--
> > "Good artists copy, great artists steal!"
> From what I gathered on google, Steve Jobs did say that
> but it is actually a quote from Pablo Picasso.
Michel Talon, dans le message <dsq3au$fpg$, a écrit :
Et dans le même ordre d'idée pourquoi ne pas embouteiller du mousseux du Languedoc dans des magnums de Champagne
Parce que _là_, il y a volonté de tromper, justement.
costaclt
Nicolas George écrivait :
Parce que _là_, il y a volonté de tromper, justement.
Pas plus et pas moins que chez les chinois et leurs sacs. Tu vas l'acheter combien ton mousseux vendu comme champagne ?
Tu pars du principe que le consommateur connaît le prix des choses. Ce n'est pas certain du tout pour toute une gamme de produits. Connais-tu le prix de certains médicaments utilisés en chimio ?
Amha, c'est un pari osé que de supposer une connaissance précise des prix. Et encore plus osé de parier sur la compétence technique de l'utilisateur pour déterminer si c'est un vrai ou un faux. Tu le sais toi ce qu'il y a dans la seringue vendue comme chimio ?
On peut faire la même chose sur les bagnoles. Tu vois une voiture japonaise. Sais-tu combien elle peut valoir et sais-tu si c'est vraiment une voiture japonaise ?
Par ailleurs, mais ça c'est bien fait, on peut considérer qu'il y a duperie si l'acheteur croit faire une bonne affaire (il imagine que ce sont des sacs Vuitton "prix usine", fauchés, en circuit parallèle etc.).
En gros, je ne vois pas pourquoi lorsqu'on fait un fetch, on contrôle la nature du tgz fourni - grâce au fournisseur - et on ne pourrait pas le faire pour un autre produit. Quelle est la différence ?
Un linux ou un bsd trafiqués à la source (des faux donc), combien d'utilisateurs peuvent-ils s'en rendre compte ? En supposant quelles compétences en matière technique ou de prix ?
Je crois que c'est de l'arnaque tout simplement. On n'a pas à exiger que le consommateur sache tout de ce qu'il paie. C'est un peu comme les vices de construction. Un architecte moins cher te propose un plan. Tu sais le lire toi ?
costaclt
Nicolas George écrivait :
Parce que _là_, il y a volonté de tromper, justement.
Pas plus et pas moins que chez les chinois et leurs sacs.
Tu vas l'acheter combien ton mousseux vendu comme champagne ?
Tu pars du principe que le consommateur connaît le prix des
choses. Ce n'est pas certain du tout pour toute une gamme
de produits. Connais-tu le prix de certains médicaments utilisés
en chimio ?
Amha, c'est un pari osé que de supposer une connaissance précise
des prix. Et encore plus osé de parier sur la compétence
technique de l'utilisateur pour déterminer si c'est un vrai ou
un faux. Tu le sais toi ce qu'il y a dans la seringue vendue
comme chimio ?
On peut faire la même chose sur les bagnoles. Tu vois une
voiture japonaise. Sais-tu combien elle peut valoir et sais-tu
si c'est vraiment une voiture japonaise ?
Par ailleurs, mais ça c'est bien fait, on peut considérer qu'il
y a duperie si l'acheteur croit faire une bonne affaire (il
imagine que ce sont des sacs Vuitton "prix usine", fauchés,
en circuit parallèle etc.).
En gros, je ne vois pas pourquoi lorsqu'on fait un fetch, on
contrôle la nature du tgz fourni - grâce au fournisseur - et
on ne pourrait pas le faire pour un autre produit. Quelle est
la différence ?
Un linux ou un bsd trafiqués à la source (des faux donc), combien
d'utilisateurs peuvent-ils s'en rendre compte ? En supposant
quelles compétences en matière technique ou de prix ?
Je crois que c'est de l'arnaque tout simplement. On n'a pas à
exiger que le consommateur sache tout de ce qu'il paie. C'est
un peu comme les vices de construction. Un architecte moins
cher te propose un plan. Tu sais le lire toi ?
