Cet été, j'ai été obnubilé par les mots (à mettre sur les photos).
Un petit livre de Plossu "Impair et passe", dont chaque photo est
commentée par un court texte de Ricciotti, m'a donné envie de faire des
photos comme dans ce livre, des paysages qui cadrent tout, l'ensemble
d'un espace, et non une partie d'un lieu, comme je fais depuis longtemps
déjà.
Le résultat n'a rien à voir avec Plossu, bien sûr, ces deux suites sont
faites avec des textes, lus ces jours-là :
http://www.octav.fr/quotidien/12-07-29/29juil12.html
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-04/04aout12.html
Pour les deux suivantes, j'essaye de parler des suites, un chemin
poussiéreux et une route de campagne :
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-05/05aout12.html
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-06/06aout12.html
Celle-ci, une série de bouts de plastiques pouvant faire penser à des
silhouettes animales :
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-07/07aout12.html
Et quatre autres :
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-08/08aout12.html
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-09/09aout12.html
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-11/11aout12.html
http://www.octav.fr/quotidien/12-08-12/12aout12.html
Je cherche des solutions pour faire des juxtapositions photos-textes, le
plus simplement possible. Le texte serait fait en regardant les photos
une fois sélectionnées pour la suite.
Si vous avez des commentaires sur le rapport image-texte !
La question est de savoir si une ½uvre qui parle de quelque chose d'aride doit être aride elle même...
On peut discuter de ce genre de choses, mais je ne sais pas si c'est une volonté de faire aride ou pas. La chose va prendre une forme, on ne sait pas trop laquelle à l'avance.
C'est quelque chose qui se produit. Mais cela pose la question de la représentation.
Je n'ai pas de réponse. Il y a la réponse institutionnelle, mais elle ne me satisfait pas.
Que veux-tu dire par réponse institutionnelle ?
-- www.octav.fr
Le 28/08/2012 23:38, FiLH a écrit :
Octave <octavpas-spam@octav.fr> wrote:
Le 27/08/2012 22:08, FiLH a écrit :
La question est de savoir si une ½uvre qui parle de quelque chose
d'aride doit être aride elle même...
On peut discuter de ce genre de choses, mais je ne sais pas si c'est une
volonté de faire aride ou pas. La chose va prendre une forme, on ne sait
pas trop laquelle à l'avance.
C'est quelque chose qui se produit. Mais cela pose la question de la
représentation.
Je n'ai pas de réponse. Il y a la réponse institutionnelle, mais elle ne
me satisfait pas.
La question est de savoir si une ½uvre qui parle de quelque chose d'aride doit être aride elle même...
On peut discuter de ce genre de choses, mais je ne sais pas si c'est une volonté de faire aride ou pas. La chose va prendre une forme, on ne sait pas trop laquelle à l'avance.
C'est quelque chose qui se produit. Mais cela pose la question de la représentation.
Je n'ai pas de réponse. Il y a la réponse institutionnelle, mais elle ne me satisfait pas.
Que veux-tu dire par réponse institutionnelle ?
-- www.octav.fr
filh
Octave wrote:
Le 28/08/2012 23:38, FiLH a écrit : > Octave wrote: > >> Le 27/08/2012 22:08, FiLH a écrit : >> >>> >>> La question est de savoir si une ½uvre qui parle de quelque chose >>> d'aride doit être aride elle même... >> >> On peut discuter de ce genre de choses, mais je ne sais pas si c'est une >> volonté de faire aride ou pas. La chose va prendre une forme, on ne sait >> pas trop laquelle à l'avance. > > C'est quelque chose qui se produit. Mais cela pose la question de la > représentation. > > Je n'ai pas de réponse. Il y a la réponse institutionnelle, mais elle ne > me satisfait pas. >
Que veux-tu dire par réponse institutionnelle ?
Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une condensation...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Octave <octavpas-spam@octav.fr> wrote:
Le 28/08/2012 23:38, FiLH a écrit :
> Octave <octavpas-spam@octav.fr> wrote:
>
>> Le 27/08/2012 22:08, FiLH a écrit :
>>
>>>
>>> La question est de savoir si une ½uvre qui parle de quelque chose
>>> d'aride doit être aride elle même...
>>
>> On peut discuter de ce genre de choses, mais je ne sais pas si c'est une
>> volonté de faire aride ou pas. La chose va prendre une forme, on ne sait
>> pas trop laquelle à l'avance.
>
> C'est quelque chose qui se produit. Mais cela pose la question de la
> représentation.
>
> Je n'ai pas de réponse. Il y a la réponse institutionnelle, mais elle ne
> me satisfait pas.
>
Que veux-tu dire par réponse institutionnelle ?
Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une
condensation...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Le 28/08/2012 23:38, FiLH a écrit : > Octave wrote: > >> Le 27/08/2012 22:08, FiLH a écrit : >> >>> >>> La question est de savoir si une ½uvre qui parle de quelque chose >>> d'aride doit être aride elle même... >> >> On peut discuter de ce genre de choses, mais je ne sais pas si c'est une >> volonté de faire aride ou pas. La chose va prendre une forme, on ne sait >> pas trop laquelle à l'avance. > > C'est quelque chose qui se produit. Mais cela pose la question de la > représentation. > > Je n'ai pas de réponse. Il y a la réponse institutionnelle, mais elle ne > me satisfait pas. >
Que veux-tu dire par réponse institutionnelle ?
Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une condensation...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 29/08/12 20:01, FiLH a écrit :
Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une condensation...
Quand on a en vue un chemin vers le ciel, les détails perdent leur importance, mais restent charmants. C'est une citation mais je ne sais plus de qui.
La condensation, le tri sélectif par ordre d'importance, c'est une simple méthode pour donner de la force au propos. Est-ce qu'on veut donner de la force, et combien de dyn ? Encore un choix.
Ma méthode de choix c'est de commencer par faire les choix importants d'abord : celui de la volonté. Et j'ai une volonté très forte de faiblesse, dans le sens d'utiliser les signaux faibles, les différences minuscules et précises. Je ne sais pas toujours si les autres les voient ; j'ai des preuves que certains ne les voient pas alors que j'ai l'impression que le signal faible est assez gros, et que certains autres les voient alors que je me demande si je ne suis pas passée du coté de l'invisible...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses choix esthétiques en fonction de ça. Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants, l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
La volonté d'Octave serait l'immédiateté, la simplicité ; les deux se confondent pour lui avec la facilité de mise en œuvre mais ce n'est pas forcément perceptible au vu du résultat, puisque c'est une volonté d'acte et non de résultat pour le spectateur.
Vous avez déjà vu une femme avec la-petite-robe-noire toute simple ? Et bien, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un sac poubelle noir percé de 3 trous, mais au contraire un travail de coupe parfaite sur un tissu superbe assemblé avec une perfection invisible.
Noëlle Adam
Le 29/08/12 20:01, FiLH a écrit :
Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une
condensation...
Quand on a en vue un chemin vers le ciel, les détails perdent leur
importance, mais restent charmants. C'est une citation mais je ne sais
plus de qui.
La condensation, le tri sélectif par ordre d'importance, c'est une
simple méthode pour donner de la force au propos. Est-ce qu'on veut
donner de la force, et combien de dyn ? Encore un choix.
Ma méthode de choix c'est de commencer par faire les choix importants
d'abord : celui de la volonté.
Et j'ai une volonté très forte de faiblesse, dans le sens d'utiliser les
signaux faibles, les différences minuscules et précises. Je ne sais pas
toujours si les autres les voient ; j'ai des preuves que certains ne les
voient pas alors que j'ai l'impression que le signal faible est assez
gros, et que certains autres les voient alors que je me demande si je ne
suis pas passée du coté de l'invisible...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses
choix esthétiques en fonction de ça.
Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé
droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants,
l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
La volonté d'Octave serait l'immédiateté, la simplicité ; les deux se
confondent pour lui avec la facilité de mise en œuvre mais ce n'est pas
forcément perceptible au vu du résultat, puisque c'est une volonté
d'acte et non de résultat pour le spectateur.
Vous avez déjà vu une femme avec la-petite-robe-noire toute simple ?
Et bien, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un sac poubelle
noir percé de 3 trous, mais au contraire un travail de coupe parfaite
sur un tissu superbe assemblé avec une perfection invisible.
Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une condensation...
Quand on a en vue un chemin vers le ciel, les détails perdent leur importance, mais restent charmants. C'est une citation mais je ne sais plus de qui.
La condensation, le tri sélectif par ordre d'importance, c'est une simple méthode pour donner de la force au propos. Est-ce qu'on veut donner de la force, et combien de dyn ? Encore un choix.
Ma méthode de choix c'est de commencer par faire les choix importants d'abord : celui de la volonté. Et j'ai une volonté très forte de faiblesse, dans le sens d'utiliser les signaux faibles, les différences minuscules et précises. Je ne sais pas toujours si les autres les voient ; j'ai des preuves que certains ne les voient pas alors que j'ai l'impression que le signal faible est assez gros, et que certains autres les voient alors que je me demande si je ne suis pas passée du coté de l'invisible...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses choix esthétiques en fonction de ça. Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants, l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
La volonté d'Octave serait l'immédiateté, la simplicité ; les deux se confondent pour lui avec la facilité de mise en œuvre mais ce n'est pas forcément perceptible au vu du résultat, puisque c'est une volonté d'acte et non de résultat pour le spectateur.
Vous avez déjà vu une femme avec la-petite-robe-noire toute simple ? Et bien, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un sac poubelle noir percé de 3 trous, mais au contraire un travail de coupe parfaite sur un tissu superbe assemblé avec une perfection invisible.
Noëlle Adam
filh
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
Le 29/08/12 20:01, FiLH a écrit :
> Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une > condensation...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses choix esthétiques en fonction de ça. Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants, l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
Après... oui, je dirais qu'une de mes principales difficulté est que face à une objet d'origine photographique, beaucoup de gens réaglssent avec leurs préjugés de ce que doit être une photo... mais c'est la vie.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
> Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une
> condensation...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses
choix esthétiques en fonction de ça.
Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé
droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants,
l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne
choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
Après... oui, je dirais qu'une de mes principales difficulté est que
face à une objet d'origine photographique, beaucoup de gens réaglssent
avec leurs préjugés de ce que doit être une photo... mais c'est la vie.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> Qu'il faut ne garder que les moments importants, qu'il doit y avoir une > condensation...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses choix esthétiques en fonction de ça. Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants, l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
Après... oui, je dirais qu'une de mes principales difficulté est que face à une objet d'origine photographique, beaucoup de gens réaglssent avec leurs préjugés de ce que doit être une photo... mais c'est la vie.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 31/08/12 19:35, FiLH a écrit :
Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
On exerce une volonté mue par un désir. Le désir lui n'est sans doute pas un choix (même si l'on choisit entre jazz et piscine à l'instant t). Mais en user ou pas, en connaissance de soi comme on dit en connaissance de cause, et dans quelles proportions, avec quel niveau d'abandon et de réflexion est un choix.
Noëlle Adam
Le 31/08/12 19:35, FiLH a écrit :
Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne
choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
On exerce une volonté mue par un désir. Le désir lui n'est sans doute
pas un choix (même si l'on choisit entre jazz et piscine à l'instant t).
Mais en user ou pas, en connaissance de soi comme on dit en connaissance
de cause, et dans quelles proportions, avec quel niveau d'abandon et de
réflexion est un choix.
Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
On exerce une volonté mue par un désir. Le désir lui n'est sans doute pas un choix (même si l'on choisit entre jazz et piscine à l'instant t). Mais en user ou pas, en connaissance de soi comme on dit en connaissance de cause, et dans quelles proportions, avec quel niveau d'abandon et de réflexion est un choix.
Noëlle Adam
Octave
Le 31/08/2012 11:06, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Quand on a en vue un chemin vers le ciel, les détails perdent leur importance, mais restent charmants. C'est une citation mais je ne sais plus de qui.
La condensation, le tri sélectif par ordre d'importance, c'est une simple méthode pour donner de la force au propos. Est-ce qu'on veut donner de la force, et combien de dyn ? Encore un choix.
Ma méthode de choix c'est de commencer par faire les choix importants d'abord : celui de la volonté. Et j'ai une volonté très forte de faiblesse, dans le sens d'utiliser les signaux faibles, les différences minuscules et précises. Je ne sais pas toujours si les autres les voient ; j'ai des preuves que certains ne les voient pas alors que j'ai l'impression que le signal faible est assez gros, et que certains autres les voient alors que je me demande si je ne suis pas passée du coté de l'invisible...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses choix esthétiques en fonction de ça. Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants, l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
La volonté d'Octave serait l'immédiateté, la simplicité ; les deux se confondent pour lui avec la facilité de mise en œuvre mais ce n'est pas forcément perceptible au vu du résultat, puisque c'est une volonté d'acte et non de résultat pour le spectateur.
Vous avez déjà vu une femme avec la-petite-robe-noire toute simple ? Et bien, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un sac poubelle noir percé de 3 trous, mais au contraire un travail de coupe parfaite sur un tissu superbe assemblé avec une perfection invisible.
Noëlle Adam
Ah oui, très joli! Je suis d'accord. Pour moi, j'irais même jusqu'à dire que la robe en sac poubelle me plaît bien si cette robe est consciente de ce qu'elle est.
-- www.octav.fr
Le 31/08/2012 11:06, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Quand on a en vue un chemin vers le ciel, les détails perdent leur
importance, mais restent charmants. C'est une citation mais je ne sais
plus de qui.
La condensation, le tri sélectif par ordre d'importance, c'est une
simple méthode pour donner de la force au propos. Est-ce qu'on veut
donner de la force, et combien de dyn ? Encore un choix.
Ma méthode de choix c'est de commencer par faire les choix importants
d'abord : celui de la volonté.
Et j'ai une volonté très forte de faiblesse, dans le sens d'utiliser les
signaux faibles, les différences minuscules et précises. Je ne sais pas
toujours si les autres les voient ; j'ai des preuves que certains ne les
voient pas alors que j'ai l'impression que le signal faible est assez
gros, et que certains autres les voient alors que je me demande si je ne
suis pas passée du coté de l'invisible...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses
choix esthétiques en fonction de ça.
Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé
droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants,
l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
La volonté d'Octave serait l'immédiateté, la simplicité ; les deux se
confondent pour lui avec la facilité de mise en œuvre mais ce n'est pas
forcément perceptible au vu du résultat, puisque c'est une volonté
d'acte et non de résultat pour le spectateur.
Vous avez déjà vu une femme avec la-petite-robe-noire toute simple ?
Et bien, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un sac poubelle
noir percé de 3 trous, mais au contraire un travail de coupe parfaite
sur un tissu superbe assemblé avec une perfection invisible.
Noëlle Adam
Ah oui, très joli!
Je suis d'accord.
Pour moi, j'irais même jusqu'à dire que la robe en sac poubelle me plaît
bien si cette robe est consciente de ce qu'elle est.
Le 31/08/2012 11:06, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Quand on a en vue un chemin vers le ciel, les détails perdent leur importance, mais restent charmants. C'est une citation mais je ne sais plus de qui.
