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Non au vote électronique

85 réponses
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Francois Grieu
Bonjour,

Je viens de signer la "Pétition pour le maintien du vote papier",
à cette adresse :
http://ordinateurs-de-vote.org/vp
(malgré quelques imperfections dans le texte, j'adhère sans réserve
aux conclusions).

J'en parle dans ce groupe fr.misc.cryptologie (qui me connais bien)
parce que c'est le moment, même si c'est limite "en charte".

Ce printemps, un million d'électeurs Français voteront au moyen
d'ordinateurs, parce que leur mairie en a décidé ainsi: dans une
grande partie des Hauts de Seine, à Amiens, Brest, le Havre, Reims,
Le Mans, Mulhouse, etc...

L'urne transparente et le dépouillement public sont remplacé
par un ordinateur dont le résultat est invérifiable.

Une fraude pourrait peser sur le résultat des élections nationales.


Je connais bien le sujet de l'informatique employée dans un contexte
où la fraude est à craindre: je suis expert en sécurité et cartes à
puce, mes logiciels sont employés dans les cartes "Navigo" qui
servent à payer le métro Parisien; je conseille un Ministère (DGMT)
pour ce qui concerne les cartes à puce enregistrant le temps de
conduite des camions.

Pour de multiples raisons, le vote électronique n'est pas souhaitable:
- c'est l'essence même du vote démocratique que d'être sous le
contrôle direct des citoyens, et l'informatique l'empêche;
- dans un système informatique, il est actuellement impossible
d'exclure une fraude massive, alors que l'influence des fraudes
dans un système "papier" traditionnel reste très limitée, par la
nécessité de dupliquer la fraude "à la main" dans chaque bureau
de vote, alors que l'informatique peut permettre à un très petit
groupe de faire une fraude d'ampleur nationale;
- les meilleures technologies possibles ne sont PAS employées dans
les systèmes de vote électronique actuels, lesquels ne sont même
pas certifiés selon les normes employées pour, par exemple,
enregistrer le temps de conduite des camions.

Voir par exemple la liste des produits civils certifiés surs par les
services Français officiels en charge de la sécurité informatique:
http://www.ssi.gouv.fr/fr/confiance/certificats.html
aucune machine à voter.


Une illustration (i-Télé, 6 min)
http://ordinateurs-de-vote.org/dn#itele


François Grieu

10 réponses

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remy

tu aurais aussi pu mettre en évidence
le fait que le vote est un acte citoyen
sous le contrôle des citoyens

et que le vote électronique détourne ce
contrôle et donc attaque la démocratie
ou jette un doute sur la légitimité des
résultats

je sais je suis un vieux con


remy
oosp l'on est d'accord


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Francois Grieu
A toutes fins utiles, voici le "Règlement technique fixant
les conditions d'agrément des machines à voter"
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/comment_voter/machines-voter/downloadFile/attachedFile_1/mav2.pdf
lequel est réputé publié en application de cet arrêté:
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=INTX0306924A


Plus je relis, plus je suis consterné. Ce n'est pas, du tout,
l'état de l'art, même en matière de fiabilité de fonctionnement,
sans même parler de sécurité face aux tentatives fraudes, point
qui est essentiellement traité par:
"La machine à voter doit être protégée durant les opérations
électorales contre tout type d¹intrusion frauduleuse, à l¹aide
de multiples dispositifs de sécurité."
alors que le moindre dispositif de contrôle du temps de conduite
d'un chauffeur de poids lourd a des exigences de sécurité
incomparablement plus précises et sérieuses
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1985R3821:20060501:FR:PDF
exigences qui elles-même font renvoi vers des textes techniques
précis, et dont le respect est vérifié par des laboratoires très
spécialisés.