Parce que _là_, il y a volonté de tromper, justement.
Pas plus et pas moins que chez les chinois et leurs sacs. Tu vas l'acheter combien ton mousseux vendu comme champagne ?
Tu pars du principe que le consommateur connaît le prix des choses. Ce n'est pas certain du tout pour toute une gamme de produits. Connais-tu le prix de certains médicaments utilisés en chimio ?
Amha, c'est un pari osé que de supposer une connaissance précise des prix. Et encore plus osé de parier sur la compétence technique de l'utilisateur pour déterminer si c'est un vrai ou un faux. Tu le sais toi ce qu'il y a dans la seringue vendue comme chimio ?
On peut faire la même chose sur les bagnoles. Tu vois une voiture japonaise. Sais-tu combien elle peut valoir et sais-tu si c'est vraiment une voiture japonaise ?
Par ailleurs, mais ça c'est bien fait, on peut considérer qu'il y a duperie si l'acheteur croit faire une bonne affaire (il imagine que ce sont des sacs Vuitton "prix usine", fauchés, en circuit parallèle etc.).
En gros, je ne vois pas pourquoi lorsqu'on fait un fetch, on contrôle la nature du tgz fourni - grâce au fournisseur - et on ne pourrait pas le faire pour un autre produit. Quelle est la différence ?
Un linux ou un bsd trafiqués à la source (des faux donc), combien d'utilisateurs peuvent-ils s'en rendre compte ? En supposant quelles compétences en matière technique ou de prix ?
Je crois que c'est de l'arnaque tout simplement. On n'a pas à exiger que le consommateur sache tout de ce qu'il paie. C'est un peu comme les vices de construction. Un architecte moins cher te propose un plan. Tu sais le lire toi ?
costaclt
Nicolas George
costaclt , dans le message , a écrit :
Pas plus et pas moins que chez les chinois et leurs sacs. Tu vas l'acheter combien ton mousseux vendu comme champagne ?
Si c'est comme ça, je ne vois rien de choquant.
Tu pars du principe que le consommateur connaît le prix des choses.
Non, je pars du principe qu'il connaît un _ordre de grandeur très grossier_ du prix de _certain produits_ (dont les sacs à main de luxe). C'est quelques ordres de grandeur plus faible, comme hypothèse, et tout le reste de ton raisonnement s'effondre.
costaclt , dans le message
<slrndv1l50.gj.costaclt@FreeBSD.costaclt.mars.13.fr>, a écrit :
Pas plus et pas moins que chez les chinois et leurs sacs.
Tu vas l'acheter combien ton mousseux vendu comme champagne ?
Si c'est comme ça, je ne vois rien de choquant.
Tu pars du principe que le consommateur connaît le prix des
choses.
Non, je pars du principe qu'il connaît un _ordre de grandeur très grossier_
du prix de _certain produits_ (dont les sacs à main de luxe). C'est quelques
ordres de grandeur plus faible, comme hypothèse, et tout le reste de ton
raisonnement s'effondre.
Pas plus et pas moins que chez les chinois et leurs sacs. Tu vas l'acheter combien ton mousseux vendu comme champagne ?
Si c'est comme ça, je ne vois rien de choquant.
Tu pars du principe que le consommateur connaît le prix des choses.
Non, je pars du principe qu'il connaît un _ordre de grandeur très grossier_ du prix de _certain produits_ (dont les sacs à main de luxe). C'est quelques ordres de grandeur plus faible, comme hypothèse, et tout le reste de ton raisonnement s'effondre.
costaclt
Nicolas George écrivait :
Non, je pars du principe qu'il connaît un _ordre de grandeur très grossier_ du prix de _certain produits_ (dont les sacs à main de luxe). C'est quelques ordres de grandeur plus faible, comme hypothèse, et tout le reste de ton raisonnement s'effondre.
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour "l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
Je reprends mon exemple de médicaments (puisque celà fait un petit carnage en Afrique en ce moment, la contrefaçon). Est-ce que déjà cela fait partie de tes "certains produits". Je te refile de fausses ampoules de tel produit, tu es certain que tu es d'accord ?
