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MIDI et intensité sonore

34 réponses
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Jean-Luc
Bonsoir,

Je ne suis pas vraiment sûr que ce soit vraiment le groupe adapté...
mais je me hasarde quand même : j'ai remarqué, et ce à plusieurs
reprises, qu'entre certains fichiers ayant des réglages de volume
identiques (forcés par mes soins, au besoin, dans le but de tenter
de comprendre), le volume de sortie n'est pas du tout le même!
Exemple : deux fichiers dont je ne garde que la voie de la mélodie.
J'assigne le même instrument (piano, restons facile) et le même
volume (par l'événement CC7), disons à 100.
Eh! bien, à l'écoute, l'un des deux morceaux a un volume deux fois
plus fort que l'autre. Et cela me laisse pantois. 8-[
De quel côté dois-je mener mes investigations pour tenter de percer
à jour ce mystère ?

Merci d'avance,

Jean-Luc - pas encore tiré d'affaire...
--
Attention : «From» invalide! pour m'écrire directement :
Monprenom= Jean-Luc ; Monnom= Ceccoli ; monfai=wanadoo.fr

10 réponses

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Tonton Th
On 12/02/2010 06:24 PM, Gerald wrote:

formats incluant AU... Une fois de plus le MIDI semble supérieur à
USB... (quoi qu'on ne comprenne pas bien pourquoi : tout le MIDI
pouvant, en principe, transiter sur l'USB... disons que c'est la version
USB de l'EWI qui est plus rustique).



Chez moi, j'ai actuellement un flux MIDI qui fait ce genre de
chemin : usb -> ethernet -> usb -> 31250 ; et c'est transparent
vu de l'utilisation.

Et j'ai même fait des choses plus tordues :)


--
Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
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Tonton Th
On 12/02/2010 08:04 PM, Gerald wrote:
soudanpierre wrote:

De nombreux nouveaux logiciels ne sont pas de simples lecteurs de
samples "morts" à la Garritan, mais une véritable virtualisation (cf
Pianoteq...) dans la lignée des VL.



Je suis bien d'accord. Le tout est de trouver les "bons" d'où l'intérêt
des discussions et des transmissions d'expérience !



Dans les logiciels pour jouer avec des samples, je suis en
train d'apprivoiser Specimen, qui me semble bien prometteur :

http://linuxmao.org/tikiwiki/tiki-index.php?page=Specimen

--
Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
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Gerald
Tonton Th wrote:

Chez moi, j'ai actuellement un flux MIDI qui fait ce genre de
chemin : usb -> ethernet -> usb -> 31250 ; et c'est transparent
vu de l'utilisation.



C'est peut-être l'occasion de rappeler quelques points historiques qui
ont "fondé" la norme MIDI :

1/ Pour la partie hardware comme pour la partie software c'est avant
tout une norme de *protection*. Les choix de standardisation des données
(d'ailleurs discutables dès le départ et remis en cause à plusieurs
reprises depuis) ne venant qu'ensuite : on en aurait choisi d'autres que
ça n'aurait pas changé grand chose. Par contre la création (nouvelle) de
réseaux hétérogènes nécessitait aussi bien une protection électrique
hardware (l'opto-coupleur) qu'une protection logicielle (par défaut tout
ce qui n'est pas prévu - dans la charte - pour être interprété doit être
IGNORÉ, incluant les flux de données signifiants mais trop volumineux
pour pouvoir être traités). Ces points sont trop souvent bypassé et
c'est peut-être dommage.

2/ La norme a été prévue exclusivement (au début) pour le temps réel,
dans lequel elle garde tout son intérêt et son potentiel évolutif, et tu
fais bien de parler ci-dessus de "flux MIDI", car même faisant
éventuellement l'objet de stockage temporaire, le MIDI ne prend son
"sexe" que dans la transmission de ses données (et leur interprétation
par des effecteurs).

