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Pas de son dans MusE

35 réponses
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lionmarron
Bonjour,

J'ai installé MusE (sous Linux Ubuntu 12.04) et je ne parviens pas à
obtenir de son.

Je peux charger un fichier midi et je voudrais entendre les sons sur les
haut-parleurs de l'ordi car il n'y rien de connecté. Apparemment il faut
lancer Jack d'abord (ce que je fais avec JACK Audio Connection Kit).

À part acheter un Mac (j'y pense parfois mais ce serait un autre sujet),
quelqu'un a-t-il une idée des directions dans lesquelles on peut chercher ?

J'ai cru qu'il fallait mettre le suivi sur fr.comp.musique (sans grande
conviction).

--
lionmarron

10 réponses

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Sergio
Le 16/04/2014 10:42, Doug713705 a écrit :

Comme d'autres distributions ma Slackware fait parfaitement tourner
_simultanément_ tout le toutim pour faire du son (de jack-audio à
Ardour en passant par MusE, Hydrogen, Audacity, mpd et j'en passe) sur
un pauvre portable i3 Samsung.

Il n'y a aucune raison pour que cela ne soit pas possible sur une
Debian, une Arch ou une Suse, par exemple.

Évidemment, selon la distribution et l'interface chaise-clavier (ce
dernier point étant à ne pas négliger) la mise au point de l'ensemble
sera plus ou moins difficile.

À mon avis encore, dans tous les cas la clef du succès se trouve dans
la documentation. La lire et la comprendre reste primordial.



Du coup, un musico, qui n'est pas forcément informaticien, va se tourner sur un Mac ou Windows, où tout marche dès le branchement !


--
Serge http://leserged.online.fr/
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P.a.S

En gros, et pour le commun des mortels, c'est pareil. À partir du moment
où tu parles en français de "fichier MIDI", tu sous-entend un format
bien précis (SMF= Standard MIDI File) qui comporte une base temporelle,
DONC une idée de séquence <http://tinyurl.com/lh9kw9g>. Nous sommes
d'accord sur le fait que le MIDI ne se limite pas à cela.



Tout à fait, pour la plupart des gens, un midifile se limite à des "note
on, note off" !!! alors que c'est un truc tellement complet qu'on n'a
toujours rien trouvé de mieux depuis plus de 30 ans !

Perso, je n'ai jamais utilisé aucune séquence, mais j'utilise le MIDI
sur scène pour communiquer avec tout l'orchestre: grâce à quelques
lignes en VBA et l'édition de .mid directement en hexa, d'un simple
effleurement sur ma tablette tactile et en une seconde maxi, parmi plus
de 500 morceaux que nous avons au programme, j'affiche la partition sur
l'écran, envoie les Programme Change, Sysex et autre CC à mes claviers,
tables de mixages, multieffets des guitares, processeurs vocaux, module
du batteur etc...

prochaine étape: mettre tout ça en WIFI (ou WIDI) sur scène pour virer
les câbles DIN.
Sans MIDI, tout ça aurait été impossible !!!
º¿º
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lionmarron
Le 16/04/2014 09:12, Gerald a écrit :
Une interface audio-MIDI est ce que les pc-istes appellent improprement
une "carte-son". C'est un boîtier externe, branché sur l'ordi par ses
prises USB, FireWire, PCMCIA... et qui permet de lui ajouter les
entrées/sorties audio analogiques (parfois numériques) et MIDI qui lui
manquent. Quelques exemples en USB :
<http://www.univers-sons.com/audio/ifaudusb.html>
Le SD-50 offre ces fonctionnalités en plus de sa génération de son.



Il n'y a que la génération de sons qui m'intéresse alors.


J'ai commencé l'informatique à l'époque du 8 bit avec un ordinateur
Yamaha dont j'ai oublié le nom mais qui était doté d'un petit générateur
de sons et de prises MIDI



Il s'agissait du CX-5M.



Affirmatif, je me souviens maintenant.

