Bonjour
est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le
ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires
"heurtent" ? Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur
l'éducation morale de leurs enfants ?
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il
quelque chose à faire du côté du droit ?
Bonjour est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires "heurtent" ?
Comment cela? Sur le plan de la morale ou de la religion, par exemple?
Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur l'éducation morale de leurs enfants ?
D'une part, c'est l'éducation des enfants qui est obligatoire, pas la scolarisation. Vous avez le droit de descolariser vos enfants et de les éduquer vous-mêmes. D'autre part, si vous ne vous en sentez pas capable, il y a des écoles privées voire confessionnelles que vous pouvez choisir en fonction de la morale que vous voulez voir inculquer à vos enfants.
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il quelque chose à faire du côté du droit ?
Si vous estimez que l'Edication Nationale cause un préjudice à vos enfants, oui, sans doute. Mais il va falloir en apporter une preuve juridiquement recevable. Vos impressions ne sont pas une preuve juridiquement recevables.
Merci
-- Dominique Gobeaut dmkgbt(at)free(point)fr
Thor <raison@yahoo.com> wrote:
Bonjour
est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le
ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires
"heurtent" ?
Comment cela?
Sur le plan de la morale ou de la religion, par exemple?
Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur
l'éducation morale de leurs enfants ?
D'une part, c'est l'éducation des enfants qui est obligatoire, pas la
scolarisation.
Vous avez le droit de descolariser vos enfants et de les éduquer
vous-mêmes.
D'autre part, si vous ne vous en sentez pas capable, il y a des écoles
privées voire confessionnelles que vous pouvez choisir en fonction de la
morale que vous voulez voir inculquer à vos enfants.
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il
quelque chose à faire du côté du droit ?
Si vous estimez que l'Edication Nationale cause un préjudice à vos
enfants, oui, sans doute.
Mais il va falloir en apporter une preuve juridiquement recevable.
Vos impressions ne sont pas une preuve juridiquement recevables.
Bonjour est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires "heurtent" ?
Comment cela? Sur le plan de la morale ou de la religion, par exemple?
Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur l'éducation morale de leurs enfants ?
D'une part, c'est l'éducation des enfants qui est obligatoire, pas la scolarisation. Vous avez le droit de descolariser vos enfants et de les éduquer vous-mêmes. D'autre part, si vous ne vous en sentez pas capable, il y a des écoles privées voire confessionnelles que vous pouvez choisir en fonction de la morale que vous voulez voir inculquer à vos enfants.
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il quelque chose à faire du côté du droit ?
Si vous estimez que l'Edication Nationale cause un préjudice à vos enfants, oui, sans doute. Mais il va falloir en apporter une preuve juridiquement recevable. Vos impressions ne sont pas une preuve juridiquement recevables.
Merci
-- Dominique Gobeaut dmkgbt(at)free(point)fr
Gerard
Dans son message précédent, Thor a écrit :
Bonjour est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires "heurtent" ? Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur l'éducation morale de leurs enfants ? Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il quelque chose à faire du côté du droit ?
Merci
la réponse de Dominique est deja suffisante, mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
Dans son message précédent, Thor a écrit :
Bonjour
est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le
ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires "heurtent" ?
Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur l'éducation morale
de leurs enfants ?
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il quelque
chose à faire du côté du droit ?
Merci
la réponse de Dominique est deja suffisante,
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le
programme qui va avec.
Bonjour est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires "heurtent" ? Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur l'éducation morale de leurs enfants ? Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il quelque chose à faire du côté du droit ?
Merci
la réponse de Dominique est deja suffisante, mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
Patrick V
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
-- http://www.chevaliers4vents.com/
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le
programme qui va avec.
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
-- http://www.chevaliers4vents.com/
jr
Le 23/05/2013 13:50, Patrick V a écrit :
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
-- jr
Le 23/05/2013 13:50, Patrick V a écrit :
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le
programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la
progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors
contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un
décalage d'un an pour rattraper.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de
suivre des programmes.
