Assez logiquement et comme on s'y attendait, la société MandrakeSoft a perdu
le procès qui l'opposait à l'éditeur de la bande dessinée Mandrake le
Magicien, propriétaire de la marque déposée, et va devoir céder ses noms de
domaine mandrake.com et mandrake.fr.
J'espère que MandrakeSoft fera appel à la communauté pour baptiser sa
nouvelle distribution. Pourquoi ne pas déjà faire un premier sondage ?
Moi, je verrai bien Arthur Linux (pour rester dans les magiciens).
Qu'en dites-vous ?
je ne dis pas que c'est le seul point, mais dans le cas de la bande dessinée et de la distribution Linux, je ne vois pas vraiment de confusion possible.
Oui enfin le problème c'est qu'ils ont monté une boîte en choisissant un nom connu, et en jouant avec dans leur logo. Jusqu'à l'autre jour, j'ai toujours été persuadé qu'ils avaient bordé l'affaire. Ils sont nuls.
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais, Redhat n'a rien dit.
Manuel Leclerc wrote:
je ne dis pas que c'est le seul point, mais dans le cas
de la bande dessinée et de la distribution Linux, je ne
vois pas vraiment de confusion possible.
Oui enfin le problème c'est qu'ils ont monté une boîte
en choisissant un nom connu, et en jouant avec dans leur
logo. Jusqu'à l'autre jour, j'ai toujours été persuadé
qu'ils avaient bordé l'affaire. Ils sont nuls.
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais,
Redhat n'a rien dit.
je ne dis pas que c'est le seul point, mais dans le cas de la bande dessinée et de la distribution Linux, je ne vois pas vraiment de confusion possible.
Oui enfin le problème c'est qu'ils ont monté une boîte en choisissant un nom connu, et en jouant avec dans leur logo. Jusqu'à l'autre jour, j'ai toujours été persuadé qu'ils avaient bordé l'affaire. Ils sont nuls.
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais, Redhat n'a rien dit.
george
lep , dans le message <4031a49b$0$28114$, a écrit :
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais, Redhat n'a rien dit.
Ça c'est tout à fait normal, c'est le principe du logiciel libre.
lep , dans le message <4031a49b$0$28114$636a15ce@news.free.fr>, a
écrit :
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais,
Redhat n'a rien dit.
Ça c'est tout à fait normal, c'est le principe du logiciel libre.
lep , dans le message <4031a49b$0$28114$, a écrit :
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais, Redhat n'a rien dit.
Ça c'est tout à fait normal, c'est le principe du logiciel libre.
Harry Cover
On Mon, 16 Feb 2004 11:51:22 +0100, Léon Troupin wrote:
Assez logiquement et comme on s'y attendait, la société MandrakeSoft a perdu le procès qui l'opposait à l'éditeur de la bande dessinée Mandrake le Magicien, propriétaire de la marque déposée, et va devoir céder ses noms de domaine mandrake.com et mandrake.fr.
J'espère que MandrakeSoft fera appel à la communauté pour baptiser sa nouvelle distribution. Pourquoi ne pas déjà faire un premier sondage ?
Moi, je verrai bien Arthur Linux (pour rester dans les magiciens). Qu'en dites-vous ?
DrankMen ?
On Mon, 16 Feb 2004 11:51:22 +0100, Léon Troupin <no@spam.svp> wrote:
Assez logiquement et comme on s'y attendait, la société MandrakeSoft a perdu
le procès qui l'opposait à l'éditeur de la bande dessinée Mandrake le
Magicien, propriétaire de la marque déposée, et va devoir céder ses noms de
domaine mandrake.com et mandrake.fr.
J'espère que MandrakeSoft fera appel à la communauté pour baptiser sa
nouvelle distribution. Pourquoi ne pas déjà faire un premier sondage ?
Moi, je verrai bien Arthur Linux (pour rester dans les magiciens).
Qu'en dites-vous ?
On Mon, 16 Feb 2004 11:51:22 +0100, Léon Troupin wrote:
Assez logiquement et comme on s'y attendait, la société MandrakeSoft a perdu le procès qui l'opposait à l'éditeur de la bande dessinée Mandrake le Magicien, propriétaire de la marque déposée, et va devoir céder ses noms de domaine mandrake.com et mandrake.fr.