Il a été mon premier ordinateur personnel, et il
m'avait valu quelques succès d'estime.

Enfin quoiqu'il en soit je pense savoir qu'un programme destiné à
produire un fichier MIDI sera beaucoup plus facile à programmer qu'un
programme qui devrait produire un fichier RAW par exemple. (Quant à du
mp3, personnellement je saurais pas faire...)



Pas forcément. Rien n'interdit de programmer à partir de progiciels
comme Max/MSP (plutôt dédié temps réel, mais possédant aussi des
fonctionnalités de séquence et de ligne temporelle).
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Max/MSP>
<http://cycling74.com/products/max/>
Je l'utilise depuis les versions "béta" de Miller Puckette à l'Ircam et
actuellement dans la version commerciale de Zicarelli pour Mac, mais
j'attire ton attention sur le fait que Miller en a créé une version
open-source appelée Pure Data, multiplateformes (entre autres Linux),
certes beaucoup plus rustique (en fait très proche des "bétas" des
années 80) mais très fonctionnelle et traitant aussi bien l'audio que le
MIDI (afaik). Anglais requis <http://puredata.info/>. Pure Data et ses
modules associés font partie de la liste de logiciels musicaux proposés
par Stanford (lien déjà cité) avec sa distribution Linux.



J'ai un peu utilisé Pure Data il y a quelque temps. Très incommode pour
moi et absolument aucun rapport avec ce que je cherche.


La notion de logiciel de séquence est donc étrangère à ce que j'ai voulu
sous-entendre (sauf en ce qu'il permet d'écouter un fichier MIDI
lorsqu'on a rien d'autre pour le faire).



On ne peut pas "écouter" un fichier MIDI. Le MIDI ne contient aucun son.
Si tu fais *piloter* par un fichier MIDI un générateur de son de piano,
il jouera du piano, si c'est un générateur de violons le *même* fichier
jouera du violon...



Là je vois pas le rapport avec le sujet. Si je veux "écouter" un fichier
MIDI, avant de le faire je vais choisir un générateur de son particulier
et choisir les sons qui me paraisse appropriés, non ?

Quant à dire "on ne peut pas écouter un fichier MIDI", je vois pas ce
que ça veut dire. Si j'ai un fichier MIDI et que Timidity me permet d'en
écouter les notes spécifiées par ledit fichier, je ne vois pas en quoi
on peut dire que "je n'écoute pas un fichier MIDI".

Ou bien pourquoi ne pas dire que quand je mets un CD dans mon lecteur
Bose je n'écoute pas non plus de CD ?

Je n'écoute pas un CD au sens où je pourrais écouter un violon par
exemple. Le CD ne produit pas de son, c'est la chaîne Bose qui le produit.

Quant à savoir si un CD contient du son ? Pour moi oui, mais je suis pas
sûr que contenir du son veuille dire quelque chose si on prend la phrase
au pied de la lettre.

Le MIDI ne contient que des ordres de télécommande à
destination d'instruments de musique numériques, qu'on peut assimiler
aux notes d'une partition mais incluant l'exactitude de
l'interprétation(*) et des possibilités de traitement mathématique.

(*) modulo des histoires de rétro-contrôle et de programmation des sons
(réponse ou pas aux données d'expression).

[...]

Pour le logiciel en revanche, bien que j'ai précisé vouloir réaliser mon
propre logiciel, je crois maintenant me rendre compte qu'il doit être
assez difficile de comprendre ce que je veux faire. (Disons qu'il serait
beaucoup trop long d'entrer dans les détails, mais que ce serait plus
proche du genre éditeur de partition que du genre séquenceur.)



