Comment pouvez-vous penser qu'un système d'exploitation écrit en C a une
quelconque chance d'avoir un avenir ? Linux est mort au moment ou Linus
a tapé sa première ligne de code. Tous les problèmes des OS modernes et
leurs prétendues solutions sont d'un anachronisme flagrant.
Ca serait possible d'écrire un OS en Caml ou en Scheme ? Facilement, bien sur... ?
http://www.tunes.org
Miod Vallat
On a: OS/2 créé en commun par MS et IBM, et Windows NT est la version de OS/2 livrée par M$. Où je me suis planté, c'est
C'est inexact, puique Microsoft comme IBM ont commercialisé OS/2 1.x ensemble (avec quelques différences, tout comme entre MS-DOS et PC-DOS, IBM ne se préoccupant très peu à l'époque du support du matériel non-IBM).
Ensuite Windows 3.0 a fait un tabac, contrairement à OS/2 1.3, et Microsoft a préféré arrêter les frais (et les accords de libre réutilisation de code source avec IBM).
Si c'est pareil, pourquoi a-t-on dans le SDK des prototypes comme DWORD FAR PASCAL CallbackRoutine(DWORD dwParam);
Parce qu'une différence subtile est que le nettoyage de la pile, en convention d'appel Pascal, est laissée à l'appelé, tandis qu'en C elle est laissé à l'appelant (ceci, avec l'ordre d'empilement des paramètres à rebours, est nécessaire pour disposer de fonctions à nombre variable de paramètres).
Et dans le cas des x86, utiliser la convention d'appel du Pascal permettait de gagner une taille significative de code, bien utile au temps de Windows 1.x et 2.x sur des machines qvec seulement quelques centaines de Ko de mémoire.
D'où le choix de cette convention d'appel, le code lui-même étant cependant écrit en C.
On a: OS/2 créé en commun par MS et IBM, et Windows NT est
la version de OS/2 livrée par M$. Où je me suis planté, c'est
C'est inexact, puique Microsoft comme IBM ont commercialisé OS/2 1.x
ensemble (avec quelques différences, tout comme entre MS-DOS et PC-DOS,
IBM ne se préoccupant très peu à l'époque du support du matériel
non-IBM).
Ensuite Windows 3.0 a fait un tabac, contrairement à OS/2 1.3, et
Microsoft a préféré arrêter les frais (et les accords de libre
réutilisation de code source avec IBM).
Si c'est pareil, pourquoi a-t-on dans le SDK des prototypes
comme DWORD FAR PASCAL CallbackRoutine(DWORD dwParam);
Parce qu'une différence subtile est que le nettoyage de la pile, en
convention d'appel Pascal, est laissée à l'appelé, tandis qu'en C elle
est laissé à l'appelant (ceci, avec l'ordre d'empilement des paramètres
à rebours, est nécessaire pour disposer de fonctions à nombre variable
de paramètres).
Et dans le cas des x86, utiliser la convention d'appel du Pascal
permettait de gagner une taille significative de code, bien utile au
temps de Windows 1.x et 2.x sur des machines qvec seulement quelques
centaines de Ko de mémoire.
D'où le choix de cette convention d'appel, le code lui-même étant
cependant écrit en C.
On a: OS/2 créé en commun par MS et IBM, et Windows NT est la version de OS/2 livrée par M$. Où je me suis planté, c'est
C'est inexact, puique Microsoft comme IBM ont commercialisé OS/2 1.x ensemble (avec quelques différences, tout comme entre MS-DOS et PC-DOS, IBM ne se préoccupant très peu à l'époque du support du matériel non-IBM).
Ensuite Windows 3.0 a fait un tabac, contrairement à OS/2 1.3, et Microsoft a préféré arrêter les frais (et les accords de libre réutilisation de code source avec IBM).
Si c'est pareil, pourquoi a-t-on dans le SDK des prototypes comme DWORD FAR PASCAL CallbackRoutine(DWORD dwParam);
Parce qu'une différence subtile est que le nettoyage de la pile, en convention d'appel Pascal, est laissée à l'appelé, tandis qu'en C elle est laissé à l'appelant (ceci, avec l'ordre d'empilement des paramètres à rebours, est nécessaire pour disposer de fonctions à nombre variable de paramètres).
Et dans le cas des x86, utiliser la convention d'appel du Pascal permettait de gagner une taille significative de code, bien utile au temps de Windows 1.x et 2.x sur des machines qvec seulement quelques centaines de Ko de mémoire.
D'où le choix de cette convention d'appel, le code lui-même étant cependant écrit en C.
Miod Vallat
Encore un qui utilise un trollometre bas de gamme. Ce genre de chose n'arrive pas avec un Prumpleffer, meme avec du luc2.
Merci de votre soutien.
