Paquet de portraits à critiquer pour passer vos loàngues soirées..
207 réponses
palmerclaude
Quelques photos prises le week end dernier à La Rochelle.
Conditions difficiles sauf pour les opérateurs de télévision pour lesquels
l'éclairage a été fait (tendance rougeâtre et mélange d'éclairages
tungstène, néon, plus lumière du jour); donc balances manuelles délicates et
changeante dans chaque salle..
Seconde difficulté récurrente quand on veut photographier des personnalité,
un service d'ordre repousse les photographes pendant les débats, ce qui
contraint à l'emploi de télés de l'ordre du 300mm minimum. Les photographes
d'agence utilisent de très longues focales, très ouvertes, stabilisées sur
des monopodes. Pour moi, pauvre retraité c'est un 300 Canon pas stabilisé
ouvrant à f.4 et passant lors d'utilisation du 300mm à plus de 5 .6 et à
640 ou à 800 ISO pas terrible pour l'apport de bruit des deux
combinaisons...
Donc difficultés supplémentaires en éclairage faible,
Les deux appareils étaient avec les mêmes contraintes : le G9 à 12Mp et le
40 D à 10Mp avec l'optique Canon de 75 -300, sauf exceptions de focales plus
courtes dans les salles d'ateliers en lumière du jour avec des photgos
meilleures. Mais c'était jouable je crois, comme le montrent plus ou
moins les photos qui suivent, sachant que mes photos sont personnelles sans
ambition commerciale, les autres pros ne jouant pas dans la même cour en
matière d'équipement.
http://cjoint.com/?3HBxiLWHJhu
Aubry+ Désir etc..
http://cjoint.com/?3HBxkHGphYY
Valérie Fourneyron ministre de la Jeunesse et des Sports
http://cjoint.com/?BHBxoDOS5nj
http://cjoint.com/?BHBxq5Jkncm
Jean Marc Ayrault 1 et 2
http://cjoint.com/?BHBxtgfv96O
Pascal Durand sec. nat. EELV
http://cjoint.com/?BHBxuLfKInK
Nicole Bricq
tp://cjoint.com/?BHBxv4Ot1Xr
Didier Mathus et Patrick Bloche députés socialistes rapporteurs du budget de
l'audiovisuel
"Elohan" a écrit dans le message de news: k1t1t8$101$
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin. Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.)
Pour ce que je me rappel de certaines écritures, une femme ayant un peu trop de connaissances ou autorité était considérée comme sorcière et brûlée.
-- £g
"Elohan" <no@name.com> a écrit dans le message de news:
k1t1t8$101$1@speranza.aioe.org...
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le
Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre
comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au
moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin.
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre
significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts,
littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.)
Pour ce que je me rappel de certaines écritures, une femme ayant un peu
trop de connaissances ou autorité était considérée comme sorcière et
brûlée.
"Elohan" a écrit dans le message de news: k1t1t8$101$
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin. Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.)
Pour ce que je me rappel de certaines écritures, une femme ayant un peu trop de connaissances ou autorité était considérée comme sorcière et brûlée.
-- £g
Charles Vassallo
Elohan a écrit :
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o) Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ?
Si on met Catherine de Medicis et les suivantes hors jeu (on arrête généralement le Moyen Age à la Renaissance, soit François 1er) cela en laisserait onze pour la France, d'après le bon Robert Luyt. Pendant tout ce temps, apparemment que dalle de l'autre côté de la Manche -- ce serait bien typique de ces salauds d'anglais que d'avoir invoqué une disposition qu'ils n'auraient jamais mise en oeuvre eux mêmes, rien que pour nous massacrer à Crécy.
Charles, doctus cum gouglo
Elohan a écrit :
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le
Moyen-âge... ;o)
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu
donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en
Angleterre ?
Si on met Catherine de Medicis et les suivantes hors jeu (on arrête
généralement le Moyen Age à la Renaissance, soit François 1er) cela en
laisserait onze pour la France, d'après le bon Robert Luyt. Pendant tout
ce temps, apparemment que dalle de l'autre côté de la Manche -- ce
serait bien typique de ces salauds d'anglais que d'avoir invoqué une
disposition qu'ils n'auraient jamais mise en oeuvre eux mêmes, rien que
pour nous massacrer à Crécy.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o) Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ?
