Je viens de signer la "Pétition pour le maintien du vote papier",
à cette adresse :
http://ordinateurs-de-vote.org/vp
(malgré quelques imperfections dans le texte, j'adhère sans réserve
aux conclusions).
J'en parle dans ce groupe fr.misc.cryptologie (qui me connais bien)
parce que c'est le moment, même si c'est limite "en charte".
Ce printemps, un million d'électeurs Français voteront au moyen
d'ordinateurs, parce que leur mairie en a décidé ainsi: dans une
grande partie des Hauts de Seine, à Amiens, Brest, le Havre, Reims,
Le Mans, Mulhouse, etc...
L'urne transparente et le dépouillement public sont remplacé
par un ordinateur dont le résultat est invérifiable.
Une fraude pourrait peser sur le résultat des élections nationales.
Je connais bien le sujet de l'informatique employée dans un contexte
où la fraude est à craindre: je suis expert en sécurité et cartes à
puce, mes logiciels sont employés dans les cartes "Navigo" qui
servent à payer le métro Parisien; je conseille un Ministère (DGMT)
pour ce qui concerne les cartes à puce enregistrant le temps de
conduite des camions.
Pour de multiples raisons, le vote électronique n'est pas souhaitable:
- c'est l'essence même du vote démocratique que d'être sous le
contrôle direct des citoyens, et l'informatique l'empêche;
- dans un système informatique, il est actuellement impossible
d'exclure une fraude massive, alors que l'influence des fraudes
dans un système "papier" traditionnel reste très limitée, par la
nécessité de dupliquer la fraude "à la main" dans chaque bureau
de vote, alors que l'informatique peut permettre à un très petit
groupe de faire une fraude d'ampleur nationale;
- les meilleures technologies possibles ne sont PAS employées dans
les systèmes de vote électronique actuels, lesquels ne sont même
pas certifiés selon les normes employées pour, par exemple,
enregistrer le temps de conduite des camions.
Voir par exemple la liste des produits civils certifiés surs par les
services Français officiels en charge de la sécurité informatique:
http://www.ssi.gouv.fr/fr/confiance/certificats.html
aucune machine à voter.
Une illustration (i-Télé, 6 min)
http://ordinateurs-de-vote.org/dn#itele
- lesdites preuves formelles ne sont, à ma conaissance, exigées que pour le niveau 7, et semi-formelle au niveau 6 (je peux me tromper, en particulier d'un niveau, et le reconaitrais volontier si on me pointe l'exigence en question)
Une question connexe: les niveaux de sécurité élevés prévoient bien des contre-mesures face aux attaques, mais quid des attaques internes ?
Pour une carte bancaire, des petits malins (porteurs de la carte, par exemple) peuvent essayer de forcer les sécurité, mais qui est d'un niveau suffisant pour éviter tout problème [en théorie]. On n'imagine pas la *banque* essayer de faire de même, vu que c'est elle qui se protège de la fraude, et que de toute manière elle a les clés des procédés cryptographiques mises en oeuvre, et la maitrise des technlologies employées. Et les éléments sensibles (comme les clés) sont bien protégés contre tout employé indélicat.
Dans le cas du vote, je ne vois pas un votant essayer d'attaquer une machine certifiée, ou un escroc tenter de fabriquer une EPROM piratée. Les attaques exterieures me paraissent un peu illusoires.
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques intelligentes contre les machines en question.
En imaginant que le niveau de certification de ces machines à voter soit suffisant, peut-on espérer contrer des attaques internes, qui sont à peu près les seules attaques existantes dans le cas d'un scrutin ?
Francois Grieu wrote:
- lesdites preuves formelles ne sont, à ma conaissance, exigées que
pour le niveau 7, et semi-formelle au niveau 6 (je peux me tromper, en
particulier d'un niveau, et le reconaitrais volontier si on me pointe
l'exigence en question)
Une question connexe: les niveaux de sécurité élevés prévoient bien des
contre-mesures face aux attaques, mais quid des attaques internes ?
