Profil ICC

Palmerclaude

22/01/2007 à 19:11

J'en rajoute, voyons voir... une campagne Nuts, ou Javel Lacroix ou Mir
vaisselle en tirage charbon encore visible dans mes archives en... 1960 et
jusqu'en 1965.
Oui je sais ce n'est pas de l'art..
"Palmerclaude" a écrit dans le message de news:
45b4fd27$0$5088$

Il est encore vivant? Toutes mes amitiés s'il se souvient encore de moi
(le père ou le fils)?
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de
news: ep2s3e$2r5$

Tiens , les jeunes de 60 ans ne connaissaient pas le tirage au charbon
"carbro" avant le Cibachrome

J'habite à 2 ou 3 km de la maison de Magritte, oui bon... Mais surtout
j'habite à 50 mètre de la maison de Léonard Misonne !

Ce que c'est beau un tirage de Misonne.

J'en ai la langue qui pend...

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

franeric

22/01/2007 à 19:42

"Palmerclaude" a écrit dans le message de news:
45b4f181$0$27399$

Tiens , les jeunes de 60 ans ne connaissaient pas le tirage au charbon
"carbro" avant le Cibachrome, c'est ce qu'on faisait faire pour les
agences de pub (Publicis, Ted Bates) pour avoir l'exacte réplique des
Ektas sur papier ...
Par ailleurs, ayant commis plusieurs livres d'art dans les années 60 dont
un sur l'impressionnisme et un sur les peintures murales de Delacroix, je
me souviens de tirages couleur papier pour des maquettes, faites maison
et d'assez bonne qualité et fidélité pour l'époque selon l'éditeur.
Pour les baignoires, c'est vrai, (pas avec madame qui développait
l'ektacolor avec une bouillotte et un thermomètre à la main pour les 24°
+ou- 1/14 de degré) !, mais quand même, engueulade de ma maman quand à 14
ans j'ai définitivement taché l'émail de la baignoire au nitrate d'argent
:-(((

j'ai remarqué que quoique je poste en réponse a ce que tu dis, ca n'attire
jamais aucun commentaire de ta part, c'est pas tres agréable, en général on
parle pas tout seul ici :=)
ricco

Jean-Claude Ghislain

22/01/2007 à 19:44

Il est encore vivant?

Ben non, malheureusement...

Mais on peut se souvenir à différents endroits, notamment au musée de la
photo de Mont-sur-Marchienne.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

Bour-Brown

22/01/2007 à 20:08

Charles VASSALLO a écrit
( 45b4e6b4$0$5068$ )

Tu retardes un peu (mais c'est vrai que c'est allé vite).

Y a un moment où je ne me pose plus de question, je préfère laisser tomber.

Perso ma première imprimante couleur a été la Stylus 600, actuellement c'est
une Pixma 4000 qui n'a pas deux ans : très peu d'amélioration de fait,
beaucoup moins de plaisir c'est sûr. Je ne supporte plus les différences
de sorties en fonction du papier ou des options cochées, le fait de
commencer un tirage grand format et m'apercevoir après coup qu'une buse
s'est bouchée au deux tiers de l'impression, que j'ai des marques de
tracteur sur la feuille ou que le papier Canon semi-mat (ou semi-brillant
c'est selon) est introuvable en 10x15, sans parler des nettoyages qui
moulinent à chaque fois que c'est urgent.

Ras-le-bol, c'est tout.

Pour la couleur, la gestion d'icelle est une technique qui tient la route.
C'est vrai aussi que ce n'est pas aussi simple à expliquer qu'on le
voudrait et qu'il y a un réel problème pédagogique.

A mon avis la pédagogie n'a pas grand chose à voir dans tout ça.

Première des choses débiles, on ne cesse de nous répéter que le seul espace
absolu c'est le Lab, que dans la pratique c'est la correspondance entre un
espace couleur et cet espace-là qui est en jeu dans les profils ICC.
Puisqu'on sait établir une correspondance, dans ce cas qu'on ramène *TOUT* à
cet espace-là plutôt que de se balader en permanence entre les Adobe98, sRGB
ou je ne sais quoi d'autre, merci.