Si on met Catherine de Medicis et les suivantes hors jeu (on arrête généralement le Moyen Age à la Renaissance, soit François 1er) cela en laisserait onze pour la France, d'après le bon Robert Luyt. Pendant tout ce temps, apparemment que dalle de l'autre côté de la Manche -- ce serait bien typique de ces salauds d'anglais que d'avoir invoqué une disposition qu'ils n'auraient jamais mise en oeuvre eux mêmes, rien que pour nous massacrer à Crécy.
Charles, doctus cum gouglo
Ghost-Rider
Le 01/09/2012 15:17, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-sœur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o)
C'est à partir du 17ème siècle que le statut de la femme a régressé, hélas.
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ? Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
Charles Vassalo a fait la recherche, lis plus bas : 11 en France, ce qui infirme tes impressions qui ne sont aucunement des connaissances.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits malins pour interpréter et pour inventer.
Ne pas confondre l’Égypte pré-pharaonique et la France du moyen-âge. Les historiens ont, je le répète, un corpus considérable de documents à leur disposition. Tiens, le droit de cuissage: il n'a jamais existé en tant qu'institution. Et comment peut-on l'affirmer ? Parce qu'aucun document n'y fait jamais la moindre allusion, y compris et c'est fondamental, les cahiers de doléances des états généraux convoqués par Louis XVI.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique. J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel Leroy-Ladurie. Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en effet mieux revenir à la photo.
Sur le plan juridique, les femmes étaient des égales, qui avaient leurs biens, leurs droits, tous les attributs de la personnalité. Sais-tu qu'au moyen âge, les femmes votaient dans les assemblées locales, à l'égal des hommes, n'hésitant pas à les contredire ? Lis donc Régine Pernoud au lieu de discutailler sur du vent, tu y apprendras par exemple qu'au moyen âge, les abbesses avaient un pouvoir considérable, portant la crosse d’évêque, dirigeant des ordres monastiques, étaient extrêmement instruites et écrivaient des ouvrages qui faisaient autorité, comme l'hortus deliciarum, le jardin des délices. Tu veux des noms ? En voici : Héloïse, Herade de Landsberg, Hildegarde de Bingen, Gertrude de Helfta, Pétronille de Chemillé, supérieure de l'abbaye de Fontevrault à 22 ans, dirigeant cette abbaye comportant deux couvents, l'un de femmes et l'autre d'hommes ! Mais ces noms, tu les ignores évidemment, alors en voici un que tu connais sans doute, un seul : Celui de Jeanne d'Arc, petite paysanne à qui, à 17 ans, on ose confier une armée et qui, à sa tête sans avoir appris l'art de la guerre, vainc les Anglais et fait sacrer le dauphin à Reims.
Le 01/09/2012 15:17, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Pas du tout du tout.
Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il
y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi
salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en
Angleterre par exemple.
Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit
d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les
Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne.
Sa demi-sœur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines
d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant
de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le
Moyen-âge... ;o)
C'est à partir du 17ème siècle que le statut de la femme a régressé, hélas.
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu
donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en
Angleterre ?
Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et
Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas
Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
Charles Vassalo a fait la recherche, lis plus bas : 11 en France, ce qui
infirme tes impressions qui ne sont aucunement des connaissances.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux
qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris
pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits
malins pour interpréter et pour inventer.
Ne pas confondre l’Égypte pré-pharaonique et la France du moyen-âge.
Les historiens ont, je le répète, un corpus considérable de documents à
leur disposition.
Tiens, le droit de cuissage: il n'a jamais existé en tant
qu'institution. Et comment peut-on l'affirmer ? Parce qu'aucun document
n'y fait jamais la moindre allusion, y compris et c'est fondamental, les
cahiers de doléances des états généraux convoqués par Louis XVI.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de
documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans
chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme.
Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans
des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de
"Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et
condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le
matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple
le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi
l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme,
laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge
n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le
fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand
même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme
selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au
moyen âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique.
J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel
Leroy-Ladurie.
Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif
de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature,
sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en
effet mieux revenir à la photo.
Sur le plan juridique, les femmes étaient des égales, qui avaient leurs
biens, leurs droits, tous les attributs de la personnalité.
Sais-tu qu'au moyen âge, les femmes votaient dans les assemblées
locales, à l'égal des hommes, n'hésitant pas à les contredire ?