Pour une carte bancaire, des petits malins (porteurs de la carte, par
exemple) peuvent essayer de forcer les sécurité, mais qui est d'un
niveau suffisant pour éviter tout problème [en théorie]. On n'imagine
pas la *banque* essayer de faire de même, vu que c'est elle qui se
protège de la fraude, et que de toute manière elle a les clés des
procédés cryptographiques mises en oeuvre, et la maitrise des
technlologies employées. Et les éléments sensibles (comme les clés) sont
bien protégés contre tout employé indélicat.
Dans le cas du vote, je ne vois pas un votant essayer d'attaquer une
machine certifiée, ou un escroc tenter de fabriquer une EPROM piratée.
Les attaques exterieures me paraissent un peu illusoires.
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du
ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques
intelligentes contre les machines en question.
En imaginant que le niveau de certification de ces machines à voter soit
suffisant, peut-on espérer contrer des attaques internes, qui sont à peu
près les seules attaques existantes dans le cas d'un scrutin ?
- lesdites preuves formelles ne sont, à ma conaissance, exigées que pour le niveau 7, et semi-formelle au niveau 6 (je peux me tromper, en particulier d'un niveau, et le reconaitrais volontier si on me pointe l'exigence en question)
Une question connexe: les niveaux de sécurité élevés prévoient bien des contre-mesures face aux attaques, mais quid des attaques internes ?
Pour une carte bancaire, des petits malins (porteurs de la carte, par exemple) peuvent essayer de forcer les sécurité, mais qui est d'un niveau suffisant pour éviter tout problème [en théorie]. On n'imagine pas la *banque* essayer de faire de même, vu que c'est elle qui se protège de la fraude, et que de toute manière elle a les clés des procédés cryptographiques mises en oeuvre, et la maitrise des technlologies employées. Et les éléments sensibles (comme les clés) sont bien protégés contre tout employé indélicat.
Dans le cas du vote, je ne vois pas un votant essayer d'attaquer une machine certifiée, ou un escroc tenter de fabriquer une EPROM piratée. Les attaques exterieures me paraissent un peu illusoires.
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques intelligentes contre les machines en question.
En imaginant que le niveau de certification de ces machines à voter soit suffisant, peut-on espérer contrer des attaques internes, qui sont à peu près les seules attaques existantes dans le cas d'un scrutin ?
Arnold McDonald \(AMcD\)
Xavier Roche wrote:
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques intelligentes contre les machines en question.
Hmmm, intelligent ? Penses-tu ! Pas besoin de technique ultra-complexe ou sophistiquée ici. Les possibilités sont limitées, en gros changer l'EPROM (simplifions) de la machine, ou, encore plus simple, fournir une machine à l'EPROM *déjà* modifiée. Pas vraiment un grand exploit de hacking...
En imaginant que le niveau de certification de ces machines à voter soit suffisant, peut-on espérer contrer des attaques internes, qui sont à peu près les seules attaques existantes dans le cas d'un scrutin ?
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ? Je t'amène une machine, le modèle officiel, certifié, tatoué, tout ce que tu veux. Comment comptes-tu vérifier son EPROM ? À part d'avoir un reverse-engineer dans chaque circonscription, ça me semble illusoire... Donc, tu prends la machine et dis amen.
-- Arnold McDonald (AMcD)
http://arnold.mcdonald.free.fr/
Xavier Roche wrote:
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du
ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques
intelligentes contre les machines en question.
Hmmm, intelligent ? Penses-tu ! Pas besoin de technique ultra-complexe ou
sophistiquée ici. Les possibilités sont limitées, en gros changer l'EPROM
(simplifions) de la machine, ou, encore plus simple, fournir une machine à
l'EPROM *déjà* modifiée. Pas vraiment un grand exploit de hacking...