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
-- jr
Gerard
Patrick V a émis l'idée suivante :
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Bien sur. mais là je ne parlais que de l'ecole gratuite. Si je paye je peux peut etre avoir le programme qui me convient... Ce qui me rappelle le courrier d'un prof (donc de gauche) dans le Nouvel Obs (donc de gauche) qui se demandait "pourquuoi les gens payaient (le privé) pour avoir la même chose qu'il pourrait avoir gratuitement". La réponse est évidement "plurielle".
Patrick V a émis l'idée suivante :
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le
programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Bien sur. mais là je ne parlais que de l'ecole gratuite.
Si je paye je peux peut etre avoir le programme qui me convient...
Ce qui me rappelle le courrier d'un prof (donc de gauche) dans le
Nouvel Obs (donc de gauche) qui se demandait "pourquuoi les gens
payaient (le privé) pour avoir la même chose qu'il pourrait avoir
gratuitement".
La réponse est évidement "plurielle".
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Bien sur. mais là je ne parlais que de l'ecole gratuite. Si je paye je peux peut etre avoir le programme qui me convient... Ce qui me rappelle le courrier d'un prof (donc de gauche) dans le Nouvel Obs (donc de gauche) qui se demandait "pourquuoi les gens payaient (le privé) pour avoir la même chose qu'il pourrait avoir gratuitement". La réponse est évidement "plurielle".
Patrick V
Le 23/05/2013 14:12, jr a écrit :
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Je me trompe peut-être sur l'interprétation, mais je comprends que par programmes, on entend surtout l'ordre et la méthode pour arriver à ce socle : <http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F23429.xhtml>
Ça ne veut pas dire qu'il y a un retard global, mais qu'il peut y en avoir dans une discipline tout en étant en avance sur les autres.
A contrario, le socle est, pour simplifier, un sous-ensemble du programme d'enseignement.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
Mais des évaluations tous les ans.
-- http://www.chevaliers4vents.com/
Le 23/05/2013 14:12, jr a écrit :
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la
progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors
contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un
décalage d'un an pour rattraper.
Je me trompe peut-être sur l'interprétation, mais je comprends que par
programmes, on entend surtout l'ordre et la méthode pour arriver à ce
socle : <http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F23429.xhtml>
Ça ne veut pas dire qu'il y a un retard global, mais qu'il peut y en
avoir dans une discipline tout en étant en avance sur les autres.
A contrario, le socle est, pour simplifier, un sous-ensemble du
programme d'enseignement.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de
suivre des programmes.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Je me trompe peut-être sur l'interprétation, mais je comprends que par programmes, on entend surtout l'ordre et la méthode pour arriver à ce socle : <http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F23429.xhtml>
Ça ne veut pas dire qu'il y a un retard global, mais qu'il peut y en avoir dans une discipline tout en étant en avance sur les autres.
A contrario, le socle est, pour simplifier, un sous-ensemble du programme d'enseignement.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
Mais des évaluations tous les ans.
-- http://www.chevaliers4vents.com/
Gerard
jr a exprimé avec précision :
Le 23/05/2013 13:50, Patrick V a écrit :
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
.. pour rattrapper : le programme scolaire officiel; celui dont justement on parle.
jr a exprimé avec précision :
Le 23/05/2013 13:50, Patrick V a écrit :
Le 23/05/2013 13:41, Gerard a écrit :
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le
programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la
progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors
contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage
d'un an pour rattraper.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre
des programmes.
.. pour rattrapper : le programme scolaire officiel;
celui dont justement on parle.
mais effectivement l'ecole d'état gratuite obliqe aussi à absorber le programme qui va avec.
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
.. pour rattrapper : le programme scolaire officiel; celui dont justement on parle.
jr
Le 23/05/2013 14:30, Patrick V a écrit :
Le 23/05/2013 14:12, jr a écrit :
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Je me trompe peut-être sur l'interprétation, mais je comprends que par programmes, on entend surtout l'ordre et la méthode pour arriver à ce socle : <http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F23429.xhtml>
Ça ne veut pas dire qu'il y a un retard global, mais qu'il peut y en avoir dans une discipline tout en étant en avance sur les autres.
Faut pas oublier les 16 ans: dans l'EN en principe on sort du collège avec le fameux socle, avant; on est censé entrer en 2nde à 15 ans.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
Mais des évaluations tous les ans.
