Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

on parle de la photo et / ou du photographe ?

233 réponses
Avatar
franeric
il faudrait en définitive savoir de quoi on parle ou ce qu on veut faire ou
dire en postant des photos, ou de ce qu on a voulu faire , ou demander qu
on parle de la photo seulement, en fait je préfère les photos qui n'ont pas
besoin de discours, comme les dessins qui valent mieux que ...
si faut des kilomètres de blabla , je me demande ce qu il reste de la photo
elle même
on a toujours, bien sûr parlé de la composition, de la lumière, mais sur des
photos réussies, belles, ce qui d'ailleurs ne se discute pas, la beauté
comme le talent s'impose d'elle même, ça ne trompe pas et coupe court a
beaucoup de discours, et puis, il y a un autre aspect , celui de montrer aux
autres un travail techniquement correct, pardon je devrais dire " proposer
au regard de l'autre un travail techniquement abouti " comme ça ça fera bien
plus intellectuellement branché
bon, je sais, moi, pendant mes études on m'a appris a faire comme ça,
c'etait d'ailleurs le sens de ces dernières : etre capable de présenter une
image de qualité professionnelle
j'avoue que j'ai du mal a disserter sur un fragment de photo surexposée ,
dont il manque carrément une grande partie
parfois, je me demande s il ne s'agit pas de supercherie, de provocation, ou
d'exercices de style qui consisterait à dire, qu 'on peut poster n'importe
quelle image pour déclencher une discussion sans fin
enfin, avec ça j'aurai peut etre eu du mal a décrocher mon CAP
mais on sais bien que c'est du bidon, du standard, de l'académique
en revanche un minimum de technique pour présenter une image serait parfois
le bienvenu, ah, pardon, j'ai rien compris, il faut savoir dépasser ces
notions passéistes, " découvrir de nouveaux sentiers "
mais on remarque que ce n'est pas pour ça que les photographes avant
gardistes négligent la technique
Eric

10 réponses

Avatar
fpam

C'est toute la différence entre l'art majeur qu'est la peinture et l'art
mineur qu'est la photo.


- qui a dit ca mineur/majeur ?


Je ne sais pas mais je crois que c'est une notion communément admise.
Un art majeur serait un art qui permettrait la création d'oeuvre à
partir de zéro (la peinture, la composition musicale, la sculpture ou
l’architecture) et qui laisse une liberté totale à l'artiste. La photo
dépend directement de son sujet.
Bien entendu, de telles barrières sont faites pour être franchies...

Je ne trouve pas de définition officielle (heureusement)


Avatar
fpam

Dans l'art contemporain le système est renversé, chacun se fait sa
propre idée de la démarche de l'auteur. Pour moi c'est une tromperie.

J'ai l'impression quand-même que les démarches, actuellement, sont

souvent très précises, pointues, claires. Mais qu'elles laissent en même
temps souvent beaucoup de place à l'interprétation de chacun. Je le
prendrais comme une qualité, plutôt.


Il va falloir que je me documente...


Avatar
fpam
Dites, vous voudriez pas vous crêper le chignon en privé? Si vous voulez
qu'on prenne partie pour l'un ou pour l'autre je crois que c'est peine
perdue.
Avec toute cette pollution j'ai toutes les peines du monde à séparer le
bon grain de l'ivraie sur ce groupe et j'ai peur de passer à coté de
sujets intéressants.

Méci ;o)
Avatar
JPW
"Philippe LAGARDE" a écrit

Attaque ad hominem. Ca se raffine, on n'est plus dans l'argument, là...
On est dans le déposage de sa petite merde par l'ami JPW...


t'as raison je fais dans l'attaque ad hominem


Tu parles de quelqu'un que tu ne connais pas, en espérant faire mal par
l'affectif... C'est pitoyable.


si y'en a un qui essaie de faire mal par ses propos
mon pauvre gars....

enfin...

c'est bien gargarisez vous d'art,
de belle citations devant des images de merde
en répétant que l'auteur prend des risques insensés...

etc...

jpw

Avatar
Noëlle Adam
Philippe LAGARDE wrote:

Je pense que certaines de ses images, glissées par erreur dans la pochette
d'un photographe amateur familial, auraient sans doute été estampillées
"non facturées" par la FNAC. Et la même peut me bouleverser sur son site, à
côté d'autres, dans sa démarche.