D'accord. Avec mon ex-associé nous avons été les premiers en France à
faire de la gravure de partition sur ordinateur dans un cadre commercial
(pour de vrais éditeurs !). À l'époque sur HB Engraver + Illustrator 88
+ PageMaker + QuicKeys (+ Fontographer, je l'oubliais ! Ah les polices
type III !). Beaucoup de choses existent déjà dans ce domaine. Beaucoup
d'initiatives ont capoté devant l'étroitesse du marché (réduit désormais
à une peau de chagrin). J'attire ton attention sur une solution certes à
base de séquenceur mais qui reste très polyvalente (en particulier au
niveau pédagogique) bi-plateforme Mac-Windows :
<http://www.myriad-online.com/fr/products/harmony.htm>



Intéressant. Je ne peux pas me prononcer plus avant d'avoir lu les modes
d'emploi mais je vais le faire.

Ne rate pas les chapitres "Atelier démocratique" et "L'équipe"... Ils
sont adorables ces instituteurs toulousains ! Une licence (modique) "à
vie" et une version d'évaluation illimitée, sont des caractéristiques
peu fréquentes dans le monde logiciel...



Sans doute.


Quant à ce que souhaite faire musicalement, je comprends la question



Ah ! tu vois, finalement ! :-)

mais j'hésite à vendre la peau du raton laveur avant de l'avoir
chassé... (Des clients ?)



C'est ton droit le plus strict, rien ne t'oblige. À toutes fins utiles
mon adresse mail "reply-to" est valide. hth,



Je ne cherche pas de clients (c'était pour blaguer), mais je retiens la
proposition (sait-on jamais).







--
lionmarron
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voir_le_reply-to
lionmarron wrote:

J'ai un peu utilisé Pure Data il y a quelque temps. Très incommode pour
moi et absolument aucun rapport avec ce que je cherche.



D'accord. Enfin dans la mesure où je ne sais pas exactement ce que tu
cherches, qui ne permet pas d'être bien sûr :-)

Je résume quand même : si on le prend dans sa version originale et sans
les modules audio, Pd est un pur "trafic" MIDI : il capte des données de
contrôle (de "geste musical") issues d'un contrôleur, les filtre
éventuellement, leur applique divers traitements, incluant de gestion
temporelle, et renvoit le résultat de ces traitements en sortie, à
destination de ce qu'on veut, générateurs de sons, lumières, moteurs
asservis, électrovannes et j'en passe. Pd, comme Max, trouvent leur
application la plus directe :
- dans la composition "temps réel" à la manière de ce que fait Philippe
Manoury à l'Ircam <https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Manoury>
- dans la lutherie électronique et/ou la sculpture musicale, utilisant
les outils de Interface-z ou d'Eobody :
<http://www.interface-z.fr/pronfiture/>
<http://www.eowave.com/fr/eobodysensorsystems.php>
- dans le spectacle vivant interactif, à la manière de ce que fait Puce
Muse : <http://www.pucemuse.com/index.php?id=2&lang=fr>
...liste évidemment non limitative, Pierre-Alain venant d'en proposer
une particulièrement sophistiquée qui me laisse admiratif et pantois :-)

Le gros problème avec Max ou Pd étant de définir son projet précisément
*avant* de se lancer, sinon on est devant un univers de possibilités
tellement vaste qu'on en reste dérouté. Si cela t'intéresse, je peux par
exemple te situer l'intérêt que je porte au suivi de partition
(seulement si ça t'intéresse ! Pas obligé !). Juste pour dire qu'on peut
parfaitement en rester à l'utilisation d'UN SEUL module de Max ou Pd
bien qu'ils en comportent des centaines !

Là je vois pas le rapport avec le sujet. Si je veux "écouter" un fichier
MIDI, avant de le faire je vais choisir un générateur de son particulier
et choisir les sons qui me paraisse appropriés, non ?



Non, selon moi tu écouteras le résultat de l'application de ce fichier à
ce générateur de son, pas le fichier en lui-même. Imagine par exemple
que ton générateur de son ne produise qu'une seule et même note quelque
soit la note MIDI entrante : tu n'obtiendrais qu'un unison d'un bout à
l'autre. Idem si le fichier est destiné à un instrument à son continu et
modulé et si le générateur ne produit que des sons percussifs... tu
perdrais toute l'expressivité musicale contenue dans le fichier, ou
inversement si la piste MIDI est destinée à des sons de batterie et que
tu les appliques à un son de piano. Résultat totalement inintéressant.

