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La rémunération accrue du travail le dimanche non obligatoire

60 réponses
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ricazerty
La rémunération accrue du travail le dimanche, par rapport à
un autre jour, n'est pas obligatoire en vertu de la loi actuelle
sauf dans certains cas, et ne sera pas forcément double si la
proposition de loi du député UMP Richard Mallié est adoptée.

Le Code du travail, qui rend obligatoire le repos dominical
mais permet des dérogations temporaires ou permanentes
accordées par le préfet ou le maire, n'impose généralement
pas de majoration de salaire le dimanche.

Seuls deux articles du Code, l'un relatif à l'ouverture de cinq
dimanches par an, l'autre relatif aux équipes de fin de semaine
dans l'industrie, prévoient une majoration salariale.

Ainsi, dans les commerces de détail non-alimentaires
autorisés à ouvrir cinq dimanches maximum par an, les
salariés doivent bénéficier d'une majoration de salaire égale
à 1/30e de la rémunération mensuelle brute ou à la valeur
d'une journée de travail si l'intéressé est payé à la journée.

Dans tous les autres cas, le fait de travailler le dimanche
n'ouvre pas droit à être payé plus, sauf si les conventions
collectives ou les accords collectifs dans l'entreprise
prévoient une rémunération accrue.

Suite:
http://www.lemonde.fr:80/web/depeches/0,14-0,39-37740607@7-37,0.html

10 réponses

2 3 4 5 6
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mj.vuillemin
ricazerty wrote:
"mj.vuillemin"/"Ricazerty"

Soyons un peu sérieux, et /pragmatiques/ comme on aime
dire à droite. Envisageriez-vous dans une même entreprise
et pour les mêmes postes des contrats CGT, CFDT, SUD et
autres sans étiquette (MEDEF), et donc des conditions à
chaque fois différentes ?... J'imagine la tête des DRH ! ;-))









Oh si on devait avancer dans ce sens les syndicats seraient
obligé de changer un peu leur façon de voir les choses.







Voulez-vous dire grâce à la "concurrence libre et non faussée"?
;-)). N'en déplaise aux libéraux, le monde du travail, ainsi que
la société en général, doit être abordé dans son ensemble sans
quoi la cohésion sociale implose et les pires troubles s'installent.





Ce qui par contre devient urgent c'est la réintroduction de la
politique dans les syndicats, l'en avoir expulsé est une
grande victoire de la droite et le résultat est là.









Comment ça?







L'argument actuel des syndicats est de prétendre que leur
politisation entrainerait la mise à l'écart de facto de nombre
d'employés ne partageant pas la sensibilité politique affichée.
Cette "non mise à l'écart" compense-t-elle la perte de ceux qui
réclament une relation franche, à l'image de leurs convictions
politiques, avec leur employeur? Loin de là et c'est la lassitude
qui l'emporte face aux divisions internes et au chantage à l'emploi.





ce n'est pas un argument actuel.....c'est simplement le respect de la
Chartre d'Amiens
"La " Charte d'Amiens " est adoptée en 1906 par la Confédération
Générale du Travail (CGT) lors de son IXe congrès confédéral.
Cette déclaration solennelle réaffirme l'indépendance du
mouvement syndical vis-à-vis des partis politiques et marque la
prééminence du syndicalisme révolutionnaire " .
en précisant toutefois qu'a l'époque n'existait que la C.G.T..




" Si cette Charte refuse toute subordination aux partis
politiques, cela ne signifie pas pour autant que les
révolutionnaires devraient s'abstenir aujourd'hui de faire de
la politique dans les syndicats. Il est important de caractériser
la nature des syndicats de notre époque pour élaborer
collectivement une intervention des révolutionnaires.
Alors que sept syndicats se réclament de la Charte d'Amiens,
peut-on dire qu'ils ont encore une politique syndicale
révolutionnaire ? Bien sur que non ! Devons-nous en tant
que révolutionnaires défendre le syndicat comme seul outil
pour la transformation sociale et comme base de
l'organisation de la production ? Répondre à cette question
implique de relancer le nécessaire débat sur les relations
entre le parti et le syndicat, le parti et la classe."

http://209.85.129.132/search?qÊche:30QtlVVGwZEJ:quefaire.lautre.net/articles/07amiens.html+%22Charte+d%27Amiens%22critiques&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=fr

C'est un copié/collé,..ok mais cela n'a pas d'importance ....il suffit de
discuter !!!



je tiens moi a l'indépendance syndicale qui permet aux salariés de
sensibilités différentes de se grouper pour faire valoir leurs
droits.....je suis assez âgé pour avoir vécu la scission dont l'origine
était la politisation de l'organisation syndicale.....je me souviens d'avoir
entendu dire Thorez, lorsqu'il était au gouvernement , dire aux mineurs en
grève depuis un bon bout de temps " camarades il faut savoir arrêter une
grève "







---
Antivirus avast! : message Sortant sain.
Base de donnees virale (VPS) : 081130-0, 30/11/2008
Analyse le : 01/12/2008 19:09:41
avast! - copyright (c) 1988-2008 ALWIL Software.
http://www.avast.com
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ricazerty
"Patrick V"/"Ricazerty"

Soyons un peu sérieux, et /pragmatiques/ comme on aime
dire à droite. Envisageriez-vous dans une même entreprise
et pour les mêmes postes des contrats CGT, CFDT, SUD et
autres sans étiquette (MEDEF), et donc des conditions à
chaque fois différentes ?... J'imagine la tête des DRH ! ;-))





C'est vrai que les allemands, qui fonctionnent selon le principe
proposé par Alain, ne sont pas connus pour leur pragmatisme.