Deuxièmement un écran ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'impression, et l'impression ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'écran, on est d'accord. Dans ce cas le problème est simple : on n'aura
*JAMAIS* une correspondance dès qu'on s'approche des frontières des gamuts
respectifs. Ça veut dire qu'on peut mettre toutes les options et les profils
que l'on veut, plus les calibrations, les températures de couleur et l'âge
du capitaine, le seul moyen d'avoir un tirage au petits oignons est de faire
des essais, et c'est tout. Qu'on arrête de dire que si ce n'est pas la même
chose c'est parce que les écrans sont mal calibrés, ou que les imprimantes
sont mal icc-ées, ou que les gens sont des benêts qui ne veulent pas faire
l'effort d'assimiler les bases de la colorimétrie.

P.S. : je viens d'imprimer la même image dans deux config' différentes avec
les encres, les papiers et les paramétrages du constructeur, c'est pas du
tout la même chose, et c'est bien normal puisque les gamuts sont
différents - sinon on imprime tout sur du papier de photocopie, hein.

Charles VASSALLO a écrit
( 45b4e6b4$0$5068$ba4acef3@news.orange.fr )

Tu retardes un peu (mais c'est vrai que c'est allé vite).

Y a un moment où je ne me pose plus de question, je préfère laisser tomber.

Perso ma première imprimante couleur a été la Stylus 600, actuellement c'est
une Pixma 4000 qui n'a pas deux ans : très peu d'amélioration de fait,
beaucoup moins de plaisir c'est sûr. Je ne supporte plus les différences
de sorties en fonction du papier ou des options cochées, le fait de
commencer un tirage grand format et m'apercevoir après coup qu'une buse
s'est bouchée au deux tiers de l'impression, que j'ai des marques de
tracteur sur la feuille ou que le papier Canon semi-mat (ou semi-brillant
c'est selon) est introuvable en 10x15, sans parler des nettoyages qui
moulinent à chaque fois que c'est urgent.

Ras-le-bol, c'est tout.

Pour la couleur, la gestion d'icelle est une technique qui tient la route.
C'est vrai aussi que ce n'est pas aussi simple à expliquer qu'on le
voudrait et qu'il y a un réel problème pédagogique.

A mon avis la pédagogie n'a pas grand chose à voir dans tout ça.

Première des choses débiles, on ne cesse de nous répéter que le seul espace
absolu c'est le Lab, que dans la pratique c'est la correspondance entre un
espace couleur et cet espace-là qui est en jeu dans les profils ICC.
Puisqu'on sait établir une correspondance, dans ce cas qu'on ramène *TOUT* à
cet espace-là plutôt que de se balader en permanence entre les Adobe98, sRGB
ou je ne sais quoi d'autre, merci.

Deuxièmement un écran ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'impression, et l'impression ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'écran, on est d'accord. Dans ce cas le problème est simple : on n'aura
*JAMAIS* une correspondance dès qu'on s'approche des frontières des gamuts
respectifs. Ça veut dire qu'on peut mettre toutes les options et les profils
que l'on veut, plus les calibrations, les températures de couleur et l'âge
du capitaine, le seul moyen d'avoir un tirage au petits oignons est de faire
des essais, et c'est tout. Qu'on arrête de dire que si ce n'est pas la même
chose c'est parce que les écrans sont mal calibrés, ou que les imprimantes
sont mal icc-ées, ou que les gens sont des benêts qui ne veulent pas faire
l'effort d'assimiler les bases de la colorimétrie.

P.S. : je viens d'imprimer la même image dans deux config' différentes avec
les encres, les papiers et les paramétrages du constructeur, c'est pas du
tout la même chose, et c'est bien normal puisque les gamuts sont
différents - sinon on imprime tout sur du papier de photocopie, hein.

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Charles VASSALLO a écrit
( 45b4e6b4$0$5068$ )

Tu retardes un peu (mais c'est vrai que c'est allé vite).

Y a un moment où je ne me pose plus de question, je préfère laisser tomber.

Perso ma première imprimante couleur a été la Stylus 600, actuellement c'est
une Pixma 4000 qui n'a pas deux ans : très peu d'amélioration de fait,
beaucoup moins de plaisir c'est sûr. Je ne supporte plus les différences
de sorties en fonction du papier ou des options cochées, le fait de
commencer un tirage grand format et m'apercevoir après coup qu'une buse
s'est bouchée au deux tiers de l'impression, que j'ai des marques de
tracteur sur la feuille ou que le papier Canon semi-mat (ou semi-brillant
c'est selon) est introuvable en 10x15, sans parler des nettoyages qui
moulinent à chaque fois que c'est urgent.