En imaginant que le niveau de certification de ces machines à voter
soit suffisant, peut-on espérer contrer des attaques internes, qui
sont à peu près les seules attaques existantes dans le cas d'un
scrutin ?
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ? Je t'amène une machine, le
modèle officiel, certifié, tatoué, tout ce que tu veux. Comment comptes-tu
vérifier son EPROM ? À part d'avoir un reverse-engineer dans chaque
circonscription, ça me semble illusoire... Donc, tu prends la machine et dis
amen.
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques intelligentes contre les machines en question.
Hmmm, intelligent ? Penses-tu ! Pas besoin de technique ultra-complexe ou sophistiquée ici. Les possibilités sont limitées, en gros changer l'EPROM (simplifions) de la machine, ou, encore plus simple, fournir une machine à l'EPROM *déjà* modifiée. Pas vraiment un grand exploit de hacking...
En imaginant que le niveau de certification de ces machines à voter soit suffisant, peut-on espérer contrer des attaques internes, qui sont à peu près les seules attaques existantes dans le cas d'un scrutin ?
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ? Je t'amène une machine, le modèle officiel, certifié, tatoué, tout ce que tu veux. Comment comptes-tu vérifier son EPROM ? À part d'avoir un reverse-engineer dans chaque circonscription, ça me semble illusoire... Donc, tu prends la machine et dis amen.
-- Arnold McDonald (AMcD)
http://arnold.mcdonald.free.fr/
Xavier Roche
Arnold McDonald (AMcD) wrote:
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ?
Un procédé assez intelligent, qui ne repose pas sur la confiance en du matériel ou du logiciel, mais dans la confiance en des propriétés mathématiques (crypto) ?
On pourrait imaginer un reçu sous forme de trace cryptographique quelconque, qui garantirait que le vote a été pris en compte, permettrait de le vérifier indivicuellement et globalement, sans toutefois violer le secret du vote ou permettre son commerce.
C'est ce que proposait: <http://www.voterverifiable.com/article.pdf>
L'interêt serait d'empêcher le truquage à grande échelle, qui est actuellement un jeu d'enfant avec les machines ivotronic/nedap/etc.
Bon, il resterait le problème de confiance vis à vis d'un système incompréhensible, mais ca ne changerait pas grand chose avec le système de vote électronique actuel qui est à la fois incompréhensible ET facilement piratable.
(On passerait donc d'un taux de 100% des gens qui n'ont pas confiance de manière légitime à un taux de 99.9%)
Arnold McDonald (AMcD) wrote:
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ?
Un procédé assez intelligent, qui ne repose pas sur la confiance en du
matériel ou du logiciel, mais dans la confiance en des propriétés
mathématiques (crypto) ?
On pourrait imaginer un reçu sous forme de trace cryptographique
quelconque, qui garantirait que le vote a été pris en compte,
permettrait de le vérifier indivicuellement et globalement, sans
toutefois violer le secret du vote ou permettre son commerce.
C'est ce que proposait:
<http://www.voterverifiable.com/article.pdf>
L'interêt serait d'empêcher le truquage à grande échelle, qui est
actuellement un jeu d'enfant avec les machines ivotronic/nedap/etc.
Bon, il resterait le problème de confiance vis à vis d'un système
incompréhensible, mais ca ne changerait pas grand chose avec le système
de vote électronique actuel qui est à la fois incompréhensible ET
facilement piratable.
(On passerait donc d'un taux de 100% des gens qui n'ont pas confiance de
manière légitime à un taux de 99.9%)
Un procédé assez intelligent, qui ne repose pas sur la confiance en du matériel ou du logiciel, mais dans la confiance en des propriétés mathématiques (crypto) ?
On pourrait imaginer un reçu sous forme de trace cryptographique quelconque, qui garantirait que le vote a été pris en compte, permettrait de le vérifier indivicuellement et globalement, sans toutefois violer le secret du vote ou permettre son commerce.