3/ Le potentiel créatif du MIDI reste intact et c'est heureux : j'ai
déjà expliqué (et ne recommencerai que sur demande expresse :-))
pourquoi cet "accident historique" de l'industrie musicale n'a aucune
chance de jamais se renouveler, et pourquoi il n'y aura *jamais* de
vraie évolution du MIDI vers un "MIDI-2". En un sens c'est même un bien
car les quelques évolutions validées par l'industrie comme General MIDI
sont des réductions et des apauvrissements à visée commerciale tellement
désolantes...

4/ Non pas que les instituts de recherche ne soient pas capables de
concevoir des normes de transfert meilleures ! Mais tant que l'industrie
ne validera pas cet éventuel nouveau standard dans du hardware
"compatible" (et ça ne risque pas !), cela ne pourra jamais avoir
l'immense impact qu'a eu le MIDI en 1983.

--
Gérald
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Gerald
Jean-Luc wrote:


******* AU SECOURS! *******
Là, tu ne m'en voudras pas, mais je suis totalement liquéfié! :-(



Ne panique pas ! On est tous là pour aider... Juste excuse quelques
habitués d'avoir embrayé un peu vite sur leur sujet préféré : l'os que
tu leur as donné à ronger était tellement appétissant ! :-)

Quelle terminologie eussé-je dû employer (sérieusement) ?



Tu emploies, sans restriction, la terminologie qui te va le mieux. Juste
certains mots, certains concepts sont trompeurs et certaines phrases
ambiguës pourraient laisser soupçonner (à tort peut-être ?) que tu es
"enduit d'erreur" :-)

Pour mieux comprendre, il n'est pas inutile de faire un retour en
arrière au milieu des années 80, avec la création du MIDI et
l'apparition des premiers synthés numériques programmables.

D'abord le MIDI c'est du numérique, des chiffres. Qui décrivent quoi ?
pas du son mais des gestes. Genre : j'enfonce une touche x sur le piano,
avec telle force. Puis je la relâche. Le nombre est acheminé (dans mon
exemple historique) vers un synthé qui n'a pas de son de piano mais un
son par défaut : il fait "pouet". Tu peux agir dessus de différentes
manières (évolution du pouet dans le temps, une attaque forte suivie
d'une décroissance d'abord forte puis douce, par exemple, qui fait déjà
un peu plus penser à une corde frappée de piano). Tu vas agir ensuite
sur le timbre etc. Mais tu pourrais choisir (un synthé fait ce que tu
veux !) d'inverser un paramètre, juste pour rigoler. Que quand tu joues
fort ça joue faible et inversement, que quand tu joues un do ça
déclenche un si et j'en passe.

Juste pour te dire que rien, dans le MIDI, ne préjuge du résultat sonore
des informations qui transitent. C'est entièrement dépendant du
générateur de son et de sa programmation.

L'apparition des générateurs de son échantillonnés non programmables bon
marché, le nivellement par le bas des ambitions par les constructeurs et
éditeurs, le goût de la facilité et l'appât du gain ont ensuite fait une
large place à un "modèle" d'informatique musicale très étroit qui
n'exploite qu'une infime partie des possibilités du MIDI. C'est ainsi
que naissent des question comme la tienne, dont la réponse tient en fait
dans la compréhension des principes généraux et pas dans un problème
"technique" localisé.

Cela explique sans doute les migraines qui me prennent toutes les fois
que je tente de comprendre ce que tente de m'expliquer la notice qui
accompagne le SC-88... ;-)



Beaucoup d'apprentissages gagnent en facilité dès qu'ils cessent de
faire l'impasse sur les aspects *historiques*. Au lieu d'apprendre, par
exemple, une théorie de la musique (le "solfège") comme quelque chose
d'abstrait, de monolithique, d'imposé, d'incohérent, tout devient
beaucoup plus clair quand on remonte dans le temps à "comment c'était
avant" et comment (et pourquoi) certains créateurs ont dû faire certains
choix. On voit alors les couches s'empiler, chacune étant simple et
déduite de la précédente. C'est incroyable à quel point le siècle de
l'Ars Nova nous semble loin et abstrait de prime abord, et à quel point
il est SIMPLE et accessible dès qu'on se penche sur "comment il
fonctionne". C'est d'un niveau infantile (et c'était bien "l'enfance" de
la musique, en fait !)