Tu as une belle femme à inviter en tête-à-tête (celle qui court en talons aiguilles, c'est une bombe) et je te refile un faux champagne. C'est quoi ton ordre de prix ? 500 balles ? 600 balles ? Elle a le bec fin et va s'en apercevoir. Comme elle est jolie mais un peu con, elle associe "cher" à "qualité" : la soirée est fichue.
Bon, finalement, ça s'est bien passé. Tu lui offres un faux Vuitton (500 balles en moins : faux ou vrai mais prix d'usine ?). Cette merde craque très vite. Va-t-il y avoir du grabuge dans le couple ?
Tu veux un peu la cultiver histoire qu'elle soit sortable. Tu lui offres un peu de Bach par Richter. Quelques cd bien moins cher. Malheureusement, sa copine est musicienne et lui dit "Ma chère, ça c'est un chinetoque qui a enregistré ça dans sa cuisine. C'est pas Richter !". Ca compte ou pas dans tes critères ?
Tu prends tes précautions et achète quelques préservatifs. Les moins chers, on en prend tellement. Ca semble ressembler à du Durex. Enfin, il y a marqué ça sur la boite. C'est ton épicier chinois qui s'approvisionne chez son beauf qui, paraît-il, travaille chez le fabricant. Manque de pot, dans ton enthousiasme, ça pète et te voilà à la fois père et porteur d'un bon séro +. Ca compte ?
J'ai un médicament, tri-thérapie, un bon coctail pour soigner ça. Tu me le prends, je te fais une ristourne...
costaclt
Nicolas George écrivait :
Non, je pars du principe qu'il connaît un _ordre de grandeur très grossier_
du prix de _certain produits_ (dont les sacs à main de luxe). C'est quelques
ordres de grandeur plus faible, comme hypothèse, et tout le reste de ton
raisonnement s'effondre.
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour
"l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
Je reprends mon exemple de médicaments (puisque celà fait un petit
carnage en Afrique en ce moment, la contrefaçon). Est-ce que déjà
cela fait partie de tes "certains produits". Je te refile de fausses
ampoules de tel produit, tu es certain que tu es d'accord ?
Tu as une belle femme à inviter en tête-à-tête (celle qui court en
talons aiguilles, c'est une bombe) et je te refile un faux champagne.
C'est quoi ton ordre de prix ? 500 balles ? 600 balles ? Elle a le
bec fin et va s'en apercevoir. Comme elle est jolie mais un peu
con, elle associe "cher" à "qualité" : la soirée est fichue.
Bon, finalement, ça s'est bien passé. Tu lui offres un faux Vuitton
(500 balles en moins : faux ou vrai mais prix d'usine ?). Cette
merde craque très vite. Va-t-il y avoir du grabuge dans le couple ?
Tu veux un peu la cultiver histoire qu'elle soit sortable. Tu lui
offres un peu de Bach par Richter. Quelques cd bien moins cher.
Malheureusement, sa copine est musicienne et lui dit "Ma chère,
ça c'est un chinetoque qui a enregistré ça dans sa cuisine. C'est
pas Richter !". Ca compte ou pas dans tes critères ?
Tu prends tes précautions et achète quelques préservatifs. Les moins
chers, on en prend tellement. Ca semble ressembler à du Durex. Enfin,
il y a marqué ça sur la boite. C'est ton épicier chinois qui
s'approvisionne chez son beauf qui, paraît-il, travaille chez le
fabricant. Manque de pot, dans ton enthousiasme, ça pète et te voilà
à la fois père et porteur d'un bon séro +. Ca compte ?
J'ai un médicament, tri-thérapie, un bon coctail pour soigner ça.
Tu me le prends, je te fais une ristourne...
Non, je pars du principe qu'il connaît un _ordre de grandeur très grossier_ du prix de _certain produits_ (dont les sacs à main de luxe). C'est quelques ordres de grandeur plus faible, comme hypothèse, et tout le reste de ton raisonnement s'effondre.