Lis donc Régine Pernoud au lieu de discutailler sur du vent, tu y
apprendras par exemple qu'au moyen âge, les abbesses avaient un pouvoir
considérable, portant la crosse d’évêque, dirigeant des ordres
monastiques, étaient extrêmement instruites et écrivaient des ouvrages
qui faisaient autorité, comme l'hortus deliciarum, le jardin des délices.
Tu veux des noms ? En voici : Héloïse, Herade de Landsberg, Hildegarde
de Bingen, Gertrude de Helfta, Pétronille de Chemillé, supérieure de
l'abbaye de Fontevrault à 22 ans, dirigeant cette abbaye comportant deux
couvents, l'un de femmes et l'autre d'hommes !
Mais ces noms, tu les ignores évidemment, alors en voici un que tu
connais sans doute, un seul :
Celui de Jeanne d'Arc, petite paysanne à qui, à 17 ans, on ose confier
une armée et qui, à sa tête sans avoir appris l'art de la guerre, vainc
les Anglais et fait sacrer le dauphin à Reims.
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-sœur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o)
C'est à partir du 17ème siècle que le statut de la femme a régressé, hélas.
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ? Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
Charles Vassalo a fait la recherche, lis plus bas : 11 en France, ce qui infirme tes impressions qui ne sont aucunement des connaissances.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits malins pour interpréter et pour inventer.
Ne pas confondre l’Égypte pré-pharaonique et la France du moyen-âge. Les historiens ont, je le répète, un corpus considérable de documents à leur disposition. Tiens, le droit de cuissage: il n'a jamais existé en tant qu'institution. Et comment peut-on l'affirmer ? Parce qu'aucun document n'y fait jamais la moindre allusion, y compris et c'est fondamental, les cahiers de doléances des états généraux convoqués par Louis XVI.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique. J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel Leroy-Ladurie. Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en effet mieux revenir à la photo.
Sur le plan juridique, les femmes étaient des égales, qui avaient leurs biens, leurs droits, tous les attributs de la personnalité. Sais-tu qu'au moyen âge, les femmes votaient dans les assemblées locales, à l'égal des hommes, n'hésitant pas à les contredire ? Lis donc Régine Pernoud au lieu de discutailler sur du vent, tu y apprendras par exemple qu'au moyen âge, les abbesses avaient un pouvoir considérable, portant la crosse d’évêque, dirigeant des ordres monastiques, étaient extrêmement instruites et écrivaient des ouvrages qui faisaient autorité, comme l'hortus deliciarum, le jardin des délices. Tu veux des noms ? En voici : Héloïse, Herade de Landsberg, Hildegarde de Bingen, Gertrude de Helfta, Pétronille de Chemillé, supérieure de l'abbaye de Fontevrault à 22 ans, dirigeant cette abbaye comportant deux couvents, l'un de femmes et l'autre d'hommes ! Mais ces noms, tu les ignores évidemment, alors en voici un que tu connais sans doute, un seul : Celui de Jeanne d'Arc, petite paysanne à qui, à 17 ans, on ose confier une armée et qui, à sa tête sans avoir appris l'art de la guerre, vainc les Anglais et fait sacrer le dauphin à Reims.
Elohan
Ghost-Rider a écrit :
Le 01/09/2012 15:17, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-sœur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o)
C'est à partir du 17ème siècle que le statut de la femme a régressé, hélas.
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ? Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
Charles Vassalo a fait la recherche, lis plus bas : 11 en France, ce qui infirme tes impressions qui ne sont aucunement des connaissances.
Sur plus ou moins 1000 ans de Moyen-âge, ça fait plus ou moins 500 ans de règne ou de régence par des femmes ? Ote-moi mes impressions de doute.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits malins pour interpréter et pour inventer.
Ne pas confondre l’Égypte pré-pharaonique et la France du moyen-âge. Les historiens ont, je le répète, un corpus considérable de documents à leur disposition. Tiens, le droit de cuissage: il n'a jamais existé en tant qu'institution. Et comment peut-on l'affirmer ? Parce qu'aucun document n'y fait jamais la moindre allusion, y compris et c'est fondamental, les cahiers de doléances des états généraux convoqués par Louis XVI.