Rigueur et méthode ne sont peut-être pas tout à fait synonymes
de pragmatisme, même si l'objectif soit le même...

D'autre part il m'étonnerait que les accords signés par les
syndicats allemands ne concernent que les salariés syndiqués.
Avatar
ricazerty
"mj.vuillemin"/"Ricazerty"

Soyons un peu sérieux, et /pragmatiques/ comme on aime
dire à droite. Envisageriez-vous dans une même entreprise
et pour les mêmes postes des contrats CGT, CFDT, SUD et
autres sans étiquette (MEDEF), et donc des conditions à
chaque fois différentes ?... J'imagine la tête des DRH ! ;-))













Oh si on devait avancer dans ce sens les syndicats seraient
obligé de changer un peu leur façon de voir les choses.











Voulez-vous dire grâce à la "concurrence libre et non faussée"?
;-)). N'en déplaise aux libéraux, le monde du travail, ainsi que
la société en général, doit être abordé dans son ensemble sans
quoi la cohésion sociale implose et les pires troubles s'installent.









Ce qui par contre devient urgent c'est la réintroduction de la
politique dans les syndicats, l'en avoir expulsé est une
grande victoire de la droite et le résultat est là.













Comment ça?











L'argument actuel des syndicats est de prétendre que leur
politisation entrainerait la mise à l'écart de facto de nombre
d'employés ne partageant pas la sensibilité politique affichée.
Cette "non mise à l'écart" compense-t-elle la perte de ceux qui
réclament une relation franche, à l'image de leurs convictions
politiques, avec leur employeur? Loin de là et c'est la lassitude
qui l'emporte face aux divisions internes et au chantage à l'emploi.









ce n'est pas un argument actuel.....c'est simplement le respect de la
Chartre d'Amiens
"La " Charte d'Amiens " est adoptée en 1906 par la Confédération
Générale du Travail (CGT) lors de son IXe congrès confédéral.
Cette déclaration solennelle réaffirme l'indépendance du
mouvement syndical vis-à-vis des partis politiques et marque la
prééminence du syndicalisme révolutionnaire " .
en précisant toutefois qu'a l'époque n'existait que la C.G.T..







" Si cette Charte refuse toute subordination aux partis
politiques, cela ne signifie pas pour autant que les
révolutionnaires devraient s'abstenir aujourd'hui de faire de
la politique dans les syndicats. Il est important de caractériser
la nature des syndicats de notre époque pour élaborer
collectivement une intervention des révolutionnaires.
Alors que sept syndicats se réclament de la Charte d'Amiens,
peut-on dire qu'ils ont encore une politique syndicale
révolutionnaire ? Bien sur que non ! Devons-nous en tant
que révolutionnaires défendre le syndicat comme seul outil
pour la transformation sociale et comme base de
l'organisation de la production ? Répondre à cette question
implique de relancer le nécessaire débat sur les relations
entre le parti et le syndicat, le parti et la classe."

http://209.85.129.132/search?qÊche:30QtlVVGwZEJ:quefaire.lautre.net/articles/07amiens.html+%22Charte+d%27Amiens%22critiques&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=fr

C'est un copié/collé,..ok mais cela n'a pas d'importance ....
il suffit de discuter !!!





J'aurais préféré que vous présentiez cette dernière ligne comme suit:

|>> C'est un copié/collé, (...)
|
|> ok mais cela n'a pas d'importance ....il suffit de discuter !!!

et que vous repreniez ce que j'ai retenu de ce texte, à savoir:

| >> Politique, syndicalisme et problématique des classes,
| >> tout se tient !

je tiens moi a l'indépendance syndicale qui permet aux
salariés de sensibilités différentes de se grouper pour faire
valoir leurs droits.....je suis assez âgé pour avoir vécu la
scission dont l'origine était la politisation de l'organisation
syndicale.....je me souviens d'avoir entendu Thorez,
lorsqu'il était au gouvernement, dire aux mineurs en grève
depuis un bon bout de temps " camarades il faut savoir
arrêter une grève "



Croyez-vous donc qu'un dirigeant syndicale soit à l'abri de
ce genre de "redditions" ?... Ce n'est en tout cas pas le ressenti
des syndicalistes qui nous rejoignent tous les jours au NPA !