C'est ce que proposait: <http://www.voterverifiable.com/article.pdf>
L'interêt serait d'empêcher le truquage à grande échelle, qui est actuellement un jeu d'enfant avec les machines ivotronic/nedap/etc.
Bon, il resterait le problème de confiance vis à vis d'un système incompréhensible, mais ca ne changerait pas grand chose avec le système de vote électronique actuel qui est à la fois incompréhensible ET facilement piratable.
(On passerait donc d'un taux de 100% des gens qui n'ont pas confiance de manière légitime à un taux de 99.9%)
johann.d
"Arnold McDonald (AMcD)" a écrit dans le message de news:463092c3$0$17936$
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ? Je t'amène une machine, le modèle officiel, certifié, tatoué, tout ce que tu veux. Comment comptes-tu vérifier son EPROM ? À part d'avoir un reverse-engineer dans chaque circonscription, ça me semble illusoire... Donc, tu prends la machine et dis
amen.
On peut aussi imaginer (vue d'artiste...) que le coeur de la machine à voter soit une boîte noire plombée, développée et fournie par l'organisateur du scrutin. Autour de cette boîte noire le fabricant est libre de concevoir son IHM, sa mécanique, toutes ses options qui le démarquent du concurrent, mais quoiqu'il arrive il suffit de soulever le capôt pour vérifier que le plombage est toujours là. C'est grosso modo l'idée qui avait été introduite en Formule 1 il y a quelques années : puisque les commissaires ne savent pas vérifier si le soft de contrôle moteur intègre ou non un anti-patinage, "il suffit" d'imposer un boîtier de contrôle moteur unique fourni par la fédération.
Avantage : il devient possible de "voir" que la machine a été attaquée (modulo la confiance que l'ont peut placer dans les sceaux en cire ou en plomb, et autres prouesses technologiques héritées du moyen age...).
Inconvénient : l'organisateur du scrutin est en mesure d'institutionnaliser la fraude (en distribuant des boîtes noires biaisées), ce qui rend de facto cette vue d'artiste inutilisable en démocratie.
-- johann.d
"Arnold McDonald (AMcD)" <killspammers@free.fr> a écrit dans le message de
news:463092c3$0$17936$426a74cc@news.free.fr...
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ? Je t'amène une machine, le
modèle officiel, certifié, tatoué, tout ce que tu veux. Comment comptes-tu
vérifier son EPROM ? À part d'avoir un reverse-engineer dans chaque
circonscription, ça me semble illusoire... Donc, tu prends la machine et
dis
amen.
On peut aussi imaginer (vue d'artiste...) que le coeur de la machine à voter
soit une boîte noire plombée, développée et fournie par l'organisateur du
scrutin. Autour de cette boîte noire le fabricant est libre de concevoir son
IHM, sa mécanique, toutes ses options qui le démarquent du concurrent, mais
quoiqu'il arrive il suffit de soulever le capôt pour vérifier que le
plombage est toujours là.
C'est grosso modo l'idée qui avait été introduite en Formule 1 il y a
quelques années : puisque les commissaires ne savent pas vérifier si le soft
de contrôle moteur intègre ou non un anti-patinage, "il suffit" d'imposer un
boîtier de contrôle moteur unique fourni par la fédération.
Avantage : il devient possible de "voir" que la machine a été attaquée
(modulo la confiance que l'ont peut placer dans les sceaux en cire ou en
plomb, et autres prouesses technologiques héritées du moyen age...).
Inconvénient : l'organisateur du scrutin est en mesure d'institutionnaliser
la fraude (en distribuant des boîtes noires biaisées), ce qui rend de facto
cette vue d'artiste inutilisable en démocratie.
"Arnold McDonald (AMcD)" a écrit dans le message de news:463092c3$0$17936$
Comment veux-tu contrer un changement d'EPROM ? Je t'amène une machine, le modèle officiel, certifié, tatoué, tout ce que tu veux. Comment comptes-tu vérifier son EPROM ? À part d'avoir un reverse-engineer dans chaque circonscription, ça me semble illusoire... Donc, tu prends la machine et dis
amen.
