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Logiciels de solfege

22 réponses
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operaphile.melomaniak
Bonjour

Je cherche un bon logiciel de solfege.
Très déçu par Solfegis 2.0 qui se plante régulièrement.
Quelqu'un a-t-il essayé Crescendo Pro ? Autre soft ?

Merci

Yves
yconstan at easynet dot fr

10 réponses

1 2 3
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François Polloli
Salut !

bragouve a écrit :

Bonjour

Je cherche un bon logiciel de solfege.
Très déçu par Solfegis 2.0 qui se plante régulièrement.
Quelqu'un a-t-il essayé Crescendo Pro ? Autre soft ?

Merci

Yves
yconstan at easynet dot fr



...

Quand comprendras-tu que certaines choses ne *peuvent* tout simplement
pas être faite efficacement au moyen d'un logiciel ?...

La pédagogie c'est un métier, et la musique, un art...

Si la machine peut aider pour beaucoup de tâches, celles de
l'enseignement et de l'apprentissage ont à mon avis de beaux jours
devant elles en tant que pratiques vivantes... quant à la création, je
n'en parle même pas : une machine, par défintion ne peut pas créer
grand-chose, même si elle peut constituer un outil parfois indispensable
au créateur (hein, si Bach n'avait pas eu de papier réglé ni de crayon
?... hein...).

Tous ces logiciels dont certains éditeurs voudraient abreuver le grand
public sont (à mon avis toujours) des attrapes-gogaux qui utilisent
l'illusion de la facilité : ils sont généralement plus coûteux que les
trois ou quatre bons bouquins qui suffisent à l'acquisition des réflexes
nécessaires à une pratique musicale amateur de qualité.

--

François

savez-vous planter les choux-cloux-clowns
Avatar
Jean-Jacques Boitard
et Happy Note pour apprendrele solfège en s'amusant...
http://www.happynote.com/musique/commande.html
et le site http://www.happynote.com

--
Jean-Jacques Boitard




"François Polloli" a écrit dans le message de
news:
Salut !

bragouve a écrit :

> Bonjour
>
> Je cherche un bon logiciel de solfege.
> Très déçu par Solfegis 2.0 qui se plante régulièrement.
> Quelqu'un a-t-il essayé Crescendo Pro ? Autre soft ?
>
> Merci
>
> Yves
> yconstan at easynet dot fr

...

Quand comprendras-tu que certaines choses ne *peuvent* tout simplement
pas être faite efficacement au moyen d'un logiciel ?...

La pédagogie c'est un métier, et la musique, un art...

Si la machine peut aider pour beaucoup de tâches, celles de
l'enseignement et de l'apprentissage ont à mon avis de beaux jours
devant elles en tant que pratiques vivantes... quant à la création, je
n'en parle même pas : une machine, par défintion ne peut pas créer
grand-chose, même si elle peut constituer un outil parfois indispensable
au créateur (hein, si Bach n'avait pas eu de papier réglé ni de crayon
?... hein...).

Tous ces logiciels dont certains éditeurs voudraient abreuver le grand
public sont (à mon avis toujours) des attrapes-gogaux qui utilisent
l'illusion de la facilité : ils sont généralement plus coûteux que les
trois ou quatre bons bouquins qui suffisent à l'acquisition des réflexes
nécessaires à une pratique musicale amateur de qualité.

--

François

savez-vous planter les choux-cloux-clowns



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operaphile.melomaniak
"Jean-Jacques Boitard" wrote in message news:<boiina$7h2$...
et Happy Note pour apprendrele solfège en s'amusant...



C'est sympa et ludique, mais très basique.
Même mon gamin de 7 ans s'en est lassé, et il préfère les logiciels "d'adulte".
C'est vrai que c'est pas mal, mais vraiment, on s'en lasse vite.

Yves
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operaphile.melomaniak
François Polloli wrote in message news:...

Quand comprendras-tu que certaines choses ne *peuvent* tout simplement
pas être faite efficacement au moyen d'un logiciel ?...



C'est tellement n'importe quoi, ton message, que je me demande
pourquoi je me fatigue à y répondre... enfin, bon.
D'ailleurs tu te contredis tout seul dans ton post.

La pédagogie c'est un métier, et la musique, un art...



