Via un communiqué de presse, Adobe annonce ce matin le rachat de la
concurrente macromédia pour 3,4 millards de Dollars. Les actionnaires
sont a priori content, par contre les utilisateurs c'est pas sur...
Le communiqué est laconique et se contente d'informations financières.
Le rachat doit se matérialiser cette année, à l'automne.
Le but officiellement annoncé dans le communiqué (traduction libre) :
"La combinaison de Adobe et Macromédia va permettre d'accentuer notre
mission d'aider les gens et les entreprises a mieux communiquer. A
travers la combinaison de nos puissants outils de développement,
création et collaboration et la complémentarité de PDF et Flash; nous
aurons la possibilité de conduire les technologies multimédias a travers
toute sorte d'appareils multimédia et de plateformes." (sic).
Adobe et FreeHand éditent des logiciels concurrents mais aussi
complémentaires... Que va donner au niveau logiciel cette concentration
?
Quid de GoLive/DreamWeaver, de Illustrator/FreeHand, etc...
En gros ça se résumé à ça :
"Adobe rachète Flash"
--
Pierre-Alain Dorange
Vidéo, DV et QuickTime <http://alcazar.xbecom.com/videogarage/>
Clarus, the DogCow <http://clarus.chez.tiscali.fr/>
Encore plus de travail pour les programmeux de logiciels libre comme moi :(
C'est clair. Mais il n'y a pas de quoi s'en plaindre, corrige ton souriard !
:)
Je viens de décider de mettre en oeuvre un projet de faiseur de page HTML que j'ai en tête depuis environ 4 ans.
Nouvelles dans 3 à 6 mois quand le premier jet sera opérationnel.
Régis
pabNO
Benoit Leraillez wrote:
Mais c'est ça la concurrence. Les consommateurs ont privilégié un produit ; un fabriquant a plus de moyens & arrive à s'offrir une grosse partie de la technologie qui existe sur ce marché, qui est arrivé à maturité dans certains cas. Il faut attendre un renouveau technologique pour que ça bouge.
IBM & Xerox étaient les seuls, ou quasiment, sur leurs marchés pendant quelques années & alors ? Il n'y a eu qu'un seul fabriquant de compresseur pour la réfrigération domestique, & alors ? L'informatique est en phase de devenir un produit de grande consommation comme la bagnole, la moto, le lave-linge ou le téléviseur & la chaîne fifi ; & alors ?
Cela c'est toujours passé ainsi sur tous les marchés en tout temps mais ça va un poil plus vite aujourd'hui c'est tout. Kodak et Agfa ont viré tout le monde pendant pas mal de temps, Polaroïd a fait un passage & Fuji est resté : 2 fabriquants. Dans l'automobile on a des assembleurs à forte image de marque qui font appel des producteurs de pièces détachées. Des centaines de marques autrefois, aujourd'hui ?
PLusieurs producteurs d'électricité & transporteur ferroviaire en début de siècle : l'histoire les a nationalisé & la mise en concurrence en fait râler quelques-uns. Combien d'années pour que la téléphonie & la télévision découvre la concurrence ?
Tu vois qu'il y a & qu'il y aura toujours des sinusoïdes dans l'évolution du nombre d'intervenants sur un marché en fonction de son stade d'évolution. On en arrive à une phase de maturation.
& si tu es content qu'il commence à y avoir des standards de formats de fichiers il y en a qui sont aussi content que ce soit de même avec les applis pour les générer.
Tout va très bien, donc... Microsoft, par exemple, n'impose pas du tout une chappe sur la marché. Pas de "barrier to entry", en ce moment...
Mais dans ce cas précis, pourquoi ne pas imaginer que deux entreprises concurrentes parviennent à collaborer sur des domaines précis, de compatibilité et d'émulation, dans un rapport gagnant/gagnant, sans pour autant que l'une soit obligée de racheter l'autre, en l'élaguant de ce qui fait concurrence, et en limitant les motifs d'innovation ?
Adobe et Macromedia n'auraient-ils pu collaborer sur les formats de fichiers, l'animation vectorielle pour l'un, le documents portable pour l'autre ? Impensable ? Apple est concurrent d'Abobe sur la vidéo, par ailleurs, ils collaborent, l'un au système, l'autre aux applis graphiques...