Ou bien pourquoi ne pas dire que quand je mets un CD dans mon lecteur
Bose je n'écoute pas non plus de CD ?



Un CD audio comporte des pistes AIFF qui *sont* des fichiers numériques
de *son*. Il n'est pas possible (sans traitement) de lui faire jouer un
son de violon à la place d'une sonate pour piano ! Il est univoque. Le
fichier MIDI, lui, ne contient que des notes, des gestes instrumentaux,
aucun son. Le "poids" (en kilos de bites) de chacun des fichiers est
d'ailleurs le témoin de cette énorme différence. :-)

À la limite, si le fichier MIDI a été créé en enregistrement direct avec
rétro-contrôle (monitoring), c'est-à-dire en entendant ce qui est joué
en même temps que c'est enregistré, et sous réserves que le générateur
de son soit exclusivement piloté en MIDI, on ne peut *réentendre* le son
original QUE sur le dispositif original. Tout autre générateur de son ne
pouvant que *dégrader* la performance initiale. C'est d'ailleurs une des
limites évidentes de cette escroquerie intellectuelle (et commerciale !)
qu'a été le General MIDI, que j'ai maintes fois dénoncé et qui n'aurait
jamais dû être intégré dans la norme MIDI.

Quant à savoir si un CD contient du son ? Pour moi oui, mais je suis pas
sûr que contenir du son veuille dire quelque chose si on prend la phrase
au pied de la lettre.



Oui, un CD contient bien "du son", une description numérique exacte d'un
"son" modulé.

Pour en savoir plus sur le standard MIDI original :
<http://en.wikipedia.org/wiki/The_MIDI_1.0_Protocol> (j'attire ton
attention sur la partie hardware du protocole, précisément sur
l'opto-coupleur et ses raisons d'être !)
<http://home.roadrunner.com/~jgglatt/tech/miditech.htm>
tu remarqueras dans ces descriptions (qui ne concernent pas QUE le MIDI
mais aussi l'AIFF et le WAV, entre autres) la présence du Sample Dump
Standard (SDS) : Il s'agit bien, dans ce cas, de transmission de *son* à
l'intérieur du standard MIDI (semblant contredire ce que je viens de
dire) mais d'une part il s'agit de SysEx, donc d'une certaine manière de
"hors-standard" et d'autre part ce n'est *pas temps réel*, il s'agit de
"dumps" de formes d'ondes, séquentiels, répondant à des ordres de
requêtes et à des vérifications (ACK), et destinés presque uniquement à
des samplers hardware des années 90, désormais obsolètes.

Et je maintiens, faute d'observation de ta part à ce sujet, qu'en 2014
l'essentiel de l'informatique musicale est couvert par les instruments
virtuels, les boucles, et les systèmes de commande associés (n'utilisant
plus directement le MIDI).

hth,


--
Gérald
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Doug713705
Le 16-04-2014, Sergio nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.configuration
(<534e4580$0$2119$) :

Le 16/04/2014 10:42, Doug713705 a écrit :

Comme d'autres distributions ma Slackware fait parfaitement tourner
_simultanément_ tout le toutim pour faire du son (de jack-audio à
Ardour en passant par MusE, Hydrogen, Audacity, mpd et j'en passe) sur
un pauvre portable i3 Samsung.

Il n'y a aucune raison pour que cela ne soit pas possible sur une
Debian, une Arch ou une Suse, par exemple.

Évidemment, selon la distribution et l'interface chaise-clavier (ce
dernier point étant à ne pas négliger) la mise au point de l'ensemble
sera plus ou moins difficile.

À mon avis encore, dans tous les cas la clef du succès se trouve dans
la documentation. La lire et la comprendre reste primordial.



Du coup, un musico, qui n'est pas forcément informaticien, va se
tourner sur un Mac ou Windows, où tout marche dès le branchement !



