Paquet de portraits à critiquer pour passer vos loàngues soirées..
207 réponses
palmerclaude
Quelques photos prises le week end dernier à La Rochelle.
Conditions difficiles sauf pour les opérateurs de télévision pour lesquels
l'éclairage a été fait (tendance rougeâtre et mélange d'éclairages
tungstène, néon, plus lumière du jour); donc balances manuelles délicates et
changeante dans chaque salle..
Seconde difficulté récurrente quand on veut photographier des personnalité,
un service d'ordre repousse les photographes pendant les débats, ce qui
contraint à l'emploi de télés de l'ordre du 300mm minimum. Les photographes
d'agence utilisent de très longues focales, très ouvertes, stabilisées sur
des monopodes. Pour moi, pauvre retraité c'est un 300 Canon pas stabilisé
ouvrant à f.4 et passant lors d'utilisation du 300mm à plus de 5 .6 et à
640 ou à 800 ISO pas terrible pour l'apport de bruit des deux
combinaisons...
Donc difficultés supplémentaires en éclairage faible,
Les deux appareils étaient avec les mêmes contraintes : le G9 à 12Mp et le
40 D à 10Mp avec l'optique Canon de 75 -300, sauf exceptions de focales plus
courtes dans les salles d'ateliers en lumière du jour avec des photgos
meilleures. Mais c'était jouable je crois, comme le montrent plus ou
moins les photos qui suivent, sachant que mes photos sont personnelles sans
ambition commerciale, les autres pros ne jouant pas dans la même cour en
matière d'équipement.
http://cjoint.com/?3HBxiLWHJhu
Aubry+ Désir etc..
http://cjoint.com/?3HBxkHGphYY
Valérie Fourneyron ministre de la Jeunesse et des Sports
http://cjoint.com/?BHBxoDOS5nj
http://cjoint.com/?BHBxq5Jkncm
Jean Marc Ayrault 1 et 2
http://cjoint.com/?BHBxtgfv96O
Pascal Durand sec. nat. EELV
http://cjoint.com/?BHBxuLfKInK
Nicole Bricq
tp://cjoint.com/?BHBxv4Ot1Xr
Didier Mathus et Patrick Bloche députés socialistes rapporteurs du budget de
l'audiovisuel
Franchement et pour faire court, car ce n'est guère le lieu, si dans gogol on tape "parti socialiste affaires" on a de quoi se régaler pendant de longues semaines (5.200.000 réponses). Le borgne fait, en comparaison, figure d'enfant de choeur.
Non, ils est juste moins nombreux, mais à lui tout seul il fait fort.
Ne serait-ce que se présenter comme populaire quand il est richer comme crésus suite à un détournement d'héritage...
Franchement et pour faire court, car ce n'est guère le lieu, si dans
gogol on tape "parti socialiste affaires" on a de quoi se régaler
pendant de longues semaines (5.200.000 réponses).
Le borgne fait, en comparaison, figure d'enfant de choeur.
Non, ils est juste moins nombreux, mais à lui tout seul il fait fort.
Ne serait-ce que se présenter comme populaire quand il est richer
comme crésus suite à un détournement d'héritage...
Franchement et pour faire court, car ce n'est guère le lieu, si dans gogol on tape "parti socialiste affaires" on a de quoi se régaler pendant de longues semaines (5.200.000 réponses). Le borgne fait, en comparaison, figure d'enfant de choeur.
Non, ils est juste moins nombreux, mais à lui tout seul il fait fort.
Ne serait-ce que se présenter comme populaire quand il est richer comme crésus suite à un détournement d'héritage...
FiLH
Non Filh, pas "détournement". "Captation"...
palmerclaude
Pleinair wrote:
Le 30/08/12 17:57, palmerclaude a écrit :
Oui moi aussi. Eh bien j'en ai fait état lors de mon stage de réupération de points il ya deux ans (mais oui), et l'examinateur à qui je faisais observer que je contrôlais ma vitesse au GPS et pas au compteur, m'a affirmé que les GPS n'étaient pas fiables non plus. Où va la France. Salauds d'américains avec leurs satellites qui roulent pour la préfecture de police !
Bin oui, dans une forte pente, dans une grande courbe par exemple, le GPS est perdu...
Hautement symbolique comme réflexion. Et si un G(PS) devenait un jour président de la Républque ou Premier Ministre ? Raffarin n'avait-il pas dit un jour avec la voix caverneuse d'un GPS :"la route est droite mais la pente est forte" ? :-)
Pleinair wrote:
Le 30/08/12 17:57, palmerclaude a écrit :
Oui moi aussi. Eh bien j'en ai fait état lors de mon stage de
réupération de points il ya deux ans (mais oui), et l'examinateur à
qui je faisais observer que je contrôlais ma vitesse au GPS et pas
au compteur, m'a affirmé que les GPS n'étaient pas fiables non plus.