La condensation, le tri sélectif par ordre d'importance, c'est une simple méthode pour donner de la force au propos. Est-ce qu'on veut donner de la force, et combien de dyn ? Encore un choix.
Ma méthode de choix c'est de commencer par faire les choix importants d'abord : celui de la volonté. Et j'ai une volonté très forte de faiblesse, dans le sens d'utiliser les signaux faibles, les différences minuscules et précises. Je ne sais pas toujours si les autres les voient ; j'ai des preuves que certains ne les voient pas alors que j'ai l'impression que le signal faible est assez gros, et que certains autres les voient alors que je me demande si je ne suis pas passée du coté de l'invisible...
La volonté de Filh c'est l'abondance, la redondance et il organise ses choix esthétiques en fonction de ça. Beaucoup de gens discutent cette volonté et là dessus il reste campé droit dans ses bottes, mais il discute facilement les choix suivants, l'organisation visuelle de cette abondance, par exemple.
La volonté d'Octave serait l'immédiateté, la simplicité ; les deux se confondent pour lui avec la facilité de mise en œuvre mais ce n'est pas forcément perceptible au vu du résultat, puisque c'est une volonté d'acte et non de résultat pour le spectateur.
Vous avez déjà vu une femme avec la-petite-robe-noire toute simple ? Et bien, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un sac poubelle noir percé de 3 trous, mais au contraire un travail de coupe parfaite sur un tissu superbe assemblé avec une perfection invisible.
Noëlle Adam
Ah oui, très joli! Je suis d'accord. Pour moi, j'irais même jusqu'à dire que la robe en sac poubelle me plaît bien si cette robe est consciente de ce qu'elle est.
-- www.octav.fr
filh
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
Le 31/08/12 19:35, FiLH a écrit :
> Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne > choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
On exerce une volonté mue par un désir. Le désir lui n'est sans doute pas un choix (même si l'on choisit entre jazz et piscine à l'instant t). Mais en user ou pas, en connaissance de soi comme on dit en connaissance de cause, et dans quelles proportions, avec quel niveau d'abandon et de réflexion est un choix.
Le désir du monde....
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
> Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne
> choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
On exerce une volonté mue par un désir. Le désir lui n'est sans doute
pas un choix (même si l'on choisit entre jazz et piscine à l'instant t).
Mais en user ou pas, en connaissance de soi comme on dit en connaissance
de cause, et dans quelles proportions, avec quel niveau d'abandon et de
réflexion est un choix.
Le désir du monde....
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> Well... je ne sais pas si c'est un choix. Je veux dire par là qu'on ne > choisit pas forcément d'être musicien plutôt que sportif...
On exerce une volonté mue par un désir. Le désir lui n'est sans doute pas un choix (même si l'on choisit entre jazz et piscine à l'instant t). Mais en user ou pas, en connaissance de soi comme on dit en connaissance de cause, et dans quelles proportions, avec quel niveau d'abandon et de réflexion est un choix.
Le désir du monde....
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Alf92
"FiLH" a écrit
Après... oui, je dirais qu'une de mes principales difficulté est que face à une objet d'origine photographique, beaucoup de gens réaglssent avec leurs préjugés de ce que doit être une photo... mais c'est la vie.
"préjugés" est mal choisi (péjoratif). à moins que tu ce soit le sens que tu ai voulu donné...
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit
Après... oui, je dirais qu'une de mes principales difficulté est que
face à une objet d'origine photographique, beaucoup de gens réaglssent
avec leurs préjugés de ce que doit être une photo... mais c'est la vie.
"préjugés" est mal choisi (péjoratif).
à moins que tu ce soit le sens que tu ai voulu donné...
Après... oui, je dirais qu'une de mes principales difficulté est que face à une objet d'origine photographique, beaucoup de gens réaglssent avec leurs préjugés de ce que doit être une photo... mais c'est la vie.
"préjugés" est mal choisi (péjoratif). à moins que tu ce soit le sens que tu ai voulu donné...