J'espère que MandrakeSoft fera appel à la communauté pour baptiser sa nouvelle distribution. Pourquoi ne pas déjà faire un premier sondage ?
Moi, je verrai bien Arthur Linux (pour rester dans les magiciens). Qu'en dites-vous ?
DrankMen ?
GP
lep wrote:
Demain je grave la derniere mandrake, je l'appelle "Lothar", et hop je la vend ! Lothar Linux, la meilleur distribution !
En admettant que dans « la dernière Mandrake » tu ne comptes que les logiciels libres, c'est tout à fait possible.
Et bien c'est du vol pur et simple !
Il faut lire la licence GPL. Ce n'est pas très classique comme modèle économique. Elle n'a pas été conçue pour mettre sur pied des compagnies de type traditionnel, mais pour favoriser la collaboration et la liberté.
Si un projet t'intéresse, tu t'y jettes corps et âme jusqu'à la fin de ta vie si tu veux. Mais si, soudainement, tu sens que ça déraille, tu n'as pas perdu tes efforts: tu prends le code, tu t'allies aux gens qui voient les choses comme toi et tu continues avec un nouveau nom. En anglais, il y a même un mot pout cela: ça s'appelle un «fork».
La parade que les compagnies ont trouvé à cela, c'est de garder une partie de leur logiciel propriétaire, l'installateur, par exemple. Je sais que Suse l'a fait pour Yast et je suppose que c'est la même chose pour Mentdrake et Bed Rat. En d'autres mots, on bénéficie du travail bénévole des développeurs, mais on ne fournit pas le sien en retour.
Bien sûr, les compagnies se défendent comme des diables dans l'eau bénite de ces accusations. Elles contribuent, elles contribuent, que c'en est incroyable! Et c'est vrai qu'elles le font un peu. Ment Drake fournit un développeur à KDE, Bed Rat a fourni Kudzu, dont Klaus Knopper s'est servi pour élaborer le système de détection du matériel de Knoppix. Etc.
Mais, au départ, il y a une faille dans le principe. La constitution de compagnies pour développer Linux est une hérésie qui peut donner lieu à tous les excès. La constitution de compagnies, ce fut d'abord l'idée d'un taré qui ne conçoit toujours comme modèle que le plus pur système capitaliste: j'ai nommé Bob Young, qui a aussi été le premier à introduire Linux en Bourse.
Évidemment, certaines personnes qui portent les mêmes oeillères que Young, te chanteront tous les exploits desdites compagnies. Il paraît que si elles n'avaient pas existé, le monde Linux ne se serait pas organisé selon son propre modèle... au lieu de se trouver dans l'état de délabrement actuel.
Il paraît qu'aucune compagnie ne se serait constituée pour offrir des services, que, IBM, par exemple, n'aurait pu trouver aucun interlocuteur valable. (Mis à part le fait que IBM, HP, Dell, Toshiba et des centaines d'autres fabricants auraient pu eux-même offrir des services, évidemment :)
Comme tous les débats, il y a fondamentalement deux parties: les «réalistes», pour qui demain n'est qu'un remake d'aujourd'hui et qui, pronant la stabilité et le bon sens, provoquent d'innombrables désastres, et, d'autre part, ceux qui tâchent de voir plus loin, qui, malgré le succès inégal que cela suppose, offrent à long terme les seules alternatives viables.
Ces gens «peu réalistes» constituent la minorité. Ce sont les gens qui participent à Slackware, Debian et Knoppix, par exemple. Ce sont de petits groupes, souvent centrés autour d'un seul homme, mais qui peuvent s'échanger des choses, prendre et se laisser prendre en toute liberté.
AMA, Slackware et Knoppix, ou de petites entreprises de service d'au plus une douzaine d'hommes, constituent, plus que Debian, le modèle idéal. Tandis que Debian peut être subverti en lui foutant dans les pattes quelques «développeurs» qui viendraient foutre le bordel en toute démocratie, 1000 de ces petites entreprises à travers le monde qui participeraient au développement de Linux chacune à leur manière et qui seraient tout de même tenues de garder suffisamment contact avec la réalité pour survivre, constitueraient un modèle solide difficile à subvertir.