Où va la France.
Salauds d'américains avec leurs satellites qui roulent pour la
préfecture de police !
Bin oui, dans une forte pente, dans une grande courbe par exemple, le
GPS est perdu...
Hautement symbolique comme réflexion.
Et si un G(PS) devenait un jour président de la Républque ou Premier
Ministre ?
Raffarin n'avait-il pas dit un jour avec la voix caverneuse d'un GPS :"la
route est droite mais la pente est forte" ? :-)
Oui moi aussi. Eh bien j'en ai fait état lors de mon stage de réupération de points il ya deux ans (mais oui), et l'examinateur à qui je faisais observer que je contrôlais ma vitesse au GPS et pas au compteur, m'a affirmé que les GPS n'étaient pas fiables non plus. Où va la France. Salauds d'américains avec leurs satellites qui roulent pour la préfecture de police !
Bin oui, dans une forte pente, dans une grande courbe par exemple, le GPS est perdu...
Hautement symbolique comme réflexion. Et si un G(PS) devenait un jour président de la Républque ou Premier Ministre ? Raffarin n'avait-il pas dit un jour avec la voix caverneuse d'un GPS :"la route est droite mais la pente est forte" ? :-)
palmerclaude
Stephane Legras-Decussy wrote:
Le 30/08/2012 17:57, palmerclaude a écrit :
et l'examinateur à qui je faisais observer que je contrôlais ma vitesse au GPS et pas au compteur,
nan mais n'importe dans tous les domaines ... :-(
le compteur indique obligatoirement plus, donc tu restes sous la limite et jamais tu perds de point.
qu'on ne me dise pas que c'est la fatalité, mon meilleur ami est commercial, 1 million de km en 10 ans, pas un seul point perdu. (et pas de detecteur bien sur).
Commercial à Marseille ayant vu la sardine qui bouchait le port ?
Stephane Legras-Decussy wrote:
Le 30/08/2012 17:57, palmerclaude a écrit :
et l'examinateur à qui je faisais
observer que je contrôlais ma vitesse au GPS et pas au compteur,
nan mais n'importe dans tous les domaines ... :-(
le compteur indique obligatoirement plus, donc tu restes sous la
limite et jamais tu perds de point.
qu'on ne me dise pas que c'est la fatalité, mon meilleur ami est
commercial, 1 million de km en 10 ans, pas un seul point perdu.
(et pas de detecteur bien sur).
Commercial à Marseille ayant vu la sardine qui bouchait le port ?
et l'examinateur à qui je faisais observer que je contrôlais ma vitesse au GPS et pas au compteur,
nan mais n'importe dans tous les domaines ... :-(
le compteur indique obligatoirement plus, donc tu restes sous la limite et jamais tu perds de point.
qu'on ne me dise pas que c'est la fatalité, mon meilleur ami est commercial, 1 million de km en 10 ans, pas un seul point perdu. (et pas de detecteur bien sur).
Commercial à Marseille ayant vu la sardine qui bouchait le port ?
palmerclaude
Pleinair wrote:
Le 30/08/12 18:32, palmerclaude a écrit :
"Le bien que vous pensez de moi n'arrive pas à la cheville du bien que je pense de moi."
Austro Queiroz Psychiatre et psychothérapeute
[S'adressant à un groupe de patients]
T'as ressorti le livre des 100 meilleurs citations pour épatez vos amis ?
OUi. De temps à autres je joue à terminer tous mes mails avec des citations appropriées, et j'en ai plus de 1000 récupérées à Droite et à Gauche..:-)
Vous en voulez encore ? Je peux continuer... " A l'entour du troupeau, une hyène aboyait. Elle avait le matin prospecté la savane, De son oeil morne épiant les êtres qui vivaient, Dans l'attente fébrile d'une bonne chicane."
Pleinair wrote:
Le 30/08/12 18:32, palmerclaude a écrit :
"Le bien que vous pensez de moi n'arrive pas à la cheville du bien
que je pense de moi."
Austro Queiroz
Psychiatre et psychothérapeute
[S'adressant à un groupe de patients]
T'as ressorti le livre des 100 meilleurs citations pour épatez vos
amis ?
OUi. De temps à autres je joue à terminer tous mes mails avec des citations
appropriées, et j'en ai plus de 1000 récupérées à Droite et à Gauche..:-)
Vous en voulez encore ? Je peux continuer...
"
A l'entour du troupeau, une hyène aboyait.
Elle avait le matin prospecté la savane,
De son oeil morne épiant les êtres qui vivaient,
Dans l'attente fébrile d'une bonne chicane."
"Le bien que vous pensez de moi n'arrive pas à la cheville du bien que je pense de moi."
Austro Queiroz Psychiatre et psychothérapeute
[S'adressant à un groupe de patients]
T'as ressorti le livre des 100 meilleurs citations pour épatez vos amis ?