Aussi, les exigences contre le déni de service sont tout à fait
risibles; par exemple, la menace qu'un électeur muni d'un bête
générateur de décharges électrostatiques "plante" le machin n'est
pas traitée. Les essais diélectriques prescrits (exigence 85) n'ont
pour but que de garantir la sécurité des personnes; l'autre
exigence (74) vaguement en rapport est également insuffisante.
[Explication: je pense aux générateurs d'étincelle utilisés pour
l'auto-défense, voire à une variante de puissance modeste réalisée
avec un briquet piezo-électrique et un trombonne, moyen bien connu
de planter maints dispositifs électroniques, et dans ma jeunesse
d'avoir des parties gratuites sur les flips]


François Grieu

Rappel: outre ces objections purement techniques contre les machines
à voter électroniques, je suis d'avis que le principe même est
contraire à une exigence de base: que le dispositif soit intelligible
et vérifiable par tout citoyen.
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Alain
je suis assez choqué que les machines a voté ignorent les travail de
nombreux chercheurs...

si on veut que les machines garantissent une transparence il faut
utiliser des protocoles cryptographiques spécialisés...

il faut que toutes les opérations des la machine soient publiques, sans
pour autant diffuser la valeur du vote...

j'avais vu dans le temps un protocole de vote de ce type...

on votait pour quelqu'un... une opération était faite publiquement.
un recu de voté était produit...
on pouvait vérifier que le vote était bien fait par cette personne, ou
qu'une personne avait eu son vote comptabilité, mais on ne pouvait pas
savoir pour qui elle votait, même avec son accord (achat de vote
impossible)...
par contre mathématiquement on savait que son choix serait
compabilisé... et comme les opération étaient journalisées

le protocole arrache les neuronnes, mais une fois qu'on a laissé
quelques mathématiciens de tout bords garantir que c'est solide, on peut
laisser chaque parti vérifier les calculs avec ses propres méthodes...
des ordinateurs et de programmes différents on peut supposer (à la main
c'est fastidieux de multiplier

j'ai retrouvé qq articles plus récents
http://www.lsv.ens-cachan.fr/Publis/PAPERS/PDF/DKR-wote06.pdf
http://www.vote.caltech.edu/media/documents/wps/vtp_wp51.pdf

l'excuse de la fraude massive impossible en vote papier, est très
discutable si on regarde dans certains pays...

avec un système cryptographique, il faut s'attaquer à la partie faible,
la distribution des cartes d'électeurs par des humains à des humains...
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Xavier Roche
j'ai retrouvé qq articles plus récents
http://www.lsv.ens-cachan.fr/Publis/PAPERS/PDF/DKR-wote06.pdf
http://www.vote.caltech.edu/media/documents/wps/vtp_wp51.pdf


"(..) even specifying the properties is challenging, in particular
receipt-freeness and coercion-resistance"

On retrouve un point commun entre tous les papiers: à un moment ou a un
autre, un des points de sécurité est difficile à respecter (ici, le non
commerce des votes)

Le papier est fort intéressant, mais totalement hermétique, même avec
quelques bases de crypto et de maths. Je n'ai au final pas compris si
ils ont une idée précise réalisable pour respecter tous les points
(anonymats, non commerce des votes, etc.) ou si tout cela reste au
niveau des hypothèses.

avec un système cryptographique, il faut s'attaquer à la partie faible,
la distribution des cartes d'électeurs par des humains à des humains...


Le gros problème, c'est que les cryptanalystes sont général les premiers
en à se méfier du vote électronique.

Le vrai challenge, ce serait déja de trouver plusieurs pointures
validant un système donné après l'avoir cryptanalysé, ce qui n'est
jamais arrivé autant que je sache.

Ensuite, essayer le système durant quelques années, histoire qu'un
universitaire au bout de la chine ne le casse pas six mois après
[http://eprint.iacr.org/2004/199.pdf]

Après, il restera juste à convaincre le citoyen lambda qu'organiser une
élection opaque pour 99,9% de la population peut améliorer l'exercice de
la démocratie et la rendre plus accessible à tous.