Ras-le-bol, c'est tout.

Pour la couleur, la gestion d'icelle est une technique qui tient la route.
C'est vrai aussi que ce n'est pas aussi simple à expliquer qu'on le
voudrait et qu'il y a un réel problème pédagogique.

A mon avis la pédagogie n'a pas grand chose à voir dans tout ça.

Première des choses débiles, on ne cesse de nous répéter que le seul espace
absolu c'est le Lab, que dans la pratique c'est la correspondance entre un
espace couleur et cet espace-là qui est en jeu dans les profils ICC.
Puisqu'on sait établir une correspondance, dans ce cas qu'on ramène *TOUT* à
cet espace-là plutôt que de se balader en permanence entre les Adobe98, sRGB
ou je ne sais quoi d'autre, merci.

Deuxièmement un écran ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'impression, et l'impression ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'écran, on est d'accord. Dans ce cas le problème est simple : on n'aura
*JAMAIS* une correspondance dès qu'on s'approche des frontières des gamuts
respectifs. Ça veut dire qu'on peut mettre toutes les options et les profils
que l'on veut, plus les calibrations, les températures de couleur et l'âge
du capitaine, le seul moyen d'avoir un tirage au petits oignons est de faire
des essais, et c'est tout. Qu'on arrête de dire que si ce n'est pas la même
chose c'est parce que les écrans sont mal calibrés, ou que les imprimantes
sont mal icc-ées, ou que les gens sont des benêts qui ne veulent pas faire
l'effort d'assimiler les bases de la colorimétrie.

P.S. : je viens d'imprimer la même image dans deux config' différentes avec
les encres, les papiers et les paramétrages du constructeur, c'est pas du
tout la même chose, et c'est bien normal puisque les gamuts sont
différents - sinon on imprime tout sur du papier de photocopie, hein.

Bour-Brown

22/01/2007 à 20:11

franeric a écrit
( ep2oi6$r8h$ )

bien d'accord avec toi, c'est une vraie catastrophe tout ca, moi, je ne
m'attendais pas a ca il y a quelques temps quand j'ai dû me mettre a
l'impression numerique

En plus de tout ça les types qui testent les imprimantes, ils ne te parlent
jamais des problèmes de marges inégales ou de la poussière qui se coince
sous la tête et qui fait pinceau, ça doit être que moi, c'est pas possible
autrement.

Jean-Claude Ghislain

22/01/2007 à 20:25

Deuxièmement un écran ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'impression, et l'impression ne peut pas sortir toutes les couleurs
de l'écran, on est d'accord.

Un négatif, bien exposé et développé, possède beaucoup plus de nuances
que ce qu'on peut retranscrire sur le papier, c'est pas une nouveauté,
j'ai appris cela il y a 40 ans.

L'informatique est un nouvel outil, mais cela n'a pas révolutionné le
monde...

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

franeric

22/01/2007 à 20:28

En plus de tout ça les types qui testent les imprimantes, ils ne te
parlent jamais des problèmes de marges inégales ou de la poussière qui se
coince sous la tête et qui fait pinceau, ça doit être que moi, c'est pas
possible autrement.

mais non, on est tous logés a la même enseigne, tiens, moi avec ma machine,
une grosse Epson 9600 si tu t'iamagines que ca va tout seul, pas du tout,
disons que comme on s'en sert pas mal, on doit faire le tour plus vite et on
appelle le vendeur ou l'assistance technique, faut que le travail sorte
déjà que le logiciel avant d'arriver a l'impression est une vraie galère
ricco

Charles VASSALLO

22/01/2007 à 20:58

Bour-Brown wrote:

Perso ma première imprimante couleur a été la Stylus 600, actuellement c'est
une Pixma 4000 qui n'a pas deux ans : très peu d'amélioration de fait,
[...]

