WEILL wrote:Ou encore pourrais-tu nous expliquer l'intérêt culturel d'écrire la
volonté avec "é" et non "ée" en tant qu'exception à la règle commune
du féminin ?
Quelle règle? Peux-tu énoncer avec clarté, mais sans agressivité, ta
condamnation des mots féminins qui ne se terminent pas "e" pour autant
qu'elle ait quelque valeur, auquel cas on se fera une raison de ta
passion pour les "e"?
WEILL wrote:
Ou encore pourrais-tu nous expliquer l'intérêt culturel d'écrire la
volonté avec "é" et non "ée" en tant qu'exception à la règle commune
du féminin ?
Quelle règle? Peux-tu énoncer avec clarté, mais sans agressivité, ta
condamnation des mots féminins qui ne se terminent pas "e" pour autant
qu'elle ait quelque valeur, auquel cas on se fera une raison de ta
passion pour les "e"?
WEILL wrote:Ou encore pourrais-tu nous expliquer l'intérêt culturel d'écrire la
volonté avec "é" et non "ée" en tant qu'exception à la règle commune
du féminin ?
Quelle règle? Peux-tu énoncer avec clarté, mais sans agressivité, ta
condamnation des mots féminins qui ne se terminent pas "e" pour autant
qu'elle ait quelque valeur, auquel cas on se fera une raison de ta
passion pour les "e"?
cette procédure ne fait rien, en tout cas rien d'utile ; si c'était le
cas, elle serait nommée et documentée en fonction de ce qu'elle a
l'intention de faire,
cette procédure ne fait rien, en tout cas rien d'utile ; si c'était le
cas, elle serait nommée et documentée en fonction de ce qu'elle a
l'intention de faire,
cette procédure ne fait rien, en tout cas rien d'utile ; si c'était le
cas, elle serait nommée et documentée en fonction de ce qu'elle a
l'intention de faire,
Tu as tout-à-fait raison et un peu tort aussi (oh, si peu !). Si
l'italien l'allemand, l'espagnol, l'indonésien s'écrivent a peu près
comme ils se prononcent, que dire de l'anglais, dont l'orthographe est
délirante à la puissance 2,
ce qui ne nuit guère à sa diffusion, et le
chinois, le japonais : plusieurs systèmes d'écriture,
et les langues qui
se promènent d'un système d'écriture à un autre, comme le mongol...
Bref, nos petits français sont plutôt bien lotis, d'autant plus qu'ils
n'ont qu'une seule langue à apprendre, pas comme certains africains qui
doivent apprendre le dialecte du coin, la langue véhiculaire de la
province, qui s'écrit difficilement en caractères latins avec forces
signes diacritiques, le français à l'école et l'arabe classique dans le
Coran; et les russes, les polonais, les serbes, obligés d'étudier
pendant des années les déclinaisons des noms et des adjectifs; 7 cas en
croate, 4 genres, 2 formes (perfectif, imperfectif) pour chaque verbe...
Bref, si on veut réformer, le français ne sera pas en tête de liste.
La réforme de 1990 est mal passée chez les professionnels et dans le
public. Elle ne se justifiait par aucun réel besoin et ne simplifiait
pas grand-chose.
L'orthographe espagnole a été simplifiée avant la
diffusion de la culture. C'était le bon moment. Pour le français, comme
pour l'anglais, il est largement trop tard.
Tu as tout-à-fait raison et un peu tort aussi (oh, si peu !). Si
l'italien l'allemand, l'espagnol, l'indonésien s'écrivent a peu près
comme ils se prononcent, que dire de l'anglais, dont l'orthographe est
délirante à la puissance 2,
ce qui ne nuit guère à sa diffusion, et le
chinois, le japonais : plusieurs systèmes d'écriture,
et les langues qui
se promènent d'un système d'écriture à un autre, comme le mongol...
Bref, nos petits français sont plutôt bien lotis, d'autant plus qu'ils
n'ont qu'une seule langue à apprendre, pas comme certains africains qui
doivent apprendre le dialecte du coin, la langue véhiculaire de la
province, qui s'écrit difficilement en caractères latins avec forces
signes diacritiques, le français à l'école et l'arabe classique dans le
Coran; et les russes, les polonais, les serbes, obligés d'étudier
pendant des années les déclinaisons des noms et des adjectifs; 7 cas en
croate, 4 genres, 2 formes (perfectif, imperfectif) pour chaque verbe...
Bref, si on veut réformer, le français ne sera pas en tête de liste.
La réforme de 1990 est mal passée chez les professionnels et dans le
public. Elle ne se justifiait par aucun réel besoin et ne simplifiait
pas grand-chose.
L'orthographe espagnole a été simplifiée avant la
diffusion de la culture. C'était le bon moment. Pour le français, comme
pour l'anglais, il est largement trop tard.