OUi. De temps à autres je joue à terminer tous mes mails avec des citations appropriées, et j'en ai plus de 1000 récupérées à Droite et à Gauche..:-)
Vous en voulez encore ? Je peux continuer... " A l'entour du troupeau, une hyène aboyait. Elle avait le matin prospecté la savane, De son oeil morne épiant les êtres qui vivaient, Dans l'attente fébrile d'une bonne chicane."
Elohan
Ghost-Rider a écrit :
Le 31/08/2012 09:38, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 30/08/12 20:47, Ghost-Rider a écrit :
Le 30/08/2012 17:42, palmerclaude a écrit :
Oui sauf que cette mesure portera un arrêt brutal au droit de cuissage.
Qui n'a en fait jamais existé en tant qu'institution.
Vivement le retour au Moyen-âge.
Qui n'était pas l'époque obscurantiste dont on parle.
Pour les gens pressés qui n'ont pas envie d'explorer la réalité de 10 siècles que couvre le vague Moyen-âge, je conseille fortement l'opuscule « Pour en finir avec le Moyen-Âge » écrit par la médiévaliste Régine Pernoult. Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court.
Pernoud
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme "Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Ghost-Rider a écrit :
Le 31/08/2012 09:38, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 30/08/12 20:47, Ghost-Rider a écrit :
Le 30/08/2012 17:42, palmerclaude a écrit :
Oui sauf que cette mesure portera un arrêt brutal au droit de cuissage.
Qui n'a en fait jamais existé en tant qu'institution.
Vivement le retour au Moyen-âge.
Qui n'était pas l'époque obscurantiste dont on parle.
Pour les gens pressés qui n'ont pas envie d'explorer la réalité de 10
siècles que couvre le vague Moyen-âge, je conseille fortement l'opuscule
« Pour en finir avec le Moyen-Âge » écrit par la médiévaliste Régine
Pernoult. Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court.
Pernoud
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte égale de
l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
et dont l'importance a fortement été restreinte à la
période classique sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme
"Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression
typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Le 31/08/2012 09:38, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 30/08/12 20:47, Ghost-Rider a écrit :
Le 30/08/2012 17:42, palmerclaude a écrit :
Oui sauf que cette mesure portera un arrêt brutal au droit de cuissage.
Qui n'a en fait jamais existé en tant qu'institution.
Vivement le retour au Moyen-âge.
Qui n'était pas l'époque obscurantiste dont on parle.
Pour les gens pressés qui n'ont pas envie d'explorer la réalité de 10 siècles que couvre le vague Moyen-âge, je conseille fortement l'opuscule « Pour en finir avec le Moyen-Âge » écrit par la médiévaliste Régine Pernoult. Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court.
Pernoud
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme "Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Stephane Legras-Decussy
Le 31/08/2012 16:02, palmerclaude a écrit :
Commercial à Marseille ayant vu la sardine qui bouchait le port ?
c'est quoi le problème ? ça fait 100 000km par an, normal.
j'hallucine à chaque fois de monter dans une voiture neuve impec, qui sent le neuf de partout et avec 220 000 bornes au compteur ...
Le 31/08/2012 16:02, palmerclaude a écrit :
Commercial à Marseille ayant vu la sardine qui bouchait le port ?
c'est quoi le problème ? ça fait 100 000km par an, normal.
j'hallucine à chaque fois de monter dans une voiture neuve impec, qui
sent le neuf de partout et avec 220 000 bornes au compteur ...
Commercial à Marseille ayant vu la sardine qui bouchait le port ?
c'est quoi le problème ? ça fait 100 000km par an, normal.
j'hallucine à chaque fois de monter dans une voiture neuve impec, qui sent le neuf de partout et avec 220 000 bornes au compteur ...
Ghost-Rider
Le 31/08/2012 21:29, Elohan a écrit :
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme "Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Le 31/08/2012 21:29, Elohan a écrit :
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte
égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois
ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du
dauphin.
La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !),
couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV.
Elle régna 7 ans.
La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique
sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme
"Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression
typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme "Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Elohan
Ghost-Rider a écrit :
Le 31/08/2012 21:29, Elohan a écrit :
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux. La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à savoir la femme du directeur.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme "Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Parce que ça n'a encore rien à faire dans ce forum. On fait donc en cycle court.
Ghost-Rider a écrit :
Le 31/08/2012 21:29, Elohan a écrit :
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte
égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois
ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du
dauphin.
La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée
(un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7
ans.
La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte
d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux.
La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à
savoir la femme du directeur.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité
hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit
n'était pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux
siècles suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique
sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme
"Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression
typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Parce que ça n'a encore rien à faire dans ce forum. On fait donc en
cycle court.
