On ne parle sûrement pas de la même chose : je pense qu'il s'agit
ici, non pas d'annuler un paiement par CB, mais de révoquer le
mandat que l'on a donné à son banqier pour effectuer des
prélèvements réguliers grâce à la CB et ceci, conformément à
l'article 2004 du CC.
On ne parle sûrement pas de la même chose : je pense qu'il s'agit
ici, non pas d'annuler un paiement par CB, mais de révoquer le
mandat que l'on a donné à son banqier pour effectuer des
prélèvements réguliers grâce à la CB et ceci, conformément à
l'article 2004 du CC.
On ne parle sûrement pas de la même chose : je pense qu'il s'agit
ici, non pas d'annuler un paiement par CB, mais de révoquer le
mandat que l'on a donné à son banqier pour effectuer des
prélèvements réguliers grâce à la CB et ceci, conformément à
l'article 2004 du CC.
Justement, non. On n'est pas ici dans le cadre d'un prélèvement
automatique (avec RIB et numéro national d'émetteur), mais d'un
(répétitif). Ce dernier est régi par le code monétaire et
Justement, non. On n'est pas ici dans le cadre d'un prélèvement
automatique (avec RIB et numéro national d'émetteur), mais d'un
(répétitif). Ce dernier est régi par le code monétaire et
Justement, non. On n'est pas ici dans le cadre d'un prélèvement
automatique (avec RIB et numéro national d'émetteur), mais d'un
(répétitif). Ce dernier est régi par le code monétaire et
Lorsqu'on fournit à un commerçant (par exemple TPS ou Canal
Satellite) les coordonnées de sa carte bancaire pour prélèvements
mensuels, dans quel cas se trouve -t-on, selon vous ?
Un exemple concret : après résiliation régulière de mon abonnement
à TPS, ceux-ci ont continué à prélever sur mon compte.(CCP) . J'ai
donc envoyé aux CCP par LRAR un ordre de suppression de
prélèvement *sans aucune justification*, ordre qui a été exécuté
par les CCP avec débit de 11.50 euros. J'ai ensuite récupéré
(facilement) auprès de TPS le montant des deux mensualités ainsi
que les 11.50 euros et les frais de LRAR.
Après renseignements pris auprès des CCP, il apparaît qu'il s'agit
bien d'une révocation de mandat qui ne nécessite aucune
justification de ma part. Même si cette révocation avait été
injustifiée, ils la prenaient en compte.
Lorsqu'on fournit à un commerçant (par exemple TPS ou Canal
Satellite) les coordonnées de sa carte bancaire pour prélèvements
mensuels, dans quel cas se trouve -t-on, selon vous ?
Un exemple concret : après résiliation régulière de mon abonnement
à TPS, ceux-ci ont continué à prélever sur mon compte.(CCP) . J'ai
donc envoyé aux CCP par LRAR un ordre de suppression de
prélèvement *sans aucune justification*, ordre qui a été exécuté
par les CCP avec débit de 11.50 euros. J'ai ensuite récupéré
(facilement) auprès de TPS le montant des deux mensualités ainsi
que les 11.50 euros et les frais de LRAR.
Après renseignements pris auprès des CCP, il apparaît qu'il s'agit
bien d'une révocation de mandat qui ne nécessite aucune
justification de ma part. Même si cette révocation avait été
injustifiée, ils la prenaient en compte.
Lorsqu'on fournit à un commerçant (par exemple TPS ou Canal
Satellite) les coordonnées de sa carte bancaire pour prélèvements
mensuels, dans quel cas se trouve -t-on, selon vous ?
Un exemple concret : après résiliation régulière de mon abonnement
à TPS, ceux-ci ont continué à prélever sur mon compte.(CCP) . J'ai
donc envoyé aux CCP par LRAR un ordre de suppression de
prélèvement *sans aucune justification*, ordre qui a été exécuté
par les CCP avec débit de 11.50 euros. J'ai ensuite récupéré
(facilement) auprès de TPS le montant des deux mensualités ainsi
que les 11.50 euros et les frais de LRAR.
Après renseignements pris auprès des CCP, il apparaît qu'il s'agit
bien d'une révocation de mandat qui ne nécessite aucune
justification de ma part. Même si cette révocation avait été
injustifiée, ils la prenaient en compte.
On Tue, 20 Jan 2004 13:19:49 +0100, Henri Lemaire wrote:
- on donne mandat au commerçant pour utiliser ce mode de paiement pour
débiter les sommes dues sans intervention ultérieure de la part du
client. On peut révoquer ce mandat, mais il faut alors fournir un moyen
de paiement alternatif, et comme le problème est un litige commercial de
toutes façons, ça n'amène pas à grand chose.