Tu as tout-à-fait raison et un peu tort aussi (oh, si peu !). Si
l'italien l'allemand, l'espagnol, l'indonésien s'écrivent a peu près
comme ils se prononcent, que dire de l'anglais, dont l'orthographe est
délirante à la puissance 2,
ce qui ne nuit guère à sa diffusion, et le
chinois, le japonais : plusieurs systèmes d'écriture,
et les langues qui
se promènent d'un système d'écriture à un autre, comme le mongol...
Bref, nos petits français sont plutôt bien lotis, d'autant plus qu'ils
n'ont qu'une seule langue à apprendre, pas comme certains africains qui
doivent apprendre le dialecte du coin, la langue véhiculaire de la
province, qui s'écrit difficilement en caractères latins avec forces
signes diacritiques, le français à l'école et l'arabe classique dans le
Coran; et les russes, les polonais, les serbes, obligés d'étudier
pendant des années les déclinaisons des noms et des adjectifs; 7 cas en
croate, 4 genres, 2 formes (perfectif, imperfectif) pour chaque verbe...
Bref, si on veut réformer, le français ne sera pas en tête de liste.
La réforme de 1990 est mal passée chez les professionnels et dans le
public. Elle ne se justifiait par aucun réel besoin et ne simplifiait
pas grand-chose.
L'orthographe espagnole a été simplifiée avant la
diffusion de la culture. C'était le bon moment. Pour le français, comme
pour l'anglais, il est largement trop tard.
La littérature de cette époque était un privilège de lettrés ce me
semble, qui lisaient aussi le latin et le grec : la codification et la
simplifcation vont en fait dans le même sens, le même que celui de
l'imprimerie : l'accès au plus grand nombre.
L'explosion culturelle de l'écrit est lié à l'imprimerie ; quand on
remonte au XIII, c'est évident qu'en plus des problèmes d'écriture, il y
a le problème de la langue. Grec, latin dans le meilleur des cas.
Je suis loin de penser que toute floraison culturelle est écrite : mais
c'est par ce biais que c'est fait une grande part de la transmission.
Au bout du compte, on se retrouverais non avec une orthographe
simplifiée, mais avec plusieurs orthographes alternatives d'une même
langue.
Et ça, c'est de la complication supplémentaire !. Si on change
de langue, ça ne ne gêne pas d'écrire elefant, olifant, ou marsupilami.
Mais non, aucun. Comme je disais à Dark_t, tout ça est arbitraire et
bien compliqué.
La littérature de cette époque était un privilège de lettrés ce me
semble, qui lisaient aussi le latin et le grec : la codification et la
simplifcation vont en fait dans le même sens, le même que celui de
l'imprimerie : l'accès au plus grand nombre.
L'explosion culturelle de l'écrit est lié à l'imprimerie ; quand on
remonte au XIII, c'est évident qu'en plus des problèmes d'écriture, il y
a le problème de la langue. Grec, latin dans le meilleur des cas.
Je suis loin de penser que toute floraison culturelle est écrite : mais
c'est par ce biais que c'est fait une grande part de la transmission.
Au bout du compte, on se retrouverais non avec une orthographe
simplifiée, mais avec plusieurs orthographes alternatives d'une même
langue.
Et ça, c'est de la complication supplémentaire !. Si on change
de langue, ça ne ne gêne pas d'écrire elefant, olifant, ou marsupilami.
Mais non, aucun. Comme je disais à Dark_t, tout ça est arbitraire et
bien compliqué.
La littérature de cette époque était un privilège de lettrés ce me
semble, qui lisaient aussi le latin et le grec : la codification et la
simplifcation vont en fait dans le même sens, le même que celui de
l'imprimerie : l'accès au plus grand nombre.
L'explosion culturelle de l'écrit est lié à l'imprimerie ; quand on
remonte au XIII, c'est évident qu'en plus des problèmes d'écriture, il y
a le problème de la langue. Grec, latin dans le meilleur des cas.
Je suis loin de penser que toute floraison culturelle est écrite : mais
c'est par ce biais que c'est fait une grande part de la transmission.
Au bout du compte, on se retrouverais non avec une orthographe
simplifiée, mais avec plusieurs orthographes alternatives d'une même
langue.
Et ça, c'est de la complication supplémentaire !. Si on change
de langue, ça ne ne gêne pas d'écrire elefant, olifant, ou marsupilami.
Mais non, aucun. Comme je disais à Dark_t, tout ça est arbitraire et
bien compliqué.
