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proxad - free.fr ?

39 réponses
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Question:

Des webmasters ont-ils déjà travaillé avec la société qui déteint le domaine
www.proxad.net (www.free.fr, etc)
Des amateurs se plaignent de leurs services et voudraient se rassembler pour
éventuellement mener des actions plus concrètes (monitoring, action
officielle, etc).
Ils se plaignent notamment de lenteurs excessives des blogs, de chargement
interrompu, problème de connection SQL, problème avec Abuse..., pas de
réactivité ni d'action en cas de litige, bref un service en-dessous de tout
et qu'il leur est facturé !

Tout avis, positif ou négatif, est le bienvenu.

En suspens : existe-il une société de service IT qui accepterait de
surveiller le traffic d'un hébergeur ?

Merci

10 réponses

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Patrick Vuichard
david a écrit, le 17/05/2006 06:40 :

Ca ne serait pas plutôt que cette clause n'est pas assez explicite ?



C'est surtout que Free est juge et parti dans cette affaire



Tout comme le client qui peut rompre le contrat pour divers problèmes.



Il y a simplement un droit de la consommation qu'il faut respecter point
barre.



Le droit de la consommation n'interdit pas la rupture anticipée d'un
contrat si cela est explicitement prévu.

avec les abus et les comportements illicites que cela peut produire.



Il peut aussi refuser le renouvellement annuel du contrat, donc au mieux,
ça déplace le problème.



Quel renouvellement annuel?



En admettant que l'on ne puisse pas rompre le contrat pendant son
exécution pour ce motif, de même que le client peut rompre le contrat
tacitement renouvelable, le prestataire peut aussi le rompre au même
moment. Se posera alors la question du refus de vente. Mais les plaintes
reçues contre le client justifieront la légitimité du refus.

--

Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
news:fr.bienvenue news:fr.bienvenue.questions
news:news.announce.newusers news:fr.usenet.reponses
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Patrick Vuichard
david a écrit, le 17/05/2006 06:37 :

La rupture du contrat sur cette base a tout de même été validée par un
tribunal.



UFC l'a transformé en clause illicite ou abusive dans trois affaires
différentes: Wanadoo, Free et Neuf avec des chambres différentes...



Pour l'instant, l'UFC a porté plainte, c'est tout. Donc on ne peut pas
affirmer que cette clause est illicite. Et le fait qu'une jurisprudence
a déja validé cette clause fait plutôt pencher la balance du côté de
Free pour l'instant.

--

Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
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david
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message de
news:

Pour l'instant, l'UFC a porté plainte, c'est tout. Donc on ne peut pas
affirmer que cette clause est illicite. Et le fait qu'une jurisprudence a
déja validé cette clause fait plutôt pencher la balance du côté de Free
pour l'instant.



Tiens toi au courant de l'actualité judiciaire:

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS
Attendu que l'article 4 § 2 prévoit que l'usager déclare bien connaître le
code de bonne conduite développé par la communauté des usagers lequel est
consultable sur le site internet http://netiquette.afa.françe.com. et dont
la transgression peut avoir pour effet d'exclure le contrevenant de
l'accès à Internet, sans que FREE ne puisse être tenue pour responsable de
ce fait ; que cette clause est abusive puisqu'elle a pour effet d'obliger
le consommateur à respecter un code de bonne conduite qui n'est pas annexé
à son contrat et qu'il n'a pas de ce fait accepté de façon expresse; qu'il
importe peu que le document soit accessible à l'uSager;



Puis pour Wanadoo

Dispositif du jugement du TGI de Nanterre du 09/02/2006
Par ces motifs
-Déclarons les conclusions de la société France Télécom signifiées le
09/11/05 recevables.
-Déclarons recevables les demandes relatives aux clauses désormais
supprimées du contrat de fourniture d'accès à Internet de la société France
Télécom
-Déclarons les clauses suivantes illicites ou abusives :
Dans les Conditions Générales de Vente (CGV)