Oui : on revient à la notion de contexte, que j'aime bien. Le contexte
objectif -lieu, autres images etc...- . Le contexte de l'autre,
personnalité, explications, démarche. Et celui finalment qu'on oublie
toujours, le sien propre, les présupposés du spectateur, ce qui lui
semble d'une telle évidence universelle qu'il ne peut même pas le voir.
Celui qui regarde est presque toujours conscient de sa part de goût
personnel, et de culture, rarement de ses présupposés qu'il ne sent pas
comme tels, mais comme un fond universel, non discutable.

Si l'art est de toucher -pas au forcément au sens émotionnel mais
d'atteindre - un peu de l'universel humain vrai, alors il faut réussir à
passer cette couche de présupposés. Une fois ébranlée, elle n'existe
plus comme barrière, maus reste dans le registre du goût. Il arrive
souvent que pour faire avancer le smilblick, on se contente de secouer,
parce que c'est utile de faire tomber les murs.

Comme c'est Eric et non Filh qui a initié ce fil ci, je vais donner un
exemple de démarche possible ( juste une idée que je n'ai pas
l'intention de mettre en œeuvre ). Un projet photo sans prendre la
moindre photo.
Une maie qui tient une boutique photo m'a dit, si tu savais le nombre de
photos non réclamées...
Et j'ai imaginé toutes ces pochettes, ces milliers de photos qui on été
prises pour une raison ou une autre, developpées et tirées, restées
orphelines, même pas regardées une seule fois. Des photos sans interêt
propre, sans qualité particulière sinon d'être abandonnées. On pourrait
en collecter des milliers. N'en rejeter aucune, sauf peut-être celles
hors format et les diapos, pour des raisons pratique, ou bien leur
reserver un traitement à part. Choisir des citères, lieu, couleur,
sujet, ou ne pas en choisir, prendre au hasard dans le tas. Investir un
vaste lieu, les arranger sur de grands panneaux, peut-être creer un
motif global qu'on ne verrait que de loin, peut être pas, laisser
l'aléatoire visuel. Dans le tas, il y en aurait peut-être quelques unes
de sublimes isolées, et bon nombre de complétement foireuses, enfin Eric
connait mieux que moi ces moyennes. Est-ce que quelqu'un aurait la
surprise de se reconnaître ? Est-ce qu'il ferait un procès ? Ce n'est
pas le but, c'est juste un possible infime qui fait partie d'une
démarche. On pourrait, si on veut, vendre l'œuvre par petit bouts,
pour une cause bonne ou mauvaise, pour couvrir les frais, pour la
détruire et la faire vivre dans le souvenir en même temps. Ou bien la
laisser à un nouvel abandon, si par exemple elle a été montée sur des
palissades urbaines.

La démarche tiens en peu de mots : photos abandonnées.
Quelque chose qu'Eric connait bien, il en a vu pas mal.
Il a plus les clés que la moyenne des gens pour ça.
Après, on pourrait gloser sur ce que ça interroge, ou pas.

Ca n'existe pas : celà ne deviendrais une démarche qu'avec un projet,
une réalisation. C'est juste un exemple pour une illustrer ce que je dis
plus haut, un exemple plus photographique que des boites de conserve
pleines de merde. On est toujours dans une forme de déchet de
consommation : ça ne secoue pas les même répugnances.

7 collines. La merde, le sang, le sexe, la mort, Dieu, l'autorité, la
folie. Tabous, et la transgression est le moteur à la fois de l'art et
de l'humour, ces choses bien humaines. C'est un voyage, un
franchissement, et il y a encore quelque chose après l'absurde. Le sens,
un autre sens plus profond que le sens commun. Quelque chose dont on
peut faire l'expérience mais qu'on ne peut pas cartographier.

Noëlle A.

Avatar
Noëlle Adam
Pierre Pallier wrote:

Et c'est moi qu'on traite d'aveugle...

Faudrait pas avoir les yeux en face des trous pour traiter Pierre
d'aveugle, tu vois ?

Noëlle.
Avatar
franeric
Je n'aime pas la façon non plus dont tu réagis avec moi. Tu es blessant,
méprisant et insultant. Mine de rien du m'accuse de malhonneteté de
truandage et autres activités désagréables.