On Tue, 20 Jan 2004 13:19:49 +0100, Henri Lemaire <HLM@wanadoo.fr> wrote:
- on donne mandat au commerçant pour utiliser ce mode de paiement pour
débiter les sommes dues sans intervention ultérieure de la part du
client. On peut révoquer ce mandat, mais il faut alors fournir un moyen
de paiement alternatif, et comme le problème est un litige commercial de
toutes façons, ça n'amène pas à grand chose.
On Tue, 20 Jan 2004 13:19:49 +0100, Henri Lemaire wrote:
- on donne mandat au commerçant pour utiliser ce mode de paiement pour
débiter les sommes dues sans intervention ultérieure de la part du
client. On peut révoquer ce mandat, mais il faut alors fournir un moyen
de paiement alternatif, et comme le problème est un litige commercial de
toutes façons, ça n'amène pas à grand chose.
Si on a expressément et sans ambiguïté fait savoir au commerçant qu'on
révoquait le mandat qu'on lui avait donné,
on entre alors dans le cadre où on peut faire opposition sur le
fondement de l'article L 132-2 du CMF (utilisation frauduleuse de la
carte), nonobstant le fait qu'ils dérivent en amont d'une relation
commerciale. Le tout sans frais vu les articles L 132-4 et L 132-5.
Si on a expressément et sans ambiguïté fait savoir au commerçant qu'on
révoquait le mandat qu'on lui avait donné,
on entre alors dans le cadre où on peut faire opposition sur le
fondement de l'article L 132-2 du CMF (utilisation frauduleuse de la
carte), nonobstant le fait qu'ils dérivent en amont d'une relation
commerciale. Le tout sans frais vu les articles L 132-4 et L 132-5.
Si on a expressément et sans ambiguïté fait savoir au commerçant qu'on
révoquait le mandat qu'on lui avait donné,
on entre alors dans le cadre où on peut faire opposition sur le
fondement de l'article L 132-2 du CMF (utilisation frauduleuse de la
carte), nonobstant le fait qu'ils dérivent en amont d'une relation
commerciale. Le tout sans frais vu les articles L 132-4 et L 132-5.
On Tue, 20 Jan 2004 15:28:00 +0100, Pierre Lavaurs
wrote:
> Si on a expressément et sans ambiguïté fait savoir au commerçant qu'on
> révoquait le mandat qu'on lui avait donné,
Comme je disais, il est discutable de définir l'opération en question
comme un mandat. On a en fait contracté avec un fournisseur de services,
en lui fournissant un moyen de paiement. Les deux étant liés, il n'est pas
évident qu'on puisse révoquer ainsi l'utilisation de la carte pour débiter
les sommes dues (ou pas). Surtout qu'on pourrait considérer que
l'"autorisation" est en fait un ordre de paiement (à usage multiple étalé
dans le temps), et qu'il reste irrévocable au sens du CMF.
Mais en supposant qu'on puisse "annuler" cette autorisation/demande auprès
du fournisseur...
> on entre alors dans le cadre où on peut faire opposition sur le
> fondement de l'article L 132-2 du CMF (utilisation frauduleuse de la
> carte), nonobstant le fait qu'ils dérivent en amont d'une relation
> commerciale. Le tout sans frais vu les articles L 132-4 et L 132-5.
Oui, mais il reste nécessaire de faire opposition à chaque débit, en
invoquant une fraude (utilisation des informations de CB sans
autorisation, puisqu'on l'aurait révoquée). Si le commerçant conteste
l'opposition en présentant l'autorisation qui lui a été donnée à la
signature du contrat, il faut alors prouver qu'on a bien révoqué cette
autorisation (si toutefois cela est possible). Ca risque vite d'être
fatigant, mais bon, c'est *peut-être* une solution.
Je pense malgré tout que le plus simple reste quand même de régler le
problème avec le fournisseur directement plutôt que d'impliquer la banque
dans un litige qui ne la concerne pas.
Jacques.
On Tue, 20 Jan 2004 15:28:00 +0100, Pierre Lavaurs
<lavaurs.on.news@free.fr> wrote:
> Si on a expressément et sans ambiguïté fait savoir au commerçant qu'on
> révoquait le mandat qu'on lui avait donné,
Comme je disais, il est discutable de définir l'opération en question
comme un mandat. On a en fait contracté avec un fournisseur de services,
en lui fournissant un moyen de paiement. Les deux étant liés, il n'est pas
évident qu'on puisse révoquer ainsi l'utilisation de la carte pour débiter
les sommes dues (ou pas). Surtout qu'on pourrait considérer que
l'"autorisation" est en fait un ordre de paiement (à usage multiple étalé
dans le temps), et qu'il reste irrévocable au sens du CMF.