Là, j'ai quelques doutes. Je n'ai eu la Pixma entre les mains, mais il
me semble qu'elle a une bonne presse. Par contre, la stylus 600 vient de
la préhistoire des jets d'encre -- si c'est bien celle à laquelle je
pense, que je faisais marcher (héroiquement) sur un Amiga 4000

A mon avis la pédagogie n'a pas grand chose à voir dans tout ça.

Première des choses débiles, on ne cesse de nous répéter que le seul espace
absolu c'est le Lab, que dans la pratique c'est la correspondance entre un
espace couleur et cet espace-là qui est en jeu dans les profils ICC.
Puisqu'on sait établir une correspondance, dans ce cas qu'on ramène *TOUT* à
cet espace-là plutôt que de se balader en permanence entre les Adobe98, sRGB
ou je ne sais quoi d'autre, merci.

Eh ! tu vois bien qu'il y a un problème de pédagogie... Il y a de bonnes
raisons historiques et pratiques pour qu'on ne le fasse pas ; rien
cependant n'interdit de le faire.

Deuxièmement un écran ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'impression, et l'impression ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'écran, on est d'accord. Dans ce cas le problème est simple : on n'aura
*JAMAIS* une correspondance dès qu'on s'approche des frontières des gamuts
respectifs. Ça veut dire qu'on peut mettre toutes les options et les profils
que l'on veut, plus les calibrations, les températures de couleur et l'âge
du capitaine, le seul moyen d'avoir un tirage au petits oignons est de faire
des essais, et c'est tout. Qu'on arrête de dire que si ce n'est pas la même
chose c'est parce que les écrans sont mal calibrés, ou que les imprimantes
sont mal icc-ées, ou que les gens sont des benêts qui ne veulent pas faire
l'effort d'assimiler les bases de la colorimétrie.

Le premier des problèmes pratiques est de savoir imprimer correctement
des images banales confortablement à l'intérieur du gamut, et c'est ce
b-a-ba devant lequel trop de lecteurs de ce forum gémissent qu'ils n'y
arrivent pas. Quand on sait bien faire ça, on peut alors discuter de ce
qu'on peut faire des couleurs hors gamut. Et quand on comprend ce qui se
passe on peut parfois aller plus vite dans les essais. Et se servir du
menu d'épreuvage, ça peut également aider

Charles

Bour-Brown wrote:

Perso ma première imprimante couleur a été la Stylus 600, actuellement c'est
une Pixma 4000 qui n'a pas deux ans : très peu d'amélioration de fait,
[...]

Là, j'ai quelques doutes. Je n'ai eu la Pixma entre les mains, mais il
me semble qu'elle a une bonne presse. Par contre, la stylus 600 vient de
la préhistoire des jets d'encre -- si c'est bien celle à laquelle je
pense, que je faisais marcher (héroiquement) sur un Amiga 4000

A mon avis la pédagogie n'a pas grand chose à voir dans tout ça.

Première des choses débiles, on ne cesse de nous répéter que le seul espace
absolu c'est le Lab, que dans la pratique c'est la correspondance entre un
espace couleur et cet espace-là qui est en jeu dans les profils ICC.
Puisqu'on sait établir une correspondance, dans ce cas qu'on ramène *TOUT* à
cet espace-là plutôt que de se balader en permanence entre les Adobe98, sRGB
ou je ne sais quoi d'autre, merci.

Eh ! tu vois bien qu'il y a un problème de pédagogie... Il y a de bonnes
raisons historiques et pratiques pour qu'on ne le fasse pas ; rien
cependant n'interdit de le faire.

Deuxièmement un écran ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'impression, et l'impression ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'écran, on est d'accord. Dans ce cas le problème est simple : on n'aura
*JAMAIS* une correspondance dès qu'on s'approche des frontières des gamuts
respectifs. Ça veut dire qu'on peut mettre toutes les options et les profils
que l'on veut, plus les calibrations, les températures de couleur et l'âge
du capitaine, le seul moyen d'avoir un tirage au petits oignons est de faire
des essais, et c'est tout. Qu'on arrête de dire que si ce n'est pas la même
chose c'est parce que les écrans sont mal calibrés, ou que les imprimantes
sont mal icc-ées, ou que les gens sont des benêts qui ne veulent pas faire
l'effort d'assimiler les bases de la colorimétrie.