Certes, mais personnalisées et sans doute très vulnérable au pipeau local quant au projet qui permet d'arriver au socle.
-- jr
Le 23/05/2013 14:30, Patrick V a écrit :
Le 23/05/2013 14:12, jr a écrit :
L'école privée ou à la maison aussi, d'ailleurs.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la
progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors
contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un
décalage d'un an pour rattraper.
Je me trompe peut-être sur l'interprétation, mais je comprends que par
programmes, on entend surtout l'ordre et la méthode pour arriver à ce
socle : <http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F23429.xhtml>
Ça ne veut pas dire qu'il y a un retard global, mais qu'il peut y en
avoir dans une discipline tout en étant en avance sur les autres.
Faut pas oublier les 16 ans: dans l'EN en principe on sort du collège
avec le fameux socle, avant; on est censé entrer en 2nde à 15 ans.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de
suivre des programmes.
Mais des évaluations tous les ans.
Certes, mais personnalisées et sans doute très vulnérable au pipeau
local quant au projet qui permet d'arriver au socle.
Non, on demande juste le "socle commun" à 16 ans, et on contrôle la progression vers ce modeste but.
C'est d'ailleurs pour ça que le passage de certaines écoles privées hors contrat -genre Steiner- vers le public se soldent souvent par un décalage d'un an pour rattraper.
Je me trompe peut-être sur l'interprétation, mais je comprends que par programmes, on entend surtout l'ordre et la méthode pour arriver à ce socle : <http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F23429.xhtml>
Ça ne veut pas dire qu'il y a un retard global, mais qu'il peut y en avoir dans une discipline tout en étant en avance sur les autres.
Faut pas oublier les 16 ans: dans l'EN en principe on sort du collège avec le fameux socle, avant; on est censé entrer en 2nde à 15 ans.
Pas de participation aux évaluations nationales, pas d'obligation de suivre des programmes.
Mais des évaluations tous les ans.
Certes, mais personnalisées et sans doute très vulnérable au pipeau local quant au projet qui permet d'arriver au socle.
-- jr
Cl.Massé
"Dominique" a écrit dans le message de news:1l3boko.xm3bqis3z5j4N%
Thor wrote:
Bonjour est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires "heurtent" ?
Comment cela? Sur le plan de la morale ou de la religion, par exemple?
La morale n'est pas de la compétence de l'Etat. Donc un simple cours de morale, à la Peillon par exemple, suffit à heurter, quel qu'en soit le contenu. On peut rajouter bien sûr aussi des programmes d'histoire biaisés qui stigmatiserait une communauté, une culture, un système politique, une opinion, une religion etc. Mais ça, ça existe depuis toujours et personne ne s'en plaint.
Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur l'éducation morale de leurs enfants ?
D'une part, c'est l'éducation des enfants qui est obligatoire, pas la scolarisation. Vous avez le droit de descolariser vos enfants et de les éduquer vous-mêmes. D'autre part, si vous ne vous en sentez pas capable, il y a des écoles privées voire confessionnelles que vous pouvez choisir en fonction de la morale que vous voulez voir inculquer à vos enfants.
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il quelque chose à faire du côté du droit ?
Si vous estimez que l'Edication Nationale cause un préjudice à vos enfants, oui, sans doute. Mais il va falloir en apporter une preuve juridiquement recevable. Vos impressions ne sont pas une preuve juridiquement recevables.
Séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui s'étend bien sûr à toute religion, confession, système philosophique ou de croyances etc... La laïcité, c'est justement le rejet par la République de toute morale, remplacée par des lois et des réglements communs et démocratiques. Par définition, la morale laïque n'existe pas. La rééducation idéologique à la Peillon est une offence à la liberté de conscience et à la liberté de penser, et ça, ce ne sont pas des impressions, c'est un préjudice évident.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone Liberté, Egalité, Sale assisté.
"Dominique" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de
news:1l3boko.xm3bqis3z5j4N%dmkgbt@free.invalid...
Thor <raison@yahoo.com> wrote:
Bonjour
est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le
ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires
"heurtent" ?
Comment cela?
Sur le plan de la morale ou de la religion, par exemple?
