J'ai pas mal de question concernant photoshop ou de confirmation (ou
non) à obtenir. Pourriez vous m'aider?
1) Pourquoi les outils disponibles dans photoshop ou les derawtiseurs,
affichent-ils des valeur d'echelle et de règlage allant de 0 à 255
lorsqu'on travail en 12 ou 16 bits?
2) un espace donné permet la correspondance entre des valeurs LAB et
RVB. SI l'on considère seulement les espaces neutres de travail,
sont-ils définis sur 8, 12 ou 16 bits? Je veux dire, le tableau de
correspondance RVB <-> LAB comprend il 16,7 million, 68 milliards ou
2,8 10 puissance 14 valeurs et leur correspondance ou est-ce une
fonction mathématique qui défini les correspondances?
3) En interne, photoshop fait-il ses calculs sur les valeurs LAB ou
RVB? Si c'est en RVB, j'imagine qu'il calcul sur la résolution réelle
(12 ou 16 bits) et non en 8 bits comme il l'affiche sur les outils?
4) Existe t-il des cartes graphiques et des moniteurs capable de
dépasser les 32 bits? (parceque rien qu'en RAW 12x3= 36). Vous me direz
qu'on ne peut pas les voir toutes en tant que nuances différentes
puisque l'oeil voit 8 millions de couleurs max mais au moins des
moniteurs ayant capable d'afficher toute l'étendue des couleurs de
l'espace RVB 1998?
Quand on défini un espace de tavail sous photoshop, selon ce que j'en
comprend, on y travaille reéllement que si le fichiers est soit
converti, soit possède déja un profil identique? Si j'ouvre un fichier
sRVB en conservant le profil d'origine, même si mon espace de travail
est Adobe RVB 1998, photoshop ignore l'espace de travail des
préférences tant que je n'ai pas converti le fichier dans son espace de
travail?
Un fichier possedant un profil Adobe RVB 1998 et sortant de mon APN,
est défini dans un espace neutre uniquement car on ne peut pas
caractériser un APN (calibration variable selon l'environnement)?
Et oui, le papier c'est galère, une autre galère cependant. Les rouges foncés quand on n'a pas d'encre rouge ne sont jamais très beaux.
Si on prend les nouvelles imprimantes comme la HP haut de gamme c'est quand même assez superbe mais je n'ai pas comparé avec les originaux.
La nouvelle canon qui sort à un rouge et un vert!
le rouge et le vert n'est pas très nouveau chez canon, puisqu'il était déja présent sur l'IP8500 (qui date d'au moins 1 an ;-))
Noëlle
fred.bleu11
Jean-Pierre Roche wrote:
Et oui, le papier c'est galère, une autre galère cependant. Les rouges foncés quand on n'a pas d'encre rouge ne sont jamais très beaux.
Si on prend les nouvelles imprimantes comme la HP haut de gamme c'est quand même assez superbe mais je n'ai pas comparé avec les originaux.
La nouvelle canon qui sort à un rouge et un vert !
et pour ajouter une louche supplémentaire, j'ai l'ip8500, qui a ce fameux rouge et ce fameux vert, et pourtant elle à globalement un gamut plus faible que l'epson r800 (qui à aussi un rouge, mais pas de vert), mais aussi plus faible que la hp8750, qui à certe un bleu, 3 gris, mais pas de rouge ni de vert.
Jean-Pierre Roche wrote:
Et oui, le papier c'est galère, une autre galère cependant. Les
rouges foncés quand on n'a pas d'encre rouge ne sont jamais très beaux.
Si on prend les nouvelles imprimantes comme la HP haut de gamme c'est
quand même assez superbe mais je n'ai pas comparé avec les originaux.
La nouvelle canon qui sort à un rouge et un vert !
et pour ajouter une louche supplémentaire, j'ai l'ip8500, qui a ce
fameux rouge et ce fameux vert, et pourtant elle à globalement un gamut
plus faible que l'epson r800 (qui à aussi un rouge, mais pas de vert),
mais aussi plus faible que la hp8750, qui à certe un bleu, 3 gris, mais
pas de rouge ni de vert.
Et oui, le papier c'est galère, une autre galère cependant. Les rouges foncés quand on n'a pas d'encre rouge ne sont jamais très beaux.