[99.9%.. et encore, je ne sais pas si on peut raisonnablement trouver
1/1000 personnes maitrisant parfaitement le sujet en France]

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Arnold McDonald \(AMcD\)
Xavier Roche wrote:

Le gros problème, c'est que les cryptanalystes sont général les
premiers en à se méfier du vote électronique.

Le vrai challenge, ce serait déja de trouver plusieurs pointures
validant un système donné après l'avoir cryptanalysé, ce qui n'est
jamais arrivé autant que je sache.

Ensuite, essayer le système durant quelques années, histoire qu'un
universitaire au bout de la chine ne le casse pas six mois après
[http://eprint.iacr.org/2004/199.pdf]


AMHA, le réel problème est l'impossibilté absolue d'être sûr. Simple
exemple, je suis le fabriquant des boîboîtes, je crée deux versions de ROMs,
une absolument intègre, tu peux la désassembler, l'introspecter, tu ne
trouveras rien, elle est parfaitement fidèle au cahier de charges, contient
le code retenu, cetifié, respecte les normes mise en place, etc. Et une
seconde ROM, magouillable à volonté, que je vends à des gens véreux et qui
autorise tout un tas d'actions illégitimes, comme falsifier des certificats,
modifier le vote, hacker les checksums, etc., tout ce que l'on peu imaginer.
Bien, le matin du vote, je change la ROM légitime, ou, mieux, j'échange une
machine légitime contre une truquée. Qui va pouvoir s'en rendre compte ?
Personne ! On va quand même pas mettre un spécialiste en reverse engineering
devant chaque machine à voter !

Le vote papier a ses défauts, mais au dépouillement, la rapacité et la soif
de pouvoir de chacun exclut quasiment toute fraude. Un dépouillement
électronique ? Mais qui va le contrôler, le certifier ? Si la magouille a eu
lieu en amont hein...

--
Arnold McDonald (AMcD)

http://arnold.mcdonald.free.fr/

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Xavier Roche
AMHA, le réel problème est l'impossibilté absolue d'être sûr. Simple
exemple, je suis le fabriquant des boîboîtes, je crée deux versions de ROMs


Oui, on est tous d'accord sur le corruption du code et/ou de
l'électronique. D'ailleurs les divers papiers tiennent compte de tout
cela, dans la mesure où les seuls éléments vérifiables sont bien les
éléments cryptographiques (signatures, hachages..) et pas le
matériel/logiciel, ou toute autre élément non vérifiable (une autorité
de certification, par exemple)

Le problème dans les systèmes mis en oeuvre à l'heure actuelle, c'est
que les bases élémentaires de la crypto ne sont pas appliquées, et donc
une corruption logicielle ou matérielle suffit à corrompre le scrutin.

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que beacoup de vendeurs de machines
à voter ont à peu près autant de compétences en sécurité que votre
garagiste. C'est ce qui arrive quand de laborieux constructeurs de
distributeur de boisson se mettent à se diversifier vers des machines de
vote électronique.

Et une
seconde ROM, magouillable à volonté, que je vends à des gens véreux et qui
autorise tout un tas d'actions illégitimes, comme falsifier des certificats,
modifier le vote, hacker les checksums, etc., tout ce que l'on peu imaginer.


Il y a encore mieux: une ROM totalement standard, mais qui intères une
ROM secondaire, activée sur un protocole déterministe (temps, séquence
de lecture ..). La vérification/lecture de la ROM ne donnera ainsi
jamais rien.

électronique ? Mais qui va le contrôler, le certifier ? Si la magouille a eu


Et surtout: *comment* le certifier de manière correcte ? Comment être
sûr de la certification ?

Je rappelle que les machines actuellement utilisées dans les scrutins
électroniques ont été certifiés par le ministère de l'intérieur.

