Avant de quitter l'univers Windows, je me demandais ce que c'était que cette
bête appelée Linux ?
J'ai donc installé la semaine dernière Mandrake 9.2, et tout c'est très bien
passé grâce à votre aide, j'ai un système qui fonctionne à merveille.
Voici ma question, je pensais qu'il n'y avait qu'un seul Linux, mais
apparemment il y en a plusieurs :
RedHat, Mandrake, Suse, Debian, et d'autres noms que j'ai lu par ci par là,
et apparemment toutes ces versions ne sont pas vraiment compatibles ?
Quelles sont les différences ?
Quand j'ai voulu télécharger des programmes, j'ai vu que si je ne prenais
pas la bonne version de Linux, ça ne marchait pas, pourquoi tant de
différences ?
A mon avis, si il existait une norme avec 1 seul Linux 100% compatible avec
toutes les versions, ça serait plus simple pour l'utilisateur novice.
Pourquoi la plupart des applications que j'ai téléchargés demandais une
manipulation un peu complexe pour fonctionner ? code source à compiler, pas
de programme d'Install, etc ... ?
On 08 Dec 2003 17:51:27 GMT Benjamin FRANCOIS wrote:
Attention hein, je n'ai pas dit que ça marchait *toujours* comme ça non plus :) Mais il est vrai que ça tend à se généraliser. Mais avant de compiler à partir des sources, regarde bien s'il n'existe pas un package approprié. C'est autant de soucis d'évités.
Dans le cas échéant, lire le README et le fichier INSTALL si il n'est pas généré automatiquement se révèlent être de bonnes habitudes à prendre.
-- -- ThE_TemPLaR
On 08 Dec 2003 17:51:27 GMT
Benjamin FRANCOIS <kwyxz@kwyxz.org> wrote:
Attention hein, je n'ai pas dit que ça marchait *toujours* comme ça
non plus :) Mais il est vrai que ça tend à se généraliser. Mais avant
de compiler à partir des sources, regarde bien s'il n'existe pas un
package approprié. C'est autant de soucis d'évités.
Dans le cas échéant, lire le README et le fichier INSTALL si il n'est
pas généré automatiquement se révèlent être de bonnes habitudes à
prendre.
On 08 Dec 2003 17:51:27 GMT Benjamin FRANCOIS wrote:
Attention hein, je n'ai pas dit que ça marchait *toujours* comme ça non plus :) Mais il est vrai que ça tend à se généraliser. Mais avant de compiler à partir des sources, regarde bien s'il n'existe pas un package approprié. C'est autant de soucis d'évités.
Dans le cas échéant, lire le README et le fichier INSTALL si il n'est pas généré automatiquement se révèlent être de bonnes habitudes à prendre.
-- -- ThE_TemPLaR
Rakotomandimby
wrote:
Bonsoir,
Merci, je me demandais comment on faisait pour compiler une source, je vais essayer.
Pour compiler une source IL FAUT LIRE LE README et le INSTALL !!! ils l'ont rédigé pas pour les mouches . -- http://mrakotom.free.fr
Fr@d wrote:
Bonsoir,
Merci, je me demandais comment on faisait pour compiler une source, je
vais essayer.
Pour compiler une source IL FAUT LIRE LE README et le INSTALL !!!
ils l'ont rédigé pas pour les mouches .
--
http://mrakotom.free.fr
Merci, je me demandais comment on faisait pour compiler une source, je vais essayer.
Pour compiler une source IL FAUT LIRE LE README et le INSTALL !!! ils l'ont rédigé pas pour les mouches . -- http://mrakotom.free.fr
Michel BILLAUD
JKB writes:
Une application de celui de Gödel est qu'on ne peut savoir si un menteur qui dit "je ments" ments (je ne suis pas bien sûr d'être clair, là...).
La solution du paradoxe du menteur est d'y faire figurer celui qui raconte l'histoire.
Si X dit, "il existe un chat noir Y qui est blanc, et que donc le noir est blanc", la faute n'est pas au chat mais à X qui raconte n'importe quoi.
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
MB
JKB <bertrand@chezmoi.com> writes:
Une application de celui de Gödel est qu'on ne peut savoir si un
menteur qui dit "je ments" ments (je ne suis pas bien sûr d'être
clair, là...).
La solution du paradoxe du menteur est d'y faire figurer celui qui
raconte l'histoire.
Si X dit, "il existe un chat noir Y qui est blanc, et que donc le noir
est blanc", la faute n'est pas au chat mais à X qui raconte n'importe
quoi.
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci
cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas
puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer
son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Une application de celui de Gödel est qu'on ne peut savoir si un menteur qui dit "je ments" ments (je ne suis pas bien sûr d'être clair, là...).