Encore un qui utilise un trollometre bas de gamme. Ce genre de chose
n'arrive pas avec un Prumpleffer, meme avec du luc2.
Encore un qui utilise un trollometre bas de gamme. Ce genre de chose n'arrive pas avec un Prumpleffer, meme avec du luc2.
Merci de votre soutien.
Michel Billaud
Emmanuel Florac writes:
Le Wed, 09 Feb 2005 11:24:46 +0100, Michel Billaud a écrit :
Comme quoi les machines Lisp, aberration commerciale, ont vraiment servi à quelque chose, finalement.
Pourquoi aberration commerciale? C'était précurseur comme concept, non?
Précurseur de quoi ? Je suis d'accord que techniquement c'était une expérience intéressante, mais le bide commercial était prévisible dès le départ (et l'est encore plus après coup :-)).
Globalement, un ordinateur, c'est fait pour exécuter des programmes. Que le processeur soit spécialisé lisp ou fortran ou cobol, tout le monde s'en fiche. Ce qu'on veut, c'est que les programmes tournent bien. On part avec un budget. Qu'est-ce qu'on a de mieux pour le prix?
C'est évident qu'une machine spécialisée, qui est restreinte à un marché de niche, ne pourra pas concurrencer à moyen terme des machines "généralistes", produites en quantités qui n'ont rien à voir (plusieurs ordres de grandeur au dessus), avec une forte concurrence amenant une baisse rapide des prix et une évolution conséquente des performances (le bon côté de la société de consommation !).
Tiens, en cherchant : - il a dû se vendre 5000 machines lisp en tout et pour tout
- le meme argument qu'en haut, mais exprimé en terme d'effet de ciseau entre les machines lisp kivallapoduku mais dont le prix baisse, et les PC dont les performances montent :
- Q: [...] Economically, it makes sense to buy the best available tools and put them where they are most useful. While Lisp machines were trying to supply the same features cheaper, personal computers provided a constantly expanding set of features for a constant price. Eventually the two lines had to cross, (with lisp machines getting cheaper and pc's getting more capable), and at that point the game was over. Lisp machines were not alone in the "top down" game, and IBM PC's were not alone in the "bottom up" game; but the "bottom up" crowd clearly won.
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> writes:
Le Wed, 09 Feb 2005 11:24:46 +0100, Michel Billaud a écrit :
Comme quoi les machines Lisp, aberration commerciale, ont vraiment
servi à quelque chose, finalement.
Pourquoi aberration commerciale? C'était précurseur comme concept, non?
Précurseur de quoi ? Je suis d'accord que techniquement c'était une
expérience intéressante, mais le bide commercial était prévisible dès
le départ (et l'est encore plus après coup :-)).
Globalement, un ordinateur, c'est fait pour exécuter des programmes.
Que le processeur soit spécialisé lisp ou fortran ou cobol, tout le
monde s'en fiche. Ce qu'on veut, c'est que les programmes tournent
bien. On part avec un budget. Qu'est-ce qu'on a de mieux pour le prix?
C'est évident qu'une machine spécialisée, qui est restreinte à un
marché de niche, ne pourra pas concurrencer à moyen terme des machines
"généralistes", produites en quantités qui n'ont rien à voir
(plusieurs ordres de grandeur au dessus), avec une forte concurrence
amenant une baisse rapide des prix et une évolution conséquente des
performances (le bon côté de la société de consommation !).
Tiens, en cherchant :
- il a dû se vendre 5000 machines lisp en tout et pour tout
- le meme argument qu'en haut, mais exprimé en terme d'effet de
ciseau entre les machines lisp kivallapoduku mais dont le prix baisse,
et les PC dont les performances montent :
- Q: [...] Economically, it makes sense to buy the best available tools
and put them where they are most useful. While Lisp machines were
trying to supply the same features cheaper, personal computers
provided a constantly expanding set of features for a constant price.
Eventually the two lines had to cross, (with lisp machines getting
cheaper and pc's getting more capable), and at that point the game was
over. Lisp machines were not alone in the "top down" game, and IBM
PC's were not alone in the "bottom up" game; but the "bottom up" crowd
clearly won.
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Le Wed, 09 Feb 2005 11:24:46 +0100, Michel Billaud a écrit :
Comme quoi les machines Lisp, aberration commerciale, ont vraiment servi à quelque chose, finalement.
Pourquoi aberration commerciale? C'était précurseur comme concept, non?
Précurseur de quoi ? Je suis d'accord que techniquement c'était une expérience intéressante, mais le bide commercial était prévisible dès le départ (et l'est encore plus après coup :-)).
Globalement, un ordinateur, c'est fait pour exécuter des programmes. Que le processeur soit spécialisé lisp ou fortran ou cobol, tout le monde s'en fiche. Ce qu'on veut, c'est que les programmes tournent bien. On part avec un budget. Qu'est-ce qu'on a de mieux pour le prix?