D'accord avec les deux assertions, sauf que
- la musique est certes un art, mais je parlais de solfège,
- la pédagogie est certes un métier, ce qui n'a jamais empêché les
pédagogues d'écrire des bouquins, et maintenant de créer des softs.


Si la machine peut aider pour beaucoup de tâches, celles de
l'enseignement et de l'apprentissage ont à mon avis de beaux jours
devant elles en tant que pratiques vivantes...



J'ai besoin de la machine non pas pour remplacer un prof, mais pour
m'entraîner.

quant à la création, je
n'en parle même pas : une machine, par défintion ne peut pas créer
grand-chose, même si elle peut constituer un outil parfois indispensable
au créateur (hein, si Bach n'avait pas eu de papier réglé ni de crayon
?... hein...).



Pourquoi tu nous parles de création. Ai-je parlé de création dans mon
post, moi ? Hein ? Non. J'ai parlé de solfège. Ca n'a rien de créatif
le solfège.


Tous ces logiciels dont certains éditeurs voudraient abreuver le grand
public sont (à mon avis toujours) des attrapes-gogaux qui utilisent
l'illusion de la facilité :



Aucun des deux logiciels que je mentionne, qu'il s'agisse de Solfegis
ou de son concurrent Crescendo, ne fait allusion à une quelconque
facilité.
La seule facilité, en l'occurence, est que je peux m'entraîner chez
moi, en choisissant mes heures et mon rythme de travail.
C'est pas plus facile, mais c'est plus pratique.

ils sont généralement plus coûteux que les
trois ou quatre bons bouquins qui suffisent à l'acquisition des réflexes
nécessaires à une pratique musicale amateur de qualité.



Dis nous donc comment un bon bouquin "suffit à l'acquisition des
réflexes".
Un bouquin qui te fait des dictées musicales, ça s'appelle un
logiciel, mon coco Polloli.
Un bouquin qui te fait faire de la lecture de notes, qui mesure ton
temps de réponse et qui te propose des exercices de difficulté
croissante, ça s'appelle un logiciel.
Un bouquin qui te fait écouter des intervalles, qui te fait lire,
écrire et répéter des rythmes, ça s'appelle un logiciel.
D'ailleurs ces logiciels n'ont vraiment rien de sorcier, hein ? Ils
t'envoient une page de théorie, pareil qu'un bouquin, et ils te font
une petite dictée ou une petite lecture.

Ajoutons que de plus en plus d'écoles de musique utilisent des
logiciels pour l'apprentissage du solfège. Je concède qu'un enfant a
besoin d'un prof, car il n'est pas suffisamment discipliné pour
travailler tout seul devant un écran. Mais les profs de solfège ne se
font plus trop chier, hein ?

Polloli, n'essaye pas de nous faire croire que le solfège est un art,
ou que les profs de solfège ont des pouvoirs magiques. Ce sont juste
des mecs qui t'enfournent une page de théorie et qui te balancent une
lecture et une dictée.

Pour ce qui est de la pratique instrumentale, c'est autre chose. Mais
c'est pas le sujet de ce fil.

Yves
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operaphile.melomaniak
wrote in message news:...
Bonjour

Je cherche un bon logiciel de solfege.
Très déçu par Solfegis 2.0 qui se plante régulièrement.
Quelqu'un a-t-il essayé Crescendo Pro ? Autre soft ?



Pour info, j'ai acheté Crescendo Pro, qui est moins sexy mais amha
beaucoup plus pratique à l'usage.

La pédagogie est différente, et le logiciel beaucoup plus léger (il
tourne sur mon P130 avec 16 Mo sans problème majeur).

Voilà, j'ai testé pour vous.

Yves
yconstan at easynet dot fr
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Gerald
wrote:

Pourquoi tu nous parles de création. Ai-je parlé de création dans mon
post, moi ? Hein ? Non. J'ai parlé de solfège. Ca n'a rien de créatif
le solfège.



Tiens, je vais me coucher moins con : dis-moi tout ! c'est
quoi le solfège *exactement* ? J'ai comme dans l'impression qu'on
peut diverger sur cette définition.

Polloli, n'essaye pas de nous faire croire que le solfège est un art,
ou que les profs de solfège ont des pouvoirs magiques. Ce sont juste
des mecs qui t'enfournent une page de théorie et qui te balancent une
lecture et une dictée.



