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Pourquoi le LL ?

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ptilou
Bonjour,

Pourquoi choisir le LL, et pas un autre ?

Ptilou

10 réponses

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talon
Richard Delorme wrote:
Richard Delorme wrote:

Namesys, la boîte à l'origine de Reiserfs et Reiser4, ressemble assez à
une PME, non ?


Oui, et c'est un des trés rares exemples siginificatifs.


Je ne pense pas que ce soit si rare. En dehors des trois distributions
commerciales majeures (Redhat, Mandriva, Suse Novell), la plupart des
autres sont de taille modeste. Progeny, par exemple, emploie une
vingtaine de personnes et produit du code (anaconda, etc.). Pas mal
d'entreprises comme Trolltech, avec des logiciels à double license
commerciale/libre, sont aussi des PME.



Attends, tout ce que tu dis est vrai, et TrollTech est un trés bel exemple.
On pourrait dire la même chose de Mysql. Je dois dire que j'avais entièrement
en tête l'OS de base (le noyau et son environnement le plus immédiat) et
que je me suis exprimé de manière trop générale et donc évidemment fausse.
Les distributions, par contre, c'est une chose qui ne m'intéresse pas.
Je ne crois pas que ce qu'elle font soit trés utile, et je crois aussi
que c'est une trés grande faiblesse de Linux de laisser trop de place aux
distributions. En particulier je trouve que les dernières propositions de
Linus et Andrew Morton qui considèrent qu'il appartient aux distributions
de stabiliser le noyau sont totalement hérétiques.



--

Michel TALON



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Richard Delorme

Les distributions, par contre, c'est une chose qui ne m'intéresse pas.


Elles (surtout les grosses) apportent pourtant beaucoup, en particulier
au noyau, à gcc, etc.


Je ne crois pas que ce qu'elle font soit trés utile, et je crois aussi
que c'est une trés grande faiblesse de Linux de laisser trop de place aux
distributions.


Le problèmes d'un trop grand nombre de distributions serait une
«fracturation» de linux en autant de versions incompatibles. Néanmoins,
il ne semble pas que le noyau soit trop concerné :
« ''At the kernel itself, the community is very disciplined, so you
don't see the kernel forking,'' says Bill Weinberg, »
extrait de :

http://itmanagement.earthweb.com/entdev/article.php/3496056


En particulier je trouve que les dernières propositions de
Linus et Andrew Morton qui considèrent qu'il appartient aux distributions
de stabiliser le noyau sont totalement hérétiques.


Ça c'était les avant-dernières propositions. Les dernières sont là :

http://kerneltrap.org/node/4793

Maintenant le numérotage du noyau à la forme 2.6.X.Y, avec :
X impair = instable,
X pair = stable,
Y = correction de bugs.

C'est pourquoi la 2.6.11 pose pas mal de problème et connaît plein de
sous versions (on en est à la 2.6.11.7), la 2.6.12 devrait être plus
stable (en fait il s'agira d'une 2.6.11 stable).

Je trouve la politique actuelle assez bien justifiée. L'objectif est
d'éviter des changements trop importants entre deux branches stables. Il
est certain que la politique précédente (2.Z stable si Z pair) était
mauvaise. Personnellement, j'ai eu du mal à passer de 2.2 à 2.4, un peu
aussi pour 2.4 vers 2.6, et d'autres connaissent pas mal de problèmes,
en raison de l'importance des changements. En plus, les premières
versions 2.4.x et 2.6.x se sont retrouvées pleines de bugs, parce que
trop peu de gens testait les version 2.3.x et 2.5.x instables.

--
Richard

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Hub
Hub wrote:

Je vis en partie grace a des services d'infogerances pour une societe
Francaise qui paye des charges et des impots comme une entreprise. Qd
une asso, parce qu'elle n'a pas les memes frais, propose les memes
services pour moins chers et qu'on peut pas s'aligner. C'est de la
concurrence deloyale.


Existe-il réellement une concurrence loyale ?



