Qualité sonore et WMA

François Yves Le Gal a écrit :

On Sun, 6 Feb 2005 18:17:10 +0100, "Alain Brillant"
<alain.brillantNOPUB@free.fr> wrote:

Les mêmes titres doivent être dispos sur *tous* les services en ligne

Je suppose que les uns et les autres privilégient leurs poulains sur
leurs plateformes de téléchargement : on ne s'étonne plus d'une pareille
politique de nos jours, même s'il est toujours aussi rageant de ne pas
le lire l'entendre ou le voir dans les media .

désirent, et les CD physiques reprendre un cycle de vie normal : lancement à
moins de 15 EUR catalogue, soit 11 ou 12 EUR marché, pour une nouveauté quel
que soit le format; passage en fond de catalogue à entre 7 et 10 EUR
quelques temps plus tard, et basta.

J'ai l'impression que c'est plus ou moins la politique des indés depuis
belle lurette, me trompe-je ? J'aimais bien dans un passé presque
lointain, écouter Hadji-Lazzaro dans sa description des majors ("la
Lambada, on aime pas ça, nous on préfère la Java !")

Là, je ne te suis pas : on trouve tout plein d'excellentes choses dans les
nouveautés, il suffit d'aller un peu plus loin que la StarAc et le Top 50.

Et on les atteint très facilement, avec des morceaux en écoute en ligne
avant d'acheter, des possibilités de recherche immenses sur le ouaibe,
des sites de connaisseurs ou des web-radios...


Curiosité: combien de CD autoproduits circulent en France en comparaison
de ce qui se passait il y a encore 10-15 ans ? Le particulier peut
accéder à la création personnelle avec un rapport qualité-prix (si j'ose
dire) multiplié : un quatre (ou huit au mieux) pistes d'il y a douze
ans, contre un PC de course avec les logiciels ad-hoc pour graver ses
propres CD pour pas beaucoup plus cher... Et poster ses créations sur
les binaires par ex.

Ils peuvent se faire gauler en P2P, mais quid de ce qui passe par les
binaires d'Usenet ? Tiens, va faire un tour par exemple sur
alt.binaries.sounds.lossless...

Quelques dizaines de secondes pour récupérer un fichier avec les hauts
débits actuels...

--
Gilles.

On Sun, 06 Feb 2005 21:45:18 +0100, Chris <cbreisse@INVALID.fr> wrote:

Pour se faire gauler en téléchargeant en p2p faut quand même y mettre le
paquet, non ?

Ben oui, par exemple en étant très stupide et très actif, en se faisant
repérer via son adresse IP, le reste va alors très vite.

Comme l'autre qui a téléchargé 600 albums (faut déjà) avoir le
temps de les écouter !

Faut de la volonté, surtout en MP3. Et, à ce que j'ai lu, le dernier à avoir
été condamné avait monté un site web d'échanges, ce qui est très stupide
quand on veut rester discret.

Et pourquoi y aurait-il moindre de risque sur Usenet ?

Ben, côté FAI/FSI, les logs de téléchargement ne sont pas conservés plus de
24 ou 48 heures, ce qui permet aux téléchargeurs fous d'agir avec une
certaine impunité.

Pour ceux qui fournissent des trucs, il suffit de passer par un des nombreux
serveurs payants à l'étranger, qui permettent un certain anonymat et ne
conservent de traces que 48 heures. Le temps que Viventruc ou Emimachin
agissent, plus de traces.

Mais bon, une fois de plus, ce n'est que de la contrefaçon.

[Suivi sur fri.fournisseurs]

Chris [à propos d'Alexis B] :

Pour se faire gauler en téléchargeant en p2p faut quand même y mettre le
paquet, non ?

Il n'a pas été "gaulé" parce qu'il *téléchargeait* mais parce
qu'il mettait à *disposition* 30 Go de contenus multimédia via
un Hub DC++ anglais. Après identification d'ALTAPUNKZ sur
réquisition judiciaire, les gendarmes ont procédé à une
perquisition en règle. Ils ont trouvé 185 CD gravés et 10 000
titres stockés sur disque. Conclusion. Alexis est un con. Car
il possédait également 500 albums originaux.

--
Cyril, du Havre

Alexandre Garcia wrote:

"La page à laquelle vous essayez d'accéder nécessite d'être authentifié en
tant que membre. '

Désolé. Comme je suis toujours connecté je ne savais pas qu'il y avait
ce genre de restriction.

J'ai rapidos parcouru la 20aine de pages du thread, si j'ai compris, c'est
un blind-test artisanal genre "j'ai mis 3 extraits du même morceau, à vous
de trouver les bitrates correspondants!"

S'ensuit la longue baston habituelle avec ce genre de sujets, quelques
courbes temporelles avec des tentatives d'explications, puis la deuxième
mi-temps de la baston, puis j'ai arrêté...