On peut aussi imaginer (vue d'artiste...) que le coeur de la machine à voter soit une boîte noire plombée, développée et fournie par l'organisateur du scrutin. Autour de cette boîte noire le fabricant est libre de concevoir son IHM, sa mécanique, toutes ses options qui le démarquent du concurrent, mais quoiqu'il arrive il suffit de soulever le capôt pour vérifier que le plombage est toujours là. C'est grosso modo l'idée qui avait été introduite en Formule 1 il y a quelques années : puisque les commissaires ne savent pas vérifier si le soft de contrôle moteur intègre ou non un anti-patinage, "il suffit" d'imposer un boîtier de contrôle moteur unique fourni par la fédération.
Avantage : il devient possible de "voir" que la machine a été attaquée (modulo la confiance que l'ont peut placer dans les sceaux en cire ou en plomb, et autres prouesses technologiques héritées du moyen age...).
Inconvénient : l'organisateur du scrutin est en mesure d'institutionnaliser la fraude (en distribuant des boîtes noires biaisées), ce qui rend de facto cette vue d'artiste inutilisable en démocratie.
-- johann.d
Francois Grieu
Dans l'article <463092c3$0$17936$, "Arnold McDonald (AMcD)" écrit:
Xavier Roche wrote:
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques intelligentes contre les machines en question.
Hmmm, intelligent ? Penses-tu ! Pas besoin de technique ultra-complexe ou sophistiquée ici. Les possibilités sont limitées, en gros changer l'EPROM (simplifions) de la machine, ou, encore plus simple, fournir une machine à l'EPROM *déjà* modifiée. Pas vraiment un grand exploit de hacking...
Oui !! Pour se faire une idée du niveau de la technologie des machines à voter, et de la faiblesse de la protection contre le changement de l'EPROM, voir http://www.ordinateurs-de-vote.org/Detournement-d-ordinateur-de-vote.html
François Grieu
Dans l'article <463092c3$0$17936$426a74cc@news.free.fr>,
"Arnold McDonald (AMcD)" écrit:
Xavier Roche wrote:
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du
ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques
intelligentes contre les machines en question.
Hmmm, intelligent ? Penses-tu ! Pas besoin de technique ultra-complexe ou
sophistiquée ici. Les possibilités sont limitées, en gros changer l'EPROM
(simplifions) de la machine, ou, encore plus simple, fournir une machine à
l'EPROM *déjà* modifiée. Pas vraiment un grand exploit de hacking...
Oui !! Pour se faire une idée du niveau de la technologie des machines
à voter, et de la faiblesse de la protection contre le changement
de l'EPROM, voir
http://www.ordinateurs-de-vote.org/Detournement-d-ordinateur-de-vote.html
Dans l'article <463092c3$0$17936$, "Arnold McDonald (AMcD)" écrit:
Xavier Roche wrote:
Par contre, la société qui l'a conçue, et/ou des fonctionnaires du ministère de l'intérieur, sont bien placés pour effectuer des attaques intelligentes contre les machines en question.
Hmmm, intelligent ? Penses-tu ! Pas besoin de technique ultra-complexe ou sophistiquée ici. Les possibilités sont limitées, en gros changer l'EPROM (simplifions) de la machine, ou, encore plus simple, fournir une machine à l'EPROM *déjà* modifiée. Pas vraiment un grand exploit de hacking...
Oui !! Pour se faire une idée du niveau de la technologie des machines à voter, et de la faiblesse de la protection contre le changement de l'EPROM, voir http://www.ordinateurs-de-vote.org/Detournement-d-ordinateur-de-vote.html
Hahaha, excellent. Ha c'est clair, tous ces experts qui garantissent ce matériel sont soit des imbéciles, soit des êtres d'une mauvaise foi incroyable.