Le premier des problèmes pratiques est de savoir imprimer correctement
des images banales confortablement à l'intérieur du gamut, et c'est ce
b-a-ba devant lequel trop de lecteurs de ce forum gémissent qu'ils n'y
arrivent pas. Quand on sait bien faire ça, on peut alors discuter de ce
qu'on peut faire des couleurs hors gamut. Et quand on comprend ce qui se
passe on peut parfois aller plus vite dans les essais. Et se servir du
menu d'épreuvage, ça peut également aider

Charles

Vous avez filtré cet utilisateur ! Consultez son message

Bour-Brown wrote:

Perso ma première imprimante couleur a été la Stylus 600, actuellement c'est
une Pixma 4000 qui n'a pas deux ans : très peu d'amélioration de fait,
[...]

Là, j'ai quelques doutes. Je n'ai eu la Pixma entre les mains, mais il
me semble qu'elle a une bonne presse. Par contre, la stylus 600 vient de
la préhistoire des jets d'encre -- si c'est bien celle à laquelle je
pense, que je faisais marcher (héroiquement) sur un Amiga 4000

A mon avis la pédagogie n'a pas grand chose à voir dans tout ça.

Première des choses débiles, on ne cesse de nous répéter que le seul espace
absolu c'est le Lab, que dans la pratique c'est la correspondance entre un
espace couleur et cet espace-là qui est en jeu dans les profils ICC.
Puisqu'on sait établir une correspondance, dans ce cas qu'on ramène *TOUT* à
cet espace-là plutôt que de se balader en permanence entre les Adobe98, sRGB
ou je ne sais quoi d'autre, merci.

Eh ! tu vois bien qu'il y a un problème de pédagogie... Il y a de bonnes
raisons historiques et pratiques pour qu'on ne le fasse pas ; rien
cependant n'interdit de le faire.

Deuxièmement un écran ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'impression, et l'impression ne peut pas sortir toutes les couleurs de
l'écran, on est d'accord. Dans ce cas le problème est simple : on n'aura
*JAMAIS* une correspondance dès qu'on s'approche des frontières des gamuts
respectifs. Ça veut dire qu'on peut mettre toutes les options et les profils
que l'on veut, plus les calibrations, les températures de couleur et l'âge
du capitaine, le seul moyen d'avoir un tirage au petits oignons est de faire
des essais, et c'est tout. Qu'on arrête de dire que si ce n'est pas la même
chose c'est parce que les écrans sont mal calibrés, ou que les imprimantes
sont mal icc-ées, ou que les gens sont des benêts qui ne veulent pas faire
l'effort d'assimiler les bases de la colorimétrie.

Le premier des problèmes pratiques est de savoir imprimer correctement
des images banales confortablement à l'intérieur du gamut, et c'est ce
b-a-ba devant lequel trop de lecteurs de ce forum gémissent qu'ils n'y
arrivent pas. Quand on sait bien faire ça, on peut alors discuter de ce
qu'on peut faire des couleurs hors gamut. Et quand on comprend ce qui se
passe on peut parfois aller plus vite dans les essais. Et se servir du
menu d'épreuvage, ça peut également aider

Charles

Bour-Brown

22/01/2007 à 21:31

fred.bleu11 a écrit
( 45b4ddab$0$300$ )

tu exagères, beaucoup de ces problémes sont résolus d'une manière
convenable avec la machines, les encres et le papier adapté.

Ce qui me pourrit la vie, ce ne sont pas les dix sorties que je réussis,
c'est celle qui résiste.

Tiens, un scan de famille, une vieille photo que je rattrape plutôt bien,
multiscan, superpositions 16 bits, poussières, empreintes, rayures,
différences d'éclairage, tout ça. Essai en papier couché pour régler les
densités, pile poil. Papier professionnel à un euro la feuille, impression
qualité max, ça fait des bruits bizarres, l'impression se décale ligne après
ligne et imprime hors du papier. Vache. Je sors le tout, nettoie la platine,
essaie de nouveau avec le papier couché réglage papier pro, ça marche. Je
remets une feuille pro, ziiip, problème, décalage tout ça. Jurons bien sûr.
Un bug à tous les coups.

Je désinstalle, réinstalle les drivers, réaligne la tête, essai papier
normal, puis couché, ça baigne, papier pro, ziiip.... rhâââ !!!! Bon, allez,
je remets un papier pro mais réglage papier couché pour voir : cette fois ça
passe. Oui, mais en couché et donc impression moyenne... Quel gâchis.