Tu as évoqué le MOYEN-AGE.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique. J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel Leroy-Ladurie. Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Je te donne un contre-exemple flagrant, à propos de la pratique illégale de la médecine par les femmes: http://en.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Felice_de_Almania
La coonsultation de ce volume du "Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge" est d'ailleurs éloquente: http://books.google.fr/books?id=L49VVsggJY4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&fúlse
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en effet mieux revenir à la photo.
Sur le plan juridique, les femmes étaient des égales, qui avaient leurs biens, leurs droits, tous les attributs de la personnalité. Sais-tu qu'au moyen âge, les femmes votaient dans les assemblées locales, à l'égal des hommes, n'hésitant pas à les contredire ? Lis donc Régine Pernoud au lieu de discutailler sur du vent, tu y apprendras par exemple qu'au moyen âge, les abbesses avaient un pouvoir considérable, portant la crosse d’évêque, dirigeant des ordres monastiques, étaient extrêmement instruites et écrivaient des ouvrages qui faisaient autorité, comme l'hortus deliciarum, le jardin des délices. Tu veux des noms ? En voici : Héloïse, Herade de Landsberg, Hildegarde de Bingen, Gertrude de Helfta, Pétronille de Chemillé, supérieure de l'abbaye de Fontevrault à 22 ans, dirigeant cette abbaye comportant deux couvents, l'un de femmes et l'autre d'hommes !
Les couvents, ça n'a absolument rien de significatif pour établir l'égalité hommes-femmes dans une société, pas plus que les rares noms illustres de femmes *en regard* de celui des hommes. C'est de la poudre aux yeux, ça n'a pas évidemment la moindre valeur statistique. C'est l'analyse des corps de métiers qui peut faire sens. Et là comme on dit, il n'y a pas photo.
Mais ces noms, tu les ignores évidemment, alors en voici un que tu connais sans doute, un seul : Celui de Jeanne d'Arc, petite paysanne à qui, à 17 ans, on ose confier une armée et qui, à sa tête sans avoir appris l'art de la guerre, vainc les Anglais et fait sacrer le dauphin à Reims.
Ghost-Rider a écrit :
Le 01/09/2012 15:17, Elohan a écrit :
Ghost-Rider a écrit :
Pas du tout du tout.
Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il
y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi
salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en
Angleterre par exemple.
Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit
d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les
Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne.
Sa demi-sœur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines
d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant
de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le
Moyen-âge... ;o)
C'est à partir du 17ème siècle que le statut de la femme a régressé, hélas.
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu
donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en
Angleterre ?
Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et
Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas
Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
Charles Vassalo a fait la recherche, lis plus bas : 11 en France, ce qui
infirme tes impressions qui ne sont aucunement des connaissances.
Sur plus ou moins 1000 ans de Moyen-âge, ça fait plus ou moins 500 ans
de règne ou de régence par des femmes ?
Ote-moi mes impressions de doute.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux
qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris
pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits
malins pour interpréter et pour inventer.
Ne pas confondre l’Égypte pré-pharaonique et la France du moyen-âge.
Les historiens ont, je le répète, un corpus considérable de documents à
leur disposition. Tiens, le droit de cuissage: il n'a jamais existé en tant
qu'institution. Et comment peut-on l'affirmer ? Parce qu'aucun document n'y
fait jamais la moindre allusion, y compris et c'est fondamental, les cahiers
de doléances des états généraux convoqués par Louis XVI.
Tu as évoqué le MOYEN-AGE.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de
documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans
chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme.
Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans
des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de
"Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et
condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le
matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple
le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi
l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme,
laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge
n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le
fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand
même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme
selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen
âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique.
J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel
Leroy-Ladurie.
Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Je te donne un contre-exemple flagrant, à propos de la pratique
illégale de la médecine par les femmes:
http://en.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Felice_de_Almania
La coonsultation de ce volume du "Dictionnaire biographique des
médecins en France au Moyen Âge" est d'ailleurs éloquente:
http://books.google.fr/books?id=L49VVsggJY4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&fúlse
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif
de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature,
sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en
effet mieux revenir à la photo.
Sur le plan juridique, les femmes étaient des égales, qui avaient leurs
biens, leurs droits, tous les attributs de la personnalité.
Sais-tu qu'au moyen âge, les femmes votaient dans les assemblées locales, à
l'égal des hommes, n'hésitant pas à les contredire ?