La solution du paradoxe du menteur est d'y faire figurer celui qui raconte l'histoire.
Si X dit, "il existe un chat noir Y qui est blanc, et que donc le noir est blanc", la faute n'est pas au chat mais à X qui raconte n'importe quoi.
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
MB
Sam Hocevar
On 09 Dec 2003 17:52:04 +0100, Michel BILLAUD wrote:
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/>
On 09 Dec 2003 17:52:04 +0100, Michel BILLAUD wrote:
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci
cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas
puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer
son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un
théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du
paradoxe du menteur.
Sam.
--
Sam Hocevar <sam@zoy.org> <http://sam.zoy.org/>
On 09 Dec 2003 17:52:04 +0100, Michel BILLAUD wrote:
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/>
Miod Vallat
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un
théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du
paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Samuel Colin
Dans l'article <br53l8$27gb$, Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
-- VDS cd avec + de 12 000 photos de culs en tous genres c'est mon best of que j'ai glané sur Internet. quel que soit le sujet, j'ai ! il y a vraiment de tout... -+- art in <http://www.le-gnu.net> - Tu le sens mon gros neuneu -+-
Dans l'article <br53l8$27gb$1@biggoron.nerim.net>,
Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un
théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du
paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
--
VDS cd avec + de 12 000 photos de culs en tous genres
c'est mon best of que j'ai glané sur Internet. quel que soit le sujet,
j'ai ! il y a vraiment de tout...
-+- art in <http://www.le-gnu.net> - Tu le sens mon gros neuneu -+-
Dans l'article <br53l8$27gb$, Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
-- VDS cd avec + de 12 000 photos de culs en tous genres c'est mon best of que j'ai glané sur Internet. quel que soit le sujet, j'ai ! il y a vraiment de tout... -+- art in <http://www.le-gnu.net> - Tu le sens mon gros neuneu -+-
Tiscali
"" a écrit dans le message de news:br21bb$m82$
Bonjours,
Avant de quitter l'univers Windows, je me demandais ce que c'était que cette
bête appelée Linux ?
ça ne mort pas :-P
<snip>
Voici ma question, je pensais qu'il n'y avait qu'un seul Linux, mais apparemment il y en a plusieurs :
RedHat, Mandrake, Suse, Debian, et d'autres noms que j'ai lu par ci par là,
et apparemment toutes ces versions ne sont pas vraiment compatibles ?
Ce ne sont pas des "versions" mais bien des "distributions". Linux est un noyau (le coeur d'un système d'exploitation) toute distribution Linux comprend le noyau ainsi que les outils du projet GNU (les programmes en environement console), et bien d'autre. La difference entre deux distributions Linux, c'est essentiellement l'outil d'installation, et l'outil de mise à jour par le téléchargement de binaires. Tant que tu utilises l'outil de mise à jour de ta distribution, tu dois forcément télécharger les fichiers qui sont fait pour; mais rien ne t'oblige à le faire, c'est juste une facilité. Tu peux aussi compiler à partir des sources.
Quand j'ai voulu télécharger des programmes, j'ai vu que si je ne prenais pas la bonne version de Linux, ça ne marchait pas, pourquoi tant de différences ?
Parceque les fichiers que tu télécharges sont fait pour un outil particulier, spécifique à la distribution que tu utilises.
A mon avis, si il existait une norme avec 1 seul Linux 100% compatible avec
toutes les versions, ça serait plus simple pour l'utilisateur novice.
ça existe déjà, télécharge des sources, compile-les avec la commande make, en suivant scrupuleusement le mode d'emplois (README et/ou INSTALL dans la racine des sources), et tu vas voir que ça va marcher. Assure-toi d'avoir tout ce dont le programme à besoin pour fonctionner sur ta machine.
Mais pour cette remarque, j'ai envie de dire non. Justement l'une des grandes forces de Linux, c'est le choix. Le choix de l'interface graphique, le choix de la distribution, le choix des outils logiciels d'une manière générale, tout ça représente un attrait considérable dans la mesure où on peut choisir "un linux" à sa sauce.
Pourquoi la plupart des applications que j'ai téléchargés demandais une manipulation un peu complexe pour fonctionner ? code source à compiler, pas
de programme d'Install, etc ... ?
Parceque ceux-ci marchent partout :-)
Pour finir: je te conseil de te familiariser avec l'environement console, tu en apprendras beaucoup (l'essentiel?) au sujet de Linux comme ça.
++
"Fr@d" <frederic.seux@free.fr> a écrit dans le message de
news:br21bb$m82$1@news-reader4.wanadoo.fr...
Bonjours,
Avant de quitter l'univers Windows, je me demandais ce que c'était que
cette
bête appelée Linux ?
