[ONPPPATLM] Copens en contradiction avec lui même ???
39 réponses
Cutter
Enchanté,
J'ai suivi avec intérêt la diffusion du docu-fiction sur France3 (Homo
Sapiens) et ayant aussi suivi l'émission de Fogiel dans laquelle Copens
était venu présenter son bébé, il avait, en répondant à Fogiel,
expliqué pourquoi l'homme de Néandertal avait disparu.
Sur le coup je n'ai pas compris l'explication, qui était je le rappel
que l'homme de Néandertal avait à la naissance un cerveau deja réalisé
à 70% (sic) alors que le Sapiens lui son cerveau n'était réalisé qu'à
50% (sic).
Voici l'extrait:
http://membres.lycos.fr/casio2002/cut_copens.avi
Bien, vous l'avez vu ?
Dans le docu hier soir, l'explication de la disparition de l'homme de
Néandertal est expliquée par une mystérieuse maladie, ou comme vous
avez pu le voir, ceci est démontré par le saignement de nez d'une
femme, qui ensuite semble encore plus malade et décide pour lutter
contre la fièvre de s'immerger dans de l'eau froide afin de faire
baisser la T° de son corps, puis meurt dans l'eau.
Aussi, l'homme de Néandertal est presenté comme plus abouti ou plus en
avance, l'explication dans ONPPPATLM devient encore plus mysterieuse...
> L'evelotion est une religion, faut pas remettre en cause!
La théorie de l'évolution ? Non, c'est une théorie. N'importe qui a le droit de la remettre en cause. À condition bien sûr de l'avoir préalablement comprise et d'avoir trouvé mieux.
B. Salque.
> L'evelotion est une religion, faut pas remettre en cause!
La théorie de l'évolution ? Non, c'est une théorie. N'importe qui a le droit
de la remettre en cause. À condition bien sûr de l'avoir préalablement
comprise et d'avoir trouvé mieux.
> L'evelotion est une religion, faut pas remettre en cause!
La théorie de l'évolution ? Non, c'est une théorie. N'importe qui a le droit de la remettre en cause. À condition bien sûr de l'avoir préalablement comprise et d'avoir trouvé mieux.
B. Salque.
Pascal Wijsbroek
Chalut la foule,
Stephane Legras-Decussy a écrit :
tu mets sur des arbres blancs, des insectes noirs qui vivaient sur des arbres noirs...
et ben ils deviennent blanc en X générations...
Absolument. Ca marche aussi avec les mammifères d'ailleurs :
Tu prends un couple d'éléphant que tu colles dans un Olivier.
Eh bien x générations plus tard, les éléphants seront verts !
Puis noirs bien évidemment si tu les laisse murirs suffisamment longtemps.
Chalut la foule,
Stephane Legras-Decussy a écrit :
tu mets sur des arbres blancs, des insectes noirs qui vivaient sur des
arbres
noirs...
et ben ils deviennent blanc en X générations...
Absolument. Ca marche aussi avec les mammifères d'ailleurs :
Tu prends un couple d'éléphant que tu colles dans un Olivier.
Eh bien x générations plus tard, les éléphants seront verts !
Puis noirs bien évidemment si tu les laisse murirs suffisamment longtemps.
ça te troue le cul d'avoir été un connard de singe ?
Un _MONSIEUR_ connard de singe s'il te plait.
Coin-coin
"Pascal Wijsbroek" a écrit dans le message de news:41e6fe53$0$29916$
Absolument. Ca marche aussi avec les mammifères d'ailleurs : Tu prends un couple d'éléphant que tu colles dans un Olivier. Eh bien x générations plus tard, les éléphants seront verts ! Puis noirs bien évidemment si tu les laisse murirs suffisamment longtemps.
- Pourquoi les crocodiles sont-ils plats ? - Parce qu'ils ne sortent qu'au printemps. - ??? - Ben oui, le printemps, c'est la saison où les éléphants tombent des arbres !
Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères. Un cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et ont acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes (les chevaux, originaires des milieux tempérés, n'ont pas développé d'immunités contre les insectes, contrairement aux antilopes, gnous et tout ça, et sont donc beaucoup plus vulnérables aux maladies transmises par les insectes ; seuls ceux portant des motifs zébrés ont survécu car l'oeil particulier des insectes ne sait pas interpréter ce genre de motif - comme l'ont montré les expériences.)
Mais bon, c'est sûr que ce n'est pas la "Ferme des célébrités" qui va nous aider à bien comprendre tout ça... - soit dit en passant pour se recentrer sur le sujet du groupe de discussion :-)
B. Salque.
"Pascal Wijsbroek" <wijsbroek@netcourrier.com> a écrit dans le message de
news:41e6fe53$0$29916$636a15ce@news.free.fr...
Absolument. Ca marche aussi avec les mammifères d'ailleurs :
Tu prends un couple d'éléphant que tu colles dans un Olivier.
Eh bien x générations plus tard, les éléphants seront verts !
Puis noirs bien évidemment si tu les laisse murirs suffisamment longtemps.
- Pourquoi les crocodiles sont-ils plats ?
- Parce qu'ils ne sortent qu'au printemps.
- ???
- Ben oui, le printemps, c'est la saison où les éléphants tombent des arbres
!
Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères. Un
cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et ont
acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes (les
chevaux, originaires des milieux tempérés, n'ont pas développé d'immunités
contre les insectes, contrairement aux antilopes, gnous et tout ça, et sont
donc beaucoup plus vulnérables aux maladies transmises par les insectes ;
seuls ceux portant des motifs zébrés ont survécu car l'oeil particulier des
insectes ne sait pas interpréter ce genre de motif - comme l'ont montré les
expériences.)
Mais bon, c'est sûr que ce n'est pas la "Ferme des célébrités" qui va nous
aider à bien comprendre tout ça... - soit dit en passant pour se recentrer
sur le sujet du groupe de discussion :-)
"Pascal Wijsbroek" a écrit dans le message de news:41e6fe53$0$29916$
Absolument. Ca marche aussi avec les mammifères d'ailleurs : Tu prends un couple d'éléphant que tu colles dans un Olivier. Eh bien x générations plus tard, les éléphants seront verts ! Puis noirs bien évidemment si tu les laisse murirs suffisamment longtemps.
- Pourquoi les crocodiles sont-ils plats ? - Parce qu'ils ne sortent qu'au printemps. - ??? - Ben oui, le printemps, c'est la saison où les éléphants tombent des arbres !
Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères. Un cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et ont acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes (les chevaux, originaires des milieux tempérés, n'ont pas développé d'immunités contre les insectes, contrairement aux antilopes, gnous et tout ça, et sont donc beaucoup plus vulnérables aux maladies transmises par les insectes ; seuls ceux portant des motifs zébrés ont survécu car l'oeil particulier des insectes ne sait pas interpréter ce genre de motif - comme l'ont montré les expériences.)
Mais bon, c'est sûr que ce n'est pas la "Ferme des célébrités" qui va nous aider à bien comprendre tout ça... - soit dit en passant pour se recentrer sur le sujet du groupe de discussion :-)
B. Salque.
john doe
Stephane Legras-Decussy a écrit :
john doe a écrit dans le message :
et ben ils deviennent blanc en X générations...
Oui et alors?
et ben alors, c'est par définition ce que dit la théorie de l'évolution...
C'est leger...
Stephane Legras-Decussy a écrit :
john doe <meet@me.com> a écrit dans le message :
34o310F486uj3U1@individual.net...
et ben ils deviennent blanc en X générations...
Oui et alors?
et ben alors, c'est par définition ce que dit la théorie de l'évolution...
L'evelotion est une religion, faut pas remettre en cause!
ça te troue le cul d'avoir été un connard de singe ?
??
john doe
Coin-coin a écrit :
Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères. Un cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et ont acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes
Ah? LOL!