(sans compter les essais en 10 x 15 et les oublis de remettre en A4)

Moi ça sera une laser noir & blanc, comme au vingtième siècle, terminé.

meilleure conservation

A moins de payer une impression au prix de l'or avec des encres et des
pigments garantis, si on veut garder ce qu'on imprime faut pas le mettre au
mur. A l'abri des empreintes, des postillons, de l'oxygène, de la lumière et
des différences thermiques, peut-être...

Bour-Brown

22/01/2007 à 21:34

Jean-Claude Ghislain a écrit
( ep2mgl$g0$ )

Tu as une imprimante qui fonctionne avec quatre encres ? C'est une
antiquité...

Certainement pas, moins de deux ans. Sinon la Canon 5200 qui n'est pas
réputée mauvaise fonctionne également avec les seules trois primaires et le
noir.

(bon, d'accord, le noir en deux cartouches)

A mon avis rajouter des cartouches jusqu'à se trimballer à chaque
aller-retour sept ou huit réservoirs (c'est quoi le record d'ailleurs ?), je
ne suis pas sûr que cela soit un progrès.

Dès que c'est une imprimante et pas une presse offset, c'est du RVB
qu'il faut envoyer au pilote

Rien que ça c'est débile.

ce qui n'empêche de faire une prévisualisation avec le profil de
l'imprimante

Ça ne change rien au problème.

Si j'imprime une image sur deux papiers différents avec deux qualités
différentes, j'obtiens deux résultats différents et cela malgré les profils
ICC. D'ailleurs avec Photoshop l'option «proof colors» me permet de choisir
les profils associés à mes impressions et je peux même visualiser les
changements. Amusant, non ?

Non.

On va le faire autrement : mon apn a un gamut, on va dire une frontière
particulière dans l'espace Lab. Je peux le mettre en sRGB ou Adobe98, chacun
de ces espaces est également une frontière particulière. Faut espérer que
l'apn est contenu dans ces deux-là, d'ailleurs, sinon j'ai déjà des pertes
dès après la prise de vue. Bref, chaque couple papier/encres a également un
gamut, c'est-à-dire une frontière normalement plus réduite dans l'espace
Lab. Toute l'histoire des profils consiste à établir des correspondances
entre ces espaces, un véritable remapping avec les contractions et les
translations qui vont bien. Rien qu'avec ça on peut déjà s'amuser, ça dépend
ce que l'on veut faire, moi je me marre.

Là où ça ne va pas, c'est que la même couleur au départ - on va dire un bleu
*dans* l'espace sRGB - va se retrouver dans deux espaces d'arrivée
légèrement différents selon mes papiers ou mes encres et avec les profils
ICC ils vont donc se retrouver à des endroits différents. Eh oui, si on
ramène tout ça dans l'espace Lab les deux bleus ne seront pas au même
endroit - ou alors faut qu'on m'explique.

Ça veut bien dire qu'un type qui fait une photo et se la bricole à sa guise
sur écran, il obtiendra des résultats différents dès qu'il va changer de
papier, et tous les profils même parfaits n'y changeront rien.

Je maintiens : c'est débile.

Jean-Claude Ghislain a écrit
( ep2mgl$g0$1@news.brutele.be )

Tu as une imprimante qui fonctionne avec quatre encres ? C'est une
antiquité...

Certainement pas, moins de deux ans. Sinon la Canon 5200 qui n'est pas
réputée mauvaise fonctionne également avec les seules trois primaires et le
noir.

(bon, d'accord, le noir en deux cartouches)

A mon avis rajouter des cartouches jusqu'à se trimballer à chaque
aller-retour sept ou huit réservoirs (c'est quoi le record d'ailleurs ?), je
ne suis pas sûr que cela soit un progrès.

Dès que c'est une imprimante et pas une presse offset, c'est du RVB
qu'il faut envoyer au pilote

Rien que ça c'est débile.

ce qui n'empêche de faire une prévisualisation avec le profil de
l'imprimante

Ça ne change rien au problème.