Absolument, et des préjugés concernant le rôle de la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge
C'est quoi le pourcentage de femmes chez les rois de France, déjà ?
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux. La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à savoir la femme du directeur.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
et dont l'importance a fortement été restreinte à la période classique sous l'influence néfaste du droit romain.
D'ailleurs, n'est-ce pas moi qui t'avais conseillé de le lire ? :-)
...Tout ça pour voir sortir des trucs comme "Du décapage de préjugés crottés en lavage cycle court", expression typique de bonne femme du XXème-XXIème siècle.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Parce que ça n'a encore rien à faire dans ce forum. On fait donc en cycle court.
Ghost-Rider
Le 31/08/2012 23:34, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux.
Le régent ou la régente disposait absolument de tous les pouvoirs du roi, jusqu'à la majorité du dauphin.
La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à savoir la femme du directeur.
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-s½ur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ? Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Parce que ça n'a encore rien à faire dans ce forum. On fait donc en cycle court.
Il serait souhaitable que tu en restes à la photo en effet, ratiociner n'est pas raisonner.
Le 31/08/2012 23:34, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois
ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du
dauphin.
La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !),
couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV.
Elle régna 7 ans.
La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte
d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux.
Le régent ou la régente disposait absolument de tous les pouvoirs du
roi, jusqu'à la majorité du dauphin.
La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à
savoir la femme du directeur.
Pas du tout du tout.
Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y
avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi
salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre
par exemple.
Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit
d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les
Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne.
Sa demi-s½ur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines
d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de
ne pas se marier pour mieux les garder.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité
hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était
pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles
suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux
qu'eux ?
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de
documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque
contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme.
Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans
des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de
"Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et
condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le
matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple
le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi
l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme,
laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Parce que ça n'a encore rien à faire dans ce forum. On fait donc en
cycle court.
Il serait souhaitable que tu en restes à la photo en effet, ratiociner
n'est pas raisonner.
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux.
Le régent ou la régente disposait absolument de tous les pouvoirs du roi, jusqu'à la majorité du dauphin.
La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à savoir la femme du directeur.
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-s½ur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ? Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Tes commentaires ne sont pas à la hauteur du débat.
Parce que ça n'a encore rien à faire dans ce forum. On fait donc en cycle court.
Il serait souhaitable que tu en restes à la photo en effet, ratiociner n'est pas raisonner.
Elohan
Ghost-Rider a écrit :
Le 31/08/2012 23:34, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux.
Le régent ou la régente disposait absolument de tous les pouvoirs du roi, jusqu'à la majorité du dauphin.
La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à savoir la femme du directeur.
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-s½ur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o) Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ? Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits malins pour interpréter et pour inventer.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin. Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en effet mieux revenir à la photo.
Ghost-Rider a écrit :
Le 31/08/2012 23:34, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois
ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du
dauphin.
La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !),
couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV.
Elle régna 7 ans.
La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte
d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux.
Le régent ou la régente disposait absolument de tous les pouvoirs du roi,
jusqu'à la majorité du dauphin.
La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à
savoir la femme du directeur.
Pas du tout du tout.
Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y
avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique
détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par
exemple.
Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit
d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français
n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne.
Sa demi-s½ur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines
d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne
pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le
Moyen-âge... ;o)
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu
donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en
Angleterre ?
Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et
Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas
Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité
hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était
pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles
suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux
?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris
pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits
malins pour interpréter et pour inventer.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents
pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les
statuts relatifs de l'homme et de la femme.
Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des
provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou,
village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine"
où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très
loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se
marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom
pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des
lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge
n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu
le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est
quand même pousser le bouchon un peu loin.
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif
de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature,
sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en
effet mieux revenir à la photo.
Aux temps féodaux, les reines étaient couronnées à Reims (ou parfois ailleurs) à l'égal des rois et leur succédaient en cas de minorité du dauphin. La dernière reine régnante fut Marie de Médicis (une italienne !), couronnée (un hasard) la veille de l'assassinat de son mari, Henri IV. Elle régna 7 ans. La reine était un personnage considérable, faut pas croire.
Ne mélange pas: Marie de Médicis était alors régente, une sorte d'intérimaire. Comme exemple d'égalité hommes-femmes, il y a mieux.
Le régent ou la régente disposait absolument de tous les pouvoirs du roi, jusqu'à la majorité du dauphin.
La reine en tant que telle, c'était comme le féminin de directeur, à savoir la femme du directeur.
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-s½ur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o) Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ? Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
En (très) bref: tu prétends qu'il y avait une stricte égalité hommes/femmes de l'homme au Moyen-âge sous prétexte que le droit n'était pas aussi clairement établi - ou connu des historiens - qu'aux siècles suivants:.. Dans les faits, c'est une autre Histoire.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits malins pour interpréter et pour inventer.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin. Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en effet mieux revenir à la photo.