Coin-coin a écrit :
Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères. Un
cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et ont
acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes
Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères. Un cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et ont acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes
Ah? LOL!
john doe
Stephane Legras-Decussy a écrit :
c'est marrant comment un livre devient bon quand il dit ce qu'on pense...
"Kevin K." a écrit dans le message de news:41e671cc$0$19597$
Cette théorie est ridicule, en quoi la taille, l'utilisation, la "réalisation" ou je ne sais quoi du cerveau d'une espère conditionne son aptitude à la survie ?
Ben, si le cerveau fonctionne mieux, les individus sont plus malins, et plus aptes à survivre lorsque les conditions changent. Les néandertaliens étaient spécialisés pour la vie à l'ère glaciaire et n'auraient pas été assez inventifs pour s'adapter mieux que les sapiens aux nouvelles conditions. Quelque chose comme ça... Non ?
Qui peut le plus ... peut le moins non ?
Après mure réflexion, Coin-coin a écrit :
"Kevin K." <kevink_ilovespam@netcourrier.com> a écrit dans le message de
news:41e671cc$0$19597$636a15ce@news.free.fr...
Cette théorie est ridicule, en quoi la taille, l'utilisation, la
"réalisation" ou je ne sais quoi du cerveau d'une espère conditionne son
aptitude à la survie ?
Ben, si le cerveau fonctionne mieux, les individus sont plus malins, et plus
aptes à survivre lorsque les conditions changent. Les néandertaliens étaient
spécialisés pour la vie à l'ère glaciaire et n'auraient pas été assez
inventifs pour s'adapter mieux que les sapiens aux nouvelles conditions.
Quelque chose comme ça... Non ?
"Kevin K." a écrit dans le message de news:41e671cc$0$19597$
Cette théorie est ridicule, en quoi la taille, l'utilisation, la "réalisation" ou je ne sais quoi du cerveau d'une espère conditionne son aptitude à la survie ?
Ben, si le cerveau fonctionne mieux, les individus sont plus malins, et plus aptes à survivre lorsque les conditions changent. Les néandertaliens étaient spécialisés pour la vie à l'ère glaciaire et n'auraient pas été assez inventifs pour s'adapter mieux que les sapiens aux nouvelles conditions. Quelque chose comme ça... Non ?
Qui peut le plus ... peut le moins non ?
Coin-coin
"john doe" a écrit dans le message de news:
Coin-coin a écrit :
> Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères.
Un
> cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et
ont
> acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes
Ah? LOL!
Non, non, l'histoire drôle, c'était juste avant ! :-)
Tiens, justement, ça me fait penser à un autre exemple bien connu qui peut prêter à sourire, et qui a rapport avec la télé...
Le dimorphisme sexuel s'explique par la sélection naturelle. Par exemple, chez les babouins, il y a un mâle dominant, le plus fort, le plus grand, le plus féroce, qui dispose du harem de toutes les femelles. Les autres babouins doivent le défier s'ils veulent s'"amuser"... Bon, eh bien les bébés babouins ont donc tous le même père : le grand, là, le costaud. Donc ils ont de bonnes chances d'être eux même grands et costauds à l'âge adulte. Du coup, le plus fort de la nouvelle génération est encore plus grand et costaud. Bref, ce type d'organisation sociale fait que, au bout de milliers de générations, tous les mâles ont acquis la plus grande corpulence possible pour l'espèce (imaginez si tous les hommes avaient le physique de Shaquille O'Neal...) La sélection naturelle favorise le dimorphisme sexuel : les mâles sont nettement plus grands et forts que les femelles. On l'observe chez les gorilles, aussi, chez qui eux aussi il y a un mâle dominant.
Eh bien, il y a quelques années, j'étais tombé tout à fait par hasard, en zappant avant de me coucher un samedi soir, vers 1h du matin, sur une conférence présidée par Y. Coppens, filmé et diffusée sur Arte. C'était une conférence destinées au grand public, avec des scientifiques faisant des exposés sobres à l'aide de diapos. L'un d'eux a donc parlé de ce sujet, car on observe aussi chez l'homme un dimorphisme sexuel, qui en fait un résidu du dimorphisme plus important qu'on observe chez les australopithèques.