Ceux que tu connais peut-être. De quoi sont-ils
représentatifs ?

Yves



Pour tout dire, Yves, le ton à la fois vulgaire et méprisant
que tu adoptes vis-à-vis d'un habitué de ce forum dont les
compétences et la disponibilité sont très appréciées me hérisse le
poil, surtout venant d'un anonyme bien planqué derrière une
glorieuse adresse en laposte.net. La pudeur t'interdit-elle de
signer au-delà de ton prénom ?

L'appréciation de François correspond à une vision de la
musique (et du solfège !) que je partage et nous ne sommes pas
seuls.

Avec toutes les limites qu'on peut accorder aux
transpositions : dans le domaine de la littérature, la rédaction
du dernier Goncourt ne dépend pas QUE de la faculté de son auteur
à savoir, matériellement, écrire à la plume ou au stylo sur du
papier (quoique la calligraphie, aussi, soit un art, tout comme la
typographie) mais également à connaître la grammaire, la syntaxe,
et au-delà « Le Bon Usage » (merci Grevisse !) et encore plus
généralement la littérature, française et étrangère, d'hier et
d'autrefois avec son analyse stylistique, littérature au sein de
laquelle il va tenter de prendre une place précise, dans un genre
précis, et dans une continuïté de bon aloi.

Le parallèle ne se poursuit pas (en fait : plus !) en
littérature sur l'art de la diction, de la déclamation et de la
rhétorique alors qu'en musique, le moindre livre dit « de solfège»
de base, qu'il s'agisse de Danhauser ou de Martenot présuppose
que la lecture (dont tu parles) soit assortie du *chant* qui, à
lui seul, constitue déjà un art.

La question, in fine, est de savoir si les éléments d'un art
peuvent (doivent ?) tous être de nature artistique. Ma réponse
qu'il ne peut pas y avoir d'art si chacun de ces éléments qui le
composent n'y participe pas. Peut-être plus encore en matière
d'éducation musicale. C'est ainsi que la méthode de piano « Bartok-
Reschofsky » offre une qualité musicale très différente de la
Méthode Rose, à laquelle la qualité de compositeur de Bela Bartok
n'est pas étrangère.

Pour répondre à ta question initiale : il a failli y avoir, il
y a 15 ans un très bon logiciel de « solfège » qui pourrait encore
faire date si l'andouille qui gérait la société Act Informatique
avait payé l'Urssaf et si la standardiste ne s'était pas fait
renverser par une voiture en sortant du travail. Il s'agissait du
« Musicologue », dont le cahier des charges pourrait encore servir
de base d'évaluation pour ces logiciels dont il est question ici
et qui n'arrivent même pas au quart du début de la première page
de sommaire du Musicologue. Certains de ses auteurs peuvent encore
en être contactés (mais n'ont plus de lien direct avec de tels
logiciels) : Benoît Widemann : <http://www.widemann.net/>
Olivier Koechlin et Dominique Besson <http://www.hyptique.net/>
ou Francis Rousseaux qui enseigne peut-être encore
l'intelligence artificielle à la Sorbonne... Le logiciel a été
brièvement commercialisé et j'en détiens une version précoce mais
très officielle, tournant sous Hypercard donc en partie encore
fonctionelle... En gros, son originalité résidait dans
l'utilisation d'un moteur d'IA qui épiait toutes les actions des
élèves (incluant les temps de réaction) et leurs erreurs et
réalisait des évaluations incrémentales assorties des commentaires
des professeurs, le tout en réseau participatif global (au départ
français), avec génération intelligente de nouveaux exercices
tenant compte des progrès/erreurs de l'élève comparés à ceux des
autres élèves du réseau.

Voilou. À te lire si tu veux bien changer de ton. Sinon tu
rejoindras ma boitakhons. HTH,

--
Gérald ATHANASE
Avatar
Pierre
écrivait
news::

wrote in message
news:...
Bonjour

Je cherche un bon logiciel de solfege.
Très déçu par Solfegis 2.0 qui se plante régulièrement.
Quelqu'un a-t-il essayé Crescendo Pro ? Autre soft ?