Pierre-Alain pose la bonne question, pour créer cette collaboration, on met respectivement en balance deux couples (Golive/Dreamweaver, Illustrator/Freehand) dont tous les logiciels avaient leurs utilisateurs, et donc leurs raisons d'exister. En plus de l'obligation d'innovation qu'une situation de concurrence, même fortement déséquilibrée, imposait...
Alors bon, ce rachat est un pavé dans la marre de Microsoft, mais pour l'évolution de l'offre dans le domaine graphique, je crois plutôt qu'on assiste à la naissance d'un super-Quark des belles années...
Ça peut te paraître pessimiste, mais là, spontanément, je n'ai pas d'exemple de monopole qui se traduise par une baisse des tarifs et une augmentation de l'offre et des innovations. Un monopole n'a plus d'autre but que de le rester, et donc d'agir juste ce qu'il faut, quels qu'en soient les moyens, pour étouffer toutes les véléités de concurrence, dès lors qu'elles dépassent le stade d'alibi à cette position dominante...
Au-delà de l'actuel saint-libéralisme, il n'y aura pas de libéralisme sein sans contrôle adéquat. Ce contrôle est pour l'instant une vaste plaisanterie, et pour ma part, j'en vois ici une nouvelle illustration...
Et si Microsoft rachetait Adobe, maintenant, tu n'y verrais qu'une manifestation supplémentaire de la vigueur naturelle de l'économie ? ;)
Mais c'est ça la concurrence. Les consommateurs ont privilégié un
produit ; un fabriquant a plus de moyens & arrive à s'offrir une grosse
partie de la technologie qui existe sur ce marché, qui est arrivé à
maturité dans certains cas. Il faut attendre un renouveau technologique
pour que ça bouge.
IBM & Xerox étaient les seuls, ou quasiment, sur leurs marchés pendant
quelques années & alors ? Il n'y a eu qu'un seul fabriquant de
compresseur pour la réfrigération domestique, & alors ? L'informatique
est en phase de devenir un produit de grande consommation comme la
bagnole, la moto, le lave-linge ou le téléviseur & la chaîne fifi ; &
alors ?
Cela c'est toujours passé ainsi sur tous les marchés en tout temps
mais ça va un poil plus vite aujourd'hui c'est tout. Kodak et Agfa ont
viré tout le monde pendant pas mal de temps, Polaroïd a fait un passage
& Fuji est resté : 2 fabriquants. Dans l'automobile on a des assembleurs
à forte image de marque qui font appel des producteurs de pièces
détachées. Des centaines de marques autrefois, aujourd'hui ?
PLusieurs producteurs d'électricité & transporteur ferroviaire en
début de siècle : l'histoire les a nationalisé & la mise en concurrence
en fait râler quelques-uns. Combien d'années pour que la téléphonie & la
télévision découvre la concurrence ?
Tu vois qu'il y a & qu'il y aura toujours des sinusoïdes dans
l'évolution du nombre d'intervenants sur un marché en fonction de son
stade d'évolution. On en arrive à une phase de maturation.
& si tu es content qu'il commence à y avoir des standards de formats de
fichiers il y en a qui sont aussi content que ce soit de même avec les
applis pour les générer.
Tout va très bien, donc... Microsoft, par exemple, n'impose pas du tout
une chappe sur la marché. Pas de "barrier to entry", en ce moment...
Mais dans ce cas précis, pourquoi ne pas imaginer que deux entreprises
concurrentes parviennent à collaborer sur des domaines précis, de
compatibilité et d'émulation, dans un rapport gagnant/gagnant, sans pour
autant que l'une soit obligée de racheter l'autre, en l'élaguant de ce
qui fait concurrence, et en limitant les motifs d'innovation ?
Adobe et Macromedia n'auraient-ils pu collaborer sur les formats de
fichiers, l'animation vectorielle pour l'un, le documents portable pour
l'autre ? Impensable ? Apple est concurrent d'Abobe sur la vidéo, par
ailleurs, ils collaborent, l'un au système, l'autre aux applis
graphiques...
Pierre-Alain pose la bonne question, pour créer cette collaboration, on
met respectivement en balance deux couples (Golive/Dreamweaver,
Illustrator/Freehand) dont tous les logiciels avaient leurs
utilisateurs, et donc leurs raisons d'exister. En plus de l'obligation
d'innovation qu'une situation de concurrence, même fortement
déséquilibrée, imposait...