Dans son exposé, il a parlé des chimpanzés. Chez les chimpanzés, pas de dimorphisme (surtout les bonobos). Il n'y a pas de mâles dominants : quand une femelle est un chaleur, elle se trouve un mâle au hasard et allez zou ! Qu'est-ce que la sélection naturelle va favoriser ? Pas la taille, puisqu'un petit chimpanzé tout malingre aura aussi bien sa chance. En fait, elle favorise (c'est logique) les gros testicules. Les chimpanzés qui ont de gros testicules ont plus de chance de féconder les femelles. Du coup, à la génération suivante, les bébés chimpanzés ont tendance à avoir pour père un chimpanzé à gros testicule. Et ainsi de suite... finalement tous les chimpanzés ont de gros testicules. (Pour vulgariser, on pourrait dire que ça favorise les obsédés sexuels : les chimpanzés qui ne pensent qu'à ça féconderont plus de femelles que les "indifférents", donc de génération en génération il y aura de plus en plus de bébés chimpanzés issus d'obsédés sexuels, et qui le deviendront à leur tour. Effectivement, les bonobos ne pensent qu'à ça, d'où d'ailleurs le succès qu'ils remportent auprès des scientifiques qui adorent les étudier...)
L'exposé montrait des courbes et des graphiques pour le démontrer. Car si on mesure le rapport entre le poids des testicules et le poids de l'individu, on s'aperçoit (disait le conférencier) que les chimpanzés ont de plus gros testicules (en taille relative) que les gorilles. Ce qui confirme le raisonnement. Et les hommes ? Dans les graphiques, ils ont de petits testicules, comme les gorilles. J'imagine un scientifique s'approchant de la cage du gorille (le mâle dominant, le costaud) avec ses appareils de mesure. "Bon, heu... tout doux, je ne vais pas te faire de mal..." En fait, je crois que la sélection naturelle favorise, au sein des spécialistes du dimorphisme sexuel chez les grands singes, les scientifiques grands et costauds (ce sont les seuls à avoir survécu !)
En tout cas, ç'avait été deux heures de conférence passionnante expliquant les rapports entre les singes et l'homme. L'émission n'était pas annoncée dans le programme télé que j'avais consulté, mais c'était une bonne surprise !
(Ça me rappelle un délire avec les sociétés de véhicules automobiles : _un_ camion, _une_ voiture, donc un dimorphisme sexuel important, impliquant l'existence de camions dominants. Et les duels de camions, sur le terrain vague, pour déterminer qui aura droit à toutes les voitures...)
(Bon, les docteurs viennent d'arriver, c'est l'heure du traitement, j'y vais.)
B. Salque.
"john doe" <meet@me.com> a écrit dans le message de
news:34pa08F4auc67U3@individual.net...
Coin-coin a écrit :
> Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères.
Un
> cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et
ont
> acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes
Ah? LOL!
Non, non, l'histoire drôle, c'était juste avant ! :-)
Tiens, justement, ça me fait penser à un autre exemple bien connu qui peut
prêter à sourire, et qui a rapport avec la télé...
Le dimorphisme sexuel s'explique par la sélection naturelle. Par exemple,
chez les babouins, il y a un mâle dominant, le plus fort, le plus grand, le
plus féroce, qui dispose du harem de toutes les femelles. Les autres
babouins doivent le défier s'ils veulent s'"amuser"... Bon, eh bien les
bébés babouins ont donc tous le même père : le grand, là, le costaud. Donc
ils ont de bonnes chances d'être eux même grands et costauds à l'âge adulte.
Du coup, le plus fort de la nouvelle génération est encore plus grand et
costaud. Bref, ce type d'organisation sociale fait que, au bout de milliers
de générations, tous les mâles ont acquis la plus grande corpulence possible
pour l'espèce (imaginez si tous les hommes avaient le physique de Shaquille
O'Neal...) La sélection naturelle favorise le dimorphisme sexuel : les mâles
sont nettement plus grands et forts que les femelles. On l'observe chez les
gorilles, aussi, chez qui eux aussi il y a un mâle dominant.