ça ne mort pas :-P
<snip>
Voici ma question, je pensais qu'il n'y avait qu'un seul Linux, mais
apparemment il y en a plusieurs :
RedHat, Mandrake, Suse, Debian, et d'autres noms que j'ai lu par ci par
là,
et apparemment toutes ces versions ne sont pas vraiment compatibles ?
Ce ne sont pas des "versions" mais bien des "distributions". Linux est un
noyau (le coeur d'un système d'exploitation) toute distribution Linux
comprend le noyau ainsi que les outils du projet GNU (les programmes en
environement console), et bien d'autre.
La difference entre deux distributions Linux, c'est essentiellement l'outil
d'installation, et l'outil de mise à jour par le téléchargement de binaires.
Tant que tu utilises l'outil de mise à jour de ta distribution, tu dois
forcément télécharger les fichiers qui sont fait pour; mais rien ne t'oblige
à le faire, c'est juste une facilité. Tu peux aussi compiler à partir des
sources.
Quand j'ai voulu télécharger des programmes, j'ai vu que si je ne prenais
pas la bonne version de Linux, ça ne marchait pas, pourquoi tant de
différences ?
Parceque les fichiers que tu télécharges sont fait pour un outil
particulier, spécifique à la distribution que tu utilises.
A mon avis, si il existait une norme avec 1 seul Linux 100% compatible
avec
toutes les versions, ça serait plus simple pour l'utilisateur novice.
ça existe déjà, télécharge des sources, compile-les avec la commande make,
en suivant scrupuleusement le mode d'emplois (README et/ou INSTALL dans la
racine des sources), et tu vas voir que ça va marcher. Assure-toi d'avoir
tout ce dont le programme à besoin pour fonctionner sur ta machine.
Mais pour cette remarque, j'ai envie de dire non. Justement l'une des
grandes forces de Linux, c'est le choix.
Le choix de l'interface graphique, le choix de la distribution, le choix des
outils logiciels d'une manière générale, tout ça représente un attrait
considérable dans la mesure où on peut choisir "un linux" à sa sauce.
Pourquoi la plupart des applications que j'ai téléchargés demandais une
manipulation un peu complexe pour fonctionner ? code source à compiler,
pas
de programme d'Install, etc ... ?
Parceque ceux-ci marchent partout :-)
Pour finir: je te conseil de te familiariser avec l'environement console, tu
en apprendras beaucoup (l'essentiel?) au sujet de Linux comme ça.
Avant de quitter l'univers Windows, je me demandais ce que c'était que cette
bête appelée Linux ?
ça ne mort pas :-P
<snip>
Voici ma question, je pensais qu'il n'y avait qu'un seul Linux, mais apparemment il y en a plusieurs :
RedHat, Mandrake, Suse, Debian, et d'autres noms que j'ai lu par ci par là,
et apparemment toutes ces versions ne sont pas vraiment compatibles ?
Ce ne sont pas des "versions" mais bien des "distributions". Linux est un noyau (le coeur d'un système d'exploitation) toute distribution Linux comprend le noyau ainsi que les outils du projet GNU (les programmes en environement console), et bien d'autre. La difference entre deux distributions Linux, c'est essentiellement l'outil d'installation, et l'outil de mise à jour par le téléchargement de binaires. Tant que tu utilises l'outil de mise à jour de ta distribution, tu dois forcément télécharger les fichiers qui sont fait pour; mais rien ne t'oblige à le faire, c'est juste une facilité. Tu peux aussi compiler à partir des sources.
Quand j'ai voulu télécharger des programmes, j'ai vu que si je ne prenais pas la bonne version de Linux, ça ne marchait pas, pourquoi tant de différences ?
Parceque les fichiers que tu télécharges sont fait pour un outil particulier, spécifique à la distribution que tu utilises.
A mon avis, si il existait une norme avec 1 seul Linux 100% compatible avec
toutes les versions, ça serait plus simple pour l'utilisateur novice.
ça existe déjà, télécharge des sources, compile-les avec la commande make, en suivant scrupuleusement le mode d'emplois (README et/ou INSTALL dans la racine des sources), et tu vas voir que ça va marcher. Assure-toi d'avoir tout ce dont le programme à besoin pour fonctionner sur ta machine.
Mais pour cette remarque, j'ai envie de dire non. Justement l'une des grandes forces de Linux, c'est le choix. Le choix de l'interface graphique, le choix de la distribution, le choix des outils logiciels d'une manière générale, tout ça représente un attrait considérable dans la mesure où on peut choisir "un linux" à sa sauce.
Pourquoi la plupart des applications que j'ai téléchargés demandais une manipulation un peu complexe pour fonctionner ? code source à compiler, pas
de programme d'Install, etc ... ?