-art.5§8 relatif au code de bonne conduite (versions 2003, 2004 et 06/2005,
art.5.1§13 version 10/2005)


http://www.wanadoo.fr/publication_judiciaire.html


Puis pour Neuf

tatuant en audience publique, par décision contradictoire et en premier
ressort,
Déclare recevables les demandes relatives aux clauses inscrites aux
conditions générales d'inscription proposées aux consommateurs pour la
souscription des services « bas débit » et « ADSL », supprimées ou modifiées
depuis l'assignation par la société anonyme Neuf Telecom, venant aux droits
de la société anonyme 9 Telecom Réseau, à l'exception de la réclamation
visant la clause assimilant à la force majeure des événements qui n'en n'ont
pas les caractéristiques (article 19 version août 2003),


Déclare illicite ou abusives les clauses suivantes :

- celle qui rend opposable un « code de bonne conduite » non contractuel, et
non fourni à l'abonné (article 7 § 1 V08/2003),

http://www.neufportail.fr/


Fini, poubelle et dans leurs nouvelles CGVs les Fai d'ailleurs ne font que
rappeler le droit pénal...
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david
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message de
news:

Le droit de la consommation n'interdit pas la rupture anticipée d'un
contrat si cela est explicitement prévu.



Oui pour des motifs légitimes excessivement encadrés

avec les abus et les comportements illicites que cela peut produire.



Il peut aussi refuser le renouvellement annuel du contrat, donc au mieux,
ça déplace le problème.



Quel renouvellement annuel?



En admettant que l'on ne puisse pas rompre le contrat pendant son
exécution pour ce motif, de même que le client peut rompre le contrat
tacitement renouvelable, le prestataire peut aussi le rompre au même
moment. Se posera alors la question du refus de vente.



Oui

Mais les plaintes reçues contre le client justifieront la légitimité du
refus.



Non et même le fournisseur, et les plaignants pourrait subir les foudres
pénales de la Lecn, soit de la taule pour dénonciation calomnieuse.
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Patrick Vuichard
david a écrit, le 17/05/2006 20:11 :

Le droit de la consommation n'interdit pas la rupture anticipée d'un
contrat si cela est explicitement prévu.



Oui pour des motifs légitimes excessivement encadrés



Non. Les motifs ne sont pas "excessivement" encadrés. Il faut qu'ils
soient contractuels, explicites et équilibrés, c'est tour.

Mais les plaintes reçues contre le client justifieront la légitimité du
refus.



Non et même le fournisseur, et les plaignants pourrait subir les foudres
pénales de la Lecn, soit de la taule pour dénonciation calomnieuse.



Ni la LCEN ni la dénonciation calomnieuse n'ont quoi que ce soit à voir
avec cette histoire. Ou alors il va falloir me citer les articles
correspondants et indiquer pourquoi ils s'appliqueraient.

--

Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
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news:news.announce.newusers news:fr.usenet.reponses
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Patrick Vuichard
david a écrit, le 17/05/2006 20:07 :

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS
Attendu que l'article 4 § 2 prévoit que l'usager déclare bien connaître le
code de bonne conduite développé par la communauté des usagers lequel est
consultable sur le site internet http://netiquette.afa.françe.com. et dont
la transgression peut avoir pour effet d'exclure le contrevenant de
l'accès à Internet, sans que FREE ne puisse être tenue pour responsable de
ce fait ; que cette clause est abusive puisqu'elle a pour effet d'obliger
le consommateur à respecter un code de bonne conduite qui n'est pas annexé
à son contrat et qu'il n'a pas de ce fait accepté de façon expresse; qu'il
importe peu que le document soit accessible à l'uSager;





Ok, je ne savais pas que ça avait été jugé. Cela dit, les attendus sont
exactement ce à quoi je faisais allusion : le problème est l'absence de
communication de la nétiquette au client.

Fini, poubelle et dans leurs nouvelles CGVs les Fai d'ailleurs ne font que
rappeler le droit pénal...



Ils auraient pourtant pu, sur ce sujet, garder la clause en annexant le
document.

