Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

[PHOTO] que c'est moi qui l'ai faite

134 réponses
Avatar
Bour-Brown
Image de circonstance...

http://cjoint.com/?eivD2nyHRy

10 réponses

Avatar
Bour-Brown
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit
( 49e09859$0$12651$ )

Je t'ai répondu sur ce fil parce que je lis BB (qui donne peu de photos
mais souvent des liens )



http://bb.vrac.googlepages.com/home3
http://bb.vrac.googlepages.com/home32
Avatar
nawak
Delestaque wrote:

je me demande par ailleurs ce qu'est une pseudo critique ?





Une critique qui ne fait pas l'effort de regarder les photos avant
d'exprimer son dédain ?

Plus généralement, une critique qui oublie de commencer son propos par
"je ne comprend pas" ?

On a le droit de ne pas comprendre. C'est plus souvent une occasion
d'apprendre quelque chose ou de s'ouvrir l'esprit, que de démasquer une
imposture.

Malheureusement, en fait, le plus souvent, c'est d'abord une cause de
vexation et donc de réaction d'ego.

Et l'ego dit beurk. L'est pas compliqué l'ego.

Pire, des fois il préfère dire beurk simplement parce qu'il a peur. Peur
d'être pris pour un con. On pourrait aimer, mais comme on ne sait pas
pourquoi, dans le doute...

Le plus souvent, dans une relation oeuvre/spectateur, l'imposteur, c'est
l'ego.

--
PAB
Avatar
Delestaque
PAB wrote:
Delestaque wrote:

je me demande par ailleurs ce qu'est une pseudo critique ?





Une critique qui ne fait pas l'effort de regarder les photos avant
d'exprimer son dédain ?

Plus généralement, une critique qui oublie de commencer son propos par
"je ne comprend pas" ?

On a le droit de ne pas comprendre. C'est plus souvent une occasion
d'apprendre quelque chose ou de s'ouvrir l'esprit, que de démasquer
une imposture.

Malheureusement, en fait, le plus souvent, c'est d'abord une cause de
vexation et donc de réaction d'ego.

Et l'ego dit beurk. L'est pas compliqué l'ego.

Pire, des fois il préfère dire beurk simplement parce qu'il a peur.
Peur d'être pris pour un con. On pourrait aimer, mais comme on ne
sait pas pourquoi, dans le doute...

Le plus souvent, dans une relation oeuvre/spectateur, l'imposteur,
c'est l'ego.



peur d'^tre pris pour un con ?
quelle importance, on est tous le con de l'autre.
" peur d'aimer " là, ça doit se soigner.
Aimer sans comprendre pourquoi, quelle importance, aimer c'est déjà bien ce
n'est pas donné à tout le monde, en général la capacité à aimer commence par
soi même, pour les photos , les oeuvres d'art, là , je ne sais pas, j'en ai
déjà dit trop, pas mon rayon, les photographes d'art et les artistes
photographes, je laisse ce rayon à la NCO , ça dépend d'eux.

--
--
G.Ricco
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Bour-Brown a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit
( 49e09859$0$12651$ )

Je t'ai répondu sur ce fil parce que je lis BB (qui donne peu de photos
mais souvent des liens )



http://bb.vrac.googlepages.com/home3
http://bb.vrac.googlepages.com/home32



Je n'avais jamais vu les mouches...Comme j'ai horreur de ces animaux, ça
provoque une horreur fascinée. Une réaction, c'est déjà quelque chose.
Et je trouve dommage que tu n'aie pas poursuivi ton idée, de faire le
petit bonhomme aux pinces en train de tenir une photo etc.

Noëlle Adam
Avatar
Bour-Brown
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit
( 49e4b3e7$0$17772$ )

Et je trouve dommage que tu n'aie pas poursuivi ton idée, de faire le
petit bonhomme aux pinces en train de tenir une photo etc.



http://cjoint.com/?eqh7UUe1oD
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Bour-Brown a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit
( 49e4b3e7$0$17772$ )

Et je trouve dommage que tu n'aie pas poursuivi ton idée, de faire le
petit bonhomme aux pinces en train de tenir une photo etc.



http://cjoint.com/?eqh7UUe1oD


Ah ben oui, j'aime mieux celle là, le cadrage est plus parlant et le
fond noir met bien en valeur les reflets de la pièce dans la loupe, ça
fait un petit univers concentré. Et l'ombre qui mange un bout des
reflets, serais-ce le photographe ?

Noëlle Adam
Avatar
Bour-Brown
Stephane Legras-Decussy a écrit
( 49e0d512$0$4828$ )

par exemple j'entends aussi dans un coin de ma tête
ce que dirait B.Brown, quand je fais un truc..



C'est à ce point-là ? Chic.