Lis donc Régine Pernoud au lieu de discutailler sur du vent, tu y
apprendras par exemple qu'au moyen âge, les abbesses avaient un pouvoir
considérable, portant la crosse d’évêque, dirigeant des ordres monastiques,
étaient extrêmement instruites et écrivaient des ouvrages qui faisaient
autorité, comme l'hortus deliciarum, le jardin des délices.
Tu veux des noms ? En voici : Héloïse, Herade de Landsberg, Hildegarde de
Bingen, Gertrude de Helfta, Pétronille de Chemillé, supérieure de l'abbaye
de Fontevrault à 22 ans, dirigeant cette abbaye comportant deux couvents,
l'un de femmes et l'autre d'hommes !
Les couvents, ça n'a absolument rien de significatif pour établir
l'égalité hommes-femmes dans une société, pas plus que les rares noms
illustres de femmes *en regard* de celui des hommes. C'est de la poudre
aux yeux, ça n'a pas évidemment la moindre valeur statistique. C'est
l'analyse des corps de métiers qui peut faire sens. Et là comme on dit,
il n'y a pas photo.
Mais ces noms, tu les ignores évidemment, alors en voici un que tu connais
sans doute, un seul :
Celui de Jeanne d'Arc, petite paysanne à qui, à 17 ans, on ose confier une
armée et qui, à sa tête sans avoir appris l'art de la guerre, vainc les
Anglais et fait sacrer le dauphin à Reims.
Pas du tout du tout. Il se trouve qu'en France aucune reine n'a régné de plein droit car il y avait toujours un dauphin, d'une part et en vertu de la fameuse loi salique détournée, d'autre part, mais ce ne fut pas le cas en Angleterre par exemple. Ainsi la reine Mary 1ère (bloody Mary) a été reine de plein droit d'Angleterre, d'Irlande et même de France (selon les Anglais, les Français n'étant pas d'accord), ainsi que reine consort d'Espagne. Sa demi-sœur Elisabeth 1ère a régné sans partage pendant des dizaines d'années avec absolument tous les pouvoirs de la royauté, choisissant de ne pas se marier pour mieux les garder.
C'est amusant de lire ces exemples alors qu'ils ne concernent pas le Moyen-âge... ;o)
C'est à partir du 17ème siècle que le statut de la femme a régressé, hélas.
Sur la période du Moyen-âge, le vrai, quelque chose comme 1000 ans, tu donnes quel pourcentage temporel de femmes régentes en France ou en Angleterre ? Allez, je te fais des cadeaux, tu peux si tu veux y inclure Marie et Catherine de Médicis, Mary 1ère, Elisabeth 1ère, Henri III (non, pas Henri III...). Tu vois quand même que je suis quand même bon prince.
Charles Vassalo a fait la recherche, lis plus bas : 11 en France, ce qui infirme tes impressions qui ne sont aucunement des connaissances.
Sur plus ou moins 1000 ans de Moyen-âge, ça fait plus ou moins 500 ans de règne ou de régence par des femmes ? Ote-moi mes impressions de doute.
Tu dis que les historiens n'en savent rien mais toi tu saurais mieux qu'eux ?
Pas du tout. Mais quand les connaissances sont fragmentaires y compris pour les meilleurs spécialistes, il y a toujours une tendance de petits malins pour interpréter et pour inventer.
Ne pas confondre l’Égypte pré-pharaonique et la France du moyen-âge. Les historiens ont, je le répète, un corpus considérable de documents à leur disposition. Tiens, le droit de cuissage: il n'a jamais existé en tant qu'institution. Et comment peut-on l'affirmer ? Parce qu'aucun document n'y fait jamais la moindre allusion, y compris et c'est fondamental, les cahiers de doléances des états généraux convoqués par Louis XVI.
Tu as évoqué le MOYEN-AGE.
Les historiens ont à leur disposition un corpus considérable de documents pour établir scientifiquement, à chaque époque et dans chaque contrée, les statuts relatifs de l'homme et de la femme. Si tu veux avoir un aperçu de la condition féminine au moyen âge dans des provinces reculées, je t'invite à lire le chapitre XII de "Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324", intitulé "Mariage et condition féminine" où tu trouveras des choses étonnantes sur le matriarcat, qui était très loin d'être exceptionnel, comme par exemple le fait qu'un homme qui se marie à une veuve et qui rejoint ainsi l'ostal de celle-ci, change de nom pour prendre celui de sa femme, laquelle reste la maîtresse incontestée des lieux.