Le question est: quels sont les "experts" du ministère de l'intérieur
qui ont certifié tout ce bordel ? Le même type qui vérifie que les
poubelles ne sont pas piégées, ou un véritable expert ?

Avatar
Serge Paccalin
Le samedi 7 avril 2007 à 14:55:10, Xavier Roche a écrit dans
fr.misc.cryptologie :

Et une
seconde ROM, magouillable à volonté, que je vends à des gens véreux et qui
autorise tout un tas d'actions illégitimes, comme falsifier des certificats,
modifier le vote, hacker les checksums, etc., tout ce que l'on peu imaginer.


Il y a encore mieux: une ROM totalement standard, mais qui intères une
ROM secondaire, activée sur un protocole déterministe (temps, séquence
de lecture ..). La vérification/lecture de la ROM ne donnera ainsi
jamais rien.


Je vais peut-être dire une connerie, mais que diriez-vous d'une
activation de cette ROM secondaire (ou d'une autre placée ailleurs)
quand le capot de la machine est fermé, et uniquement à ce moment-là ?
On ouvre la machine avant le vote, on teste les circuits, tout est
conforme ; on ferme la machine pour le scrutin, le circuit secondaire
est activé ; on rouvre après le scrutin, toujours conforme. Ni vu, ni
connu.

--
___________
_/ _ _`_`_`_) Serge PACCALIN -- sp ad mailclub.net
_L_) Pour bien répondre avec Google, ne pas cliquer
-'(__) « Répondre », mais « Afficher les options »,
_/___(_) puis cliquer « Répondre » (parmi les options).


Avatar
hg
Francois Grieu wrote:

Bonjour,

Je viens de signer la "Pétition pour le maintien du vote papier",
à cette adresse :
http://ordinateurs-de-vote.org/vp
(malgré quelques imperfections dans le texte, j'adhère sans réserve
aux conclusions).

J'en parle dans ce groupe fr.misc.cryptologie (qui me connais bien)
parce que c'est le moment, même si c'est limite "en charte".

Ce printemps, un million d'électeurs Français voteront au moyen
d'ordinateurs, parce que leur mairie en a décidé ainsi: dans une
grande partie des Hauts de Seine, à Amiens, Brest, le Havre, Reims,
Le Mans, Mulhouse, etc...

L'urne transparente et le dépouillement public sont remplacé
par un ordinateur dont le résultat est invérifiable.

Une fraude pourrait peser sur le résultat des élections nationales.


Je connais bien le sujet de l'informatique employée dans un contexte
où la fraude est à craindre: je suis expert en sécurité et cartes à
puce, mes logiciels sont employés dans les cartes "Navigo" qui
servent à payer le métro Parisien; je conseille un Ministère (DGMT)
pour ce qui concerne les cartes à puce enregistrant le temps de
conduite des camions.

Pour de multiples raisons, le vote électronique n'est pas souhaitable:
- c'est l'essence même du vote démocratique que d'être sous le
contrôle direct des citoyens, et l'informatique l'empêche;
- dans un système informatique, il est actuellement impossible
d'exclure une fraude massive, alors que l'influence des fraudes
dans un système "papier" traditionnel reste très limitée, par la
nécessité de dupliquer la fraude "à la main" dans chaque bureau
de vote, alors que l'informatique peut permettre à un très petit
groupe de faire une fraude d'ampleur nationale;
- les meilleures technologies possibles ne sont PAS employées dans
les systèmes de vote électronique actuels, lesquels ne sont même
pas certifiés selon les normes employées pour, par exemple,
enregistrer le temps de conduite des camions.

Voir par exemple la liste des produits civils certifiés surs par les
services Français officiels en charge de la sécurité informatique:
http://www.ssi.gouv.fr/fr/confiance/certificats.html
aucune machine à voter.