D'ailleurs, en es-tu sûr : les CGV de Wanadoo disent toujours :

"ARTICLE 10. RÉSILIATION
10.1 Suspension
France Télécom se réserve le droit, conformément à l'article « Service
d'accès à Internet », de suspendre de plein droit le Service
d'accès à Internet, sans préavis ni indemnité dans les cas où :
[...]
- les utilisateurs d'Internet signalent que le Client ne respecte pas la
Netiquette ; ou fait un usage du Service d'accès à Internet de
nature à porter préjudice aux tiers ; ou qui serait contraire aux bonnes
moeurs ou à l'ordre public et, dans tous les cas, après
enquête par France Télécom."

Et pour celles de Free :

L'Usager s'engage à respecter la législation en vigueur. A ce titre,
l'Usager s'engage à respecter les règles suivantes :
- les données circulant sur Internet ne doivent pas contrevenir aux
lois, réglementations, *chartes d'usages* ou déontologies, nationales et
internationales en vigueur. [...]"

Donc, en fait, pas de changement (ce qui est étonnant, puisque le
changement était simple), à part une reformulation.

--

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david
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message de
news:
david a écrit, le 17/05/2006 20:07 :

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS
Attendu que l'article 4 § 2 prévoit que l'usager déclare bien connaître
le code de bonne conduite développé par la communauté des usagers lequel
est consultable sur le site internet http://netiquette.afa.françe.com. et
dont la transgression peut avoir pour effet d'exclure le contrevenant de
l'accès à Internet, sans que FREE ne puisse être tenue pour responsable
de ce fait ; que cette clause est abusive puisqu'elle a pour effet
d'obliger le consommateur à respecter un code de bonne conduite qui n'est
pas annexé à son contrat et qu'il n'a pas de ce fait accepté de façon
expresse; qu'il importe peu que le document soit accessible à l'uSager;





Ok, je ne savais pas que ça avait été jugé. Cela dit, les attendus sont
exactement ce à quoi je faisais allusion : le problème est l'absence de
communication de la nétiquette au client.



Ce sera toujours problème car il faut s'assurer que les gens l'ont lu et
qu'il n'y a pas de clauses abusives à l'intérieur... Les juges ont tendance
à jeter à la poubelle cette justice privée, et ils sont allés au plus
simple. Ca ne marchera jamais en France...

Fini, poubelle et dans leurs nouvelles CGVs les Fai d'ailleurs ne font
que rappeler le droit pénal...



Ils auraient pourtant pu, sur ce sujet, garder la clause en annexant le
document.

D'ailleurs, en es-tu sûr : les CGV de Wanadoo disent toujours :

"ARTICLE 10. RÉSILIATION
10.1 Suspension
France Télécom se réserve le droit, conformément à l'article « Service
d'accès à Internet », de suspendre de plein droit le Service
d'accès à Internet, sans préavis ni indemnité dans les cas où :
[...]
- les utilisateurs d'Internet signalent que le Client ne respecte pas la
Netiquette ; ou fait un usage du Service d'accès à Internet de
nature à porter préjudice aux tiers ; ou qui serait contraire aux bonnes
moeurs ou à l'ordre public et, dans tous les cas, après
enquête par France Télécom."

Et pour celles de Free :

L'Usager s'engage à respecter la législation en vigueur. A ce titre,
l'Usager s'engage à respecter les règles suivantes :
- les données circulant sur Internet ne doivent pas contrevenir aux lois,
réglementations, *chartes d'usages* ou déontologies, nationales et
internationales en vigueur. [...]"

Donc, en fait, pas de changement (ce qui est étonnant, puisque le
changement était simple), à part une reformulation.



Les Fai peuvent rédiger n'importe quelle bêtise. Compte tenu des jugements
récents ils sont tous dans une instabilité juridique évidente. Les clauses
abusives sont réputés non écrites. Free a tenté de les rerédiger mais ça
n'est pas opposable aux anciens clients. En tout cas en droit français, la
nétiquette et ou l'usage sans une précision et un équilibre absolu est
morte... Pas la peine de se leurrer...
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david
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message de
news:

Non et même le fournisseur, et les plaignants pourrait subir les foudres
pénales de la Lecn, soit de la taule pour dénonciation calomnieuse.