Philosophiquement, je ne crois pas. Mais economiquement, il faut vivre
et manger tous les jours. Et pour ca, il y a rien a faire, on est dans
un monde de concurrence et la concurrence deloyale est une plaie
lorsqu'une PME paye des impots pour nourrir ses propres adversaires.



Si la concurrence loyale n'existe pas, alors la concurrence déloyale
n'exsite pas non plus. Donc, c'est la concurrence elle-même qui est une
plaie.

Faut-il supprimer la concurrence ?



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Franck Yvonnet
Ainsi Parlait Hub
Si la concurrence loyale n'existe pas, alors la concurrence déloyale
n'exsite pas non plus. Donc, c'est la concurrence elle-même qui est une
plaie.

Faut-il supprimer la concurrence ?


Quand je vois où nous mene la concourence mondiale, je me dis en effet
que ce serait une bonne idée.

--
Franck Yvonnet
I remember when trolls were fairy tale creatures who lived under bridges.
Now homeless people live there and trolls live on Usenet.

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Richard Delorme
Ainsi Parlait Hub

Si la concurrence loyale n'existe pas, alors la concurrence déloyale
n'exsite pas non plus. Donc, c'est la concurrence elle-même qui est une
plaie.

Faut-il supprimer la concurrence ?


Quand je vois où nous mene la concourence mondiale, je me dis en effet
que ce serait une bonne idée.


Microsoft est d'accord.

--
Richard


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ptilou
Bonjour,

Michel Billaud wrote:
"" writes:

Pourrions nous aller jusqua dire que le fait de distribuer les
sources


engendrent un cout de dev très bas


C'est le coût des intermédiaires qui est très bas.



Je ne trouve pas !

mais encourage à delocaliser ?


C'est le contraire. La fourniture de logiciels par une société
devient

un service de proximité, puisqu'il faut être au contact du client
pour

lui construire la solution -c'est là que réside la valeur ajoutée-
qui

lui va bien à partir d'une base en LL.



Oui, j'ai jamais dit qu'on garder pas les commerciaux !

Ca rapportera beaucoup plus que de payer des armées de singes


Tiens de qui parle tu ? Qund tu fais allusion à singe !

concurrentes ici ou là pour développer N versions propriétaires
d'un

logiciel censé convenir à tous les clients, et que les clients ne
peuvent pas adapter (ou faire adapter) facilement. C'est le logiciel
"prêt à porter" propriétaire qui va délocaliser, pas la
couturière du

coin qui refait les bas de pantalon, rajoute des poches et remplace
les boutons par une fermeture éclair.


Alors écoute cette histoire de délocalisation textille c'est de
l'indox !
( Sa fais lomgtemp que sa existe, et heuresement, il y a les marques et
les brevets )
Mais pour poursuivre t'as métaphore, mais on change de vétement, les
fourniturres vont bientot couter plus chères que le vétement complet
...

Et enfin rien ne les empeche de dev du LL !

Ptilou


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Michel Billaud
writes:

Michel Billaud wrote:

Le libre n'étant pas une entité clairement délimitée, avec des flux
entrants et sortants de pépètes, et de la trésorerie pour faire
tampon, la question n'a de toutes façons aucun sens.


Il s'agissait d'apports de programmation exclusivement dans ce que
je disais, il me semble que ça a un sens. Il me semble que ces apports
sont le fait, soit d'individus qui le font à titre personnel, soit
d'universitaires, soit de grosses boites, mais pas de PME.


Bof. mysql, combien d'emmployés ?

MB

--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)


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ptilou
Bonjour,

Richard Delorme wrote:
Michel Billaud wrote:


Le libre n'étant pas une entité clairement délimitée, avec des
flux



entrants et sortants de pépètes, et de la trésorerie pour faire
tampon, la question n'a de toutes façons aucun sens.



Il s'agissait d'apports de programmation exclusivement dans ce que
je disais, il me semble que ça a un sens. Il me semble que ces
apports


sont le fait, soit d'individus qui le font à titre personnel, soit
d'universitaires, soit de grosses boites, mais pas de PME.


Namesys, la boîte à l'origine de Reiserfs et Reiser4, ressemble
assez à

une PME, non ?