Mais en supposant qu'on puisse "annuler" cette autorisation/demande auprès
du fournisseur...
> on entre alors dans le cadre où on peut faire opposition sur le
> fondement de l'article L 132-2 du CMF (utilisation frauduleuse de la
> carte), nonobstant le fait qu'ils dérivent en amont d'une relation
> commerciale. Le tout sans frais vu les articles L 132-4 et L 132-5.
Oui, mais il reste nécessaire de faire opposition à chaque débit, en
invoquant une fraude (utilisation des informations de CB sans
autorisation, puisqu'on l'aurait révoquée). Si le commerçant conteste
l'opposition en présentant l'autorisation qui lui a été donnée à la
signature du contrat, il faut alors prouver qu'on a bien révoqué cette
autorisation (si toutefois cela est possible). Ca risque vite d'être
fatigant, mais bon, c'est *peut-être* une solution.
Je pense malgré tout que le plus simple reste quand même de régler le
problème avec le fournisseur directement plutôt que d'impliquer la banque
dans un litige qui ne la concerne pas.
Jacques.
On Tue, 20 Jan 2004 15:28:00 +0100, Pierre Lavaurs
wrote:
> Si on a expressément et sans ambiguïté fait savoir au commerçant qu'on
> révoquait le mandat qu'on lui avait donné,
Comme je disais, il est discutable de définir l'opération en question
comme un mandat. On a en fait contracté avec un fournisseur de services,
en lui fournissant un moyen de paiement. Les deux étant liés, il n'est pas
évident qu'on puisse révoquer ainsi l'utilisation de la carte pour débiter
les sommes dues (ou pas). Surtout qu'on pourrait considérer que
l'"autorisation" est en fait un ordre de paiement (à usage multiple étalé
dans le temps), et qu'il reste irrévocable au sens du CMF.
Mais en supposant qu'on puisse "annuler" cette autorisation/demande auprès
du fournisseur...
> on entre alors dans le cadre où on peut faire opposition sur le
> fondement de l'article L 132-2 du CMF (utilisation frauduleuse de la
> carte), nonobstant le fait qu'ils dérivent en amont d'une relation
> commerciale. Le tout sans frais vu les articles L 132-4 et L 132-5.
Oui, mais il reste nécessaire de faire opposition à chaque débit, en
invoquant une fraude (utilisation des informations de CB sans
autorisation, puisqu'on l'aurait révoquée). Si le commerçant conteste
l'opposition en présentant l'autorisation qui lui a été donnée à la
signature du contrat, il faut alors prouver qu'on a bien révoqué cette
autorisation (si toutefois cela est possible). Ca risque vite d'être
fatigant, mais bon, c'est *peut-être* une solution.
Je pense malgré tout que le plus simple reste quand même de régler le
problème avec le fournisseur directement plutôt que d'impliquer la banque
dans un litige qui ne la concerne pas.
Jacques.
J'ai le sentiment que nos opinions se rapprochent, pour être sur d'être
clair, exemple.
Vous prenez un abonnement chel TPS pour un an
vous avez un retrait banquaire tous les mois
Donc pour me protéger, étape suivante, je fait une lettre à ma banque
(toujours par écrit pour laisser une trace )
donnant l'ordre d'interrompre tout retrait de TPS.
J'ai le sentiment que nos opinions se rapprochent, pour être sur d'être
clair, exemple.
Vous prenez un abonnement chel TPS pour un an
vous avez un retrait banquaire tous les mois
Donc pour me protéger, étape suivante, je fait une lettre à ma banque
(toujours par écrit pour laisser une trace )
donnant l'ordre d'interrompre tout retrait de TPS.
J'ai le sentiment que nos opinions se rapprochent, pour être sur d'être
clair, exemple.
Vous prenez un abonnement chel TPS pour un an
vous avez un retrait banquaire tous les mois
Donc pour me protéger, étape suivante, je fait une lettre à ma banque
(toujours par écrit pour laisser une trace )
donnant l'ordre d'interrompre tout retrait de TPS.
