Pour en revenir au Midi (je tiens compte des remarques orthographiques)
je suis séduit par sa compacité.
Pour en revenir au Midi (je tiens compte des remarques orthographiques)
je suis séduit par sa compacité.
Pour en revenir au Midi (je tiens compte des remarques orthographiques)
je suis séduit par sa compacité.
Pucud wrote:Pour en revenir au Midi (je tiens compte des remarques orthographiques)
je suis séduit par sa compacité.
Il ne faudrait pas que tu te méprennes sur ce qu'il faut déduire de
cette compacité... et par rapport à quoi d'ailleurs ?
En fait, pour le vulgus pecum, *par rapport* à un fichier audionumérique
(PCM, WAV, AIFF, MP3, AAC, Ogg Vorbis, ou ce que tu veux...). C'est bien
naturel : en MIDI tu déclenches une note de quatre secondes par deux
actions : un note-on (telle touche enfoncée) et un note-off (même touche
relâchée) quatre secondes plus tard. Six octets ! Parce que tous le
travail de génération numérique du son est réalisé par le synthé,
l'expandeur, le générateur de son distant. Son signal audionumérique à
lui est représenté par 44100 échantillons par seconde soit, dans notre
exemple, 176400 échantillons décrivant chacun la forme d'onde sonore à
l'instant "t". Tu parles que c'est plus compact !
Mais depuis le début la conséquence de cette différence de nature est
double et on n'en comprends que la première partie :
1/ un signal MIDI ne préjuge en aucune manière du son qui sera produit à
sa réception (et qui dépendra en gros du "programme" de son sélectionné
sur le générateur de son).
Dans le meilleur (ou le pire) des cas, on peut dire au générateur de son
qu'il s'agit d'un son d'une certaine famille (un piano par exemple).
C'est le but de la classification General MIDI.
Mais l'expressivité de ce son est évidemment minimum (quelle qu'en soit
la qualité objective par ailleurs). SI l'enregistrement du fichier MIDI
avait été réalisé avec un son très expressif (le pianiste écoutant en
direct le résultat produit par son jeu), sa restitution serait parfaite
et très expressive, limitée quand même par la qualité du son et surtout
limitée à CE son et pas un autre.
Mais face à un fichier "quelconque" on ne peut que proposer des sons
quelconques à expressivité minimum pour éviter les contresens ou les
erreurs manifestes. Appliquer un son "générique" à un fichier MIDI
"générique" est donc, pour moi, le ppcm de l'expressivité.
C'est d'ailleurs pourquoi le blaireau moyen (à qui ce paradigme est
proposé) ne trouve pas cela satisfaisant : il trouve les "sons MIDI"
pourris... sans comprendre que le concept même de "son MIDI" est
parfaitement absurde.
2/ Le signal MIDI capture avec une très grande finesse le *geste
musical* de l'instrumentiste (disons du pianiste en première
approximation). Ce langage est cousin de la partition de musique MAIS
avec une exactitude absolue non seulement de la mise en place dans le
temps des actions, mais également de leur nature (force d'enfoncement de
la touche, appui à fond de touche etc.). J'aime à dire que le MIDI a
signé la mort du métier d'interprète dans la mesure où on peut disposer
désormais d'une version de référence d'une oeuvre "par son auteur",
d'une précision totale et indiscutable.
ET son caractère numérique permet tous les traitements imaginables de ce
"geste musical" : son analyse à des fins pédagogiques par exemple, sa
démultiplication permettant de contrôler, d'un doigt, une dizaine
d'instruments différents, sur des amplitudes sonores, des tessitures,
des variations de timbres inimaginables avec des instruments réels. On
peut prévoir le déclenchement de véritables "partitions virtuelles"
accompagnant l'instrumentiste, permettant son improvisation en temps
réel dans des champs imaginaires très vastes. Le MIDI et son traitement
informatique sont à même (et c'est leur nature) *d'espionner* toutes les
actions de l'instrumentiste, incluant ses hésitations, ses silences, ses
abandons, ses erreurs (sans pitié !). C'est un outil fantastique dont on
n'a pour l'instant même pas gratté le début du vernis.
hth,
Pucud <pbuicduodn@eerf.invalid.fr> wrote:
Pour en revenir au Midi (je tiens compte des remarques orthographiques)
je suis séduit par sa compacité.