Toute la discussion qui suit n'est effectivement pas passionnante !

J'avais donné le lien pour les 3 versions de mp3 + l'original.

Sur cet exemple on constate qu'il n'y a plus vraiment d'amélioration à
partir de 192kbits, ce qui est aussi le discours de certains spécialistes.

François Yves Le Gal wrote:

Evidemment, la qualité audio "tout le monde" s'en contrefiche et la HIFI
sera bientôt reléguée dans un musée.

C'est hélas. la vraie haute-fidélité est coincée entre le cinéma chez soi et
les MP3.

A mon avis ça a commencé bien avant le mp3. A partir du moment où il y a
eu une volonté de plus en plus forte qu'un disque puisse "passer" sur
tous les systèmes la qualité à commencer à se dégrader.

Les ingés-son / producteurs perfectionnistes se contentent de vérifier
sur "une chaîne de merde" que leur mixage est audible, mais d'autres
effectuent leur mixage+mastering avec cette "chaîne de merde" pour
objectif. En fonction des disques les résultats sont plus ou moins
heureux. Il parrait que le disque de Carla Bruni atteint des sommets
dans le genre.

Ce n'est pas pour rien que l'on trouve des Yamaha NS10 voire des
auratones en studio. Elles sont là pour singer la bande passante et la
dynamique réduites d'une petite chaîne (en essayant quand même d'être
plus plat dans la zone reproduite).

Evidemment comme la plupart des acheteurs n'ont pas une chaîne de luxe
ça peut se comprendre (sans parler de l'écoute dans un environnement
bruyant comme la voiture). Mais aujourd'hui, avec un support comme le
DVD on aurait la place de mettre 2 mixages sur un même support, l'un
avec les compromis actuels, l'autre sans compromis...
On peut toujours rêver !! ;-) Mais pour le coup la hifi pourrait faire
un progrès énorme.

On Sun, 06 Feb 2005 18:50:51 +0100, François Yves Le Gal wrote:


>>J'ai lu dans Télérama que certaines major ne leurs fournissent plus que des

fichiers MP3 pour les critiques de disques.

C'est une tendance qui se généralise.

Dans "jeséplukelmagazine", ils avaient aussi publié un article sur les
nouvelles formes de démos envoyées par les labels pour éviter les mauvaises
fuites sur le pêt-deux-pêt. Ainsi, la bonne vieille K7 audio, moins facile
à ripper, revient en force chez certains. D'autres préfèrent ne plus rien
envoyer et organisent des écoutes presse dans un hotel bunkerisé pour
l'occasion. Enfin, les restés fidèles au CD hésitent entre les morceaux
tronqués (!) à 1 min 30 ou une qualité sonore même pas digne d'un stream
audio à 20 kbits/s.

Bon, pour ceux qui recopient le dossier de presse en guise de "critique" ca
ne change pas grand chose, mais pour les autres... Et puis, les aficionades
des copies promos à récupérer chez certains dealers de disques d'occase
risque de tomber sur de drôles de trucs...

Les mêmes titres doivent être dispos sur *tous* les services en ligne qui le
désirent, et les CD physiques reprendre un cycle de vie normal : lancement à
moins de 15 EUR catalogue, soit 11 ou 12 EUR marché, pour une nouveauté quel
que soit le format; passage en fond de catalogue à entre 7 et 10 EUR
quelques temps plus tard, et basta.

Bah, un peu à la manière de CD-Wow : 14 Eur la nouveauté, et quand cela
traine trop : hop on "solde" à 11 Euros!

C'est clair que le vieux truc supra-rentabilisé à 22-23 Euros, c'est super
minable.

Côté DVD, où est la cohérénce ? Le marché explose, se développe à un rythme
plus que soutenu, masquant ainsi le n'importe quoi des éditeurs : sortie à
30 EUR catalogue, soit 24 à 26 EUR marché, puis oscillations du prix entre 7
et 15 EUR pednant un temps, avec des remontées à plus de 20 EUR. Sans
compter les éditions à la CDiscount à 2 EUR ou moins, ou les surstocks
balourdés à 7 EUR le bout.

Et puis les éditions belges souvent bien moins cheres. Le ponpon est
décroché par l'intégrale de Sex And The City, qui fut un temps disponible à
50% du prix francais (on peut même généraliser cette vaste blague à 50% du
prix mondial moyen...)

Et quid des différence sà la con entre CD et DVD ? Tiens, mon exemple
préféré : l'excellent "Buena Vista Social Club", dispo en DVD pour 4,40 EUR
et en CD pour 21,40 EUR, le tout chez Amazon France ! Où est la cohérence ?
Comment justifier de politiques de prix aussi déconnantes ?