Il en va de même pour l'informatique musicale. Comment c'était avant le
numérique ? Comment faisaient les musiciens quand les instruments
"électroniques" qu'ils avaient leur disposition s'appelaient Mini Moog,
ARP 2600, Prophet, MS20... Non seulement ces instruments étaient
mono-timbraux (ils ne faisaient qu'un son à la fois), et même pour la
plupart monophoniques (une seule note à la fois, sans dynamique), mais
pour changer de timbre il ne suffisait pas d'appuyer sur un bouton ! Il
fallait totalement reprogrammer le son (souvent à partir d'un carton
avec la position des boutons... et en affinant à l'oreille pour terminer
: plusieurs minutes !).

C'est à partir de ce "modèle" qu'a été créé le MIDI ! Avec une
importance accrue accordée aux contrôles de modulation (molette et
pédale de volume qui tentait, comme pour l'orgue, de compenser l'absence
de dynamique des sons). Imagine un monde sans musique enregistrée, sans
séquenceurs (ce qu'on appellait alors séquenceurs ne comportait que 12
ou 16 notes, on les appellerait aujourd'hui "arpégiateurs"), où la toute
première utilisation du MIDI était simplement de faire jouer un deuxième
son de synthé avec le clavier du premier ! Et luxe suprème, de pouvoir
synchroniser le changement des sons entre les deux ! Juste pour avoir un
plus "gros" son ! Pendant au moins trois ans, pour moi, le MIDI ce fut
mon synthé DX7 avec son "expandeur", le TX7, avec qui j'avais le "gros"
son grâce à une programmation combinée des deux !

On peut poursuivre, si tu le souhaites, sur l'histoire des ingénieurs de
chez Roland et Yamaha aux prises avec des choix difficiles dans les
options qu'ils avaient récolté à l'occasion de contact avec des gens de
l'Ircam, du CCRMA ou du CNMAT (entre autres).


--
Gérald
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François Polloli
Le 01/12/10 12:28, Gerald a écrit :

Le contrôleur 7 n'influe sur rien EN SOI : il envoie une information de
"demande" de modification de volume mais cette demande peut parfaitement
être bien reçue OU IGNORÉE totalement, voire, pourquoi pas, INVERSÉE si
on veut par le générateur de son, selon comment il est programmé.



"Commande reçue ou ignorée", oui. C'est bien l'objet de la MIDI
Implementation Chart que de préciser ce qui est reçu et ce qui ne l'est
pas. Cette MIDI Implementation Chart occupe une page, rarement plus.
Après, la doc du bouzin précise en effet *comment* celui-ci réagit à tel
ou tel message (ça fait beaucoup plus de pages, beaucoup plus difficiles
à lire...).

Voici, à titre d'exemple, la doc de l'expandeur que j'utilise :
<http://www.korguksupport.co.uk/upload/ns-nx5r-midi.pdf>
L'aspirine n'est pas livrée avec...

Mais dans la mesure où le MIDI est une norme, si le CC7 est reconnu il
ne serait pas logique qu'un contrôleur aussi élémentaire et communément
utilisé soit inversé ; peux-tu nous donner un exemple d'un appareil
programmé ainsi, "avec le bouton de volume à l'envers" ?

@ +

--

François
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Gerald
François Polloli wrote:

Mais dans la mesure où le MIDI est une norme, si le CC7 est reconnu il
ne serait pas logique qu'un contrôleur aussi élémentaire et communément
utilisé soit inversé ; peux-tu nous donner un exemple d'un appareil
programmé ainsi, "avec le bouton de volume à l'envers" ?



euh... TOUS les sons échantillonnés (sans parler des autres) utilisant
la vélocité croisée pour passer d'un son "doux" à un son "fort" : pour
le son doux, plus on tape fort et plus il s'atténue pour laisser la
place à l'autre (je caricature, c'est plus complexe en général, mais ça
fait du monde !)