Si on prend les nouvelles imprimantes comme la HP haut de gamme c'est quand même assez superbe mais je n'ai pas comparé avec les originaux.
La nouvelle canon qui sort à un rouge et un vert !
et pour ajouter une louche supplémentaire, j'ai l'ip8500, qui a ce fameux rouge et ce fameux vert, et pourtant elle à globalement un gamut plus faible que l'epson r800 (qui à aussi un rouge, mais pas de vert), mais aussi plus faible que la hp8750, qui à certe un bleu, 3 gris, mais pas de rouge ni de vert.
Charles VASSALLO
Jean-Pierre Roche wrote:
Non tu n'as pas compris ce que je voulais dire... Je ne snobe pas la théorie mais on voit régulièrement sur les ng ou les groupes photos des gens qui arrivent en se plaignant que les couleurs de leurs photos sont "mauvaises" ou "changent" suivant les logiciels. Tout simplement parce qu'ils ont mal lu une théorie ou cru qu'il fallait faire ceci ou cela. Ils ont souvent échafaudé une théorie assez burlesque dans leur tête et il est fort difficile de les faire revenir aux réalités concrètes...
Ça, d'accord. Aussi pour croire en priorité à ce que l'on voit, sur l'écran ou sur le papier.
Charles
Jean-Pierre Roche wrote:
Non tu n'as pas compris ce que je voulais dire... Je ne snobe pas la
théorie mais on voit régulièrement sur les ng ou les groupes photos des
gens qui arrivent en se plaignant que les couleurs de leurs photos sont
"mauvaises" ou "changent" suivant les logiciels. Tout simplement parce
qu'ils ont mal lu une théorie ou cru qu'il fallait faire ceci ou cela.
Ils ont souvent échafaudé une théorie assez burlesque dans leur tête et
il est fort difficile de les faire revenir aux réalités concrètes...
Ça, d'accord.
Aussi pour croire en priorité à ce que l'on voit, sur l'écran ou sur le
papier.
Non tu n'as pas compris ce que je voulais dire... Je ne snobe pas la théorie mais on voit régulièrement sur les ng ou les groupes photos des gens qui arrivent en se plaignant que les couleurs de leurs photos sont "mauvaises" ou "changent" suivant les logiciels. Tout simplement parce qu'ils ont mal lu une théorie ou cru qu'il fallait faire ceci ou cela. Ils ont souvent échafaudé une théorie assez burlesque dans leur tête et il est fort difficile de les faire revenir aux réalités concrètes...
Ça, d'accord. Aussi pour croire en priorité à ce que l'on voit, sur l'écran ou sur le papier.
Charles
Noëlle Adam
fred.bleu11 wrote:
et pour ajouter une louche supplémentaire, j'ai l'ip8500, qui a ce fameux rouge et ce fameux vert, et pourtant elle à globalement un gamut plus faible que l'epson r800 (qui à aussi un rouge, mais pas de vert), mais aussi plus faible que la hp8750, qui à certe un bleu, 3 gris, mais pas de rouge ni de vert.
C'est à n'y rien comprendre...Pour ce que j'ai ( canon S9000 et Epson 4000 ) je trouve toujours que le rouge foncé est sali de marron et j'aurais tendance à penser que c'est parce qu'il n'est pas fait à partir dede rouge pur. Mais je suis peut-être complétement à coté de la plaque, je n'ai pas de mesure objective du problème.
Noëlle
fred.bleu11 wrote:
et pour ajouter une louche supplémentaire, j'ai l'ip8500, qui a ce
fameux rouge et ce fameux vert, et pourtant elle à globalement un gamut
plus faible que l'epson r800 (qui à aussi un rouge, mais pas de vert),
mais aussi plus faible que la hp8750, qui à certe un bleu, 3 gris, mais
pas de rouge ni de vert.
C'est à n'y rien comprendre...Pour ce que j'ai ( canon S9000 et Epson 4000 )
je trouve toujours que le rouge foncé est sali de marron et j'aurais
tendance à penser que c'est parce qu'il n'est pas fait à partir dede
rouge pur. Mais je suis peut-être complétement à coté de la plaque, je
n'ai pas de mesure objective du problème.
et pour ajouter une louche supplémentaire, j'ai l'ip8500, qui a ce fameux rouge et ce fameux vert, et pourtant elle à globalement un gamut plus faible que l'epson r800 (qui à aussi un rouge, mais pas de vert), mais aussi plus faible que la hp8750, qui à certe un bleu, 3 gris, mais pas de rouge ni de vert.