FiLH
il m'importe guère que tu apprécies ou pas, tu ne t'es jamais gêné non plus

de me casser les pieds en d'autres temps, je me souviens même avoir dit " qu
on soit d'accord ou pas avec toi, ne change rien, on se fait quand même
aligner " ou t'ai je accusé de malhonnête et de truandage ?
moi, je veux bien, mais où ?
j'ai dit que si tu inscrivais ces photos dans une continuité et que je
n'avais pas l'ensemble de la Genèse a ces dernières je n'avais pas les clés
pour pouvoir me faire une idée,
c'est par ailleurs assez succulent de t'entendre me dire que je suis
blessant, méprisant et insultant
Eric

Avatar
franeric
"fpam" a écrit dans le message de news:
451b7b27$0$28356$

C'est toute la différence entre l'art majeur qu'est la peinture et l'art
mineur qu'est la photo.


- qui a dit ca mineur/majeur ?


Je ne sais pas mais je crois que c'est une notion communément admise.
Un art majeur serait un art qui permettrait la création d'oeuvre à partir
de zéro (la peinture, la composition musicale, la sculpture ou l’architecture)
et qui laisse une liberté totale à l'artiste. La photo dépend directement
de son sujet.
Bien entendu, de telles barrières sont faites pour être franchies...

Je ne trouve pas de définition officielle (heureusement)


ok, interessant enfait je ne connaissais pas cette nuance
Eric



Avatar
franeric
"Noëlle Adam" a écrit dans le message de
news: 451b854d$0$5079$
Philippe LAGARDE wrote:

Je pense que certaines de ses images, glissées par erreur dans la
pochette
d'un photographe amateur familial, auraient sans doute été estampillées
"non facturées" par la FNAC. Et la même peut me bouleverser sur son site,
à
côté d'autres, dans sa démarche.


Oui : on revient à la notion de contexte, que j'aime bien. Le contexte
objectif -lieu, autres images etc...- . Le contexte de l'autre,
personnalité, explications, démarche. Et celui finalment qu'on oublie
toujours, le sien propre, les présupposés du spectateur, ce qui lui semble
d'une telle évidence universelle qu'il ne peut même pas le voir.
Celui qui regarde est presque toujours conscient de sa part de goût
personnel, et de culture, rarement de ses présupposés qu'il ne sent pas
comme tels, mais comme un fond universel, non discutable.

Si l'art est de toucher -pas au forcément au sens émotionnel mais
d'atteindre - un peu de l'universel humain vrai, alors il faut réussir à
passer cette couche de présupposés. Une fois ébranlée, elle n'existe plus
comme barrière, maus reste dans le registre du goût. Il arrive souvent que
pour faire avancer le smilblick, on se contente de secouer, parce que
c'est utile de faire tomber les murs.

Comme c'est Eric et non Filh qui a initié ce fil ci, je vais donner un
exemple de démarche possible ( juste une idée que je n'ai pas l'intention
de mettre en œeuvre ). Un projet photo sans prendre la moindre photo.
Une maie qui tient une boutique photo m'a dit, si tu savais le nombre de
photos non réclamées...
Et j'ai imaginé toutes ces pochettes, ces milliers de photos qui on été
prises pour une raison ou une autre, developpées et tirées, restées
orphelines, même pas regardées une seule fois. Des photos sans interêt
propre, sans qualité particulière sinon d'être abandonnées. On pourrait
en collecter des milliers. N'en rejeter aucune, sauf peut-être celles hors
format et les diapos, pour des raisons pratique, ou bien leur reserver un
traitement à part. Choisir des citères, lieu, couleur, sujet, ou ne pas en
choisir, prendre au hasard dans le tas. Investir un vaste lieu, les
arranger sur de grands panneaux, peut-être creer un motif global qu'on ne
verrait que de loin, peut être pas, laisser l'aléatoire visuel. Dans le
tas, il y en aurait peut-être quelques unes de sublimes isolées, et bon
nombre de complétement foireuses, enfin Eric
connait mieux que moi ces moyennes. Est-ce que quelqu'un aurait la
surprise de se reconnaître ? Est-ce qu'il ferait un procès ? Ce n'est pas
le but, c'est juste un possible infime qui fait partie d'une démarche. On
pourrait, si on veut, vendre l'œuvre par petit bouts,
pour une cause bonne ou mauvaise, pour couvrir les frais, pour la détruire
et la faire vivre dans le souvenir en même temps. Ou bien la laisser à un
nouvel abandon, si par exemple elle a été montée sur des palissades
urbaines.