C'est évident qu'une machine spécialisée, qui est restreinte à un marché de niche, ne pourra pas concurrencer à moyen terme des machines "généralistes", produites en quantités qui n'ont rien à voir (plusieurs ordres de grandeur au dessus), avec une forte concurrence amenant une baisse rapide des prix et une évolution conséquente des performances (le bon côté de la société de consommation !).
Tiens, en cherchant : - il a dû se vendre 5000 machines lisp en tout et pour tout
- le meme argument qu'en haut, mais exprimé en terme d'effet de ciseau entre les machines lisp kivallapoduku mais dont le prix baisse, et les PC dont les performances montent :
- Q: [...] Economically, it makes sense to buy the best available tools and put them where they are most useful. While Lisp machines were trying to supply the same features cheaper, personal computers provided a constantly expanding set of features for a constant price. Eventually the two lines had to cross, (with lisp machines getting cheaper and pc's getting more capable), and at that point the game was over. Lisp machines were not alone in the "top down" game, and IBM PC's were not alone in the "bottom up" game; but the "bottom up" crowd clearly won.
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel Billaud
Eric Dorino writes:
(un neurone croûlant, qui se rappelle d'avoir visité la salle des machines en 82 -tour FIAT à la défense- agite une de ses petites pattes engourdie pour me dire IRIS 45 ou 50).
Jamais vu ces bestioles.
C'est la seule fois où j'en ai vu.
J'ai commencé avec la fin de l'IRIS 80/Siris 8.
Moi aussi ! Siris 7/8. J'ai encore la sequence de cartes pour compiler du pascal :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Eric Dorino <eric@invalid.org> writes:
(un neurone croûlant, qui se rappelle d'avoir visité la salle des
machines en 82 -tour FIAT à la défense- agite une de ses petites
pattes engourdie pour me dire IRIS 45 ou 50).
Jamais vu ces bestioles.
C'est la seule fois où j'en ai vu.
J'ai commencé avec la fin de l'IRIS 80/Siris 8.
Moi aussi ! Siris 7/8. J'ai encore la sequence de cartes pour compiler
du pascal :-)
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
(un neurone croûlant, qui se rappelle d'avoir visité la salle des machines en 82 -tour FIAT à la défense- agite une de ses petites pattes engourdie pour me dire IRIS 45 ou 50).
Jamais vu ces bestioles.
C'est la seule fois où j'en ai vu.
J'ai commencé avec la fin de l'IRIS 80/Siris 8.
Moi aussi ! Siris 7/8. J'ai encore la sequence de cartes pour compiler du pascal :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Joe Cool
Emmanuel Florac writes:
Comme quoi les machines Lisp, aberration commerciale, ont vraiment servi à quelque chose, finalement.
Pourquoi aberration commerciale? C'était précurseur comme concept, non?
Précurseur de quoi ? Je suis d'accord que techniquement c'était une expérience intéressante, mais le bide commercial était prévisible dès le départ (et l'est encore plus après coup :-)).
Il n'y a rien de rationnel dans le succès d'une technologie. Des machines magnifiques se sont vautrées alors que des bouses infâmes constituent le haut du panier. Cependant il est un principe commercial qui n'a jamais été démenti : la qualité n'est pas rentable, seule la merde fait gagner des sous.
-- Joe Cool
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> writes:
Comme quoi les machines Lisp, aberration commerciale, ont vraiment
servi à quelque chose, finalement.
Pourquoi aberration commerciale? C'était précurseur comme concept, non?
Précurseur de quoi ? Je suis d'accord que techniquement c'était une
expérience intéressante, mais le bide commercial était prévisible dès
le départ (et l'est encore plus après coup :-)).
Il n'y a rien de rationnel dans le succès d'une technologie. Des
machines magnifiques se sont vautrées alors que des bouses infâmes
constituent le haut du panier. Cependant il est un principe commercial
qui n'a jamais été démenti : la qualité n'est pas rentable, seule la
merde fait gagner des sous.
Comme quoi les machines Lisp, aberration commerciale, ont vraiment servi à quelque chose, finalement.
Pourquoi aberration commerciale? C'était précurseur comme concept, non?
Précurseur de quoi ? Je suis d'accord que techniquement c'était une expérience intéressante, mais le bide commercial était prévisible dès le départ (et l'est encore plus après coup :-)).
Il n'y a rien de rationnel dans le succès d'une technologie. Des machines magnifiques se sont vautrées alors que des bouses infâmes constituent le haut du panier. Cependant il est un principe commercial qui n'a jamais été démenti : la qualité n'est pas rentable, seule la merde fait gagner des sous.