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour "l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
Je reprends mon exemple de médicaments (puisque celà fait un petit carnage en Afrique en ce moment, la contrefaçon). Est-ce que déjà cela fait partie de tes "certains produits". Je te refile de fausses ampoules de tel produit, tu es certain que tu es d'accord ?
Tu as une belle femme à inviter en tête-à-tête (celle qui court en talons aiguilles, c'est une bombe) et je te refile un faux champagne. C'est quoi ton ordre de prix ? 500 balles ? 600 balles ? Elle a le bec fin et va s'en apercevoir. Comme elle est jolie mais un peu con, elle associe "cher" à "qualité" : la soirée est fichue.
Bon, finalement, ça s'est bien passé. Tu lui offres un faux Vuitton (500 balles en moins : faux ou vrai mais prix d'usine ?). Cette merde craque très vite. Va-t-il y avoir du grabuge dans le couple ?
Tu veux un peu la cultiver histoire qu'elle soit sortable. Tu lui offres un peu de Bach par Richter. Quelques cd bien moins cher. Malheureusement, sa copine est musicienne et lui dit "Ma chère, ça c'est un chinetoque qui a enregistré ça dans sa cuisine. C'est pas Richter !". Ca compte ou pas dans tes critères ?
Tu prends tes précautions et achète quelques préservatifs. Les moins chers, on en prend tellement. Ca semble ressembler à du Durex. Enfin, il y a marqué ça sur la boite. C'est ton épicier chinois qui s'approvisionne chez son beauf qui, paraît-il, travaille chez le fabricant. Manque de pot, dans ton enthousiasme, ça pète et te voilà à la fois père et porteur d'un bon séro +. Ca compte ?
J'ai un médicament, tri-thérapie, un bon coctail pour soigner ça. Tu me le prends, je te fais une ristourne...
costaclt
costaclt
remy écrivait :
non ils vendent un code un element de distinction sociale qu'il ne faut surtout pas que les pauvres ait et sinon cela ne sert a rien de mettre 10000.00 euros dans un sac
alors comme il ne faut pas le dire l'on dit que c'est pour les emplois meme si ils ne fabriquent plus rien en france depuis 10 ans un exemple parmi d'autres lacoste
Lacoste, c'est devenu "distinction racailles - euh "jeunes-hommes-en-mal -de-vivre"". Et Vuitton, ça rime avec vieux cons.
Chanel a su diversifier. Tiens, dans "Talons aiguilles" (je ne perds jamais le fil), Victoria Abril porte un tailleur Chanel rouge du plus bel effet.
Le libre va être flingué ? "Les plus beaux paradis sont les paradis perdus" YSL.
costaclt
remy écrivait :
non ils vendent un code un element de distinction sociale
qu'il ne faut surtout pas que les pauvres ait
et sinon cela ne sert a rien de mettre 10000.00 euros dans un sac
alors comme il ne faut pas le dire l'on dit que c'est pour les emplois
meme si ils ne fabriquent plus rien en france depuis 10 ans
un exemple parmi d'autres lacoste
Lacoste, c'est devenu "distinction racailles - euh "jeunes-hommes-en-mal
-de-vivre"". Et Vuitton, ça rime avec vieux cons.
Chanel a su diversifier. Tiens, dans "Talons aiguilles" (je ne perds jamais
le fil), Victoria Abril porte un tailleur Chanel rouge du plus bel effet.
Le libre va être flingué ? "Les plus beaux paradis sont les paradis
perdus" YSL.
non ils vendent un code un element de distinction sociale qu'il ne faut surtout pas que les pauvres ait et sinon cela ne sert a rien de mettre 10000.00 euros dans un sac
alors comme il ne faut pas le dire l'on dit que c'est pour les emplois meme si ils ne fabriquent plus rien en france depuis 10 ans un exemple parmi d'autres lacoste
Lacoste, c'est devenu "distinction racailles - euh "jeunes-hommes-en-mal -de-vivre"". Et Vuitton, ça rime avec vieux cons.