Alors bon, ce rachat est un pavé dans la marre de Microsoft, mais pour
l'évolution de l'offre dans le domaine graphique, je crois plutôt qu'on
assiste à la naissance d'un super-Quark des belles années...
Ça peut te paraître pessimiste, mais là, spontanément, je n'ai pas
d'exemple de monopole qui se traduise par une baisse des tarifs et une
augmentation de l'offre et des innovations. Un monopole n'a plus d'autre
but que de le rester, et donc d'agir juste ce qu'il faut, quels qu'en
soient les moyens, pour étouffer toutes les véléités de concurrence, dès
lors qu'elles dépassent le stade d'alibi à cette position dominante...
Au-delà de l'actuel saint-libéralisme, il n'y aura pas de libéralisme
sein sans contrôle adéquat. Ce contrôle est pour l'instant une vaste
plaisanterie, et pour ma part, j'en vois ici une nouvelle
illustration...
Et si Microsoft rachetait Adobe, maintenant, tu n'y verrais qu'une
manifestation supplémentaire de la vigueur naturelle de l'économie ? ;)
Mais c'est ça la concurrence. Les consommateurs ont privilégié un produit ; un fabriquant a plus de moyens & arrive à s'offrir une grosse partie de la technologie qui existe sur ce marché, qui est arrivé à maturité dans certains cas. Il faut attendre un renouveau technologique pour que ça bouge.
IBM & Xerox étaient les seuls, ou quasiment, sur leurs marchés pendant quelques années & alors ? Il n'y a eu qu'un seul fabriquant de compresseur pour la réfrigération domestique, & alors ? L'informatique est en phase de devenir un produit de grande consommation comme la bagnole, la moto, le lave-linge ou le téléviseur & la chaîne fifi ; & alors ?
Cela c'est toujours passé ainsi sur tous les marchés en tout temps mais ça va un poil plus vite aujourd'hui c'est tout. Kodak et Agfa ont viré tout le monde pendant pas mal de temps, Polaroïd a fait un passage & Fuji est resté : 2 fabriquants. Dans l'automobile on a des assembleurs à forte image de marque qui font appel des producteurs de pièces détachées. Des centaines de marques autrefois, aujourd'hui ?
PLusieurs producteurs d'électricité & transporteur ferroviaire en début de siècle : l'histoire les a nationalisé & la mise en concurrence en fait râler quelques-uns. Combien d'années pour que la téléphonie & la télévision découvre la concurrence ?
Tu vois qu'il y a & qu'il y aura toujours des sinusoïdes dans l'évolution du nombre d'intervenants sur un marché en fonction de son stade d'évolution. On en arrive à une phase de maturation.
& si tu es content qu'il commence à y avoir des standards de formats de fichiers il y en a qui sont aussi content que ce soit de même avec les applis pour les générer.
Tout va très bien, donc... Microsoft, par exemple, n'impose pas du tout une chappe sur la marché. Pas de "barrier to entry", en ce moment...
Mais dans ce cas précis, pourquoi ne pas imaginer que deux entreprises concurrentes parviennent à collaborer sur des domaines précis, de compatibilité et d'émulation, dans un rapport gagnant/gagnant, sans pour autant que l'une soit obligée de racheter l'autre, en l'élaguant de ce qui fait concurrence, et en limitant les motifs d'innovation ?
Adobe et Macromedia n'auraient-ils pu collaborer sur les formats de fichiers, l'animation vectorielle pour l'un, le documents portable pour l'autre ? Impensable ? Apple est concurrent d'Abobe sur la vidéo, par ailleurs, ils collaborent, l'un au système, l'autre aux applis graphiques...
Pierre-Alain pose la bonne question, pour créer cette collaboration, on met respectivement en balance deux couples (Golive/Dreamweaver, Illustrator/Freehand) dont tous les logiciels avaient leurs utilisateurs, et donc leurs raisons d'exister. En plus de l'obligation d'innovation qu'une situation de concurrence, même fortement déséquilibrée, imposait...