C'est à n'y rien comprendre...Pour ce que j'ai ( canon S9000 et Epson 4000 ) je trouve toujours que le rouge foncé est sali de marron et j'aurais tendance à penser que c'est parce qu'il n'est pas fait à partir dede rouge pur. Mais je suis peut-être complétement à coté de la plaque, je n'ai pas de mesure objective du problème.
Noëlle
Joel
Le 25/08/2006, Jean-Claude Ghislain a supposé :
Crotte, et qu'elle est la question ?
Heu...C'est bien le dématriçage qui permet de passer du 1x12 bits brute du capteur en 3x12 bits?
Le 25/08/2006, Jean-Claude Ghislain a supposé :
Crotte, et qu'elle est la question ?
Heu...C'est bien le dématriçage qui permet de passer du 1x12 bits brute
du capteur en 3x12 bits?
J'ai pas mal de question concernant photoshop ou de confirmation (ou non) à obtenir. Pourriez vous m'aider?
1) Pourquoi les outils disponibles dans photoshop ou les derawtiseurs, affichent-ils des valeur d'echelle et de règlage allant de 0 à 255 lorsqu'on travail en 12 ou 16 bits? Codifier chaque canal RGB sur plus de 8 bits présente de nombreux
avantages, en particulier pour éviter la création d'artefacts quand on applique des corrections à l'image. En revanche, l'échelle de 0 à 255, à laquelle nous sommes habitués, est suffisante pour illustrer la couleur sur une échelle affichée sur un écran par une interface logicielle. La plupart des développeurs ont donc décidé de s'y tenir... D'autres appliquent une échelle de 0 à 1... La pire embrouille dans ce domaine concerne la codification des composantes chromatiques a* et b* de l'espace L*a*b*. Ces composantes varient en principe de - l'infini à + l'infini. Eh bien, dans Photoshop comme dans la norme TIFF, elles varient seulement de -127 à +127 ce qui les empèche théoriquement de représenter les saturations trés élevées mais n'a pas grand inconvénient pratique pour un photographe !
2) un espace donné permet la correspondance entre des valeurs LAB et RVB. SI l'on considère seulement les espaces neutres de travail, sont-ils définis sur 8, 12 ou 16 bits? Je veux dire, le tableau de correspondance RVB <-> LAB comprend il 16,7 million, 68 milliards ou 2,8 10 puissance 14 valeurs et leur correspondance ou est-ce une fonction mathématique qui défini les correspondances? L'espace L*a*b* est une transformation (non linéaire) trés rustique de
l'espace CIEXYZ qui lui même se déduit de l'espace CIERGB par une simple transformation linéaire. Convertir une couleur du second vers le premier, c'est appliquer des fonctions mathématiques élémentaires. Par exemple, le calcul de L* se fait (pour les valeurs normales de luminance) par la formule : L* = 116 x racine cubique de (Y/YD) -16 YD étant la valeur de Y pour un blanc de référence (D50 pour Photoshop et pour les profils ICC).
La racine cubique a ici l'ambition de reproduire la non linéarité de la perception des luminances par la vision humaine.
3) En interne, photoshop fait-il ses calculs sur les valeurs LAB ou RVB? Si c'est en RVB, j'imagine qu'il calcul sur la résolution réelle (12 ou 16 bits) et non en 8 bits comme il l'affiche sur les outils? Depuis CS2, tous les calculs sur les fichiers définis sur 16 bits par
canal sont effectués sur 16 bits par Photoshop. Seuls certains filtres ne peuvent être appliqués que sur 8 bits, mais ils sont bien repérés à cet égard par le logiciel.