Chanel a su diversifier. Tiens, dans "Talons aiguilles" (je ne perds jamais le fil), Victoria Abril porte un tailleur Chanel rouge du plus bel effet.
Le libre va être flingué ? "Les plus beaux paradis sont les paradis perdus" YSL.
costaclt
Nicolas George
costaclt , dans le message , a écrit :
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour "l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
costaclt , dans le message
<slrndv1nru.k0.costaclt@FreeBSD.costaclt.mars.13.fr>, a écrit :
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour
"l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y
a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que
tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour "l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Emmanuel Florac
Le Mon, 13 Feb 2006 21:38:35 +0000, Nicolas George a écrit :
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Je pense que dans le cas d'objets de luxe il y a volonté de tromper aussi ; je connais des gens a priori intelligents qui ont "fait des affaires" en achetant une montre cartier soit-disant volée à moitié prix, alors que c'était une imitation à 200 balles. Par contre ce qui est certain, c'est que télécharger un peu de musique sur le net, ça n'a pas l'ombre d'un début de commencement de rapport avec de la contrefaçon. Absolument rien à voir. Et je le dis d'autant plus franchement que je n'ai jamais téléchargé le moindre mp3...
-- A thing of beauty is a joy forever. J. Keats.
Ah! Singe débotté, hisse un jouet fort et vert! Marcel Bénabou.
Le Mon, 13 Feb 2006 21:38:35 +0000, Nicolas George a écrit :
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y
a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que
tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Je pense que dans le cas d'objets de luxe il y a volonté de tromper aussi
; je connais des gens a priori intelligents qui ont "fait des affaires" en
achetant une montre cartier soit-disant volée à moitié prix, alors que
c'était une imitation à 200 balles.
Par contre ce qui est certain, c'est que télécharger un peu de musique
sur le net, ça n'a pas l'ombre d'un début de commencement de rapport
avec de la contrefaçon. Absolument rien à voir. Et je le dis d'autant
plus franchement que je n'ai jamais téléchargé le moindre mp3...
--
A thing of beauty is a joy forever.
J. Keats.
Ah! Singe débotté, hisse un jouet fort et vert!
Marcel Bénabou.
Le Mon, 13 Feb 2006 21:38:35 +0000, Nicolas George a écrit :
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Je pense que dans le cas d'objets de luxe il y a volonté de tromper aussi ; je connais des gens a priori intelligents qui ont "fait des affaires" en achetant une montre cartier soit-disant volée à moitié prix, alors que c'était une imitation à 200 balles. Par contre ce qui est certain, c'est que télécharger un peu de musique sur le net, ça n'a pas l'ombre d'un début de commencement de rapport avec de la contrefaçon. Absolument rien à voir. Et je le dis d'autant plus franchement que je n'ai jamais téléchargé le moindre mp3...
-- A thing of beauty is a joy forever. J. Keats.
Ah! Singe débotté, hisse un jouet fort et vert! Marcel Bénabou.
Stéphane CARPENTIER
costaclt , dans le message , a écrit :
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour "l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités,
Jusqu'ici, ça va.
mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Un faux Vuitton peut ressembler suffisamment à un vrai pour qu'il soit très dur de faire la différence (je parle pour un spécialiste, pas pour moi, je ne sais pas faire la différence, même si c'est une très mauvaise imitation). Le but est bien de tromper, puisqu'il s'agit de faire croire que c'est fait par Vuitton.
-- Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
costaclt , dans le message
<slrndv1nru.k0.costaclt@FreeBSD.costaclt.mars.13.fr>, a écrit :
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour
"l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il
y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples
que tu as cités,
Jusqu'ici, ça va.
mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Un faux Vuitton peut ressembler suffisamment à un vrai pour qu'il soit très
dur de faire la différence (je parle pour un spécialiste, pas pour moi, je
ne sais pas faire la différence, même si c'est une très mauvaise imitation).