On peut étendre le problème aux OST en général.

Pourquoi le CD tout con dans son boitier crystal est au souvent aussi cher
que l'édition Limitée Deluxe Collector Double DVD avec boitier Digipack qui
brille ?

Pourquoi, au lien de certains bonus plus qu'inutiles, ils ne glissent pas
le CD de l'OST dans le boitier DVD ?

Là, je ne te suis pas : on trouve tout plein d'excellentes choses dans les
nouveautés, il suffit d'aller un peu plus loin que la StarAc et le Top 50.

Itou, c'est même dur de suivre... Et puis y'a toujours des vieilles perles
à découvrir...

> Ils peuvent se faire gauler en P2P, mais quid de ce qui passe par les

binaires d'Usenet ? Tiens, va faire un tour par exemple sur
alt.binaries.sounds.lossless...

Y'a des visiblement trucs rigolos en *.hdtv aussi :-P

On Mon, 07 Feb 2005 00:32:06 +0100, Fabien wrote:

J'avais donné le lien pour les 3 versions de mp3 + l'original.

Celui-là ?

http://yannou.div.free.fr/

Sur cet exemple on constate qu'il n'y a plus vraiment d'amélioration à
partir de 192kbits, ce qui est aussi le discours de certains spécialistes.

Pas testé les exemples.

"Alain Brillant" <alain.brillantNOPUB@free.fr> écrit :

Je me demande qui fait le fichier audio, la FNAC ou le major ?

Pour le service Fnac Musique, c'est MPO online qui encode.

Quelquefois c'est directement la major qui le propose. Par exemple,
il est possible d'avoir le catalogue Universal encodé par lui même,
avec une qualité de merde.

--
> Niveau mental, a-t-elle/il dit.
Pas d'affolement : remplace donc mental par Marengo, tomates et
champignons devraient t'aider à digérer beaucoup plus aisément.
-+-DM In : <http://www.le-gnu.net> - Comment servir le neuneu -+-

On Mon, 07 Feb 2005 00:59:49 +0100, Fabien <nospam@nospam.org> wrote:

Ce n'est pas pour rien que l'on trouve des Yamaha NS10 voire des
auratones en studio. Elles sont là pour singer la bande passante et la
dynamique réduites d'une petite chaîne (en essayant quand même d'être
plus plat dans la zone reproduite).

Vi, mais comme tu le dis c'est juste pour contrôler ce que ça donne sur de
la daube.

Malheureusement, les producteurs veulent un gros son radio et font
compresser/limiter/bourriner tout ce qui leur tombe sous la main, bien sur
après avoir fait effectuer un mix spécial oreilles qui saignent passe que
faut que ça pète bien.

Evidemment comme la plupart des acheteurs n'ont pas une chaîne de luxe
ça peut se comprendre

Hmm. Une petite chaîne de bonne qualité ne coûte pas cher et permet de
vraiment se faire plaisir.

(sans parler de l'écoute dans un environnement
bruyant comme la voiture).

Vi, mais là les constructeurs d'auto-radio sont en faute : ils auraient du
depuis longtemps ajouter des limiteurs/compresseurs à leurs trucs.

Mais aujourd'hui, avec un support comme le
DVD on aurait la place de mettre 2 mixages sur un même support, l'un
avec les compromis actuels, l'autre sans compromis...

Vi. Ou tout simplement faire deux éditions des disques : une radio boum
boum, une haute fidélité. Ou même trois avec une version spéciale boiboites
de noche.

On peut toujours rêver !! ;-)

Le rêve serait le master en multipistes, et la possibilité d'effectuer son
propre mix, d'isoler telle ou telle piste...
:-)

"François Yves Le Gal" <flegal@aingeal.com> a écrit dans le message de news:
iafe01htfn3r9n9lmrha2nq07akv265rba@4ax.com...

Le rêve serait le master en multipistes, et la possibilité d'effectuer son
propre mix, d'isoler telle ou telle piste...
:-)

Ah ça serait le pied.

J'ai eu l'occasion d'effectuer un mixage stéréo à partir d'un simple master
analogique 8 pistes de Rock Prog et c'est incroyable le nombre de
possibilités que cela offre au niveau de la sonorité voulue. C'était sur du
matos Radio France, à priori de bonne qualité, Schlumberger en magnéto, je
pense bande 1 pouce, console Schlumberger également et enceintes Cabasse. Ce
qui est intéressant c'est que le résultat obtenu était sensiblement
différent écouté à la maison d'ou le travail primordial de l'ingénieur du
son.

On s'en rend bien compte sur le DVD musical de la série "Classic Album",
"Pink Floyd - Dark Side of the Moon" où Alan Parson décortique chaque piste.
Et là c'est pas du 8 pistes ...


--
Alain Brillant
http://zoomclub.free.fr