4) Existe t-il des cartes graphiques et des moniteurs capable de dépasser les 32 bits? (parceque rien qu'en RAW 12x3= 36). Vous me direz qu'on ne peut pas les voir toutes en tant que nuances différentes puisque l'oeil voit 8 millions de couleurs max mais au moins des moniteurs ayant capable d'afficher toute l'étendue des couleurs de l'espace RVB 1998? Les capacités d'affichage des écrans ne permettent absolument pas de
distinguer deux nuances contigûes définies sur 3x16 bits (ni même sur 8 bits). Ils ne permettent même pas de voir toutes les couleurs d'Adobe RGB. L'objectif des hautes profondeur colorimétriques (et celui des espaces de travail "larges") n'est pas d'améliorer directement l'image affichée sur un écran (ni même d'ailleurs d'améliorer l'image imprimée) mais d'éviter tout problème (création d'artefacts) lors du traitement/correction de l'image.
Quand on défini un espace de tavail sous photoshop, selon ce que j'en comprend, on y travaille reéllement que si le fichiers est soit converti, soit possède déja un profil identique? Si j'ouvre un fichier sRVB en conservant le profil d'origine, même si mon espace de travail est Adobe RVB 1998, photoshop ignore l'espace de travail des préférences tant que je n'ai pas converti le fichier dans son espace de travail?
Un fichier image dont les couleurs sont définies dans un espace colorimétrique, sRGB par exemple, reste défini dans cet espace tant qu'on ne le convertit pas dans un autre espace. Si un fichier est défini en sRGB ET incorpore sRGB, Photoshop vous le montrera convenablement (sur un écran calibré !) quel que soit votre espace de travail.
Un fichier possedant un profil Adobe RVB 1998 et sortant de mon APN, est défini dans un espace neutre uniquement car on ne peut pas caractériser un APN (calibration variable selon l'environnement)? Ce n'est pas parce que votre APN produit des fichiers définis dans
Adobe RGB qu'il ne peut pas être calibré. Des outils de calibrage d'APN produisent des profils qui peuvent soit être attribués aux images soit être utilisés dans certains logiciels de dématriçage (en particulier feu RawShooter Prémium de feu Pixmantec). Mais, si le calibrage d'un scanner est un jeu d'enfant (avec SilverFast ou Vuescan) le calibrage d'un APN est une opération hautement acrobatique vers laquelle il vaut mieux progresser en reculant, bien attaché au premier de cordée.
-- Sansame
Bonjour,
J'ai pas mal de question concernant photoshop ou de confirmation (ou non) à
obtenir. Pourriez vous m'aider?
1) Pourquoi les outils disponibles dans photoshop ou les derawtiseurs,
affichent-ils des valeur d'echelle et de règlage allant de 0 à 255
lorsqu'on travail en 12 ou 16 bits?
Codifier chaque canal RGB sur plus de 8 bits présente de nombreux
avantages, en particulier pour éviter la création d'artefacts quand on
applique des corrections à l'image. En revanche, l'échelle de 0 à 255,
à laquelle nous sommes habitués, est suffisante pour illustrer la
couleur sur une échelle affichée sur un écran par une interface
logicielle. La plupart des développeurs ont donc décidé de s'y tenir...
D'autres appliquent une échelle de 0 à 1... La pire embrouille dans ce
domaine concerne la codification des composantes chromatiques a* et b*
de l'espace L*a*b*. Ces composantes varient en principe de - l'infini à
+ l'infini. Eh bien, dans Photoshop comme dans la norme TIFF, elles
varient seulement de -127 à +127 ce qui les empèche théoriquement de
représenter les saturations trés élevées mais n'a pas grand
inconvénient pratique pour un photographe !
2) un espace donné permet la correspondance entre des valeurs LAB et RVB.
SI l'on considère seulement les espaces neutres de travail, sont-ils
définis sur 8, 12 ou 16 bits? Je veux dire, le tableau de correspondance
RVB <-> LAB comprend il 16,7 million, 68 milliards ou 2,8 10 puissance 14
valeurs et leur correspondance ou est-ce une fonction mathématique qui
défini les correspondances?
L'espace L*a*b* est une transformation (non linéaire) trés rustique de
l'espace CIEXYZ qui lui même se déduit de l'espace CIERGB par une
simple transformation linéaire. Convertir une couleur du second vers le
premier, c'est appliquer des fonctions mathématiques élémentaires. Par
exemple, le calcul de L* se fait (pour les valeurs normales de
luminance) par la formule :
L* = 116 x racine cubique de (Y/YD) -16
YD étant la valeur de Y pour un blanc de référence (D50 pour
Photoshop et pour les profils ICC).