Le but est bien de tromper, puisqu'il s'agit de faire croire que c'est fait
par Vuitton.
--
Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Ben, c'est que tu vas être obligé de donner tes critères pour "l'ordre de grandeur très grossier" et pour le "certains produits" !
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités,
Jusqu'ici, ça va.
mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Un faux Vuitton peut ressembler suffisamment à un vrai pour qu'il soit très dur de faire la différence (je parle pour un spécialiste, pas pour moi, je ne sais pas faire la différence, même si c'est une très mauvaise imitation). Le but est bien de tromper, puisqu'il s'agit de faire croire que c'est fait par Vuitton.
-- Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
costaclt
Nicolas George écrivait :
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Ca a beau être simple, je ne comprends pas.
On se demande bien pourquoi les objets de luxe seraient tenus à l'écart. Ils sont de luxe pour certains, pas pour d'autres.
Quel intérêt de refaire du Vuitton si ce n'est pas pour tromper ? Ou pour aider l'acheteur à tromper s'il s'en rend compte ?
Ce n'est même pas une question de technologie. La contrefaçon est souvent de la merde mais le produit original l'est quelquefois aussi (les fringues J.P Gaultier par exemple). Je n'achète pas du contrefait pour m'offrir une technologie que je ne pourrais pas me payer donc. Ce n'est pas le cas d'un médicament contrefait avec pertinence qui permet de sauver à un prix bien plus bas que l'original. Le but de l'obtention d'une meilleure technologie est absent. Je ne vois donc aucun critère moral qui pourrait justifier la contrefaçon pour ces articles.
Je n'y vois au contraire que la volonté de tromper ou d'aider celui qui veut paraître en trompant. C'est à l'entreprise qui a pondu ce genre d'article d'estimer ce qui est bon pour elle et ce qui lui fait perdre de l'argent. Pour elle, pour ses employés et pour l'Etat. C'est à elle d'estimer ce qu'elle souhaite rendre copiable ou pas. Il n'y a pas mort d'homme si Vuitton ne veut pas qu'on pompe ses sacs.
Tu ne trouves pas chiant ces vérifications sur les contrefaçons ? Prenons l'exemple ultime : la fausse monnaie. Volonté de tromper ? Oui. Mais on peut dire aussi que non à ce compte : le faussaire fait exprès de mal contrefaire. Tu vérifies tout le pognon qu'on te donne, toi ?
Le p2p me laisse un peu sceptique aussi. Je n'ai pas à juger de la pratique de telle entreprise à laquelle tel artiste s'est affilié. Si Sardou s'associe de bon coeur avec une entreprise qui souhaite le protéger lui et elle, et qu'ils fournissent un support peu propice à la pompe, c'est leur droit. Je me passerai donc volontiers de cet artiste ô combien indispensable. Je n'ai même pas à juger si l'artiste est complaisant ou pris en otage. Tel artiste peut très bien se passer de telle maison. Il fait ce qu'il veut. Il propose, je dispose.
En matière informatique, c'est la même chose. Je ne suis pas d'accord : je ne prends pas.
Tout ce que je demande c'est d'éviter les dommages collatéraux. Que sous prétexte de protéger, on dépasse son droit à la protection pour bloquer ceux qui pensent de manière différente.
Sous prétexte qu'il semble y avoir un réel danger, je ne vais pas trouver forcément moral pour autant la contrefaçon. La contrefaçon est à l'origine de ce souhait de tout verrouiller et de tout protéger. Pas de contrefaçon, que des gens qui paient si on leur demande de payer, peu de risque de verrouillage excessif.
costaclt
Nicolas George écrivait :
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y
a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que
tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Ca a beau être simple, je ne comprends pas.
On se demande bien pourquoi les objets de luxe seraient tenus à l'écart.
Ils sont de luxe pour certains, pas pour d'autres.
Quel intérêt de refaire du Vuitton si ce n'est pas pour tromper ? Ou pour
aider l'acheteur à tromper s'il s'en rend compte ?