Ni la LCEN ni la dénonciation calomnieuse n'ont quoi que ce soit à voir
avec cette histoire. Ou alors il va falloir me citer les articles
correspondants et indiquer pourquoi ils s'appliqueraient.



J'ai le sentiment que tu n'as pas trop potassé le sujet tout comme pour la
nétiquette;-) Pas grave j'en remettrais une louche si j'ai le temps;-) Le
sujet est intéressant....
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Patrick Vuichard
david a écrit, le 17/05/2006 21:04 :

Ok, je ne savais pas que ça avait été jugé. Cela dit, les attendus sont
exactement ce à quoi je faisais allusion : le problème est l'absence de
communication de la nétiquette au client.



Ce sera toujours problème car il faut s'assurer que les gens l'ont lu



Non : si c'est annexé avec le contrat, on considère que les gens en
avaient connaissance. Exactement comme le contrat.

et qu'il n'y a pas de clauses abusives à l'intérieur...



Peu de chance que des clauses de bonne conduite puissent être abusives.

Les juges ont tendance à jeter à la poubelle cette justice privée, et
ils sont allés au plus simple. Ca ne marchera jamais en France...



Ce genre de clause existe dans la grande majorité des contrats. Cherche
donc la notion de "bon père de famille".

la nétiquette et ou l'usage sans une précision et un équilibre absolu
est morte... Pas la peine de se leurrer...



C'est loin d'être évident. En fait, ce n'est pas idiot, leur rédaction :
dans le cas de Wanadoo, il est question de "préjudice aux tiers", ce qui
est suffisemment clair et inclut la violation de la nétiquette. Dans le
cas de Free, la référence aux chartes d'usage permet d'étendre à
l'ensemble des média utilisés, tout en indiquant l'impossibilité
matérielle de préciser puisque cela dépend de ce que l'on utilise. Il
sera intéressant de voir ce que ça donne si ça passe à nouveau devant la
justice.

--

Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
news:fr.bienvenue news:fr.bienvenue.questions
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david
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message de
news:

Ce genre de clause existe dans la grande majorité des contrats. Cherche
donc la notion de "bon père de famille".



Elle a pas fait long feu en télécommunication:


Attendu que l'article 3.3. avant dernier paragraphe (édition 2004 du
contrat) mentionne que :
"II est rappelé que les tarif"S de la téléphonie sur Freebox, notamment les
heures gratuites de connexion, supposent une utilisation en bon père de
famille, correspondant à un particulier ou une petite entreprise. En
particulier, l'utilisation du service à d'autres fins que privative (par
exemple: partage de l'accès téléphonique avec des personnes extérieures au
foyer) ou raisonnable
(taux d'utilisation manifestement excessif pour un abonné particulier par
exemple), ainsi que l'utilisation, à titre gratuit ou onéreux, du service
téléphonique de Freebox en tant que passerelle de réacheminement de
communications, est strictement prohibée. Si un abonné ne respectait pas ce
principe, et notamment s'il faisait une utilisation abusive du service de
téléphonie, il se retrouverait redevable, à titre de pénalité, d'une
surcharge de 3 centimes d'Euros la minute";
que par ailleurs l'article 6.3 stipule que:
Cet accès à bas débit de secours est réservé â un usage exceptionnel. Il
permet à l'Usager de disposer d'une continuité de service avec un accès
Internet par le réseau téléphonique commuté réservé aux périodes de
maintenance et d'indisponibilité. Cette connexion fonctionne à partir du
moment où
l'inscription est validée et est constitutive d'une obligation de moyen.
En cas d'utilisation abusive de cette connexion, notamment en cas
d'utilisation alors que la connexion à Haut Débit fonctionne, l'abonné se
retrouvera d'un montant égal à 003 euros TTC par minute d'utilisation ." ;
que la combinaison de ces deux clauses a pour effet de mettre à la charge de
l'usager des pénalités à la discrétion du' fournisseur sans mise en demeure
préalable et sans que ne soit clairement définie la faute imputée à l'usager
laissée à l'appréciation du fournisseur; '. .
qu'en raison du déséquilibre significatif ainsi créé, ces deux clauses
doivent être déclarées abusives ;
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