Exemple extrême me diras-tu... Mais sans aller jusque là, affirmer comme
toi que les Profs ne se vengent jamais de leurs frustrations sur les
élèves, ça je n'y crois pas le moins du monde
Exemple extrême me diras-tu... Mais sans aller jusque là, affirmer comme
toi que les Profs ne se vengent jamais de leurs frustrations sur les
élèves, ça je n'y crois pas le moins du monde
Exemple extrême me diras-tu... Mais sans aller jusque là, affirmer comme
toi que les Profs ne se vengent jamais de leurs frustrations sur les
élèves, ça je n'y crois pas le moins du monde
moyen n'apprend toujours pas principalement d'abord la communication
orale courante (celle qui permet au "jeune cadre dynamique et bronzé"
abonné chez Linguaphone ou Assimil de comprendre et de se faire
comprendre en 3 semaines de temps dans une conversation courante, tandis
que l'élève de terminale en sera incapable après 7 ans de cours
classiques au collège et au lycée - mais il ânonnera bien quelques vers
de Shakespeare en Anglais du XVIème siècle)...
moyen n'apprend toujours pas principalement d'abord la communication
orale courante (celle qui permet au "jeune cadre dynamique et bronzé"
abonné chez Linguaphone ou Assimil de comprendre et de se faire
comprendre en 3 semaines de temps dans une conversation courante, tandis
que l'élève de terminale en sera incapable après 7 ans de cours
classiques au collège et au lycée - mais il ânonnera bien quelques vers
de Shakespeare en Anglais du XVIème siècle)...
moyen n'apprend toujours pas principalement d'abord la communication
orale courante (celle qui permet au "jeune cadre dynamique et bronzé"
abonné chez Linguaphone ou Assimil de comprendre et de se faire
comprendre en 3 semaines de temps dans une conversation courante, tandis
que l'élève de terminale en sera incapable après 7 ans de cours
classiques au collège et au lycée - mais il ânonnera bien quelques vers
de Shakespeare en Anglais du XVIème siècle)...
"Li Roy, li doict tenir de nuil"
Tu nous traduis ? :)
Voilà bien le problème... tu préfères voir nos petits enfants ne plus
parler Français du tout (They will speak World Company) ?
"Li Roy, li doict tenir de nuil"
Tu nous traduis ? :)
Voilà bien le problème... tu préfères voir nos petits enfants ne plus
parler Français du tout (They will speak World Company) ?
"Li Roy, li doict tenir de nuil"
Tu nous traduis ? :)
Voilà bien le problème... tu préfères voir nos petits enfants ne plus
parler Français du tout (They will speak World Company) ?
transmission se fait. Avec le brassage culturel, je ne serais pas
surprise d'avoir un
jour des petit-enfants bilingues dès le berceau, enfin dès l'âge de
parler, et c'est une idée plutôt réjouissante.
transmission se fait. Avec le brassage culturel, je ne serais pas
surprise d'avoir un
jour des petit-enfants bilingues dès le berceau, enfin dès l'âge de
parler, et c'est une idée plutôt réjouissante.
transmission se fait. Avec le brassage culturel, je ne serais pas
surprise d'avoir un
jour des petit-enfants bilingues dès le berceau, enfin dès l'âge de
parler, et c'est une idée plutôt réjouissante.
Voici un adage juridique en langue française tel qu'écrit par les
légistes de Philippe le Bel (donc XIVème siècle) :
"Li Roy, li doict tenir de nuil"
Tu nous traduis ? :)
Au bout du compte, on se retrouverais non avec une orthographe
simplifiée, mais avec plusieurs orthographes alternatives d'une même
langue.
Voici un adage juridique en langue française tel qu'écrit par les
légistes de Philippe le Bel (donc XIVème siècle) :
"Li Roy, li doict tenir de nuil"
Tu nous traduis ? :)
Au bout du compte, on se retrouverais non avec une orthographe
simplifiée, mais avec plusieurs orthographes alternatives d'une même
langue.
Voici un adage juridique en langue française tel qu'écrit par les
légistes de Philippe le Bel (donc XIVème siècle) :
"Li Roy, li doict tenir de nuil"
Tu nous traduis ? :)
Au bout du compte, on se retrouverais non avec une orthographe
simplifiée, mais avec plusieurs orthographes alternatives d'une même
langue.
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
writes:transmission se fait. Avec le brassage culturel, je ne serais pas
surprise d'avoir un
jour des petit-enfants bilingues dès le berceau, enfin dès l'âge de
parler, et c'est une idée plutôt réjouissante.
Je ne sais pas si c'est de l'ordre du fantasme, mais il me semble
qu'il y a un certain nombre de régions du monde dites « mal développée
» où l'existance d'une langue locale et d'une langue commune ne pose
pas de problème.
FiLH
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
writes:
transmission se fait. Avec le brassage culturel, je ne serais pas
surprise d'avoir un
jour des petit-enfants bilingues dès le berceau, enfin dès l'âge de
parler, et c'est une idée plutôt réjouissante.
Je ne sais pas si c'est de l'ordre du fantasme, mais il me semble
qu'il y a un certain nombre de régions du monde dites « mal développée
» où l'existance d'une langue locale et d'une langue commune ne pose
pas de problème.
FiLH
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
writes:transmission se fait. Avec le brassage culturel, je ne serais pas
surprise d'avoir un
jour des petit-enfants bilingues dès le berceau, enfin dès l'âge de
parler, et c'est une idée plutôt réjouissante.
Je ne sais pas si c'est de l'ordre du fantasme, mais il me semble
qu'il y a un certain nombre de régions du monde dites « mal développée
» où l'existance d'une langue locale et d'une langue commune ne pose
pas de problème.
FiLH