Ce n'est même pas une question de technologie. La contrefaçon est souvent
de la merde mais le produit original l'est quelquefois aussi (les fringues
J.P Gaultier par exemple). Je n'achète pas du contrefait pour m'offrir
une technologie que je ne pourrais pas me payer donc. Ce n'est pas le
cas d'un médicament contrefait avec pertinence qui permet de sauver à un
prix bien plus bas que l'original. Le but de l'obtention d'une meilleure
technologie est absent. Je ne vois donc aucun critère moral qui pourrait
justifier la contrefaçon pour ces articles.
Je n'y vois au contraire que la volonté de tromper ou d'aider celui qui
veut paraître en trompant. C'est à l'entreprise qui a pondu ce genre
d'article d'estimer ce qui est bon pour elle et ce qui lui fait perdre
de l'argent. Pour elle, pour ses employés et pour l'Etat. C'est à elle
d'estimer ce qu'elle souhaite rendre copiable ou pas. Il n'y a pas
mort d'homme si Vuitton ne veut pas qu'on pompe ses sacs.
Tu ne trouves pas chiant ces vérifications sur les contrefaçons ? Prenons
l'exemple ultime : la fausse monnaie. Volonté de tromper ? Oui. Mais on
peut dire aussi que non à ce compte : le faussaire fait exprès de mal
contrefaire. Tu vérifies tout le pognon qu'on te donne, toi ?
Le p2p me laisse un peu sceptique aussi. Je n'ai pas à juger de la pratique
de telle entreprise à laquelle tel artiste s'est affilié. Si Sardou
s'associe de bon coeur avec une entreprise qui souhaite le protéger lui
et elle, et qu'ils fournissent un support peu propice à la pompe, c'est
leur droit. Je me passerai donc volontiers de cet artiste ô combien
indispensable. Je n'ai même pas à juger si l'artiste est complaisant ou
pris en otage. Tel artiste peut très bien se passer de telle maison. Il
fait ce qu'il veut. Il propose, je dispose.
En matière informatique, c'est la même chose. Je ne suis pas d'accord : je
ne prends pas.
Tout ce que je demande c'est d'éviter les dommages collatéraux. Que sous
prétexte de protéger, on dépasse son droit à la protection pour bloquer
ceux qui pensent de manière différente.
Sous prétexte qu'il semble y avoir un réel danger, je ne vais pas trouver
forcément moral pour autant la contrefaçon. La contrefaçon est à l'origine
de ce souhait de tout verrouiller et de tout protéger. Pas de contrefaçon,
que des gens qui paient si on leur demande de payer, peu de risque de
verrouillage excessif.
C'est tout de même simple : c'est moralement répréhensible dès lors qu'il y a volonté de tromper, ce qui est le cas dans quasiment tous les exemples que tu as cités, mais pas dans le cas de la contrefaçon d'objets de luxe.
Ca a beau être simple, je ne comprends pas.
On se demande bien pourquoi les objets de luxe seraient tenus à l'écart. Ils sont de luxe pour certains, pas pour d'autres.
Quel intérêt de refaire du Vuitton si ce n'est pas pour tromper ? Ou pour aider l'acheteur à tromper s'il s'en rend compte ?
Ce n'est même pas une question de technologie. La contrefaçon est souvent de la merde mais le produit original l'est quelquefois aussi (les fringues J.P Gaultier par exemple). Je n'achète pas du contrefait pour m'offrir une technologie que je ne pourrais pas me payer donc. Ce n'est pas le cas d'un médicament contrefait avec pertinence qui permet de sauver à un prix bien plus bas que l'original. Le but de l'obtention d'une meilleure technologie est absent. Je ne vois donc aucun critère moral qui pourrait justifier la contrefaçon pour ces articles.
Je n'y vois au contraire que la volonté de tromper ou d'aider celui qui veut paraître en trompant. C'est à l'entreprise qui a pondu ce genre d'article d'estimer ce qui est bon pour elle et ce qui lui fait perdre de l'argent. Pour elle, pour ses employés et pour l'Etat. C'est à elle d'estimer ce qu'elle souhaite rendre copiable ou pas. Il n'y a pas mort d'homme si Vuitton ne veut pas qu'on pompe ses sacs.