Une illustration (i-Télé, 6 min)
http://ordinateurs-de-vote.org/dn#itele


François Grieu



Pas d'accord, des fraudes on en voit depuis quelques centaines d'années ...
de plus moi sans cette procédure ... ben je dois faire confiance à un
inconnu pour voter à ma place ... ou me payer un billet d'avion et paumer
deux jours de boulot.

Avatar
Arnold McDonald \(AMcD\)
Serge Paccalin wrote:

Je vais peut-être dire une connerie, mais que diriez-vous d'une
activation de cette ROM secondaire (ou d'une autre placée ailleurs)
quand le capot de la machine est fermé, et uniquement à ce moment-là ?
On ouvre la machine avant le vote, on teste les circuits, tout est
conforme ; on ferme la machine pour le scrutin, le circuit secondaire
est activé ; on rouvre après le scrutin, toujours conforme. Ni vu, ni
connu.


Oui. En fait, il suffit de s'asseoir et de réfléchir quelques minutes pour
trouver toute une batterie de scénarios absolument plausibles. Je me répète,
mais il est totalement aberrant que des gens soit disant instruits,
intelligents et compétents puissent pondre des conneries aussi grosses que
le vote électronique. À la limite, si cela est fait à dessein, ça se
comprend, mais si les gars sont persuadés de l'infaillibilité de leur
système, c'est grave !

--
Arnold McDonald (AMcD)

http://arnold.mcdonald.free.fr/

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Eric Razny
Le Sat, 07 Apr 2007 20:02:04 +0200, hg a écrit :

Francois Grieu wrote:
[snip]

L'urne transparente et le dépouillement public sont remplacé
par un ordinateur dont le résultat est invérifiable.


Pas d'accord, des fraudes on en voit depuis quelques centaines d'années ...


Là c'est pire, il ne s'agit pas de bourrage d'une ou de faire voter des
morts, mais de fraudes massives sans aucune vérification possible à
postériori (voir plus bas)

de plus moi sans cette procédure ... ben je dois faire confiance à un
inconnu pour voter à ma place ... ou me payer un billet d'avion et paumer
deux jours de boulot.


Ici c'est l'intégralité des votants qui doivent faire confiance à une
équipe d'inconnus, sachant que plusieurs de ces inconnus ont des
possibilités de frauder sans même que les autres membres de l'équipe (et
encore moins les électeurs) soient à même de le savoir ou de pouvoir
vérifier [1]. Il me semble bien plus raisonnable de laisser la procédure
de vote en l'état malgré le problème potentiel actuel des procurations.

Hypothèse : une fraude de la forme "le vote de x personnes sera changé
en vote pour untel" est possible pour le vote informatique.

Dans le cas d'un vote papier ce changement n'est pas possible[2], et pour
augmenter les votes pour untel il faut bourrer les urnes ce qui est
vérifiable.

La seule manière d'éventuellement contrer ce processus dans le cas
du vote informatique serait amha de permettre au citoyen lambda de
vérifier à postériori que :

a) son vote est pris en compte (ça c'est facile)

b) de le contrôler.

b) est un peu plus difficile mais possible (hashage du vote et un
document qui lui a été remis en plus d'un code confidentiel). Mais dans
ce cas on s'expose clairement à un achat du vote (puisque le vote est
vérifiable).

Comment propose tu de résoudre le problème posé par b) ou quel moyen
vois tu qui ne passe pas par a) et b)? [3]

Eric.

[1] Si on arrive à faire que des paramètres en RAM soient modifiés il
suffit de les remmettres à la bonne valeurs à une heure donnée et même
en cas de RAM non volatile il faudra se lever de bonne heure...

[2] sauf astuce "chimique" avec le bulletin de vote, mais ces bulletins
sont sensés être contrôlés et la fraude me sembles difficilement
envisageable.

[3] Il me semble raisonnable de penser que certains électeur ne voudront/
pourront (décès par exemple) vérifier leur vote et une procédure de
contrôle globale et totale est donc exclue.


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