Si j'imprime une image sur deux papiers différents avec deux qualités
différentes, j'obtiens deux résultats différents et cela malgré les profils
ICC. D'ailleurs avec Photoshop l'option «proof colors» me permet de choisir
les profils associés à mes impressions et je peux même visualiser les
changements. Amusant, non ?

Non.

On va le faire autrement : mon apn a un gamut, on va dire une frontière
particulière dans l'espace Lab. Je peux le mettre en sRGB ou Adobe98, chacun
de ces espaces est également une frontière particulière. Faut espérer que
l'apn est contenu dans ces deux-là, d'ailleurs, sinon j'ai déjà des pertes
dès après la prise de vue. Bref, chaque couple papier/encres a également un
gamut, c'est-à-dire une frontière normalement plus réduite dans l'espace
Lab. Toute l'histoire des profils consiste à établir des correspondances
entre ces espaces, un véritable remapping avec les contractions et les
translations qui vont bien. Rien qu'avec ça on peut déjà s'amuser, ça dépend
ce que l'on veut faire, moi je me marre.

Là où ça ne va pas, c'est que la même couleur au départ - on va dire un bleu
*dans* l'espace sRGB - va se retrouver dans deux espaces d'arrivée
légèrement différents selon mes papiers ou mes encres et avec les profils
ICC ils vont donc se retrouver à des endroits différents. Eh oui, si on
ramène tout ça dans l'espace Lab les deux bleus ne seront pas au même
endroit - ou alors faut qu'on m'explique.

Ça veut bien dire qu'un type qui fait une photo et se la bricole à sa guise
sur écran, il obtiendra des résultats différents dès qu'il va changer de
papier, et tous les profils même parfaits n'y changeront rien.

Je maintiens : c'est débile.

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Jean-Claude Ghislain a écrit
( ep2mgl$g0$ )

Tu as une imprimante qui fonctionne avec quatre encres ? C'est une
antiquité...

Certainement pas, moins de deux ans. Sinon la Canon 5200 qui n'est pas
réputée mauvaise fonctionne également avec les seules trois primaires et le
noir.

(bon, d'accord, le noir en deux cartouches)

A mon avis rajouter des cartouches jusqu'à se trimballer à chaque
aller-retour sept ou huit réservoirs (c'est quoi le record d'ailleurs ?), je
ne suis pas sûr que cela soit un progrès.

Dès que c'est une imprimante et pas une presse offset, c'est du RVB
qu'il faut envoyer au pilote

Rien que ça c'est débile.

ce qui n'empêche de faire une prévisualisation avec le profil de
l'imprimante

Ça ne change rien au problème.

Si j'imprime une image sur deux papiers différents avec deux qualités
différentes, j'obtiens deux résultats différents et cela malgré les profils
ICC. D'ailleurs avec Photoshop l'option «proof colors» me permet de choisir
les profils associés à mes impressions et je peux même visualiser les
changements. Amusant, non ?

Non.

On va le faire autrement : mon apn a un gamut, on va dire une frontière
particulière dans l'espace Lab. Je peux le mettre en sRGB ou Adobe98, chacun
de ces espaces est également une frontière particulière. Faut espérer que
l'apn est contenu dans ces deux-là, d'ailleurs, sinon j'ai déjà des pertes
dès après la prise de vue. Bref, chaque couple papier/encres a également un
gamut, c'est-à-dire une frontière normalement plus réduite dans l'espace
Lab. Toute l'histoire des profils consiste à établir des correspondances
entre ces espaces, un véritable remapping avec les contractions et les
translations qui vont bien. Rien qu'avec ça on peut déjà s'amuser, ça dépend
ce que l'on veut faire, moi je me marre.

Là où ça ne va pas, c'est que la même couleur au départ - on va dire un bleu
*dans* l'espace sRGB - va se retrouver dans deux espaces d'arrivée
légèrement différents selon mes papiers ou mes encres et avec les profils
ICC ils vont donc se retrouver à des endroits différents. Eh oui, si on
ramène tout ça dans l'espace Lab les deux bleus ne seront pas au même
endroit - ou alors faut qu'on m'explique.

Ça veut bien dire qu'un type qui fait une photo et se la bricole à sa guise
sur écran, il obtiendra des résultats différents dès qu'il va changer de
papier, et tous les profils même parfaits n'y changeront rien.

Je maintiens : c'est débile.

Profil ICC

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