GP
lep wrote:
Demain je grave la derniere mandrake, je l'appelle "Lothar", et hop
je la vend ! Lothar Linux, la meilleur distribution !
En admettant que dans « la dernière Mandrake » tu ne comptes que les
logiciels libres, c'est tout à fait possible.
Et bien c'est du vol pur et simple !
Il faut lire la licence GPL. Ce n'est pas très classique comme modèle
économique. Elle n'a pas été conçue pour mettre sur pied des
compagnies de type traditionnel, mais pour favoriser la collaboration
et la liberté.
Si un projet t'intéresse, tu t'y jettes corps et âme jusqu'à la fin de
ta vie si tu veux. Mais si, soudainement, tu sens que ça déraille, tu
n'as pas perdu tes efforts: tu prends le code, tu t'allies aux gens
qui voient les choses comme toi et tu continues avec un nouveau nom.
En anglais, il y a même un mot pout cela: ça s'appelle un «fork».
La parade que les compagnies ont trouvé à cela, c'est de garder une
partie de leur logiciel propriétaire, l'installateur, par exemple. Je
sais que Suse l'a fait pour Yast et je suppose que c'est la même chose
pour Mentdrake et Bed Rat. En d'autres mots, on bénéficie du travail
bénévole des développeurs, mais on ne fournit pas le sien en retour.
Bien sûr, les compagnies se défendent comme des diables dans l'eau
bénite de ces accusations. Elles contribuent, elles contribuent, que
c'en est incroyable! Et c'est vrai qu'elles le font un peu. Ment Drake
fournit un développeur à KDE, Bed Rat a fourni Kudzu, dont Klaus
Knopper s'est servi pour élaborer le système de détection du matériel
de Knoppix. Etc.
Mais, au départ, il y a une faille dans le principe. La constitution
de compagnies pour développer Linux est une hérésie qui peut donner
lieu à tous les excès. La constitution de compagnies, ce fut d'abord
l'idée d'un taré qui ne conçoit toujours comme modèle que le plus pur
système capitaliste: j'ai nommé Bob Young, qui a aussi été le premier
à introduire Linux en Bourse.
Évidemment, certaines personnes qui portent les mêmes oeillères que
Young, te chanteront tous les exploits desdites compagnies. Il paraît
que si elles n'avaient pas existé, le monde Linux ne se serait pas
organisé selon son propre modèle... au lieu de se trouver dans l'état
de délabrement actuel.
Il paraît qu'aucune compagnie ne se serait constituée pour offrir des
services, que, IBM, par exemple, n'aurait pu trouver aucun
interlocuteur valable. (Mis à part le fait que IBM, HP, Dell, Toshiba
et des centaines d'autres fabricants auraient pu eux-même offrir des
services, évidemment :)
Comme tous les débats, il y a fondamentalement deux parties: les
«réalistes», pour qui demain n'est qu'un remake d'aujourd'hui et qui,
pronant la stabilité et le bon sens, provoquent d'innombrables
désastres, et, d'autre part, ceux qui tâchent de voir plus loin, qui,
malgré le succès inégal que cela suppose, offrent à long terme les
seules alternatives viables.
Ces gens «peu réalistes» constituent la minorité. Ce sont les gens qui
participent à Slackware, Debian et Knoppix, par exemple. Ce sont de
petits groupes, souvent centrés autour d'un seul homme, mais qui
peuvent s'échanger des choses, prendre et se laisser prendre en toute
liberté.
AMA, Slackware et Knoppix, ou de petites entreprises de service d'au
plus une douzaine d'hommes, constituent, plus que Debian, le modèle
idéal. Tandis que Debian peut être subverti en lui foutant dans les
pattes quelques «développeurs» qui viendraient foutre le bordel en
toute démocratie, 1000 de ces petites entreprises à travers le monde
qui participeraient au développement de Linux chacune à leur manière
et qui seraient tout de même tenues de garder suffisamment contact
avec la réalité pour survivre, constitueraient un modèle solide
difficile à subvertir.
Demain je grave la derniere mandrake, je l'appelle "Lothar", et hop je la vend ! Lothar Linux, la meilleur distribution !