La démarche tiens en peu de mots : photos abandonnées.
Quelque chose qu'Eric connait bien, il en a vu pas mal.
Il a plus les clés que la moyenne des gens pour ça.
Après, on pourrait gloser sur ce que ça interroge, ou pas.

Ca n'existe pas : celà ne deviendrais une démarche qu'avec un projet, une
réalisation. C'est juste un exemple pour une illustrer ce que je dis plus
haut, un exemple plus photographique que des boites de conserve pleines de
merde. On est toujours dans une forme de déchet de consommation : ça ne
secoue pas les même répugnances.

7 collines. La merde, le sang, le sexe, la mort, Dieu, l'autorité, la
folie. Tabous, et la transgression est le moteur à la fois de l'art et de
l'humour, ces choses bien humaines. C'est un voyage, un franchissement, et
il y a encore quelque chose après l'absurde. Le sens, un autre sens plus
profond que le sens commun. Quelque chose dont on peut faire l'expérience
mais qu'on ne peut pas cartographier.

Noëlle A.
c'est un sujet qui m'a souvent tracassé, quand j'ai arrêté le mini lab dans

le 18 huitième, j'avais plus de deux cents pochettes non reprises, j'ai fait
un tableau de papier avec les noms des gens en leur précisant que les photos
allaient etre détruites, j'ai vendu deux pochettes
a Paris peut etre peut on expliquer ça par le fait que vingt pour cent des
gens déménagent du quartier tous les ans et forcément au bout de huit ans ça
s'accumule
j'ai trouve jusqu à sept pochettes données en même temps par la même
personne, curieux quand même
ma clientèle africaine se satisfaisait la plupart du temps de les voir une
fois et de les laisser
on m'a même demandé de détailler les photos dans une pochette sans prendre
les autres
quant à en faire une expo, là, je me demande si la prise de risque en
vaudrait la peine, enfin, on pourrait aussi en profiter pour les vendre aux
intéressés, s il y en a
on sait de toutes façons qu on aura au moins deux pour cent de pochettes
invendues, c'est la norme
le contenu des pochettes, des photos comme les autres sans plus ni moins
d'intérêt
peut etre est ce en relation avec le fait que beaucoup de gens prennent une
photo, la regardent sur l' afficheur, et la suppriment tout de suite, c'est
peut etre ça le plus intéressant la faire et la détruire tout de suite,
sachant qu on ne la regardera plus jamais, l'appareil a photo effaçable ,
c'est qui sait aussi pour ça que le numérique a tant de succès et qu il y a
plein de photos abandonnées par ceux qui les ont prises ?
eric


Avatar
Noëlle Adam
Alf92 wrote:

soyons objectif et parlons franchement :
sur frp* les engueulades sévères c'est toujours avec la même personne :
Filh.


Si tu veux tu peux t'engueuler sévère avec moi, j'aime bien ça aussi.
Tu es pas mal hypocrite parce que en fait, tu adore te fritter avec
Filh, et il marche toujours dans la combine pour ton plaisir.

Frp en tant que chat de gentils je n'en ai rien à faire. Les câlins dans
le cou, il y a des forum web pour ça.

Filh est un des intervenants de frp qui m'a reellement apporté quelque
chose, et continue à le faire. Je ne suis pas la seule dans ce cas
apparement. Même si ce n'est pas forcément ton cas sur le plan photo, tu
es dans une variante de ce cas : sans lui, tu t'ennuies ici.

Demerdes toi pour me ramener sur frp Denis Vanneste, qui est à la fois
gentil et très interessant, qui m'a toujours fait avancer aussi, et
alors je promettrais de ne plus jamais mettre mon grain de sel dans tes
crêpages de chigon avec Filh.

Tiens, je t'offre un autre de mes proverbes de circonstence :
« On peut essayer de ménager la chèvre et le chou, mais pas de rendre le
loup végétarien. »

Noëlle A.