Il ne faudrait pas que tu te méprennes sur ce qu'il faut déduire de
cette compacité... et par rapport à quoi d'ailleurs ?
En fait, pour le vulgus pecum, *par rapport* à un fichier audionumérique
(PCM, WAV, AIFF, MP3, AAC, Ogg Vorbis, ou ce que tu veux...). C'est bien
naturel : en MIDI tu déclenches une note de quatre secondes par deux
actions : un note-on (telle touche enfoncée) et un note-off (même touche
relâchée) quatre secondes plus tard. Six octets ! Parce que tous le
travail de génération numérique du son est réalisé par le synthé,
l'expandeur, le générateur de son distant. Son signal audionumérique à
lui est représenté par 44100 échantillons par seconde soit, dans notre
exemple, 176400 échantillons décrivant chacun la forme d'onde sonore à
l'instant "t". Tu parles que c'est plus compact !
Mais depuis le début la conséquence de cette différence de nature est
double et on n'en comprends que la première partie :
1/ un signal MIDI ne préjuge en aucune manière du son qui sera produit à
sa réception (et qui dépendra en gros du "programme" de son sélectionné
sur le générateur de son).
Dans le meilleur (ou le pire) des cas, on peut dire au générateur de son
qu'il s'agit d'un son d'une certaine famille (un piano par exemple).
C'est le but de la classification General MIDI.
Mais l'expressivité de ce son est évidemment minimum (quelle qu'en soit
la qualité objective par ailleurs). SI l'enregistrement du fichier MIDI
avait été réalisé avec un son très expressif (le pianiste écoutant en
direct le résultat produit par son jeu), sa restitution serait parfaite
et très expressive, limitée quand même par la qualité du son et surtout
limitée à CE son et pas un autre.
Mais face à un fichier "quelconque" on ne peut que proposer des sons
quelconques à expressivité minimum pour éviter les contresens ou les
erreurs manifestes. Appliquer un son "générique" à un fichier MIDI
"générique" est donc, pour moi, le ppcm de l'expressivité.
C'est d'ailleurs pourquoi le blaireau moyen (à qui ce paradigme est
proposé) ne trouve pas cela satisfaisant : il trouve les "sons MIDI"
pourris... sans comprendre que le concept même de "son MIDI" est
parfaitement absurde.
2/ Le signal MIDI capture avec une très grande finesse le *geste
musical* de l'instrumentiste (disons du pianiste en première
approximation). Ce langage est cousin de la partition de musique MAIS
avec une exactitude absolue non seulement de la mise en place dans le
temps des actions, mais également de leur nature (force d'enfoncement de
la touche, appui à fond de touche etc.). J'aime à dire que le MIDI a
signé la mort du métier d'interprète dans la mesure où on peut disposer
désormais d'une version de référence d'une oeuvre "par son auteur",
d'une précision totale et indiscutable.
ET son caractère numérique permet tous les traitements imaginables de ce
"geste musical" : son analyse à des fins pédagogiques par exemple, sa
démultiplication permettant de contrôler, d'un doigt, une dizaine
d'instruments différents, sur des amplitudes sonores, des tessitures,
des variations de timbres inimaginables avec des instruments réels. On
peut prévoir le déclenchement de véritables "partitions virtuelles"
accompagnant l'instrumentiste, permettant son improvisation en temps
réel dans des champs imaginaires très vastes. Le MIDI et son traitement
informatique sont à même (et c'est leur nature) *d'espionner* toutes les
actions de l'instrumentiste, incluant ses hésitations, ses silences, ses
abandons, ses erreurs (sans pitié !). C'est un outil fantastique dont on
n'a pour l'instant même pas gratté le début du vernis.
hth,
Pucud wrote:Pour en revenir au Midi (je tiens compte des remarques orthographiques)
je suis séduit par sa compacité.
Il ne faudrait pas que tu te méprennes sur ce qu'il faut déduire de
cette compacité... et par rapport à quoi d'ailleurs ?