La racine cubique a ici l'ambition de reproduire la non linéarité de la
perception des luminances par la vision humaine.
3) En interne, photoshop fait-il ses calculs sur les valeurs LAB ou RVB? Si
c'est en RVB, j'imagine qu'il calcul sur la résolution réelle (12 ou 16
bits) et non en 8 bits comme il l'affiche sur les outils?
Depuis CS2, tous les calculs sur les fichiers définis sur 16 bits par
canal sont effectués sur 16 bits par Photoshop. Seuls certains filtres
ne peuvent être appliqués que sur 8 bits, mais ils sont bien repérés à
cet égard par le logiciel.
4) Existe t-il des cartes graphiques et des moniteurs capable de dépasser
les 32 bits? (parceque rien qu'en RAW 12x3= 36). Vous me direz qu'on ne
peut pas les voir toutes en tant que nuances différentes puisque l'oeil
voit 8 millions de couleurs max mais au moins des moniteurs ayant capable
d'afficher toute l'étendue des couleurs de l'espace RVB 1998?
Les capacités d'affichage des écrans ne permettent absolument pas de
distinguer deux nuances contigûes définies sur 3x16 bits (ni même sur 8
bits). Ils ne permettent même pas de voir toutes les couleurs d'Adobe
RGB. L'objectif des hautes profondeur colorimétriques (et celui des
espaces de travail "larges") n'est pas d'améliorer directement l'image
affichée sur un écran (ni même d'ailleurs d'améliorer l'image imprimée)
mais d'éviter tout problème (création d'artefacts) lors du
traitement/correction de l'image.
Quand on défini un espace de tavail sous photoshop, selon ce que j'en
comprend, on y travaille reéllement que si le fichiers est soit converti,
soit possède déja un profil identique? Si j'ouvre un fichier sRVB en
conservant le profil d'origine, même si mon espace de travail est Adobe RVB
1998, photoshop ignore l'espace de travail des préférences tant que je n'ai
pas converti le fichier dans son espace de travail?
Un fichier image dont les couleurs sont définies dans un espace
colorimétrique, sRGB par exemple, reste défini dans cet espace tant
qu'on ne le convertit pas dans un autre espace. Si un fichier est
défini en sRGB ET incorpore sRGB, Photoshop vous le montrera
convenablement (sur un écran calibré !) quel que soit votre espace de
travail.
Un fichier possedant un profil Adobe RVB 1998 et sortant de mon APN, est
défini dans un espace neutre uniquement car on ne peut pas caractériser un
APN (calibration variable selon l'environnement)?
Ce n'est pas parce que votre APN produit des fichiers définis dans
Adobe RGB qu'il ne peut pas être calibré. Des outils de calibrage d'APN
produisent des profils qui peuvent soit être attribués aux images soit
être utilisés dans certains logiciels de dématriçage (en particulier
feu RawShooter Prémium de feu Pixmantec). Mais, si le calibrage d'un
scanner est un jeu d'enfant (avec SilverFast ou Vuescan) le calibrage
d'un APN est une opération hautement acrobatique vers laquelle il vaut
mieux progresser en reculant, bien attaché au premier de cordée.
J'ai pas mal de question concernant photoshop ou de confirmation (ou non) à obtenir. Pourriez vous m'aider?
1) Pourquoi les outils disponibles dans photoshop ou les derawtiseurs, affichent-ils des valeur d'echelle et de règlage allant de 0 à 255 lorsqu'on travail en 12 ou 16 bits? Codifier chaque canal RGB sur plus de 8 bits présente de nombreux
avantages, en particulier pour éviter la création d'artefacts quand on applique des corrections à l'image. En revanche, l'échelle de 0 à 255, à laquelle nous sommes habitués, est suffisante pour illustrer la couleur sur une échelle affichée sur un écran par une interface logicielle. La plupart des développeurs ont donc décidé de s'y tenir... D'autres appliquent une échelle de 0 à 1... La pire embrouille dans ce domaine concerne la codification des composantes chromatiques a* et b* de l'espace L*a*b*. Ces composantes varient en principe de - l'infini à + l'infini. Eh bien, dans Photoshop comme dans la norme TIFF, elles varient seulement de -127 à +127 ce qui les empèche théoriquement de représenter les saturations trés élevées mais n'a pas grand inconvénient pratique pour un photographe !
