OVH Cloud OVH Cloud

Logiciel reseau

24 réponses
Avatar
azerty
Bonjour,

Je souhaite sécuriser et contrôler une zone internet et pour ce faire
j'aurai besoin d'un logiciel qui me permette de visualiser les url de
sites internet consultées sur les différents postes du réseau ainsi que
la visualisation et le contrôle du contenu d'e-mail.

Y a-t-il en mode essai un logiciel pour tester, téléchargeable sur le net ?

Merci

4 réponses

1 2 3
Avatar
Roland Garcia

On peut lui demander de ne pas l'utiliser, mais s'il l'utilise l'entreprise
ne peut pas consulter le contenu.

La jurisprudence est contradictoire sur le fait de considérer que l'usage
des ressources de l'entreprise est une faute grave.



Il n'y a aucune contradiction mais priorité des lois. L'article 9 du
Code Civil vient juste en dessous de la constitution et est au dessus
des lois sur le travail.



Dans quelle loi est-ce précisé?



Jurisprudence :
« http://www.juritel.com/juri2000/ldjpage.asp?indexB3
Attendu que le salarié a droit, même au temps et au lieu de travail, au
respect
de l'intimité de sa vie privée ; que celle-ci implique en particulier le
secret
des correspondances ; que l'employeur ne peut dès lors sans violation de
cette
liberté fondamentale prendre connaissance des messages personnels émis
par le
salarié et reçus par lui grâce à un outil informatique mis à sa disposition
pour son travail et ceci même au cas où l'employeur aurait interdit une
utilisation non professionnelle de l'ordinateur ; »

(puisque les cours d'appel et de cassation, qui font la
jurisprudence, se

basent en principe sur les lois et les lois seulement - c'est à ce
demander

à quoi sert la 1ere instance!- )


S'il n'y a pas d'appel, c'est la première instance qui fait jurisprudence.

Noter que « la loi » est constituée non seulement par les lois proprement
dites mais aussi les décrets, la jurisprudence, le droit coutumier...


Là aussi il y a des priorités. Dans le cas de l'affaire Nikon il s'agit
bien de cour de cassation s'appuyant sur l'article 8 de la convention
européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés
fondamentales et de l'article 9 du Code civil.


PS Ça devient franchement HS, suite sur un groupe plus adapté
si nécessaire.


Bof, pour revenir là dessus il va falloir de sacrés bons arguments.....

Roland Garcia


Avatar
Jean-Francois Billaud
jdc wrote:

PS Ça devient franchement HS, suite sur un groupe plus adapté
si nécessaire.


(...)
Ça relève tout autant de la sécurité et la discussion était loin
d'être inintéressante.
Enfin je trouve.


Bon alors on continue si pas d'opposition des modérateurs.

Ce que j'en ai déduit, mais je l'avais comme beaucoup déjà lu par
ailleurs, c'est que (en gros) faut regarder passer les bateaux sans
trop chercher à savoir ce qu'il y a dedans, mais que le jour où on y
découvrira une cargaison frauduleuse ça va commencer à être de la
faute à tout le monde, à commencer par ce couillon d'admin qu'aurait
dû veiller au grain au lieu de comtempler sa console d'un air bovin.


Le couillon d'admin, des fois il peut voir des choses qu'il préférerait
ne pas voir, et il faudra qu'il joue les innocents y compris devant
sa hiérarchie - mais pas le juge - vu qu'il est tenu de protéger la vie
privée des utilisateurs.

Va juste falloir qu'il sache à quel moment il est sensé aller voir le
sus-dit juge s'il y a un gros pépin, et la lecture du Code Pénal n'éclaire
pas beaucoup.

Je caricature sans doute, mais des fois je me demande.

Cela dit la discussion risque bien d'être sans fond tant que tout le
monde fera le Ponce Pilate au petit pied.


Y'a pas de problème, faut conserver les logs assez longtemps pour faire
plaisir à Nicolas S. mais pas trop pour ne pas fâcher la CNIL (ensembles
disjoints disent les matheux).


JFB

--
J'ai visité pour vous (musées, sites archéologiques...) :
http://www.interpc.fr/mapage/billaud/sites.htm


Avatar
Roland Garcia

Le couillon d'admin,


Qui entre parenthèses est payé pour faire fonctionner son réseau et
assurer sa sécurité, et donc commet une faute s'il ne le fait pas,

des fois il peut voir des choses qu'il préférerait
ne pas voir, et il faudra qu'il joue les innocents y compris devant
sa hiérarchie - mais pas le juge - vu qu'il est tenu de protéger la vie
privée des utilisateurs.

Va juste falloir qu'il sache à quel moment il est sensé aller voir le
sus-dit juge s'il y a un gros pépin, et la lecture du Code Pénal n'éclaire
pas beaucoup.


Au contraire il est fait pour ça.

La *difficulté* est dans l'art et la manière (code de procédure pénale)
et c'est valable pour tout le monde (policiers etc....)

Roland Garcia

Avatar
I love cats
"Eric Razny" writes:

Ca semble simple à priori si on ne regarde pas l'arrêt.
Mais les juges dans leur grande débilité (AMHA*) reconnaissent de facto que
le fait d'utiliser des ressources de l'entreprise *pendant son temps de
travail* et *même si le règlement de l'entreprise l'interdit*, n'autorise
pas l'examen des correspondances. En clair si un gus sort un secret de
fabrication par e-mail tu peux le virer mais pas savoir ce qui est parti et
vers qui!


Le gus peut aussi
- imprimer le secret et le glisser dans une enveloppe laissée au
courrier départ
- imprimer le secret et le faxer
- imprimer le secret et emporter le listing le soir
- apprendre le secret par coeur et le retranscrire chez lui le soir
- lire le secret au téléphone à un complice
- lire le secret et l'enregistrer sur son walkman
- copier le secret sur son portable ou son pda
- ...
Faut arrêter de croire que la messagerie électronique a quelque chose
de particulier ou de magique. C'est juste un moyen de communication
de plus.

* je pense simplement qu'il serait temps que nos chers étudiants en droit et
nos élus aient une "vrai" formation à l'informatique ce qui leur évitera de
pondre des débilité, j'ose espérer malgré eux, comme des textes qui
interdiraient, s'ils était appliqués, le NAT par exemple.


Là aussi, faut pas croire que l'informatique soit un cas particulier.
Dans la plupart des cas, les législateurs sont incompétents sur les
sujets sur lesquels ils légifèrent. Des bourdes énormes, il en passe
souvent, même dans des lois ou règlements n'ayant aucun rapport avec
l'informatique.

--
"Never ascribe to malice what can be explained by human stupidity"
R. A. Heinlein

1 2 3