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique. J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel Leroy-Ladurie. Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Je te donne un contre-exemple flagrant, à propos de la pratique illégale de la médecine par les femmes: http://en.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Felice_de_Almania
La coonsultation de ce volume du "Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge" est d'ailleurs éloquente: http://books.google.fr/books?id=L49VVsggJY4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&fúlse
Si c'était le cas, tu n'aurais aucun mal à citer un nombre significatif de noms de femmes illustres de cette période (arts, littérature, sciences, techniques, philosophie, etc.) Mais je crois qu'il vaut en effet mieux revenir à la photo.
Sur le plan juridique, les femmes étaient des égales, qui avaient leurs biens, leurs droits, tous les attributs de la personnalité. Sais-tu qu'au moyen âge, les femmes votaient dans les assemblées locales, à l'égal des hommes, n'hésitant pas à les contredire ? Lis donc Régine Pernoud au lieu de discutailler sur du vent, tu y apprendras par exemple qu'au moyen âge, les abbesses avaient un pouvoir considérable, portant la crosse d’évêque, dirigeant des ordres monastiques, étaient extrêmement instruites et écrivaient des ouvrages qui faisaient autorité, comme l'hortus deliciarum, le jardin des délices. Tu veux des noms ? En voici : Héloïse, Herade de Landsberg, Hildegarde de Bingen, Gertrude de Helfta, Pétronille de Chemillé, supérieure de l'abbaye de Fontevrault à 22 ans, dirigeant cette abbaye comportant deux couvents, l'un de femmes et l'autre d'hommes !
Les couvents, ça n'a absolument rien de significatif pour établir l'égalité hommes-femmes dans une société, pas plus que les rares noms illustres de femmes *en regard* de celui des hommes. C'est de la poudre aux yeux, ça n'a pas évidemment la moindre valeur statistique. C'est l'analyse des corps de métiers qui peut faire sens. Et là comme on dit, il n'y a pas photo.
Mais ces noms, tu les ignores évidemment, alors en voici un que tu connais sans doute, un seul : Celui de Jeanne d'Arc, petite paysanne à qui, à 17 ans, on ose confier une armée et qui, à sa tête sans avoir appris l'art de la guerre, vainc les Anglais et fait sacrer le dauphin à Reims.
Elohan
Ghost-Rider a écrit :
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique. J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel Leroy-Ladurie. Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Un autre exemple:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Ghost-Rider a écrit :
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge
n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le
fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand
même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme selon
le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen âge,
qui était celui d'une égale sur le plan juridique.
J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel
Leroy-Ladurie.
Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Un autre exemple:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si
quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a
le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci
n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est
pas ayant connu sa première femme ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Pour faire court à nouveau, je veux bien croire à 200% que le Moyen-âge n'est pas la collection de clichés habituels. Mais prétendre comme tu le fais, que "la femme, stricte égale de l'homme au moyen-âge", c'est quand même pousser le bouchon un peu loin.
Replace mon propos dans son contexte : j'opposais le statut de la femme selon le droit romain, celui d'une mineure, et celui qu'elle avait au moyen âge, qui était celui d'une égale sur le plan juridique. J'ai cité deux sources incontestables : Régine Pernoud et Emmanuel Leroy-Ladurie. Quelle sources as-tu pour prétendre qu'ils ont tort ?
Un autre exemple:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Ghost-Rider
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
Un autre exemple:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Avec tes références wikipé-piètres hâtivement recherchées et mal comprises tu ne tiendrais pas 10 minutes devant un jury de 1ère année de Deug d'histoire. Et comme en photo, tu retombes perpétuellement dans le même défaut d'aller chercher en vitesse sur internet la bibliothèque et la culture que tu n'as pas ; mais en histoire comme en photo, tu ne fais plus illusion. J'attends le jour où tu vas m'enseigner comment monter à cheval, à Lance Armstrong comment faire du vélo et à MELMOTH comment faire vêler une vache.
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
Un autre exemple:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si
quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le
droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci
n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas
ayant connu sa première femme ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Avec tes références wikipé-piètres hâtivement recherchées et mal
comprises tu ne tiendrais pas 10 minutes devant un jury de 1ère année de
Deug d'histoire.
Et comme en photo, tu retombes perpétuellement dans le même défaut
d'aller chercher en vitesse sur internet la bibliothèque et la culture
que tu n'as pas ; mais en histoire comme en photo, tu ne fais plus illusion.