2) un espace donné permet la correspondance entre des valeurs LAB et RVB. SI l'on considère seulement les espaces neutres de travail, sont-ils définis sur 8, 12 ou 16 bits? Je veux dire, le tableau de correspondance RVB <-> LAB comprend il 16,7 million, 68 milliards ou 2,8 10 puissance 14 valeurs et leur correspondance ou est-ce une fonction mathématique qui défini les correspondances? L'espace L*a*b* est une transformation (non linéaire) trés rustique de
l'espace CIEXYZ qui lui même se déduit de l'espace CIERGB par une simple transformation linéaire. Convertir une couleur du second vers le premier, c'est appliquer des fonctions mathématiques élémentaires. Par exemple, le calcul de L* se fait (pour les valeurs normales de luminance) par la formule : L* = 116 x racine cubique de (Y/YD) -16 YD étant la valeur de Y pour un blanc de référence (D50 pour Photoshop et pour les profils ICC).
La racine cubique a ici l'ambition de reproduire la non linéarité de la perception des luminances par la vision humaine.
3) En interne, photoshop fait-il ses calculs sur les valeurs LAB ou RVB? Si c'est en RVB, j'imagine qu'il calcul sur la résolution réelle (12 ou 16 bits) et non en 8 bits comme il l'affiche sur les outils? Depuis CS2, tous les calculs sur les fichiers définis sur 16 bits par
canal sont effectués sur 16 bits par Photoshop. Seuls certains filtres ne peuvent être appliqués que sur 8 bits, mais ils sont bien repérés à cet égard par le logiciel.
4) Existe t-il des cartes graphiques et des moniteurs capable de dépasser les 32 bits? (parceque rien qu'en RAW 12x3= 36). Vous me direz qu'on ne peut pas les voir toutes en tant que nuances différentes puisque l'oeil voit 8 millions de couleurs max mais au moins des moniteurs ayant capable d'afficher toute l'étendue des couleurs de l'espace RVB 1998? Les capacités d'affichage des écrans ne permettent absolument pas de
distinguer deux nuances contigûes définies sur 3x16 bits (ni même sur 8 bits). Ils ne permettent même pas de voir toutes les couleurs d'Adobe RGB. L'objectif des hautes profondeur colorimétriques (et celui des espaces de travail "larges") n'est pas d'améliorer directement l'image affichée sur un écran (ni même d'ailleurs d'améliorer l'image imprimée) mais d'éviter tout problème (création d'artefacts) lors du traitement/correction de l'image.
Quand on défini un espace de tavail sous photoshop, selon ce que j'en comprend, on y travaille reéllement que si le fichiers est soit converti, soit possède déja un profil identique? Si j'ouvre un fichier sRVB en conservant le profil d'origine, même si mon espace de travail est Adobe RVB 1998, photoshop ignore l'espace de travail des préférences tant que je n'ai pas converti le fichier dans son espace de travail?
Un fichier image dont les couleurs sont définies dans un espace colorimétrique, sRGB par exemple, reste défini dans cet espace tant qu'on ne le convertit pas dans un autre espace. Si un fichier est défini en sRGB ET incorpore sRGB, Photoshop vous le montrera convenablement (sur un écran calibré !) quel que soit votre espace de travail.
Un fichier possedant un profil Adobe RVB 1998 et sortant de mon APN, est défini dans un espace neutre uniquement car on ne peut pas caractériser un APN (calibration variable selon l'environnement)? Ce n'est pas parce que votre APN produit des fichiers définis dans
Adobe RGB qu'il ne peut pas être calibré. Des outils de calibrage d'APN produisent des profils qui peuvent soit être attribués aux images soit être utilisés dans certains logiciels de dématriçage (en particulier feu RawShooter Prémium de feu Pixmantec). Mais, si le calibrage d'un scanner est un jeu d'enfant (avec SilverFast ou Vuescan) le calibrage d'un APN est une opération hautement acrobatique vers laquelle il vaut mieux progresser en reculant, bien attaché au premier de cordée.
-- Sansame
Sansame
JPR a tiqué à juste titre sur ta notion floue d'«espace neutre».