Bon, je ne dis pas qu'on y arrive tout le temps, mais on est quand même
nombreux à avoir fait des progrès grâce à des facteurs qui n'existaient pas
il y a vingt ans :

- les appareils grand public deviennent polyvalents
- les essais sont gratuits
- les corrections sont puissantes et faciles
- les exemples de qualité sont de plus en plus nombreux

Normal donc qu'on soit plus exigeant, normal aussi qu'on soit donc plus
critique.
Avatar
Bour-Brown
PAB a écrit
( 1iy5thm.fbib3s15gfi0wN% )

Plus généralement, une critique qui oublie de commencer son propos par
"je ne comprend pas" ?



Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait le faire, à moins d'avoir une
conception qui voit dans le spectateur un ignorant et dans l'artiss' un
maître à penser...

Pour moi les critiques expriment sur ce forum les choses telles qu'elles
sont perçues, c'est simple, c'est efficace, et il n'y a pas de raison de
faire autrement.


Malheureusement, en fait, le plus souvent, c'est d'abord une cause de
vexation et donc de réaction d'ego.



À propos de réaction, je me suis toujours demandé où se plaçait l'ego de
ceux qui hurlaient à l'assassinat dès qu'on parlait de bouse, par exemple...
Avatar
filh
Delestaque wrote:

Ofnuts wrote:
>> Je ne le perds pas... il s'agit pour un petit club de justifier le
>> droit au mépris et à l'insulte sous prétexte de pseudo-critiques...
>
> C'est vrai que tu ne perds pas le contexte de vue, tu refuses de le
> voir. C'est dommage, il parlait du "Dîner de cons"...

je me demande par ailleurs ce qu'est une pseudo critique ?
Ce qui némane pas de la NCO , je suppose, la seule concevable et recevable.



Par exemple :

L'Artiste, 13 mai 1877.

'La Nana de Manet.'