Hahaha, excellent. Ha c'est clair, tous ces experts qui garantissent ce
matériel sont soit des imbéciles, soit des êtres d'une mauvaise foi
incroyable.
Hahaha, excellent. Ha c'est clair, tous ces experts qui garantissent ce matériel sont soit des imbéciles, soit des êtres d'une mauvaise foi incroyable.
-- Arnold McDonald (AMcD)
http://arnold.mcdonald.free.fr/
regis couraud
ce qu'il faudrait pour le vote électronique ce serait des dispositifs dont la sécurité n'est pas basée sur la qualité du logiciel, mais sur des mathématiques.
Ce qu'il faudrait c'est arretter la connerie humaine.
Ont ne pourras jamais garentir à un citoyens la sécurité du systeme. Le citoyen sera obligé de faire confiance dans une classe de personne qui sont à même de comprendre le systeme.
Bref vive le vote papier et allez aider au dépouillement.
ce qu'il faudrait pour le vote électronique ce serait des dispositifs
dont la sécurité n'est pas basée sur la qualité du logiciel, mais sur
des mathématiques.
Ce qu'il faudrait c'est arretter la connerie humaine.
Ont ne pourras jamais garentir à un citoyens la sécurité du systeme.
Le citoyen sera obligé de faire confiance dans une classe de personne
qui sont à même de comprendre le systeme.
Bref vive le vote papier et allez aider au dépouillement.
ce qu'il faudrait pour le vote électronique ce serait des dispositifs dont la sécurité n'est pas basée sur la qualité du logiciel, mais sur des mathématiques.
Ce qu'il faudrait c'est arretter la connerie humaine.
Ont ne pourras jamais garentir à un citoyens la sécurité du systeme. Le citoyen sera obligé de faire confiance dans une classe de personne qui sont à même de comprendre le systeme.
Bref vive le vote papier et allez aider au dépouillement.
A. Caspis
Francois Grieu wrote:
Une machines mécanique ou à la rigueur électromécanique peut remplir ces fonctions, et être raisonablement vérifiable par le bureau. D'ailleurs il a existé de telles machines.
En effet une promenade sur Google révèle que des machines à voter mécaniques ont été utilisées dès 1862.
N'est-ce pas un excellent compromis entre automatisation et intelligibilité pour le commun des mortels ? Pourquoi cette voie n'est-elle plus explorée ? Y a t-il eu des fraudes ? Quels sont les scénarios d'attaque ?
AC
Francois Grieu wrote:
Une machines mécanique ou à la rigueur électromécanique peut
remplir ces fonctions, et être raisonablement vérifiable par le
bureau. D'ailleurs il a existé de telles machines.
En effet une promenade sur Google révèle que des machines à voter
mécaniques ont été utilisées dès 1862.
N'est-ce pas un excellent compromis entre automatisation et
intelligibilité pour le commun des mortels ?
Pourquoi cette voie n'est-elle plus explorée ?
Y a t-il eu des fraudes ? Quels sont les scénarios d'attaque ?
Une machines mécanique ou à la rigueur électromécanique peut remplir ces fonctions, et être raisonablement vérifiable par le bureau. D'ailleurs il a existé de telles machines.
En effet une promenade sur Google révèle que des machines à voter mécaniques ont été utilisées dès 1862.
N'est-ce pas un excellent compromis entre automatisation et intelligibilité pour le commun des mortels ? Pourquoi cette voie n'est-elle plus explorée ? Y a t-il eu des fraudes ? Quels sont les scénarios d'attaque ?
AC
Arnold McDonald \(AMcD\)
regis couraud wrote:
Ont ne pourras jamais garentir à un citoyens la sécurité du systeme. Le citoyen sera obligé de faire confiance dans une classe de personne qui sont à même de comprendre le systeme.