Eh bien, il y a quelques années, j'étais tombé tout à fait par hasard, en
zappant avant de me coucher un samedi soir, vers 1h du matin, sur une
conférence présidée par Y. Coppens, filmé et diffusée sur Arte. C'était une
conférence destinées au grand public, avec des scientifiques faisant des
exposés sobres à l'aide de diapos. L'un d'eux a donc parlé de ce sujet, car
on observe aussi chez l'homme un dimorphisme sexuel, qui en fait un résidu
du dimorphisme plus important qu'on observe chez les australopithèques.
Dans son exposé, il a parlé des chimpanzés. Chez les chimpanzés, pas de
dimorphisme (surtout les bonobos). Il n'y a pas de mâles dominants : quand
une femelle est un chaleur, elle se trouve un mâle au hasard et allez zou !
Qu'est-ce que la sélection naturelle va favoriser ? Pas la taille, puisqu'un
petit chimpanzé tout malingre aura aussi bien sa chance. En fait, elle
favorise (c'est logique) les gros testicules. Les chimpanzés qui ont de gros
testicules ont plus de chance de féconder les femelles. Du coup, à la
génération suivante, les bébés chimpanzés ont tendance à avoir pour père un
chimpanzé à gros testicule. Et ainsi de suite... finalement tous les
chimpanzés ont de gros testicules. (Pour vulgariser, on pourrait dire que ça
favorise les obsédés sexuels : les chimpanzés qui ne pensent qu'à ça
féconderont plus de femelles que les "indifférents", donc de génération en
génération il y aura de plus en plus de bébés chimpanzés issus d'obsédés
sexuels, et qui le deviendront à leur tour. Effectivement, les bonobos ne
pensent qu'à ça, d'où d'ailleurs le succès qu'ils remportent auprès des
scientifiques qui adorent les étudier...)
L'exposé montrait des courbes et des graphiques pour le démontrer. Car si on
mesure le rapport entre le poids des testicules et le poids de l'individu,
on s'aperçoit (disait le conférencier) que les chimpanzés ont de plus gros
testicules (en taille relative) que les gorilles. Ce qui confirme le
raisonnement. Et les hommes ? Dans les graphiques, ils ont de petits
testicules, comme les gorilles. J'imagine un scientifique s'approchant de la
cage du gorille (le mâle dominant, le costaud) avec ses appareils de mesure.
"Bon, heu... tout doux, je ne vais pas te faire de mal..." En fait, je crois
que la sélection naturelle favorise, au sein des spécialistes du dimorphisme
sexuel chez les grands singes, les scientifiques grands et costauds (ce sont
les seuls à avoir survécu !)
En tout cas, ç'avait été deux heures de conférence passionnante expliquant
les rapports entre les singes et l'homme. L'émission n'était pas annoncée
dans le programme télé que j'avais consulté, mais c'était une bonne surprise
!
(Ça me rappelle un délire avec les sociétés de véhicules automobiles : _un_
camion, _une_ voiture, donc un dimorphisme sexuel important, impliquant
l'existence de camions dominants. Et les duels de camions, sur le terrain
vague, pour déterminer qui aura droit à toutes les voitures...)
(Bon, les docteurs viennent d'arriver, c'est l'heure du traitement, j'y
vais.)
> Bon, plus sérieusement, ça marche évidemment aussi sur les mammifères.
Un
> cas classique, c'est celui des zèbres, qui "descendent" des chevaux et
ont
> acquis les rayures comme réponse adaptative au problème des insectes
Ah? LOL!
Non, non, l'histoire drôle, c'était juste avant ! :-)
Tiens, justement, ça me fait penser à un autre exemple bien connu qui peut prêter à sourire, et qui a rapport avec la télé...