Le tableau de Manet que le jury du Salon de 1877 a refusé d'admettre, à
l'unanimité des voix, vient d'être exposé aux vitrines de la maison
Giroux.
Inutile d'ajouter que, matin et soir, l'on s'entasse devant cette toile
et qu'elle soulève les cris indignés et les rires d'une foule abêtie par
la contemplation des stores que les Cabanel, Bouguereau, Toulmouche et
autres croient nécessaire de barbouiller et d'exposer sur la cimaise, au
printemps de chaque année.
Le sujet du tableau, le voici: Nana, la Nana de L'Assommoir, se poudre
le visage d'une fleur de riz. Un monsieur la regarde.
Je déclare tout d'abord que je reconnais, dans cette nouvelle oeuvre de
M. Manet, de singulières défaillances, j'y trouve également cette
gaucherie d'exécution tant insultée par ces aimables peintres qui
soufflent des princesses en baudruche et les suspendent au plafond
satiné des boudoirs avec ces étiquettes imbéciles: Premier trouble,
Jours heureux, Puis-je entrer?, Rêverie, mais j'y vois aussi ce qu'aucun
des peintres non impressionnistes n'a encore su faire: la fille!
Rendre l'attitude irritante des hanches qui se torillent, rendre la
polissonnerie des regards noyés, faire sentir l'odeur de la chair qui
bouge sous la batiste, rendre le luxe des dessous entrevus, exprimer les
prostrations, les énervements, la bestialité joyeuse ou la résignation
fatiguée des filles, tout cela n'a pu être réussi par ces milliers de
peintres que l'Ecole des Beaux-Arts lâche, en des jours de malheur sur
le pavé de la capitale.
Mais revenons-en au tableau de Manet. Nana est debout, se détachant sur
un fond où une grue passe, effleurant les touffes cramoisies de pivoines
géantes; elle est en corset, les épaules et les bras sont nus, la croupe
renfle sous le jupon blanc, les jambes serrées dans des bas en soi
grise, brochés sur le coup de pied, d'une fleur éclatante, se perdent,
sans plis, dans des mules à hauts talons, d'un violet intense. Nana lève
le bras et approche de son visage, sur lequel foisonne sa tignace
couleur de paille, la houppe qui va le nuer et couvrir de sa poussière
embaumée par l'ihlang les minuscules points d'or qui mouchettent sa
peau.
Comme dans certains tableaux japonais, le monsieur sort du cadre, il est
enfoui dans un divan, les jambes croisées, la canne entre les doigts,
dans cette attitude de l'homme qui détaille nonchalamment la femme quand
lentement elle se harnache. — Il a gardé son chapeau, il est comme chez
lui — pour l'instant du moins. — Nana n'a point à se gêner; son amant ne
doit plus rien ignorer d'ailleurs des joies que lui ont promises ses
toilettes de bataille, le premier soir qu'il la rencontra. Si je ne
craignais de blesser la pudibonderie des lecteurs, je dirais que le
tableau de M. Manet sent le lit défait, qu'il sent en un mot ce qu'il a
voulu représenter, la cabotine et la drôlesse.
Observation profonde: les bas que des personnes peu habituées sans doute
aux déshabillés emphatiques des filles, trouvent invraisemblables et
durement rendus, sont absolument vrais; ce sont ces bas à la trame
serrée, ces bas qui luisent sourdement et se fabriquent, je crois, à
Londres.
L'aristocratie du vice se reconnaît aujourd'hui au linge; la plus piètre
histrionne arbore des toilettes tapageuses, mais la veritable opulence
éclate plus dans la dentelle des chemisettes et dans les bas et dans les
bottines mignonnement ouvrés, que dans les robes ornées de fanfreluches
et les chapeaux surmontés de panaches et d'oiseaux. J'ajouterai encore
que la convoitise, que le rêve, que l'idéal des filles du peuple qui,
après avoir longtemps piétiné sur le fumier des rues ont pu sauter, un
beau jour, sur la plume des lits, est de se tailler des vêtements et de
coucher dans cette étoffe. — La soie, c'est la marque de fabrique des
courtisanes qui se louent cher.
Nana est donc arrivée, dans le tableau du peintre, au sommet envié par
ses semblables et, intelligente et corrompue comme elle est, elle a
compris que l'élégance des bas et des mules était, à coup sûr, l'un des
adjuvants les plus précieux que les filles de joie aient inventés pour
culbuter les hommes.
Il serait puéril de le nier. Les bas d'azur à jarretière citron, les bas
cerise, les bas noirs brodés de ramages blancs, les bas à damier
cramoisi et soufre, les bas mauve ou fleur de pêcher, diaphanes et
laissant discrètement percer le rose de la peau ou épais et dessinant
seulement le contour troublant du mollet, sont aussi bien que les
pierres serties, que les gazes très claires, que le fard de Chine, le
blanc de perle, le bleu myosotis, aussi bien que les pâtes musquées et
le kh'ol d'Orient, les poivres longs, les rouges piments, les sauces
incendiaires, habiles à réveiller la torpeur des estomacs lassés.
Manet a donc eu absolument raison de nous représenter dans sa Nana, l'un
des plus parfaits échantillons de ce type de filles que son ami et que
notre cher maître, Emile Zola, va nous dépeindre dans l'un de ses plus
prochains romans. Manet l'a fait voir telle que forcément elle sera avec
son vice compliqué et savant, son extravagance et son luxe des
paillardises.
Ces quelques observations sur les attraits maquillés des femmes m'ont
semblé nécessaires pour expliquer les details du tableau et l'artiste
volupté qui s'en dégage. Je passe maintenant à la facture de l'oeuvre
même.
Ainsi que je l'ai dit plus haut, Manet est loin d'être un peintre
irréprochable, mais sa Nana est incontestablement l'une des meilleures
toiles qu'il ait jamais signées. Le bras cerclé d'or, la main qui tient
la houppe de cygne, une petite main assouplie par les crèmes et armée
d'ongles en amande, soigneusement limés, sont, de tous points,
charmants, les jambes sont fermes, on sent sous l'enveloppe brillante
qui les couvre, la chair et non l'étoupe. Le seul reproche que je fasse
à M. Manet, ainsi qu'à la plupart des impressionnistes, c'est l'abus des
blancs crayeux, des rouges sales, des noirs brutalement plaqués; la tête
de Nana n'est pas heureuse, l'attache du cou médiocre, mais tout le
corps, depuis l'épaule jusqu'aux plantes, est absolument bien. Le
monsieur assis, le 'voyant' est également parfait; quant aux
accessoires, ils sont brossés avec une largeur que les Desgoffe et
autres léchotteurs devraient bien lui envier! Le divan, la robe bleue,
jetée, au hasard des plis, sur une chaise, l'azalée qui s'épanouit,
rouge, dans son cache-pot, tous les petits meubles du boudoir enfin,
sont enlevés avec une vigueur et une bravoure vraiment remarquables!
Telle qu'elle est, avec ses qualités et avec ses défauts, cette toile
vit et elle est supérieure à beaucoup des lamentables gaudrioles qui se
sont abattues sur le Salon de 1877; je me demande si vraiment il faudra,
pendant longtemps encore, que pour être admis dans ce temple du bric à
brac, un artiste passe par le jugement des messieurs vieillis qui
s'imaginent qu'un peintre 'fait distingué' quand il se garde de rendre
simplement l'être humain ou la nature, ainsi que son tempérament les lui
a fait voir?
J.-K. HUYSMANS
http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC%07324.html

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avatar
Ofnuts
Bour-Brown wrote:
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit
( 49e4b3e7$0$17772$ )

Et je trouve dommage que tu n'aie pas poursuivi ton idée, de faire le
petit bonhomme aux pinces en train de tenir une photo etc.



http://cjoint.com/?eqh7UUe1oD



Joli... maintenant, l'épisode suivant... le petit bonhomme poste son
autoportrait sur FRP :-)

--
Bertrand