En admettant que dans « la dernière Mandrake » tu ne comptes que les logiciels libres, c'est tout à fait possible.
Et bien c'est du vol pur et simple !
Il faut lire la licence GPL. Ce n'est pas très classique comme modèle économique. Elle n'a pas été conçue pour mettre sur pied des compagnies de type traditionnel, mais pour favoriser la collaboration et la liberté.
Si un projet t'intéresse, tu t'y jettes corps et âme jusqu'à la fin de ta vie si tu veux. Mais si, soudainement, tu sens que ça déraille, tu n'as pas perdu tes efforts: tu prends le code, tu t'allies aux gens qui voient les choses comme toi et tu continues avec un nouveau nom. En anglais, il y a même un mot pout cela: ça s'appelle un «fork».
La parade que les compagnies ont trouvé à cela, c'est de garder une partie de leur logiciel propriétaire, l'installateur, par exemple. Je sais que Suse l'a fait pour Yast et je suppose que c'est la même chose pour Mentdrake et Bed Rat. En d'autres mots, on bénéficie du travail bénévole des développeurs, mais on ne fournit pas le sien en retour.
Bien sûr, les compagnies se défendent comme des diables dans l'eau bénite de ces accusations. Elles contribuent, elles contribuent, que c'en est incroyable! Et c'est vrai qu'elles le font un peu. Ment Drake fournit un développeur à KDE, Bed Rat a fourni Kudzu, dont Klaus Knopper s'est servi pour élaborer le système de détection du matériel de Knoppix. Etc.
Mais, au départ, il y a une faille dans le principe. La constitution de compagnies pour développer Linux est une hérésie qui peut donner lieu à tous les excès. La constitution de compagnies, ce fut d'abord l'idée d'un taré qui ne conçoit toujours comme modèle que le plus pur système capitaliste: j'ai nommé Bob Young, qui a aussi été le premier à introduire Linux en Bourse.
Évidemment, certaines personnes qui portent les mêmes oeillères que Young, te chanteront tous les exploits desdites compagnies. Il paraît que si elles n'avaient pas existé, le monde Linux ne se serait pas organisé selon son propre modèle... au lieu de se trouver dans l'état de délabrement actuel.
Il paraît qu'aucune compagnie ne se serait constituée pour offrir des services, que, IBM, par exemple, n'aurait pu trouver aucun interlocuteur valable. (Mis à part le fait que IBM, HP, Dell, Toshiba et des centaines d'autres fabricants auraient pu eux-même offrir des services, évidemment :)
Comme tous les débats, il y a fondamentalement deux parties: les «réalistes», pour qui demain n'est qu'un remake d'aujourd'hui et qui, pronant la stabilité et le bon sens, provoquent d'innombrables désastres, et, d'autre part, ceux qui tâchent de voir plus loin, qui, malgré le succès inégal que cela suppose, offrent à long terme les seules alternatives viables.
Ces gens «peu réalistes» constituent la minorité. Ce sont les gens qui participent à Slackware, Debian et Knoppix, par exemple. Ce sont de petits groupes, souvent centrés autour d'un seul homme, mais qui peuvent s'échanger des choses, prendre et se laisser prendre en toute liberté.
AMA, Slackware et Knoppix, ou de petites entreprises de service d'au plus une douzaine d'hommes, constituent, plus que Debian, le modèle idéal. Tandis que Debian peut être subverti en lui foutant dans les pattes quelques «développeurs» qui viendraient foutre le bordel en toute démocratie, 1000 de ces petites entreprises à travers le monde qui participeraient au développement de Linux chacune à leur manière et qui seraient tout de même tenues de garder suffisamment contact avec la réalité pour survivre, constitueraient un modèle solide difficile à subvertir.
GP
lep
Nicolas George wrote:
lep , dans le message <4031a49b$0$28114$, a
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais, Redhat n'a rien dit.
Ça c'est tout à fait normal, c'est le principe du logiciel libre.
Non, y'a des limites.
Nicolas George wrote:
lep , dans le message <4031a49b$0$28114$636a15ce@news.free.fr>, a
De plus la premiere Mandrake n'etait autre qu'une Redhat en francais,
Redhat n'a rien dit.
Ça c'est tout à fait normal, c'est le principe du logiciel libre.