Et je ne parle là que de sons plus ou moins "instrumentaux" ! Dès qu'on
entre dans la création...

--
Gérald
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François Polloli
Le 05/12/10 08:30, Gerald a écrit :
euh... TOUS les sons échantillonnés (sans parler des autres) utilisant
la vélocité croisée pour passer d'un son "doux" à un son "fort" : pour
le son doux, plus on tape fort et plus il s'atténue pour laisser la
place à l'autre (je caricature, c'est plus complexe en général, mais ça
fait du monde !)



Si je te comprends bien, il y aurait, dans ce cas 2 échantillons, l'un
laissant la place à l'autre en fonction de la vélocité reçue (selon une
table et/ou un calcul).

Mais la vélocité n'est pas le CC7... hm ?

@ +

--

François
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Jean-Claude Ghislain
"Gerald" a écrit :

Pour mieux comprendre, il n'est pas inutile de faire un retour en arrière
au milieu des années 80, avec la création du MIDI et l'apparition des
premiers synthés numériques programmables.



Le MIDI ne m'est jamais apparu comme une chose compliquée sur le principe,
faut dire que j'ai débuté le MIDI au début, que j'étais abonné aux cahiers
de l'ACME et que les mathématiques ne m'ont jamais fait peur. Pour en
revenir aux années passées, si la théorie était limpide la pratique avait
ses petits couacs.

Appelé pour faire fonctionner un clavier muet et un générateur de sons, ce
fut la cata pendant des jours, rien n'allait comme prévu, à court d'idée,
j'ai essayé tout et n'importe quoi, le plus grand n'importe quoi fut
d'insérer un Roland CA-30 Intelligent Arranger entre le clavier et la
machine à sons et... miracle... ça fonctionnait merveilleusement ; ne me
demandez surtout pas pourquoi...

C'est une vieille histoire, mais vu la disparité du matériel et la longévité
des synthés (quasi indestructible), ce genre d'histoire doit encore être
d'actualité.

-- JCG
Avatar
Gerald
François Polloli wrote:

Si je te comprends bien, il y aurait, dans ce cas 2 échantillons, l'un
laissant la place à l'autre en fonction de la vélocité reçue (selon une
table et/ou un calcul).



plus en fait, comme en témoigne la fiche technique du Vienna Imperial
VSL à savoir 1200 échantillons et plus de 100 vélocités par Key pour un
total de 500 Go de données (et un prix à la hauteur !) :
<http://www.univers-sons.com/sons/vienna-symphonic-library-vienna-imperi
al-viennaimperial.html>

Il ne s'agit donc pas exactement de vélocité inversée mais croisée de
manière multiple

Mais la vélocité n'est pas le CC7... hm ?



Oui, mais j'avais évoqué le rôle de la vélocité vs volume plus haut.

--
Gérald
Avatar
Pucud
François Polloli wrote:



.../...

Voici, à titre d'exemple, la doc de l'expandeur que j'utilise :
<http://www.korguksupport.co.uk/upload/ns-nx5r-midi.pdf>
L'aspirine n'est pas livrée avec...



.../...
Bon, me voila avec de quoi méditer les longues soirées d'hiver.

Pour tout dire, je n'ai aucune notion de musique... mais mon épouse fait
partie d'une chorale.
Et reçoit des "trucs" - ceci sans vouloir vexer personne - que j'imprime
ou transforme en CD.
Je suis donc tombé sur un fichier midi (dont la compacité m'a seduit)
... qu'on peut éditer sur papier ou convertir en CD.
De la musique "vectorisée"... serait-elle parente avec la CNMO ?
(commande numérique de machine outils). J'ai envie de décoder ça (AWK ?)...

Je lis donc votre NG, mais maintenant je me tais...

** cix **
Je dispose de qques vieux Mac (dont 2 G4)
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