J'attends le jour où tu vas m'enseigner comment monter à cheval, à Lance
Armstrong comment faire du vélo et à MELMOTH comment faire vêler une vache.
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Avec tes références wikipé-piètres hâtivement recherchées et mal comprises tu ne tiendrais pas 10 minutes devant un jury de 1ère année de Deug d'histoire. Et comme en photo, tu retombes perpétuellement dans le même défaut d'aller chercher en vitesse sur internet la bibliothèque et la culture que tu n'as pas ; mais en histoire comme en photo, tu ne fais plus illusion. J'attends le jour où tu vas m'enseigner comment monter à cheval, à Lance Armstrong comment faire du vélo et à MELMOTH comment faire vêler une vache.
jean-daniel dodin
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ».
là, je rigole franchement !!!
jdd
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus
ne l'est pas ayant connu sa première femme ».
celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ».
là, je rigole franchement !!!
jdd
Elohan
Ghost-Rider a écrit :
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
Un autre exemple:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Avec tes références wikipé-piètres hâtivement recherchées et mal comprises tu ne tiendrais pas 10 minutes devant un jury de 1ère année de Deug d'histoire.
C'est un peu facile, ce coup-là. Je me fiche totalement du Deug d'Histoire. Simplement, il faut arrêter de nous raconter des conneries. (Un conseil: commence par bien situer la période du moyen-âge quand tu prétends en parler. Ça c'est du niveau CE1.) Bonne nuit.
Ghost-Rider a écrit :
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
Un autre exemple:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si
quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le
droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci
n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas
ayant connu sa première femme ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Avec tes références wikipé-piètres hâtivement recherchées et mal comprises tu
ne tiendrais pas 10 minutes devant un jury de 1ère année de Deug d'histoire.
C'est un peu facile, ce coup-là. Je me fiche totalement du Deug
d'Histoire. Simplement, il faut arrêter de nous raconter des conneries.
(Un conseil: commence par bien situer la période du moyen-âge quand tu
prétends en parler. Ça c'est du niveau CE1.)
Bonne nuit.
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Avec tes références wikipé-piètres hâtivement recherchées et mal comprises tu ne tiendrais pas 10 minutes devant un jury de 1ère année de Deug d'histoire.
C'est un peu facile, ce coup-là. Je me fiche totalement du Deug d'Histoire. Simplement, il faut arrêter de nous raconter des conneries. (Un conseil: commence par bien situer la période du moyen-âge quand tu prétends en parler. Ça c'est du niveau CE1.) Bonne nuit.
Elohan
jean-daniel dodin a écrit :
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ».
là, je rigole franchement !!!
La logique était comme la deuxième femme: implacable. :D
jean-daniel dodin a écrit :
Le 01/09/2012 21:56, Elohan a écrit :
celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus
ne l'est pas ayant connu sa première femme ».
là, je rigole franchement !!!
La logique était comme la deuxième femme: implacable. :D
celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ».
là, je rigole franchement !!!
La logique était comme la deuxième femme: implacable. :D
Den
Elohan wrote:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Ce n'est pas écrit, mais cela suppose fortement que le monsieur a quand-même consommé son premier mariage (ou "consommé" la première femme). Sinon il serait toujours vierge pour le second. Le beurre et l'argent du beurre, en somme.
Den
Elohan wrote:
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si
quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le
droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci
n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas
ayant connu sa première femme ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Ce n'est pas écrit, mais cela suppose fortement que le monsieur a
quand-même consommé son premier mariage (ou "consommé" la première
femme). Sinon il serait toujours vierge pour le second. Le beurre et
l'argent du beurre, en somme.
En 757, le capitulaire de Compiègne dispose (article 10) : « Si quelqu'un s'étant marié, trouve que son épouse n'est pas vierge, il a le droit de la renvoyer et de prendre une autre femme, mais si celle-ci n'est pas vierge, il ne pourra la renvoyer car lui non plus ne l'est pas ayant connu sa première femme ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_statut_de_la_femme
Ce n'est pas écrit, mais cela suppose fortement que le monsieur a quand-même consommé son premier mariage (ou "consommé" la première femme). Sinon il serait toujours vierge pour le second. Le beurre et l'argent du beurre, en somme.