Certes. Cela n'implique pas pour autant d'accepter de faire confiance en des personnes qui usent d'un système magouillable à volonté. Je veux bien faire confiance à des mains humaines qui dépouillent, la fraude est toujours possible, mais il y a tant de témoins... pas à une machine dont je n'ai absolument aucun contrôle dessus, aucun moyen de vérification et, pire que tout, aucune preuve que ce que j'ai voté est bien ce qui a été pris en compte.
Bref vive le vote papier et allez aider au dépouillement.
Voilà.
-- Arnold McDonald (AMcD)
http://arnold.mcdonald.free.fr/
regis couraud wrote:
Ont ne pourras jamais garentir à un citoyens la sécurité du systeme.
Le citoyen sera obligé de faire confiance dans une classe de personne
qui sont à même de comprendre le systeme.
Certes. Cela n'implique pas pour autant d'accepter de faire confiance en des
personnes qui usent d'un système magouillable à volonté. Je veux bien faire
confiance à des mains humaines qui dépouillent, la fraude est toujours
possible, mais il y a tant de témoins... pas à une machine dont je n'ai
absolument aucun contrôle dessus, aucun moyen de vérification et, pire que
tout, aucune preuve que ce que j'ai voté est bien ce qui a été pris en
compte.
Bref vive le vote papier et allez aider au dépouillement.
Ont ne pourras jamais garentir à un citoyens la sécurité du systeme. Le citoyen sera obligé de faire confiance dans une classe de personne qui sont à même de comprendre le systeme.
Certes. Cela n'implique pas pour autant d'accepter de faire confiance en des personnes qui usent d'un système magouillable à volonté. Je veux bien faire confiance à des mains humaines qui dépouillent, la fraude est toujours possible, mais il y a tant de témoins... pas à une machine dont je n'ai absolument aucun contrôle dessus, aucun moyen de vérification et, pire que tout, aucune preuve que ce que j'ai voté est bien ce qui a été pris en compte.
Bref vive le vote papier et allez aider au dépouillement.
Voilà.
-- Arnold McDonald (AMcD)
http://arnold.mcdonald.free.fr/
Xavier Roche
N'est-ce pas un excellent compromis entre automatisation et intelligibilité pour le commun des mortels ? Pourquoi cette voie n'est-elle plus explorée ?
Parce que la raison principale du vote électronique, c'est la démagogie, destinée à faire mousser certains politiciens ?
Il n'y a en général pas de problème pour trouver des volontaires, l'argument de l'économie de papier (ou économie tout court) est risible (quand on sait ce que peut polluer la production de chips, et quel prix coûtent ces tas de ferraille), bref il n'y a aucune raison objective pour changer un système papier sûr et auquel tout le monde peut avoir confiance.
N'est-ce pas un excellent compromis entre automatisation et
intelligibilité pour le commun des mortels ?
Pourquoi cette voie n'est-elle plus explorée ?
Parce que la raison principale du vote électronique, c'est la démagogie,
destinée à faire mousser certains politiciens ?
Il n'y a en général pas de problème pour trouver des volontaires,
l'argument de l'économie de papier (ou économie tout court) est risible
(quand on sait ce que peut polluer la production de chips, et quel prix
coûtent ces tas de ferraille), bref il n'y a aucune raison objective
pour changer un système papier sûr et auquel tout le monde peut avoir
confiance.
N'est-ce pas un excellent compromis entre automatisation et intelligibilité pour le commun des mortels ? Pourquoi cette voie n'est-elle plus explorée ?
Parce que la raison principale du vote électronique, c'est la démagogie, destinée à faire mousser certains politiciens ?
Il n'y a en général pas de problème pour trouver des volontaires, l'argument de l'économie de papier (ou économie tout court) est risible (quand on sait ce que peut polluer la production de chips, et quel prix coûtent ces tas de ferraille), bref il n'y a aucune raison objective pour changer un système papier sûr et auquel tout le monde peut avoir confiance.