Alors bon, ce rachat est un pavé dans la marre de Microsoft, mais pour l'évolution de l'offre dans le domaine graphique, je crois plutôt qu'on assiste à la naissance d'un super-Quark des belles années...
Ça peut te paraître pessimiste, mais là, spontanément, je n'ai pas d'exemple de monopole qui se traduise par une baisse des tarifs et une augmentation de l'offre et des innovations. Un monopole n'a plus d'autre but que de le rester, et donc d'agir juste ce qu'il faut, quels qu'en soient les moyens, pour étouffer toutes les véléités de concurrence, dès lors qu'elles dépassent le stade d'alibi à cette position dominante...
Au-delà de l'actuel saint-libéralisme, il n'y aura pas de libéralisme sein sans contrôle adéquat. Ce contrôle est pour l'instant une vaste plaisanterie, et pour ma part, j'en vois ici une nouvelle illustration...
Et si Microsoft rachetait Adobe, maintenant, tu n'y verrais qu'une manifestation supplémentaire de la vigueur naturelle de l'économie ? ;)
-- pab www.bandycoot.net/pab
pabNO
François Jacquemin wrote:
Ben, euh, comme Cambronne. Mais aussi quand le mets le pied dedans, parce qu'il ne faut pas déraper, n'est-ce pas. :)
Il est.
Ceci dit, comme tu as pu le constater, on peut tout autant déraper de la bouche que du pied. :)
-- pab www.bandycoot.net/pab
François Jacquemin <francois.jacquemin@free.fr> wrote:
Ben, euh, comme Cambronne. Mais aussi quand le mets le pied dedans,
parce qu'il ne faut pas déraper, n'est-ce pas. :)
Il est.
Ceci dit, comme tu as pu le constater, on peut tout autant déraper de la
bouche que du pied. :)
Ben, euh, comme Cambronne. Mais aussi quand le mets le pied dedans, parce qu'il ne faut pas déraper, n'est-ce pas. :)
Il est.
Ceci dit, comme tu as pu le constater, on peut tout autant déraper de la bouche que du pied. :)
-- pab www.bandycoot.net/pab
pdorange
Pierre-Arnaud Bonraisin wrote:
Adobe et Macromedia n'auraient-ils pu collaborer sur les formats de fichiers, l'animation vectorielle pour l'un, le documents portable pour l'autre ? Impensable ?
Non pas tant que ça, surtout qu'il y a des progrès récents dans ce domaine en plus. On peut encapsuler un SWf dans un PDF et réciproquement depuis peu semble-t-il.
Apple est concurrent d'Abobe sur la vidéo, par ailleurs, ils collaborent, l'un au système, l'autre aux applis graphiques...
En effet.
Pierre-Alain pose la bonne question, pour créer cette collaboration, on met respectivement en balance deux couples (Golive/Dreamweaver, Illustrator/Freehand) dont tous les logiciels avaient leurs utilisateurs, et donc leurs raisons d'exister. En plus de l'obligation d'innovation qu'une situation de concurrence, même fortement déséquilibrée, imposait...
Clairement cela va forcément réduire l'offre a court ou moyen terme et aussi réduire l'émulation concurrentiel. Il faudrait des années pour que d'autres logiciels puisse sérieusement faire leurs trous.
Adobe/Macromedia se rapprochent pour mutualiser PDF/Flash, OK. Mais comme tu le dis ils auraient put le faire sans fusionner. La fusion permet d'autres choses, notamment des économies d'echelle et une puissance financière pour d'autres gros projets.
Alors bon, ce rachat est un pavé dans la marre de Microsoft,
Ca j'ai du mal a le sentir... Même si plusieurs analyste en parle, je reste moyennement convainçut.
On parle de concurrent à Avalon, mais c'est aller un peu vite. Je crois que Microsoft est de toute façon en train de changer, le marché de la micro est saturé et le développement de Microsoft dans ce domaine est réduit. A coté de ça Microsoft s'insinue dans des domaines connexes : console de jeux, appareils portables, téléphone... Mais aussi dans des domaines purement logiciels comme le DRM ou les Passeports Virtuels.
L'enjeux pour Microsoft n'est plus de poursuivre sa position dominante, ils ne peuvent de toutes façon pas aller plus haut. Par contre il peuvent la maintenir ou du moins ralentir un léger effrittement et surtout s'élargir sur des marchés connexes.