Pour info, j'ai acheté Crescendo Pro, qui est moins sexy mais amha
beaucoup plus pratique à l'usage.

La pédagogie est différente, et le logiciel beaucoup plus léger
(il tourne sur mon P130 avec 16 Mo sans problème majeur).



quelle version de crescendo avez vous testé ?
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François Polloli
Salut !

Gerald a écrit :

wrote:

> Pourquoi tu nous parles de création. Ai-je parlé de création dans mon
> post, moi ? Hein ? Non. J'ai parlé de solfège. Ca n'a rien de créatif
> le solfège.

Tiens, je vais me coucher moins con : dis-moi tout ! c'est
quoi le solfège *exactement* ? J'ai comme dans l'impression qu'on
peut diverger sur cette définition.

> Polloli, n'essaye pas de nous faire croire que le solfège est un art,
> ou que les profs de solfège ont des pouvoirs magiques. Ce sont juste
> des mecs qui t'enfournent une page de théorie et qui te balancent une
> lecture et une dictée.

Ceux que tu connais peut-être. De quoi sont-ils
représentatifs ?

> Yves

Pour tout dire, Yves, le ton à la fois vulgaire et méprisant
que tu adoptes vis-à-vis d'un habitué de ce forum dont les
compétences et la disponibilité sont très appréciées me hérisse le
poil, surtout venant d'un anonyme bien planqué derrière une
glorieuse adresse en laposte.net. La pudeur t'interdit-elle de
signer au-delà de ton prénom ?



Je pense que son ton est en partie dû au fait que j'ai démasqué son pseudo
du premier coup... c'est Yves Constantidinis, un habitué de framc,
pianiste amateur (mais très amateur, hein... le genre que même ma
concierge ne voudrait pas taper le boeuf avec lui... non, j'exagère...)...
il est gentil Yvecé, on l'a surnommé "Bragouve"... Quant à son ton, il est
bien sûr déplaisant, mais je m'en contrefous comme de ma première chemise.

J'apprécie ton compliment sur mes compétences. Mais pour ce qui concerne
ma disponibilité, elle a brutalement chutée depuis quelques temps, mais je
lis toujours certains forums dont celui-ci (un peu en diagonale, il est
vrai).

Voilà. Sinon, je suis bien sûr d'accord avec ce que tu dis... et j'affirme
— une fois de plus — que le "solfège" est une discipline à peu près
ignorée de nos collègues allemands, anglais, américains, italiens,
hongrois (pour le reste, je manque d'information) et on ne peut pas dire
que les musicos du philar de Berlin, ou du Philharmonia Orchestra soient
des brèles incapables... tiens, ça me donne envie de reposter une contribe
qui sera un peu HS ici sur l'enseignement de la musique, sur les bouquins
de solfège et leurs vénérables zhauteurs... le temps que je retrouve ça
dans mes archives...




Voilou. À te lire si tu veux bien changer de ton. Sinon tu
rejoindras ma boitakhons. HTH,





Ça serait dommage de se priver de moments de franche rigolade (ama)...

--

François - boitakonvide
Avatar
François Polloli
Vous l'avez rêvé, François l'a fait... (c'est HS, je préviens)...

Adoncque... les musicos (vraiment très médiocrisssimes, c'est notoire) du
Philar de Vienne (oui, pourquoi toujours Berlin, hein ?...) ou du LSO, ou du
Philharmonia Orchestra, qu'importe, ils apprennent (ou plutôt ils ont
appris!), pour la plupart, à lire les notes avec leur prof d'instrument au
fur et à mesure des besoins. C'est pas plus compliqué que ça!...

Ce truc du solfège et de la théorie, il y en aurait à dire...

Tiens, je vais vous chercher une "question de théorie" (attendez, bougez pas,
parce que c'est enterré dans ma bibliothèque babylonienne... je reviens...).

* * *

Vous êtes encore là ? alors tenez-vous bien, surtout toi Yvecé, parce que ça
vaut son pesant de cacahuète (qui a dit poilala ?).

Jacqueline Lequien, "500 Questions et Réponses graduées de Théorie Musicale".
Ça s'invente pas un machin pareil... Et ça ne date pas du moyen-âge : 1961,
elle était alors Prof à l'École Nationale de Musique de Versailles.