Tu ne trouves pas chiant ces vérifications sur les contrefaçons ? Prenons l'exemple ultime : la fausse monnaie. Volonté de tromper ? Oui. Mais on peut dire aussi que non à ce compte : le faussaire fait exprès de mal contrefaire. Tu vérifies tout le pognon qu'on te donne, toi ?
Le p2p me laisse un peu sceptique aussi. Je n'ai pas à juger de la pratique de telle entreprise à laquelle tel artiste s'est affilié. Si Sardou s'associe de bon coeur avec une entreprise qui souhaite le protéger lui et elle, et qu'ils fournissent un support peu propice à la pompe, c'est leur droit. Je me passerai donc volontiers de cet artiste ô combien indispensable. Je n'ai même pas à juger si l'artiste est complaisant ou pris en otage. Tel artiste peut très bien se passer de telle maison. Il fait ce qu'il veut. Il propose, je dispose.
En matière informatique, c'est la même chose. Je ne suis pas d'accord : je ne prends pas.
Tout ce que je demande c'est d'éviter les dommages collatéraux. Que sous prétexte de protéger, on dépasse son droit à la protection pour bloquer ceux qui pensent de manière différente.
Sous prétexte qu'il semble y avoir un réel danger, je ne vais pas trouver forcément moral pour autant la contrefaçon. La contrefaçon est à l'origine de ce souhait de tout verrouiller et de tout protéger. Pas de contrefaçon, que des gens qui paient si on leur demande de payer, peu de risque de verrouillage excessif.
costaclt
Nicolas George
costaclt , dans le message , a écrit :
On se demande bien pourquoi les objets de luxe seraient tenus à l'écart.
Parce que les raisons pour acheter un sac à main de luxe plutôt qu'un sac à main de base ne sont pas les mêmes que pour acheter un bon vin plutôt qu'un vin de base : le bon vin est (paraît-il) significativement meilleur que le vin de base, alors que la seule qualité d'un sac à main de luxe, c'est d'être de luxe, c'est à dire de broadcaster aux personnes que tu croises dans la rue « regardez, j'ai assez de fric pour me payer un sac à main de luxe ». Une contrefaçon correcte remplit le même rôle, le client est satisfait. Ce n'est pas le cas dans les autres situations que tu décris.
costaclt , dans le message
<slrndv24lg.gl.costaclt@FreeBSD.costaclt.mars.13.fr>, a écrit :
On se demande bien pourquoi les objets de luxe seraient tenus à l'écart.
Parce que les raisons pour acheter un sac à main de luxe plutôt qu'un sac à
main de base ne sont pas les mêmes que pour acheter un bon vin plutôt qu'un
vin de base : le bon vin est (paraît-il) significativement meilleur que le
vin de base, alors que la seule qualité d'un sac à main de luxe, c'est
d'être de luxe, c'est à dire de broadcaster aux personnes que tu croises
dans la rue « regardez, j'ai assez de fric pour me payer un sac à main de
luxe ». Une contrefaçon correcte remplit le même rôle, le client est
satisfait. Ce n'est pas le cas dans les autres situations que tu décris.
On se demande bien pourquoi les objets de luxe seraient tenus à l'écart.
Parce que les raisons pour acheter un sac à main de luxe plutôt qu'un sac à main de base ne sont pas les mêmes que pour acheter un bon vin plutôt qu'un vin de base : le bon vin est (paraît-il) significativement meilleur que le vin de base, alors que la seule qualité d'un sac à main de luxe, c'est d'être de luxe, c'est à dire de broadcaster aux personnes que tu croises dans la rue « regardez, j'ai assez de fric pour me payer un sac à main de luxe ». Une contrefaçon correcte remplit le même rôle, le client est satisfait. Ce n'est pas le cas dans les autres situations que tu décris.