Dans ce sens les premiers mots de Adobe/Macromedia sont intéressants puisqu'ils parlent de multi-plateformes mais au sens clairement plus large que "ordinateur".
-- Pierre-Alain Dorange
Vidéo, DV et QuickTime <http://alcazar.xbecom.com/videogarage/> Clarus, the DogCow <http://clarus.chez.tiscali.fr/>
Adobe et Macromedia n'auraient-ils pu collaborer sur les formats de
fichiers, l'animation vectorielle pour l'un, le documents portable pour
l'autre ? Impensable ?
Non pas tant que ça, surtout qu'il y a des progrès récents dans ce
domaine en plus. On peut encapsuler un SWf dans un PDF et réciproquement
depuis peu semble-t-il.
Apple est concurrent d'Abobe sur la vidéo, par
ailleurs, ils collaborent, l'un au système, l'autre aux applis
graphiques...
En effet.
Pierre-Alain pose la bonne question, pour créer cette collaboration, on
met respectivement en balance deux couples (Golive/Dreamweaver,
Illustrator/Freehand) dont tous les logiciels avaient leurs
utilisateurs, et donc leurs raisons d'exister. En plus de l'obligation
d'innovation qu'une situation de concurrence, même fortement
déséquilibrée, imposait...
Clairement cela va forcément réduire l'offre a court ou moyen terme et
aussi réduire l'émulation concurrentiel. Il faudrait des années pour que
d'autres logiciels puisse sérieusement faire leurs trous.
Adobe/Macromedia se rapprochent pour mutualiser PDF/Flash, OK.
Mais comme tu le dis ils auraient put le faire sans fusionner. La fusion
permet d'autres choses, notamment des économies d'echelle et une
puissance financière pour d'autres gros projets.
Alors bon, ce rachat est un pavé dans la marre de Microsoft,
Ca j'ai du mal a le sentir... Même si plusieurs analyste en parle, je
reste moyennement convainçut.
On parle de concurrent à Avalon, mais c'est aller un peu vite.
Je crois que Microsoft est de toute façon en train de changer, le marché
de la micro est saturé et le développement de Microsoft dans ce domaine
est réduit. A coté de ça Microsoft s'insinue dans des domaines connexes
: console de jeux, appareils portables, téléphone... Mais aussi dans des
domaines purement logiciels comme le DRM ou les Passeports Virtuels.
L'enjeux pour Microsoft n'est plus de poursuivre sa position dominante,
ils ne peuvent de toutes façon pas aller plus haut. Par contre il
peuvent la maintenir ou du moins ralentir un léger effrittement et
surtout s'élargir sur des marchés connexes.
Dans ce sens les premiers mots de Adobe/Macromedia sont intéressants
puisqu'ils parlent de multi-plateformes mais au sens clairement plus
large que "ordinateur".
--
Pierre-Alain Dorange
Vidéo, DV et QuickTime <http://alcazar.xbecom.com/videogarage/>
Clarus, the DogCow <http://clarus.chez.tiscali.fr/>
Adobe et Macromedia n'auraient-ils pu collaborer sur les formats de fichiers, l'animation vectorielle pour l'un, le documents portable pour l'autre ? Impensable ?
Non pas tant que ça, surtout qu'il y a des progrès récents dans ce domaine en plus. On peut encapsuler un SWf dans un PDF et réciproquement depuis peu semble-t-il.
Apple est concurrent d'Abobe sur la vidéo, par ailleurs, ils collaborent, l'un au système, l'autre aux applis graphiques...
En effet.
Pierre-Alain pose la bonne question, pour créer cette collaboration, on met respectivement en balance deux couples (Golive/Dreamweaver, Illustrator/Freehand) dont tous les logiciels avaient leurs utilisateurs, et donc leurs raisons d'exister. En plus de l'obligation d'innovation qu'une situation de concurrence, même fortement déséquilibrée, imposait...
Clairement cela va forcément réduire l'offre a court ou moyen terme et aussi réduire l'émulation concurrentiel. Il faudrait des années pour que d'autres logiciels puisse sérieusement faire leurs trous.
