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Logiciels de solfege

22 réponses
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operaphile.melomaniak
Bonjour

Je cherche un bon logiciel de solfege.
Très déçu par Solfegis 2.0 qui se plante régulièrement.
Quelqu'un a-t-il essayé Crescendo Pro ? Autre soft ?

Merci

Yves
yconstan at easynet dot fr

2 réponses

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Gerald
wrote:

Effectivement, le Larousse donne deux définitions.
Je recherchais un logiciel qui fait les deux.



1/ J'ignorais que le Larousse faisait autorité dans le domaine
musical. La citation d'un Chailley ou d'un Dannahauser, pour
discutables et discutés qu'ils soient, eût été préférable.

2/ Je confonds, pour ma part, dans un même concept «
d'apprentissage d'un art », le solfège et la Théorie de la Musique
(pour laquelle je te renvoie en premier lieu aux Chailley-Chalan,
volumes 1 et 2, dans les bonnes librairies *musicales* et pas chez
Larousse). D'autres ouvrages excellents et plus modernes ont été
cités ici récemment, faire une recherche.

3/ Il n'est, à mon avis, pas *possible* économiquement de
sortir sous forme de logiciel éducatif autre chose qu'un produit
tape à l'oeil et inconsistant : le marché est trop restreint par
rapport aux frais à engager, surtout pour un produit de qualité
pour lequel il faudrait déjà des acheteurs capables de faire la
différence ! Un projet fédérateur comme le Musicologue était
d'ailleurs limite et sortait "non fini" malgré le concours de
l'argent du pétrole (en l'occurence de la Fondation Total pour la
musique).

4/ Ayant cotoyé de près le milieu de l'édition musicale
(euphémisme !), j'affirme que même l'édition de méthodes très
spécialisées sous la forme de recueils + CD d'exercices est une
entreprise délicate si on veut la mener avec le sérieux
nécessaire. Certains éditeurs s'en sortent avec un fonds de
commerce "blaireau" et qui rapporte (telle méthode d'orgue dont je
tairai le nom etc.) et réinvestissent dans des éditions plus
"courageuses" (entendre : à perte ! mais pour le prestige et
l'honneur) un peu comme le film pornographique finança en d'autres
temps la création cinématographique indépendante...

5/ Comme déjà dit, nous disposons en France d'un excellent
réseau d'écoles de musique et de conservatoires qui ne s'useront
que si on ne s'en sert pas. Soutenons-les et laissons l'ordinateur
à sa place : principalement comme jouet pour un paquet de gens qui
se la racontent (et qui croient pouvoir se passer des écoles et
conservatoires et ont comme ambition le fric et le prestige à peu
de frais), et comme outil ou instrument de recherche non exclusif
pour une petite minorité d'autres (qui en général sont passés par
la case écoles et conservatoires et ont comme ambition
l'originalité et l'art sans limite d'investissement personnel) :-)

C'est schématique à souhait (envoyez le bois vert !) mais vous
finiriez par arriver tôt ou tard à une analyse semblable si vous
vous en donniez le temps et les moyens.

cordialement,

--
Gérald ATHANASE
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operaphile.melomaniak
(Gerald) wrote in message news:<1g4kvvk.cy81eihcy068N%...
wrote:

> Effectivement, le Larousse donne deux définitions.
> Je recherchais un logiciel qui fait les deux.

1/ J'ignorais que le Larousse faisait autorité dans le domaine
musical. La citation d'un Chailley ou d'un Dannahauser, pour
discutables et discutés qu'ils soient, eût été préférable.



Le Larousse est un outil généraliste. Et il fait effectivement
autorité.
Le solfège, ce n'est rien de plus que cela. Le reste est "éducation
musicale".
Si tu regardes la définition qu'en donne le dictionnaire
encyclopédique de la musique (Université d'Oxford) tu verras que la
définition est à peu près la même.

2/ Je confonds, pour ma part, dans un même concept «
d'apprentissage d'un art », le solfège et la Théorie de la Musique
(pour laquelle je te renvoie en premier lieu aux Chailley-Chalan,
volumes 1 et 2, dans les bonnes librairies *musicales* et pas chez
Larousse). D'autres ouvrages excellents et plus modernes ont été
cités ici récemment, faire une recherche.



Pour ma part, j'utilise le Guide de la Théorie de la Musique, de
Claude Abromont, très bien fait, très clair.

3/ Il n'est, à mon avis, pas *possible* économiquement de
sortir sous forme de logiciel éducatif autre chose qu'un produit
tape à l'oeil et inconsistant : le marché est trop restreint par
rapport aux frais à engager, surtout pour un produit de qualité
pour lequel il faudrait déjà des acheteurs capables de faire la
différence !



Deux réponses à cette remarque :
- je ne cherche rien d'autre qu'une série d'exercices de "ear
training" et un outil qui permet de gérer intelligemment la
progression de ce "ear training". Le besoin du client (et je suis
client, en l'occurence) est là.
- les écoles de musique utilisent très largement ces outils, qu'il
s'agisse de Solfegis ou de Crescendo. Les acheteurs, en l'occurence
des écoles de musique, sont satisfaits.

4/ Ayant cotoyé de près le milieu de l'édition musicale
(euphémisme !), j'affirme que même l'édition de méthodes très
spécialisées sous la forme de recueils + CD d'exercices est une
entreprise délicate si on veut la mener avec le sérieux
nécessaire.


Certes délicate, mais amha tout à fait possible.
Le CD ne fait qu'ajouter une dimension multimédia à la théorie ou aux
exercices d'un livre. Et dieu sait si, entre informatique et musique,
il y a des points de contact.

Certains éditeurs s'en sortent avec un fonds de
commerce "blaireau" et qui rapporte (telle méthode d'orgue dont je
tairai le nom etc.)



Les vendeurs de méthodes miracles n'ont pas attendu l'informatique
pour vendre leur camelote. Ce n'est pas par ce qu'il y a des
attrape-gogos qu'il faut tout rejeter d'emblée.


5/ Comme déjà dit, nous disposons en France d'un excellent
réseau d'écoles de musique et de conservatoires qui ne s'useront
que si on ne s'en sert pas.



... et qui utilisent largement les ressources de l'informatique pour
enseigner.

C'est schématique à souhait (envoyez le bois vert !) mais vous
finiriez par arriver tôt ou tard à une analyse semblable si vous
vous en donniez le temps et les moyens.



Je vite arrivé à cette conclusion en ce qui concerne la pratique
instrumentale.
Au bout de quatre mois de "Piano méthode interactive" je suis allé
voir une prof. En effet, le piano c'est plus qu'une réponse juste ou
fausse (binaire) et fait intervenir d'autres sensations que la vue et
l'ouïe. Un professeur écoute votre toucher, regarde vos mains et vous
apporte un conseil personnalisé.

Mais pour une dictée musicale, je pense qu'un bon programme suffit.
En ce qui concerne la lecture des notes, j'en suis tout à fait
convaincu, vu le progrès que j'ai accompli en utilisant ces machines.
De très bons outils existent d'ailleurs gratuitement, mis à
disposition par des écoles de musique.
Jette un oeil sur http://www.emusictheory.com/practice.html

Yves
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