PME = Petit Moyen Entreprise, autant dire que la détermination est
plus que approximative !
Et puis, faut pas oublier que les moteur du LL sont principalement des
grands groupes et que sans eux ces petits structures seraient au
abonné absent, ce sont en quelque sorte des filliales ...

Ptilou



Avatar
Richard Delorme
Bonjour,

Richard Delorme wrote:


Michel Billaud wrote:



Le libre n'étant pas une entité clairement délimitée, avec des




flux

entrants et sortants de pépètes, et de la trésorerie pour faire
tampon, la question n'a de toutes façons aucun sens.



Il s'agissait d'apports de programmation exclusivement dans ce que
je disais, il me semble que ça a un sens. Il me semble que ces



apports

sont le fait, soit d'individus qui le font à titre personnel, soit
d'universitaires, soit de grosses boites, mais pas de PME.


Namesys, la boîte à l'origine de Reiserfs et Reiser4, ressemble


assez à

une PME, non ?




PME = Petit Moyen Entreprise, autant dire que la détermination est
plus que approximative !


Non, c'est très précis :
« * les petites et moyennes entreprises emploient moins de 250
salariés. Leur chiffre d'affaire doit être inférieur à 40 millions
d'euros ou leur bilan annuel inférieur à 27 millions d'euros.
* les petites entreprises emploient entre 10 et 49 salariés. Elles
doivent avoir un chiffre d'affaire annuel inférieur à 7 millions d'euros
ou un bilan ne dépassant pas les 5 millions d'euros.
* les micro entreprises sont des entreprises qui emploient moins de
10 salariés.»

http://europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/n26001.htm


Et puis, faut pas oublier que les moteur du LL sont principalement des
grands groupes et que sans eux ces petits structures seraient au
abonné absent, ce sont en quelque sorte des filliales ...


Je n'ai pas l'impression que les grands groupes aient ce côté
indispensable à la survie du LL, ils ont plutôt pris le train en marche
pour voir ce qu'il pouvait tirer du LL.

--
Richard




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ptilou
Bonsoir,

Richard Delorme wrote:
Bonjour,

Richard Delorme wrote:


Michel Billaud wrote:



Le libre n'étant pas une entité clairement délimitée, avec
des






flux

entrants et sortants de pépètes, et de la trésorerie pour
faire





tampon, la question n'a de toutes façons aucun sens.



Il s'agissait d'apports de programmation exclusivement dans ce que
je disais, il me semble que ça a un sens. Il me semble que ces



apports

sont le fait, soit d'individus qui le font à titre personnel,
soit




d'universitaires, soit de grosses boites, mais pas de PME.


Namesys, la boîte à l'origine de Reiserfs et Reiser4, ressemble


assez à

une PME, non ?




PME = Petit Moyen Entreprise, autant dire que la détermination est
plus que approximative !


Non, c'est très précis :
« * les petites et moyennes entreprises emploient moins de 250
salariés. Leur chiffre d'affaire doit être inférieur à 40
millions

d'euros ou leur bilan annuel inférieur à 27 millions d'euros.
* les petites entreprises emploient entre 10 et 49 salariés.
Elles

doivent avoir un chiffre d'affaire annuel inférieur à 7 millions
d'euros

ou un bilan ne dépassant pas les 5 millions d'euros.
* les micro entreprises sont des entreprises qui emploient moins
de

10 salariés.»

http://europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/n26001.htm


Définition, à prendre à la lègere dans certain pay ce CA, qualifie
l'entreprise autrement que par PME ...

Et puis, faut pas oublier que les moteur du LL sont principalement
des


grands groupes et que sans eux ces petits structures seraient au
abonné absent, ce sont en quelque sorte des filliales ...


Je n'ai pas l'impression que les grands groupes aient ce côté
indispensable à la survie du LL, ils ont plutôt pris le train en
marche

pour voir ce qu'il pouvait tirer du LL.


Oui, mais niveau matèriel, y a quand même une colaboration non
négligable, et puis en quelque sorte le LL est un fusible pour certain
grands groupes !

Ptilou