Adobe/Macromedia se rapprochent pour mutualiser PDF/Flash, OK. Mais comme tu le dis ils auraient put le faire sans fusionner. La fusion permet d'autres choses, notamment des économies d'echelle et une puissance financière pour d'autres gros projets.
Alors bon, ce rachat est un pavé dans la marre de Microsoft,
Ca j'ai du mal a le sentir... Même si plusieurs analyste en parle, je reste moyennement convainçut.
On parle de concurrent à Avalon, mais c'est aller un peu vite. Je crois que Microsoft est de toute façon en train de changer, le marché de la micro est saturé et le développement de Microsoft dans ce domaine est réduit. A coté de ça Microsoft s'insinue dans des domaines connexes : console de jeux, appareils portables, téléphone... Mais aussi dans des domaines purement logiciels comme le DRM ou les Passeports Virtuels.
L'enjeux pour Microsoft n'est plus de poursuivre sa position dominante, ils ne peuvent de toutes façon pas aller plus haut. Par contre il peuvent la maintenir ou du moins ralentir un léger effrittement et surtout s'élargir sur des marchés connexes.
Dans ce sens les premiers mots de Adobe/Macromedia sont intéressants puisqu'ils parlent de multi-plateformes mais au sens clairement plus large que "ordinateur".
-- Pierre-Alain Dorange
Vidéo, DV et QuickTime <http://alcazar.xbecom.com/videogarage/> Clarus, the DogCow <http://clarus.chez.tiscali.fr/>
francois.jacquemin
Pierre-Arnaud Bonraisin wrote:
Il est.
Creugneu. N'aggraverais-tu pas ton cas ?...
Ceci dit, comme tu as pu le constater, on peut tout autant déraper de la bouche que du pied. :)
Oui, aussi éviterais-je d'aggraver le mien. -- F. Jacquemin
Ceci dit, comme tu as pu le constater, on peut tout autant déraper de la bouche que du pied. :)
Oui, aussi éviterais-je d'aggraver le mien. -- F. Jacquemin
francois.jacquemin
Pierre-Arnaud Bonraisin wrote:
Au-delà de l'actuel saint-libéralisme, il n'y aura pas de libéralisme sein sans contrôle adéquat. Ce contrôle est pour l'instant une vaste plaisanterie, et pour ma part, j'en vois ici une nouvelle illustration...
Vive le sein ! Qu'il reste sain. Avec libéralisme, ça va de soi. Et d'accord pour le reste. -- F. Jacquemin
Au-delà de l'actuel saint-libéralisme, il n'y aura pas de libéralisme
sein sans contrôle adéquat. Ce contrôle est pour l'instant une vaste
plaisanterie, et pour ma part, j'en vois ici une nouvelle
illustration...
Vive le sein ! Qu'il reste sain. Avec libéralisme, ça va de soi. Et
d'accord pour le reste.
--
F. Jacquemin
Au-delà de l'actuel saint-libéralisme, il n'y aura pas de libéralisme sein sans contrôle adéquat. Ce contrôle est pour l'instant une vaste plaisanterie, et pour ma part, j'en vois ici une nouvelle illustration...
Vive le sein ! Qu'il reste sain. Avec libéralisme, ça va de soi. Et d'accord pour le reste. -- F. Jacquemin
francois.jacquemin
Benoit Leraillez wrote:
Plus tu contrôleras moins tu laisseras l'innovation pointer son nez. La protection du code informatique par le brevet en est un exemple. Tout a son revers.
Est-ce au tennis qu'il nous entraîne ? Veston ? Fortune ?
La protection sociale en France c'est bien, il est difficile de licencier et donc quant tu as un job tu as une certaine sécurité puisque c'est plutôt controlé par rapport à d'autres pays. En échange de quoi il faut que cela aille beaucoup mieux pour qu'une entreprise embauche parce que c'est vraiment dur de corriger le tir dans l'autre sens. Tu as 180 000 entreprises qui employent entre 10 et 100 personnes en France et pour eux qui représent une part non négligeable du nombre de salariés il est souvent difficile de sauter le pas et d'embaucher.
Non. Vers les problèmes de gestion d'une PME. Rien de personnel.
Passer de 9 à 10 n'est pas facile du tout surtout que le retour de 10 à 9 peut te coûter très cher (mois de préavis, frais d'avocat si prud'homme...)