La morale n'est pas de la compétence de l'Etat. Donc un simple cours de morale,
à la Peillon par exemple, suffit à heurter, quel qu'en soit le contenu. On peut
rajouter bien sûr aussi des programmes d'histoire biaisés qui stigmatiserait une
communauté, une culture, un système politique, une opinion, une religion etc.
Mais ça, ça existe depuis toujours et personne ne s'en plaint.
Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur
l'éducation morale de leurs enfants ?
D'une part, c'est l'éducation des enfants qui est obligatoire, pas la
scolarisation.
Vous avez le droit de descolariser vos enfants et de les éduquer
vous-mêmes.
D'autre part, si vous ne vous en sentez pas capable, il y a des écoles
privées voire confessionnelles que vous pouvez choisir en fonction de la
morale que vous voulez voir inculquer à vos enfants.
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il
quelque chose à faire du côté du droit ?
Si vous estimez que l'Edication Nationale cause un préjudice à vos
enfants, oui, sans doute.
Mais il va falloir en apporter une preuve juridiquement recevable.
Vos impressions ne sont pas une preuve juridiquement recevables.
Séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui s'étend bien sûr à toute religion,
confession, système philosophique ou de croyances etc... La laïcité, c'est
justement le rejet par la République de toute morale, remplacée par des lois et
des réglements communs et démocratiques. Par définition, la morale laïque
n'existe pas. La rééducation idéologique à la Peillon est une offence à la
liberté de conscience et à la liberté de penser, et ça, ce ne sont pas des
impressions, c'est un préjudice évident.
--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
"Dominique" a écrit dans le message de news:1l3boko.xm3bqis3z5j4N%
Thor wrote:
Bonjour est ce que le droit français permet de lancer une procédure contre le ministère de l'Education Nationale si les programmes scolaires "heurtent" ?
Comment cela? Sur le plan de la morale ou de la religion, par exemple?
La morale n'est pas de la compétence de l'Etat. Donc un simple cours de morale, à la Peillon par exemple, suffit à heurter, quel qu'en soit le contenu. On peut rajouter bien sûr aussi des programmes d'histoire biaisés qui stigmatiserait une communauté, une culture, un système politique, une opinion, une religion etc. Mais ça, ça existe depuis toujours et personne ne s'en plaint.
Quels sont les moyens légaux qui restent aux parents sur l'éducation morale de leurs enfants ?
D'une part, c'est l'éducation des enfants qui est obligatoire, pas la scolarisation. Vous avez le droit de descolariser vos enfants et de les éduquer vous-mêmes. D'autre part, si vous ne vous en sentez pas capable, il y a des écoles privées voire confessionnelles que vous pouvez choisir en fonction de la morale que vous voulez voir inculquer à vos enfants.
Si des parents pensent que l'école endoctrine les enfants, y a t il quelque chose à faire du côté du droit ?
Si vous estimez que l'Edication Nationale cause un préjudice à vos enfants, oui, sans doute. Mais il va falloir en apporter une preuve juridiquement recevable. Vos impressions ne sont pas une preuve juridiquement recevables.
Séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui s'étend bien sûr à toute religion, confession, système philosophique ou de croyances etc... La laïcité, c'est justement le rejet par la République de toute morale, remplacée par des lois et des réglements communs et démocratiques. Par définition, la morale laïque n'existe pas. La rééducation idéologique à la Peillon est une offence à la liberté de conscience et à la liberté de penser, et ça, ce ne sont pas des impressions, c'est un préjudice évident.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone Liberté, Egalité, Sale assisté.
Patrick V
Le 23/05/2013 21:37, Cl.Massé a écrit :
Par définition, la morale laïque n'existe pas.
Ben il va falloir réviser tes définitions, alors... En ouvrant un dictionnaire, par exemple, pour constater que la définition de la morale ne fait pas appel au religieux.