Oui, pour un prélèvement automatique, c'est tout à fait normal,
révoquer l'autorisation quand on le souhaite, sans
Mais on parlait de CB :-(
Oui, pour un prélèvement automatique, c'est tout à fait normal,
révoquer l'autorisation quand on le souhaite, sans
Mais on parlait de CB :-(
Oui, pour un prélèvement automatique, c'est tout à fait normal,
révoquer l'autorisation quand on le souhaite, sans
Mais on parlait de CB :-(
Moi aussi, je parlais de CB ! Vous faites là une distinction qui
m'échappe totalement ...
Dans quel cas exactement n'est-il pas possible de révoquer sans
justification une autorisation de prélèvement préalablement donnée
en fournissant les coordonnées de la CB ?
Moi aussi, je parlais de CB ! Vous faites là une distinction qui
m'échappe totalement ...
Dans quel cas exactement n'est-il pas possible de révoquer sans
justification une autorisation de prélèvement préalablement donnée
en fournissant les coordonnées de la CB ?
Moi aussi, je parlais de CB ! Vous faites là une distinction qui
m'échappe totalement ...
Dans quel cas exactement n'est-il pas possible de révoquer sans
justification une autorisation de prélèvement préalablement donnée
en fournissant les coordonnées de la CB ?
> Et si on veut absolument y voir un ou plusieurs mandats (à prendre avec
des pincettes, parce qu'il s'agit en fait de contrats de services), ce
seraient alors les suivants:
- on donne mandat à la banque pour accepter tout débit non frauduleux
effectué avec les données d'identification de la carte bancaire. Ce mandat
n'est pas spécifique à un commerçant particulier (au contraire du
prélèvement automatique), mais bien général. Donc le seul moyen de le
révoquer, c'est bien de révoquer la carte elle-même pour en obtenir une
autre (avec un autre numéro), solution déjà proposée précédemment.
- on donne mandat au commerçant pour utiliser ce mode de paiement pour
débiter les sommes dues sans intervention ultérieure de la part du client.
On peut révoquer ce mandat, mais il faut alors fournir un moyen de
paiement alternatif, et comme le problème est un litige commercial de
toutes façons, ça n'amène pas à grand chose.
Je le répète donc, un débit même répétitif sur une carte bancaire ne peut
pas être assimilé à un prélèvement automatique (dans le sens bancaire du
terme), on ne peut pas appliquer les mêmes règles.
> Et si on veut absolument y voir un ou plusieurs mandats (à prendre avec
des pincettes, parce qu'il s'agit en fait de contrats de services), ce
seraient alors les suivants:
- on donne mandat à la banque pour accepter tout débit non frauduleux
effectué avec les données d'identification de la carte bancaire. Ce mandat
n'est pas spécifique à un commerçant particulier (au contraire du
prélèvement automatique), mais bien général. Donc le seul moyen de le
révoquer, c'est bien de révoquer la carte elle-même pour en obtenir une
autre (avec un autre numéro), solution déjà proposée précédemment.
- on donne mandat au commerçant pour utiliser ce mode de paiement pour
débiter les sommes dues sans intervention ultérieure de la part du client.
On peut révoquer ce mandat, mais il faut alors fournir un moyen de
paiement alternatif, et comme le problème est un litige commercial de
toutes façons, ça n'amène pas à grand chose.
Je le répète donc, un débit même répétitif sur une carte bancaire ne peut
pas être assimilé à un prélèvement automatique (dans le sens bancaire du
terme), on ne peut pas appliquer les mêmes règles.
> Et si on veut absolument y voir un ou plusieurs mandats (à prendre avec
des pincettes, parce qu'il s'agit en fait de contrats de services), ce
seraient alors les suivants:
- on donne mandat à la banque pour accepter tout débit non frauduleux
effectué avec les données d'identification de la carte bancaire. Ce mandat
n'est pas spécifique à un commerçant particulier (au contraire du
prélèvement automatique), mais bien général. Donc le seul moyen de le
révoquer, c'est bien de révoquer la carte elle-même pour en obtenir une
autre (avec un autre numéro), solution déjà proposée précédemment.
- on donne mandat au commerçant pour utiliser ce mode de paiement pour
débiter les sommes dues sans intervention ultérieure de la part du client.
On peut révoquer ce mandat, mais il faut alors fournir un moyen de
paiement alternatif, et comme le problème est un litige commercial de
toutes façons, ça n'amène pas à grand chose.
Je le répète donc, un débit même répétitif sur une carte bancaire ne peut
pas être assimilé à un prélèvement automatique (dans le sens bancaire du
terme), on ne peut pas appliquer les mêmes règles.