Ma foi, il ne s'agit pas de "ma" notion floue mais de celle d'Arnaud Frich lui même et ça n'a rien de flou. Je le cite:
Je ne suis pas allé voir le site de Frich mais je suppose qu'il veut parler d'espace RGB "équilibré" (et non "neutre"). Un espace RGB équilibré est un espace dans lequel les couleurs pour lesquelles R=G=B sont neutres, c'est à dire achromatiques, c'est à dire "grises" du blanc au noir. Adobe RGB, par exemple, est un espace colorimétrique équilibré.
-- Sansame
JPR a tiqué à juste titre sur ta notion floue d'«espace neutre».
Ma foi, il ne s'agit pas de "ma" notion floue mais de celle d'Arnaud Frich
lui même et ça n'a rien de flou. Je le cite:
Je ne suis pas allé voir le site de Frich mais je suppose qu'il veut
parler d'espace RGB "équilibré" (et non "neutre"). Un espace RGB
équilibré est un espace dans lequel les couleurs pour lesquelles R=G=B
sont neutres, c'est à dire achromatiques, c'est à dire "grises" du
blanc au noir. Adobe RGB, par exemple, est un espace colorimétrique
équilibré.
JPR a tiqué à juste titre sur ta notion floue d'«espace neutre».
Ma foi, il ne s'agit pas de "ma" notion floue mais de celle d'Arnaud Frich lui même et ça n'a rien de flou. Je le cite:
Je ne suis pas allé voir le site de Frich mais je suppose qu'il veut parler d'espace RGB "équilibré" (et non "neutre"). Un espace RGB équilibré est un espace dans lequel les couleurs pour lesquelles R=G=B sont neutres, c'est à dire achromatiques, c'est à dire "grises" du blanc au noir. Adobe RGB, par exemple, est un espace colorimétrique équilibré.
-- Sansame
Sansame
Le raw d'une majorité d'APN ce n'est pas 3 x 12 bits, mais 1 x 12 bits. Le raw ne dispose que d'une couche, matrice de Bayer et tout ça...
Trés juste et rarement dit ! Même si le dématriçage produit trois nombres définis sur 12 bits, la profondeur de couleur ainsi portée par l'arithmétique est un costume en partie illusoire. Ces nombres ne représentent pas la couleur avec la précision qu'ils semblent avoir. Autrement dit, les bits de droite (combien ?) sont à peu près tirés au hasard.
Je me pose donc deux questions :
- Pourquoi les dématriçeurs emcombrent-ils nos disques avec des bits inutiles ?
- Quelle est la profondeur de couleur réelle (utile) des nombres issus du dématriçage ?
Une réponse qq part ?
-- Sansame
Le raw d'une majorité d'APN ce n'est pas 3 x 12 bits, mais 1 x 12 bits.
Le raw ne dispose que d'une couche, matrice de Bayer et tout ça...
Trés juste et rarement dit !
Même si le dématriçage produit trois nombres définis sur 12 bits, la
profondeur de couleur ainsi portée par l'arithmétique est un costume en
partie illusoire. Ces nombres ne représentent pas la couleur avec la
précision qu'ils semblent avoir. Autrement dit, les bits de droite
(combien ?) sont à peu près tirés au hasard.
Je me pose donc deux questions :
- Pourquoi les dématriçeurs emcombrent-ils nos disques avec des bits
inutiles ?
- Quelle est la profondeur de couleur réelle (utile) des nombres issus
du dématriçage ?
Le raw d'une majorité d'APN ce n'est pas 3 x 12 bits, mais 1 x 12 bits. Le raw ne dispose que d'une couche, matrice de Bayer et tout ça...
Trés juste et rarement dit ! Même si le dématriçage produit trois nombres définis sur 12 bits, la profondeur de couleur ainsi portée par l'arithmétique est un costume en partie illusoire. Ces nombres ne représentent pas la couleur avec la précision qu'ils semblent avoir. Autrement dit, les bits de droite (combien ?) sont à peu près tirés au hasard.
Je me pose donc deux questions :
- Pourquoi les dématriçeurs emcombrent-ils nos disques avec des bits inutiles ?
- Quelle est la profondeur de couleur réelle (utile) des nombres issus du dématriçage ?