Entre parenthèses, ce genre de "musicien(-ne)" assure, avec quelques autres -
Weber, Dandelot - des rentes aux Éditions Leduc, soit dit en passant... Et il
y en a d'autres... DES NOMS ! DES NOMS ! bon d'accord... (putain, ça balance
sévère aujourd'hui !)... nous avons le célèbrissime Lavignac sans lequel la
maison Lemoine aurait fait faillite depuis lulure (Lavignac a été beaucoup
aidé par ses collègues Rabaud & Danhauser, les Tom & Jerry de la "théorie
musicale" - ouvrage de 1929 qui est encore recommandé aujourd'hui - doivent
avoir une belle piscine, les héritiers...). Il y en aurait d'autres, mais
bon... Ce qui est remarquable, c'est que tous ces gens ont un point commun:
aucun ne fait porter la mention "compositeur" en regard de son nom sur la
couverture des bouquins, mais "Professeur du Conservatoire de
Trifouilly-lès-Alouestes", ou plus souvent "Directeur du Conservatoire de
Paris" (ce qui est quand même plus chic)... Et tous ces bouquins ont un autre
point commun: on y parle de musique, sans jamais (ou très rarement) y parler
d'histoire, comme si la musique était intemporelle et hors de son époque,
comme si Palestrina et Jimi Hendrix avaient la même problématique, comme s'il
n'y avait pas de différence fondamentale entre les styles de Bach et de
Beethoven, comme si on ignorait que Carl Orff et Béla Bartók n'avaient pas eu
la même attitude à l'égard du IIIe Reich... Bref...

Revenons à notre chère Jacqueline... Elle en a fait chier des gens avec ses
questions vicelardes, vous allez voir... Physiquement, ça se présente comme
des petits livrets de 15x22 cm env., un volume pour les questions, un autre
pour les réponses (parce que certains prof IN-TER-DISENT qu'on achète les
réponses - j'en ai vu)... Les questions, ce sont des machins plus
mathématicologicalacon que musicaux, mais n'allons pas trop vite, le mieux
étant que vous vous fassiez votre idée vous même...

Attention, mesdames zé messieurs, j'en tire une au hasard sous contrôle de
Maître Cinquante - huissier!... Non, merde... ça, c'est une réponse (je m'ai
gourrationné de fascicule)... Je vous jure que c'est vraiment au hasard, j'ai
même pas besoin de tricher tellement c'est énorme.

• Page 25, devoir 35, question 1 : "Nommez quatre valeurs différentes dont
l'addition forme une ronde?"... Trêêês bien! Ça, c'était pour l'apéro (et pas
pour l'opéra).
Une autre ?... Une autre !... Excellente aussi, jugez plutôt...
• Page 19, devoir 28, question 4 : (encore une fois, j'invente rien) "Un
morceau est transposé en sol # mineur. Pour cela les altérations
accidentelles ont été doublement haussées devant fa et do. Quel était le ton
primitif dans lequel ce morceau était écrit ?"... Bonne nuit, les petits,
faites de beaux rêves...
Une dernière pour la route ? Allez, c'est bien parce que c'est vous.
• Page 13, devoir 19, queston 5 : "Quelle modification faut-il faire subir à
l'accord de septième de dominante du ton de sol b majeur pour qu'il devienne
accord de septième diminuée du ton relatif ?" Hé, elle a des noeuds dans les
boyaux de la tête, Jacqueline, non ?...
Oh... et celle-là, magnifique : "Quelle différence il y a-t-il entre le son
et le bruit ?" (page 10, devoir 15, question 9).
En-core ! En-core !
M'est avis que la Jacqueline Lequien, elle aurait fait une excellente
trolleuse sur les groupes fram.*, moi j' vous l' dit!...
• Page 33, devoir 43, question 10 : "Écrivez un son qui représente la valeur
de cent-vingt-sept quadruples croches?" Tiens, c'est con, parce que 128
quadruples croches c'était beaucoup plus facile... (ça *s'entend* une
différence pareille?) [d'ailleurs, Yvecé, toujours lui avait dit une grosse
ânerie sur la base 2 à cette occasion, lui qui se dit informaticien, hongrois
rêver...]
On avait pas dit que c'était la dernière?...
• Page 16, devoir 24, question 6 : "En élevant la sous-dominante d'une gamme
majeure d'un demi ton chromatique à quel intervalle module-t-on?" Là, j'avoue
que je ne vois pas quelle peut être la réponse : déplacer un degré, surtout
celui-là, n'a jamais impliqué aucune modulation... mais bon...
• Page 15, devoir 22, question 8 : "Que signifie les termes italiens suivants
: a) molto più b) come prima c) senza rit. d) sostenuto" Pour une fois une
question pas trop débile : c'est utile de savoir ce genre de choses, mais
cela a-t-il vraiment un sens hors contexte?... Au fait, elle était copine
avec Dalida?
[Stop-Question-Jeu :
de quelle année date la chanson "Come prima" de Dalida ?
lot : un stage intensif avec Jacqueline Lequien]
• Page 9, devoir 14, question 4 : "Que doit-on faire pour transposer dans le
ton synonyme de sol # mineur un morceau en "mi b" pour harpe?" Heu... acheter
une boîte d'aspirine (j'ai bon, là?)
Bon, ça suffit maintenant !... assez rigolé les enfants...