L'horloge y parvient au moins une fois par jour. À condition de la remonter.
J'en connais qui ont refusé des opportunités à cause de ça. Embaucher quelqu'un parce qu'on a un projet en plus c'est bien mais les clients ils font ce qu'ils veulent, eux. Et quand ta masse salariale représente +- 55% de ton CA c'est la seule charge de l'entreprise qu'il faut pouvoir modifier rapidement en fonction de ton activité. En France la protection elle ne va pas dans le bon sens dans ce cas-là. Tout a son revers. Je ne cherche pas à le flinguer, je le constate.
Finalement, on aura évité le veston et le tennis. Le premier est fatigué, le second fatiguant. Mais il est bien son développement. Un peu hors charte, mais bien.
Plus tu contrôleras moins tu laisseras l'innovation pointer son nez.
La protection du code informatique par le brevet en est un exemple. Tout
a son revers.
Est-ce au tennis qu'il nous entraîne ? Veston ? Fortune ?
La protection sociale en France c'est bien, il est difficile de
licencier et donc quant tu as un job tu as une certaine sécurité puisque
c'est plutôt controlé par rapport à d'autres pays. En échange de quoi il
faut que cela aille beaucoup mieux pour qu'une entreprise embauche parce
que c'est vraiment dur de corriger le tir dans l'autre sens. Tu as
180 000 entreprises qui employent entre 10 et 100 personnes en France et
pour eux qui représent une part non négligeable du nombre de salariés il
est souvent difficile de sauter le pas et d'embaucher.
Non. Vers les problèmes de gestion d'une PME. Rien de personnel.
Passer de 9 à 10 n'est pas facile du tout surtout que le retour de 10
à 9 peut te coûter très cher (mois de préavis, frais d'avocat si
prud'homme...)
L'horloge y parvient au moins une fois par jour. À condition de la
remonter.
J'en connais qui ont refusé des opportunités à cause de ça. Embaucher
quelqu'un parce qu'on a un projet en plus c'est bien mais les clients
ils font ce qu'ils veulent, eux. Et quand ta masse salariale représente
+- 55% de ton CA c'est la seule charge de l'entreprise qu'il faut
pouvoir modifier rapidement en fonction de ton activité. En France la
protection elle ne va pas dans le bon sens dans ce cas-là. Tout a son
revers. Je ne cherche pas à le flinguer, je le constate.
Finalement, on aura évité le veston et le tennis. Le premier est
fatigué, le second fatiguant. Mais il est bien son développement. Un peu
hors charte, mais bien.
Plus tu contrôleras moins tu laisseras l'innovation pointer son nez. La protection du code informatique par le brevet en est un exemple. Tout a son revers.
Est-ce au tennis qu'il nous entraîne ? Veston ? Fortune ?
La protection sociale en France c'est bien, il est difficile de licencier et donc quant tu as un job tu as une certaine sécurité puisque c'est plutôt controlé par rapport à d'autres pays. En échange de quoi il faut que cela aille beaucoup mieux pour qu'une entreprise embauche parce que c'est vraiment dur de corriger le tir dans l'autre sens. Tu as 180 000 entreprises qui employent entre 10 et 100 personnes en France et pour eux qui représent une part non négligeable du nombre de salariés il est souvent difficile de sauter le pas et d'embaucher.
Non. Vers les problèmes de gestion d'une PME. Rien de personnel.
Passer de 9 à 10 n'est pas facile du tout surtout que le retour de 10 à 9 peut te coûter très cher (mois de préavis, frais d'avocat si prud'homme...)
L'horloge y parvient au moins une fois par jour. À condition de la remonter.
J'en connais qui ont refusé des opportunités à cause de ça. Embaucher quelqu'un parce qu'on a un projet en plus c'est bien mais les clients ils font ce qu'ils veulent, eux. Et quand ta masse salariale représente +- 55% de ton CA c'est la seule charge de l'entreprise qu'il faut pouvoir modifier rapidement en fonction de ton activité. En France la protection elle ne va pas dans le bon sens dans ce cas-là. Tout a son revers. Je ne cherche pas à le flinguer, je le constate.
Finalement, on aura évité le veston et le tennis. Le premier est fatigué, le second fatiguant. Mais il est bien son développement. Un peu hors charte, mais bien.