Sans lire la doc je doute que le musico qui n'est pas forcément
informaticien arrive à quoi que ce soit sous Mac, Windows ou Linux.

--
Et tu cherches une vérité par-delà l'espace
Ouais, tu cherches une vérité par-delà l'espace
-- H.F. Thiéfaine, Le chant du fou
Avatar
lionmarron
Le 16/04/2014 17:57, Gerald a écrit :
lionmarron wrote:

J'ai un peu utilisé Pure Data il y a quelque temps. Très incommode pour
moi et absolument aucun rapport avec ce que je cherche.



D'accord. Enfin dans la mesure où je ne sais pas exactement ce que tu
cherches, qui ne permet pas d'être bien sûr :-)

Je résume quand même : si on le prend dans sa version originale et sans
les modules audio, Pd est un pur "trafic" MIDI : il capte des données de
contrôle (de "geste musical") issues d'un contrôleur, les filtre
éventuellement, leur applique divers traitements, incluant de gestion
temporelle, et renvoit le résultat de ces traitements en sortie, à
destination de ce qu'on veut, générateurs de sons, lumières, moteurs
asservis, électrovannes et j'en passe. Pd, comme Max, trouvent leur
application la plus directe :
- dans la composition "temps réel" à la manière de ce que fait Philippe
Manoury à l'Ircam <https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Manoury>
- dans la lutherie électronique et/ou la sculpture musicale, utilisant
les outils de Interface-z ou d'Eobody :
<http://www.interface-z.fr/pronfiture/>
<http://www.eowave.com/fr/eobodysensorsystems.php>
- dans le spectacle vivant interactif, à la manière de ce que fait Puce
Muse : <http://www.pucemuse.com/index.php?id=2&lang=fr>
...liste évidemment non limitative, Pierre-Alain venant d'en proposer
une particulièrement sophistiquée qui me laisse admiratif et pantois :-)

Le gros problème avec Max ou Pd étant de définir son projet précisément
*avant* de se lancer, sinon on est devant un univers de possibilités
tellement vaste qu'on en reste dérouté. Si cela t'intéresse, je peux par
exemple te situer l'intérêt que je porte au suivi de partition
(seulement si ça t'intéresse ! Pas obligé !).



Effectivement. Je ne vois pas de quoi il s'agit, ce qui revient donc à
dire que cela devrait m'apprendre quelque chose...

--
lionmarron
Avatar
Achim Bombota
Le 16/04/2014 19:46, lionmarron a écrit :
Le 16/04/2014 17:57, Gerald a écrit :

Le gros problème avec Max ou Pd étant de définir son projet précisément
*avant* de se lancer, sinon on est devant un univers de possibilités
tellement vaste qu'on en reste dérouté. Si cela t'intéresse, je peux par
exemple te situer l'intérêt que je porte au suivi de partition
(seulement si ça t'intéresse ! Pas obligé !).



Effectivement. Je ne vois pas de quoi il s'agit, ce qui revient donc à
dire que cela devrait m'apprendre quelque chose...




Si je peux me permettre, oublie ça pour l'instant.
C'est une usine à gaz (PureData), bien éloignée de ta question de départ.

Je pratique le Gérald depuis quelques années, je comprends son enthousiasme,
j'ai essayé PureData, mais on s'éloigne de ton sujet.

Étant confronté à un problème similaire au tien (le son avec Ubuntu), il
va falloir recadrer vers les forums Linux.

Le suivi de partition... en gros tu peux piloter n'importe quoi avec
PureData.

--
Envoyé depuis ma Gameboy
Avatar
lionmarron
Le 16/04/2014 21:21, Achim Bombota a écrit :
Le 16/04/2014 19:46, lionmarron a écrit :
Le 16/04/2014 17:57, Gerald a écrit :



Le gros problème avec Max ou Pd étant de définir son projet précisément
*avant* de se lancer, sinon on est devant un univers de possibilités
tellement vaste qu'on en reste dérouté. Si cela t'intéresse, je peux par
exemple te situer l'intérêt que je porte au suivi de partition
(seulement si ça t'intéresse ! Pas obligé !).