Le dimorphisme sexuel s'explique par la sélection naturelle. Par exemple, chez les babouins, il y a un mâle dominant, le plus fort, le plus grand, le plus féroce, qui dispose du harem de toutes les femelles. Les autres babouins doivent le défier s'ils veulent s'"amuser"... Bon, eh bien les bébés babouins ont donc tous le même père : le grand, là, le costaud. Donc ils ont de bonnes chances d'être eux même grands et costauds à l'âge adulte. Du coup, le plus fort de la nouvelle génération est encore plus grand et costaud. Bref, ce type d'organisation sociale fait que, au bout de milliers de générations, tous les mâles ont acquis la plus grande corpulence possible pour l'espèce (imaginez si tous les hommes avaient le physique de Shaquille O'Neal...) La sélection naturelle favorise le dimorphisme sexuel : les mâles sont nettement plus grands et forts que les femelles. On l'observe chez les gorilles, aussi, chez qui eux aussi il y a un mâle dominant.
Eh bien, il y a quelques années, j'étais tombé tout à fait par hasard, en zappant avant de me coucher un samedi soir, vers 1h du matin, sur une conférence présidée par Y. Coppens, filmé et diffusée sur Arte. C'était une conférence destinées au grand public, avec des scientifiques faisant des exposés sobres à l'aide de diapos. L'un d'eux a donc parlé de ce sujet, car on observe aussi chez l'homme un dimorphisme sexuel, qui en fait un résidu du dimorphisme plus important qu'on observe chez les australopithèques.
Dans son exposé, il a parlé des chimpanzés. Chez les chimpanzés, pas de dimorphisme (surtout les bonobos). Il n'y a pas de mâles dominants : quand une femelle est un chaleur, elle se trouve un mâle au hasard et allez zou ! Qu'est-ce que la sélection naturelle va favoriser ? Pas la taille, puisqu'un petit chimpanzé tout malingre aura aussi bien sa chance. En fait, elle favorise (c'est logique) les gros testicules. Les chimpanzés qui ont de gros testicules ont plus de chance de féconder les femelles. Du coup, à la génération suivante, les bébés chimpanzés ont tendance à avoir pour père un chimpanzé à gros testicule. Et ainsi de suite... finalement tous les chimpanzés ont de gros testicules. (Pour vulgariser, on pourrait dire que ça favorise les obsédés sexuels : les chimpanzés qui ne pensent qu'à ça féconderont plus de femelles que les "indifférents", donc de génération en génération il y aura de plus en plus de bébés chimpanzés issus d'obsédés sexuels, et qui le deviendront à leur tour. Effectivement, les bonobos ne pensent qu'à ça, d'où d'ailleurs le succès qu'ils remportent auprès des scientifiques qui adorent les étudier...)
L'exposé montrait des courbes et des graphiques pour le démontrer. Car si on mesure le rapport entre le poids des testicules et le poids de l'individu, on s'aperçoit (disait le conférencier) que les chimpanzés ont de plus gros testicules (en taille relative) que les gorilles. Ce qui confirme le raisonnement. Et les hommes ? Dans les graphiques, ils ont de petits testicules, comme les gorilles. J'imagine un scientifique s'approchant de la cage du gorille (le mâle dominant, le costaud) avec ses appareils de mesure. "Bon, heu... tout doux, je ne vais pas te faire de mal..." En fait, je crois que la sélection naturelle favorise, au sein des spécialistes du dimorphisme sexuel chez les grands singes, les scientifiques grands et costauds (ce sont les seuls à avoir survécu !)
En tout cas, ç'avait été deux heures de conférence passionnante expliquant les rapports entre les singes et l'homme. L'émission n'était pas annoncée dans le programme télé que j'avais consulté, mais c'était une bonne surprise !
(Ça me rappelle un délire avec les sociétés de véhicules automobiles : _un_ camion, _une_ voiture, donc un dimorphisme sexuel important, impliquant l'existence de camions dominants. Et les duels de camions, sur le terrain vague, pour déterminer qui aura droit à toutes les voitures...)
(Bon, les docteurs viennent d'arriver, c'est l'heure du traitement, j'y vais.)