En fait, pour le vulgus pecum, *par rapport* à un fichier audionumérique
(PCM, WAV, AIFF, MP3, AAC, Ogg Vorbis, ou ce que tu veux...). C'est bien
naturel : en MIDI tu déclenches une note de quatre secondes par deux
actions : un note-on (telle touche enfoncée) et un note-off (même touche
relâchée) quatre secondes plus tard. Six octets ! Parce que tous le
travail de génération numérique du son est réalisé par le synthé,
l'expandeur, le générateur de son distant. Son signal audionumérique à
lui est représenté par 44100 échantillons par seconde soit, dans notre
exemple, 176400 échantillons décrivant chacun la forme d'onde sonore à
l'instant "t". Tu parles que c'est plus compact !
Mais depuis le début la conséquence de cette différence de nature est
double et on n'en comprends que la première partie :
1/ un signal MIDI ne préjuge en aucune manière du son qui sera produit à
sa réception (et qui dépendra en gros du "programme" de son sélectionné
sur le générateur de son).
Dans le meilleur (ou le pire) des cas, on peut dire au générateur de son
qu'il s'agit d'un son d'une certaine famille (un piano par exemple).
C'est le but de la classification General MIDI.
Mais l'expressivité de ce son est évidemment minimum (quelle qu'en soit
la qualité objective par ailleurs). SI l'enregistrement du fichier MIDI
avait été réalisé avec un son très expressif (le pianiste écoutant en
direct le résultat produit par son jeu), sa restitution serait parfaite
et très expressive, limitée quand même par la qualité du son et surtout
limitée à CE son et pas un autre.
Mais face à un fichier "quelconque" on ne peut que proposer des sons
quelconques à expressivité minimum pour éviter les contresens ou les
erreurs manifestes. Appliquer un son "générique" à un fichier MIDI
"générique" est donc, pour moi, le ppcm de l'expressivité.
C'est d'ailleurs pourquoi le blaireau moyen (à qui ce paradigme est
proposé) ne trouve pas cela satisfaisant : il trouve les "sons MIDI"
pourris... sans comprendre que le concept même de "son MIDI" est
parfaitement absurde.
2/ Le signal MIDI capture avec une très grande finesse le *geste
musical* de l'instrumentiste (disons du pianiste en première
approximation). Ce langage est cousin de la partition de musique MAIS
avec une exactitude absolue non seulement de la mise en place dans le
temps des actions, mais également de leur nature (force d'enfoncement de
la touche, appui à fond de touche etc.). J'aime à dire que le MIDI a
signé la mort du métier d'interprète dans la mesure où on peut disposer
désormais d'une version de référence d'une oeuvre "par son auteur",
d'une précision totale et indiscutable.
ET son caractère numérique permet tous les traitements imaginables de ce
"geste musical" : son analyse à des fins pédagogiques par exemple, sa
démultiplication permettant de contrôler, d'un doigt, une dizaine
d'instruments différents, sur des amplitudes sonores, des tessitures,
des variations de timbres inimaginables avec des instruments réels. On
peut prévoir le déclenchement de véritables "partitions virtuelles"
accompagnant l'instrumentiste, permettant son improvisation en temps
réel dans des champs imaginaires très vastes. Le MIDI et son traitement
informatique sont à même (et c'est leur nature) *d'espionner* toutes les
actions de l'instrumentiste, incluant ses hésitations, ses silences, ses
abandons, ses erreurs (sans pitié !). C'est un outil fantastique dont on
n'a pour l'instant même pas gratté le début du vernis.
hth,
C'est un outil fantastique dont on
n'a pour l'instant même pas gratté le début du vernis.
C'est un outil fantastique dont on
n'a pour l'instant même pas gratté le début du vernis.
C'est un outil fantastique dont on
n'a pour l'instant même pas gratté le début du vernis.
C'est assez vrai. La bonne question serait donc - peut-être - de
chercher à savoir pourquoi...
C'est assez vrai. La bonne question serait donc - peut-être - de
chercher à savoir pourquoi...
C'est assez vrai. La bonne question serait donc - peut-être - de
chercher à savoir pourquoi...