Effectivement. Je ne vois pas de quoi il s'agit, ce qui revient donc à
dire que cela devrait m'apprendre quelque chose...




Si je peux me permettre, oublie ça pour l'instant.
C'est une usine à gaz (PureData), bien éloignée de ta question de départ.

Je pratique le Gérald depuis quelques années, je comprends son enthousiasme,
j'ai essayé PureData, mais on s'éloigne de ton sujet.



Merci pour ton intervention dans ce cas.


Étant confronté à un problème similaire au tien (le son avec Ubuntu), il
va falloir recadrer vers les forums Linux.



En fait j'ai du son avec Timidity mais j'aurais trouvé intéressant
d'essayer quand même certaines fonctions d'un séquenceur. Ce qu'on
appelle le piano roll par exemple (je sais pas si c'est le terme
français). Mais pour le faire il faudrait peut-être trouver d'autres
utilisateurs de MusE.

Et s'il n'y en a pas beaucoup sur ce forum je suppose que ça risque
d'être pareil sur un forum Linux. Enfin comme je l'ai expliqué ça n'est
peut-être pas très important (ni très urgent, puisqu'il me faut
commencer par apprendre à programmer).


Le suivi de partition... en gros tu peux piloter n'importe quoi avec
PureData.



Ça ne devrait pas présenter d'intérêt pour moi alors.





--
lionmarron
Avatar
voir_le_reply-to
lionmarron wrote:

Effectivement. Je ne vois pas de quoi il s'agit, ce qui revient donc à
dire que cela devrait m'apprendre quelque chose...



Avant tout, Max dispose d'une documentation complète en ligne ici :
<http://www.cycling74.com/docs/max5/vignettes/intro/docintro.html> avec
plein de didacticiels (tutorials) et la description de l'objet "follow"
<http://www.cycling74.com/docs/max5/refpages/max-ref/follow.html>

Dans un premier temps tu fais "apprendre" à follow une suite de notes
MIDI (soit par "enregistrement" en utilisant la fonction record/stop,
soit par lecture d'un fichier les contenant avec la fonction read. Il va
les stocker dans une table avec un numéro d'ordre (le premier événement
attendu est un do, le deuxième un ré, etc.), sans aucune indication de
tempo. Juste une liste de notes, c'est ce qu'on appellera la
"partition". Ce chargement peut être automatisé à l'ouverture du patch,
mais il peut aussi être provoqué en cours d'utilisation... (se souvenir
que le MIDI est en transmission "série" c'est-à-dire que même dans un
accord il y a un "ordre" de lecture)

Dans un deuxième temps tu déclenches la mise en action du "suivi" de
cette partition (fonction follow) : l'objet follow se met alors à
comparer les notes MIDI qui lui arrivent sur son inlet avec celles qui
sont contenues dans la "partition" stockée. Quand les valeurs
correspondent, il valide l'étape et en envoie le numéro sur son outlet
de gauche (l'outlet de droite externalise la valeur mémorisée/comparée).
Il se met alors à *attendre* l'étape suivante.

Tu fais ce que tu veux du message envoyé sur les outlets : dans
l'exemple de gauche de la "description" mise en lien ci-dessus, il fait
l'objet d'un tri sur son numéro via l'objet "sel" qui, quand il s'agit
de l'étape 27, déclenche l'objet metro à intervalles de 200 ms. Ce
pourrait être n'importe quoi d'autre : la création de notes MIDI en
sortie qui construiraient une "harmonisation" de la note incidente, par
exemple...

--------

Alors qu'un séquenceur démarre à un tempo prédéterminé et que tu lui
"courre après", l'objet follow attend que tu joues, comme un chien bien
sage, et "aboie" quand il reconnaît la bonne note. Il "suit" la
partition préalablement enregistrée au gré de tes fantaisies et de ton
rubato. Les possibilités créatives (créatrices ?), sur le plan musical,
sont virtuellement infinies.