Celui de l'Académie, par exemple :
MORALE n. f. XVIIe siècle. Forme féminine substantivée de moral I. 1. Ensemble des règles, des principes selon lesquels on dirige sa vie, sa conduite, ses m½urs, considéré relativement au bien et au mal. Morale pure, austère. Morale relâchée. Morale individuelle, collective. Se forger une morale. être dépourvu de morale, n'avoir pas de morale. Bafouer la morale publique. Expr. La morale est sauve. 2. Science du bien et du mal ; doctrine relative aux m½urs, éthique. Cours, professeur de morale. Enseigner la morale. Les fondements de la morale. La morale kantienne. Il prêche la morale plus qu'il ne la pratique. Par méton. Traité contenant un enseignement, une réflexion sur cette science. La « Morale » d'Aristote. 3. Leçon morale, avertissement que l'on donne à quelqu'un quant à sa conduite. Faire de la morale ou faire la morale à quelqu'un, le réprimander, l'avertir d'avoir à s'amender. Par ext. La morale d'un ouvrage, la leçon morale qui s'en dégage, ou encore les quelques phrases de vers ou de prose qui la résument (on dit aussi Moralité). La morale d'une fable de La Fontaine. Expr. fam. La morale de l'histoire, la leçon qu'on tire d'un évènement, d'un fait.
-- http://www.chevaliers4vents.com/
Le 23/05/2013 21:37, Cl.Massé a écrit :
Par définition, la morale laïque n'existe pas.
Ben il va falloir réviser tes définitions, alors... En ouvrant un
dictionnaire, par exemple, pour constater que la définition de la morale
ne fait pas appel au religieux.
Celui de l'Académie, par exemple :
MORALE n. f. XVIIe siècle. Forme féminine substantivée de moral I.
1. Ensemble des règles, des principes selon lesquels on dirige sa vie,
sa conduite, ses m½urs, considéré relativement au bien et au mal. Morale
pure, austère. Morale relâchée. Morale individuelle, collective. Se
forger une morale. être dépourvu de morale, n'avoir pas de morale.
Bafouer la morale publique. Expr. La morale est sauve. 2. Science du
bien et du mal ; doctrine relative aux m½urs, éthique. Cours, professeur
de morale. Enseigner la morale. Les fondements de la morale. La morale
kantienne. Il prêche la morale plus qu'il ne la pratique. Par méton.
Traité contenant un enseignement, une réflexion sur cette science. La «
Morale » d'Aristote. 3. Leçon morale, avertissement que l'on donne à
quelqu'un quant à sa conduite. Faire de la morale ou faire la morale à
quelqu'un, le réprimander, l'avertir d'avoir à s'amender. Par ext. La
morale d'un ouvrage, la leçon morale qui s'en dégage, ou encore les
quelques phrases de vers ou de prose qui la résument (on dit aussi
Moralité). La morale d'une fable de La Fontaine. Expr. fam. La morale de
l'histoire, la leçon qu'on tire d'un évènement, d'un fait.
Ben il va falloir réviser tes définitions, alors... En ouvrant un dictionnaire, par exemple, pour constater que la définition de la morale ne fait pas appel au religieux.
Celui de l'Académie, par exemple :
MORALE n. f. XVIIe siècle. Forme féminine substantivée de moral I. 1. Ensemble des règles, des principes selon lesquels on dirige sa vie, sa conduite, ses m½urs, considéré relativement au bien et au mal. Morale pure, austère. Morale relâchée. Morale individuelle, collective. Se forger une morale. être dépourvu de morale, n'avoir pas de morale. Bafouer la morale publique. Expr. La morale est sauve. 2. Science du bien et du mal ; doctrine relative aux m½urs, éthique. Cours, professeur de morale. Enseigner la morale. Les fondements de la morale. La morale kantienne. Il prêche la morale plus qu'il ne la pratique. Par méton. Traité contenant un enseignement, une réflexion sur cette science. La « Morale » d'Aristote. 3. Leçon morale, avertissement que l'on donne à quelqu'un quant à sa conduite. Faire de la morale ou faire la morale à quelqu'un, le réprimander, l'avertir d'avoir à s'amender. Par ext. La morale d'un ouvrage, la leçon morale qui s'en dégage, ou encore les quelques phrases de vers ou de prose qui la résument (on dit aussi Moralité). La morale d'une fable de La Fontaine. Expr. fam. La morale de l'histoire, la leçon qu'on tire d'un évènement, d'un fait.