Parceque ceux-ci marchent partout :-)
Pour finir: je te conseil de te familiariser avec l'environement console, tu en apprendras beaucoup (l'essentiel?) au sujet de Linux comme ça.
++
Michel BILLAUD
Sam Hocevar <sam+ writes:
On 09 Dec 2003 17:52:04 +0100, Michel BILLAUD wrote:
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Ok il y a un même aspect "autoreférentiel", mais c'est pas pour ça que c'est une oeuvre dérivée de celle de Gödel (ni de Cantor, puisque le coup de la diagonale pour montrer qu'un ensemble est toujours plus petit que celui de ses parties est du même tabac).
Dans les démonstrations de ce genre, on démontre par la non-existence d'un truc en suposant qu'il existe, puis en en dérivant un truc auto-réferentiel un peu tordu, qui conduit à une contradiction, donc preuve par l'absurde de la non-existence. [dans le meme genre, la non décidabilité de l'arrêt des programmes].
Dans les paradoxes du barbier ou du menteur, on affirme gentiment l'existence d'un truc sur l'air innocent d'il était une fois, et on se badigeonne avec la contradiction qui en découle. C'est juste une arnaque rhétorique.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Sam Hocevar <sam+news@zoy.org> writes:
On 09 Dec 2003 17:52:04 +0100, Michel BILLAUD wrote:
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci
cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas
puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer
son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un
théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du
paradoxe du menteur.
Ok il y a un même aspect "autoreférentiel", mais c'est pas pour ça que
c'est une oeuvre dérivée de celle de Gödel (ni de Cantor, puisque le
coup de la diagonale pour montrer qu'un ensemble est toujours plus
petit que celui de ses parties est du même tabac).
Dans les démonstrations de ce genre, on démontre par la non-existence
d'un truc en suposant qu'il existe, puis en en dérivant un truc auto-réferentiel
un peu tordu, qui conduit à une contradiction, donc preuve par l'absurde
de la non-existence. [dans le meme genre, la non décidabilité de l'arrêt des
programmes].
Dans les paradoxes du barbier ou du menteur, on affirme gentiment l'existence
d'un truc sur l'air innocent d'il était une fois, et on se badigeonne avec
la contradiction qui en découle. C'est juste une arnaque rhétorique.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
On 09 Dec 2003 17:52:04 +0100, Michel BILLAUD wrote:
Si X suggère qu'il existe un menteur Y qui ment toujours, et que ceci cela, même topo, la conclusion par l'absurde est qu'il n'en existe pas puisque ça amène une contradiction, et donc que X a tort de suggérer son existence, et que l'auditeur était bien naïf de le croire.
Rien a voir avec la choucroute de Godel.
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Ok il y a un même aspect "autoreférentiel", mais c'est pas pour ça que c'est une oeuvre dérivée de celle de Gödel (ni de Cantor, puisque le coup de la diagonale pour montrer qu'un ensemble est toujours plus petit que celui de ses parties est du même tabac).
Dans les démonstrations de ce genre, on démontre par la non-existence d'un truc en suposant qu'il existe, puis en en dérivant un truc auto-réferentiel un peu tordu, qui conduit à une contradiction, donc preuve par l'absurde de la non-existence. [dans le meme genre, la non décidabilité de l'arrêt des programmes].
Dans les paradoxes du barbier ou du menteur, on affirme gentiment l'existence d'un truc sur l'air innocent d'il était une fois, et on se badigeonne avec la contradiction qui en découle. C'est juste une arnaque rhétorique.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel BILLAUD
Samuel Colin writes:
Dans l'article <br53l8$27gb$, Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
Oh, la barbe.
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Samuel Colin <Samuel.Colin@laposte.net.invalid> writes:
Dans l'article <br53l8$27gb$1@biggoron.nerim.net>,
Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un
théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du
paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
Oh, la barbe.
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Dans l'article <br53l8$27gb$, Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
Oh, la barbe.
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Patrice Karatchentzeff
Michel BILLAUD writes:
Samuel Colin writes:
Dans l'article <br53l8$27gb$, Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
Michel BILLAUD <billaud@labri.u-bordeaux.fr> writes:
Samuel Colin <Samuel.Colin@laposte.net.invalid> writes:
Dans l'article <br53l8$27gb$1@biggoron.nerim.net>,
Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un
théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du
paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.
Dans l'article <br53l8$27gb$, Miod Vallat a tapoté :
Ça n'a pas vraiment « rien à voir » ... Le « je ne suis pas un théorème » de la démo de Gödel n'est pas très éloigné du « je mens » du paradoxe du menteur.
Tout ça, ce sont des histoires de Crétois, de toutes façons.
Et de barbus qui, allez savoir pourquoi, veulent se raser eux-mêmes.