L'objet follow tolère les erreurs : il ouvre par défaut une fenêtre de
trois événements dans le suivi et, s'il détecte la suite de la partition
dans le flux entrant, il considère que tu as fait une fausse note et
passe automatiquement à l'étape "suivante" (attente de l'événement 2,
par exemple). La largeur de cette tolérance est paramétrable. Ça permet
de faire un suivi raisonnablement fluide et qui ne passe pas son temps à
"bloquer" par un trop grand niveau d'exigence. Entre les étapes, follow
attend sagement de reconnaître la suite. Tu peux donc, par exemple,
prévoir dans ta partition une note inaudible (hors tessiture de ton
instrument), qui va te permettre d'improviser jusqu'à ce que tu décides
de déclencher une suite d'accords, ou ce que tu veux, en la "jouant" au
clavier (ou autre). Tu peux naturellement prévoir tous les "aiguillages"
que tu veux avec les différents objets de sélection...

Les applications sont gigantesques. Pédagogique toute simple, par
exemple : l'élève "voit" avancer la partition au fur et à mesure qu'il
la joue "juste"..., ou créatrices : l'arrivée à l'événement 12 (un do6
par exemple) provoque la mise en enregistrement d'un sample sur telle
entrée audio, qui sera ensuite réexploité en temps réel avec traitement
de signal et démultiplié (une sorte de super-écho, ou une flûte se
faisant accompagner par un son de violon ayant exactement ses inflexions
et vibratos...).

Comprendre aussi son originalité : follow ne réagit pas simplement en
voyant passer la note sol3 : il "sait" s'il s'agit du premier, du
deuxième ou du troisième sol dans une suite de note (partition). Je me
suis fait, par exemple et pour le fun, une harmonisation automatique du
thème de jazz "Girl Talk" (en français "Dansez sur moi", par Claude
Nougaro). Le couplet commence par neuf "sol3" successifs avec une
harmonisation qui peut changer, si on veut, pour chacun d'eux. Follow va
parfaitement savoir les compter, le faire savoir, et déclencher pour
chacun un accord différent ! Pour le plaisir de les revoir et réentendre
tout jeunes et entendre de quel morceau je veux parler : Claude et
Maurice Vander (qui avait osé la chemise à pois !).
<https://www.youtube.com/watch?v=J5o-7efkWBY>

hth,

--
Gérald
Avatar
lionmarron
Le 17/04/2014 03:48, Gerald a écrit :
lionmarron wrote:

Effectivement. Je ne vois pas de quoi il s'agit, ce qui revient donc à
dire que cela devrait m'apprendre quelque chose...



Avant tout, Max dispose d'une documentation complète en ligne ici :
<http://www.cycling74.com/docs/max5/vignettes/intro/docintro.html> avec
plein de didacticiels (tutorials) et la description de l'objet "follow"
<http://www.cycling74.com/docs/max5/refpages/max-ref/follow.html>



J'ignore si c'est dans le sujet, mais pour moi les documents précédent
ne sont "accessibles" que via la traduction de google.

C'est facile avec google chromium, il suffit de cliquer en haut de
l'écran, mais, selon les cas, le résultat est plus ou moins convaincant.


Dans un premier temps tu fais "apprendre" à follow une suite de notes

[...]




Ce que tu viens de décrire me semble assez clair (donc très bien
expliqué, puisque c'est assez compliqué quand même), et tout à fait
intéressant pour deux raisons :

-- la première est que je ne le savais pas. Encore que je ne soit pas
surpris à proprement parler (voir seconde raison).

-- la seconde est que cela correspond à peu près à une chose que j'avais
imaginé à une époque où j'avais à peine entendu parler de séquenceur
(celle de mon ordinateur par conséquent).

Autrement dit : oui bof... (et ce que je veux faire aujourd'hui est
différent)

Mais je crois qu'on va pas faire de manières : ton intervention était
remarquable et je t'en remercie donc.

--
lionmarron
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