* * *

En France, donc, on s'occupe beaucoup de "théorie" de "solfège" etc. Mais
quid du vrai contact intelligent avec les vraies oeuvres des vrais
compositeurs, et la pratique qui va avec? On ne fait pas ou peu d'analyse
dans les Conservatoires, en tout cas dans les petites classes, alors que ça
serait tout à fait possible, y compris avec des enfants, et cela aurait des
résultats audibles dans la pratique instrumentale.

Pardon aux profs de Conservatoire qui lisent ceci - surtout toi LaFred — et
qui se disent en Leurforintérieur - et sans une pointe d'accent - que, eux,
ils font tout bien comme il faut : je sais que vous êtes là et je vous
respecte, je sais que vous vous épuisez la santé à être imaginatifs, je sais
que vous avez un programme à boucler et je ne vous juge pas, j'imagine que
vos collègues vous agacent avec leurs sempiternelles luttes de pouvoir, que
vos petits élèves sont trop nombreux et pas toujours aussi motivés que vous
le souhaiteriez, et t'essaieras, et t'essaieras...

Quand je parle d'analyse, il faut imaginer bien sûr une explication du
pourquoi et du comment des structures de l'oeuvre en question, et pas
seulement "les relevés de gaz et d'electricité", comme dit Boulez, qui sont
parfois nécessaires, mais jamais suffisants (et surtout pas du baratin de
pochettes de disques - quoique certaines soient pas mal, j'ai eu de bonnes,
mais trop rares, surprises).

* * *

allez, une dernière série à la Mère Jacqueline (juste pour rire)

=> Quels sont les instruments qui joueraient en ut, réb, fa et sol une
partition en si b ?
(p.23, d.33, q.6)
=> A quelle distance se trouvent placées l'une de l'autre deux tonalités
mineures ayant neuf altérations de différence ?
(p.22, d.32, q.3)
=> La triple-croche représentant un sixième de temps d'une mesure à trois
temps, quelle valeur en occuperait deux temps ?
(p.14, d.20, q.10)
=> Quels sont les instruments composant le quintette avec piano ?
(p.14, d.22, q.9) [jeu des 1000 balles]
=> Quelles sont les dissonances qui appartiennent à la gamme mineure ?
(p. 33, d. 43, q. 2)
=> Quels sont les intervalles contenant un nombre de demi-tons supérieur à
celui des tons?
(p. 9, d. 14, q. 2)
=> Quelles sont les qualités du son?
(ibid. q. 9)

Et y en a 500 comme ça... Et après ça, on s'étonne qu'autant de gens soit
dégoûtés par l'enseignement de la musique? N'empêche que je redis qu'il faut
aller au Conservatoire parce que c'est là qu'on vous prendra le moins de
sous, et qu'on vous offrira le plus de garanties quant à la formation des
profs. Et toc!

--

François - MDR pendant la récré
Avatar
François Polloli
c'est remoi...


en recherchant mon message, je suis retombé sur une discussion qui
pourrait donner une idée un peu plus précise du personnage :
<http://minilien.com/?5CJA4s1nol>

ah ! Grand Gogol, si tu n'existais pas...

--

François - visualisateur
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