paul Gaborit a écrit : > Ce n'est pas un service qu'on vous offre mais une prison dorée pour > réussir le tour de force de pomper entièrement votre budget hitech tout > en vous laissant un sourire de béatitude dégoulinant de naïveté.
C'est ce que ma paranoïa me suggère.
> C'est un vrai problème politique au sens noble du terme. Quelques > personnes et des institutions très différentes telles que la CNIL, > l'ANSSI ou la FSF tentent d'alerter les entreprises et les > particuliers... mais seront-ils entendus ou attendrons-nous comme > d'habitude un ou plusieurs dérapages graves pour peut-être réagir > mollement ?
Il faut souhaiter que le dérapage en question concerne une sommité mondiale, que ça soit amplement médiatisé et que ça ait lieu le plus tôt possible avant que le monde entier se soit engouffré dans le Nuage, mais ça risque fort de faire trébucher Apple... pour de bon.
Le iCloud n'est qu'un lointain et petit parent du Cloud tel que présenté par Paul. Le iCloud apparaît surtout comme un système de synchro de données pour un utilisateur possédant une panoplie Apple (iPhone, iPad, Mac ... iCloud, une évolution dans le sens du poil du client ... comme toujours chez Apple :-) Evolution rusée, d'ailleurs, car on a équipé le gugusse avec plein de machines, il passe donc son temps à chercher où il a bien pu ranger cette info. La solution: iCloud ! De nouveau, je pense que, au moins du côté matériel, les données seront bien plus en sécurité que chez moi. En ce qui concerne la sécurité d'accès, c'est un peu autre chose ... aussi bien du côté du prestataire que du côté des hackers qui seront forcémment tentés par cette énorme concentration de données.
-- Jean-Pierre
J.P
In article <1k2w92b.1shrsfqhui6wN%, (Olivier Marti) wrote:
Ils semblent enfin comprendre que la sensibilisation et la formation des utilisateurs est bien plus importante que des solutions purement techniques associées à des règles trop contraignantes pour être respectées (et que personne ne connait de toute façon ...).
Ah que voila une bonne idée !!!
C'est probablement la seule vraie solution, les solutions techniques restant en parallèle en cas d'oubli ou d'inattention. Ma petite expérience en labo de recherche à surtout consisté à "faire peur", à profiter de tout incident relaté dans la presse pour dire "attention, ça peut t'arriver", à prêcher que les données scientifiques sont le fruit des impôts et donc de TES impôts et donc qu'il ne faut pas les laisser traîner etc. Des analogies avec la sécurité de la maison ou en voiture, des trucs tout cons, mais ça marche ... avec un peu de patience :-)
-- Jean-Pierre
In article <1k2w92b.1shrsfqhui6wN%olivier.marti@ensta.org>,
olivier.marti@ensta.org (Olivier Marti) wrote:
Ils semblent enfin comprendre que la sensibilisation et la formation des
utilisateurs est bien plus importante que des solutions purement
techniques associées à des règles trop contraignantes pour être
respectées (et que personne ne connait de toute façon ...).
Ah que voila une bonne idée !!!
C'est probablement la seule vraie solution, les solutions techniques restant en
parallèle en cas d'oubli ou d'inattention.
Ma petite expérience en labo de recherche à surtout consisté à "faire peur", à
profiter de tout incident relaté dans la presse pour dire "attention, ça peut
t'arriver", à prêcher que les données scientifiques sont le fruit des impôts et
donc de TES impôts et donc qu'il ne faut pas les laisser traîner etc.
Des analogies avec la sécurité de la maison ou en voiture, des trucs tout cons,
mais ça marche ... avec un peu de patience :-)
In article <1k2w92b.1shrsfqhui6wN%, (Olivier Marti) wrote:
Ils semblent enfin comprendre que la sensibilisation et la formation des utilisateurs est bien plus importante que des solutions purement techniques associées à des règles trop contraignantes pour être respectées (et que personne ne connait de toute façon ...).
Ah que voila une bonne idée !!!
C'est probablement la seule vraie solution, les solutions techniques restant en parallèle en cas d'oubli ou d'inattention. Ma petite expérience en labo de recherche à surtout consisté à "faire peur", à profiter de tout incident relaté dans la presse pour dire "attention, ça peut t'arriver", à prêcher que les données scientifiques sont le fruit des impôts et donc de TES impôts et donc qu'il ne faut pas les laisser traîner etc. Des analogies avec la sécurité de la maison ou en voiture, des trucs tout cons, mais ça marche ... avec un peu de patience :-)