Rick
Avatar
ricazerty
"Jean Bon (de Parme)"/"Ricazerty"

Pour regler le probleme, obligation d'avoir un syndicat
pour tout le monde.







Non ce ne serait pas une bonne solution. Par contre une
piste à explorer serait que seuls les syndiqués obtiennent
ce que les syndicats négocient.
La les salariés seraient obligés de sortir de leur réserve
et de se positionner clairement.





Ca ira pas non plus meme si je suis pour le principe "si tu
veux quelque chose sort toi le doigt du cul".

- Comment veux tu faire appliquer quelque chose qu'un
syndicat a refusé alors qu'un autre a accepté ?

Ensuite, la pression est tel que de toute facon, personne
ne bougera plus qu'avant. Certain ont peur de se faire
virer et preferent rester dans leur coin en esperant avoir
une promo plus rapidement....



Ce qui est en passe de devenir la règle générale ! :-(
Avatar
ricazerty
"AlainD"/"Ricazerty"

Pour regler le probleme, obligation d'avoir un syndicat
pour tout le monde.





Non ce ne serait pas une bonne solution. Par contre une piste à explorer
serait que seuls les syndiqués obtiennent ce que les syndicats négocient.
Là les salariés seraient obligés de sortir de leur réserve et de se
positionner clairement.



Transposez votre idée à la sécu et vous percevrez son iniquité.
La protection du travail /est/ une protection sociale
et il ne serait que normal de la généraliser.

Rick
Avatar
ricazerty
"Dave Neve"/"Ricazerty"

La rémunération accrue du travail le dimanche, par rapport à
un autre jour, n'est pas obligatoire en vertu de la loi actuelle
sauf dans certains cas, et ne sera pas forcément double si la
proposition de loi du député UMP Richard Mallié est adoptée.

Le Code du travail, qui rend obligatoire le repos dominical
mais permet des dérogations temporaires ou permanentes
accordées par le préfet ou le maire, n'impose généralement
pas de majoration de salaire le dimanche.

Seuls deux articles du Code, l'un relatif à l'ouverture de cinq
dimanches par an, l'autre relatif aux équipes de fin de semaine
dans l'industrie, prévoient une majoration salariale.

Ainsi, dans les commerces de détail non-alimentaires
autorisés à ouvrir cinq dimanches maximum par an, les
salariés doivent bénéficier d'une majoration de salaire égale
à 1/30e de la rémunération mensuelle brute ou à la valeur
d'une journée de travail si l'intéressé est payé à la journée.

Dans tous les autres cas, le fait de travailler le dimanche
n'ouvre pas droit à être payé plus, sauf si les conventions
collectives ou les accords collectifs dans l'entreprise
prévoient une rémunération accrue.

Suite:http://www.lemonde.fr:80/web/depeches/0,14-0,,0.html





Et ça commence déjà



Les grandes familles de merde de la france qui gèrent la
grande distrubution, ils commencent avec l'apât des
heures supplémentaires.

Et après, 'bah non, c'est la loi.'

La CGT est contre le travail le dimanche
et je suis tout à fait d'accord avec leurs arguments

Travail du dimanche



La proposition de loi doit être abandonnée
jeudi 27 novembre 2008
L'examen de la proposition de loi sur l'extension du travail
du dimanche a commencé aujourd'hui à l'assemblée nationale.
Cette proposition de loi répond à une demande des
multinationales de la grande distribution, prétendument
pour gagner un jour de consommation en plus, comme si la
consommation des ménages était proportionnelle
aux horaires d'ouverture des magasins.

Or, la consommation, est proportionnelle au pouvoir d'achat
et donc aux salaires. Dans le contexte de crise économique
actuel, c'est de cela dont il faut parler. De même que des
effets négatifs sur la consommation des décisions des
entreprises en matière de chômage technique et de
licenciements qui aggravent la situation économique.

A travers cette proposition de loi sur l'extension du travail
dans les magasins le dimanche, c'est bien d'une nouvelle
offensive de flexibilité et de déréglementation du travail
dont il s'agit et qui concerne bien plus largement les
salariés que ceux travaillant dans le commerce. Alors que
les enseignements de la crise actuelle doivent amener à
questionner en profondeur le système économique fondé
sur les règles de l'ultralibéralisme qui ont conduit à la
récession actuelle, le projet d'extension du travail du
dimanche s'inscrit dans un nouveau coup d'accélérateur
au libéralisme.

L'argument du « volontariat » ne tient pas puisque dans
les grandes surfaces ce ne sont pas les salariés qui
décident de leurs horaires mais les employeurs. Et il est
clair que les recrutements se feraient demain sur la base
de l'accord avec le travail du dimanche s'il venait à être
plus largement autorisé.

Les salariés du commerce ont commencé à signer la
pétition de la CGT contre le travail du dimanche et
12000 signatures ont été remises ce jour à l'assemblée
nationale.

Les députés qui examinent en ce moment même ce texte
doivent entendre la protestation qui monte dans le pays.
Il ne s'agit pas seulement d'une question économique et
sociale mais aussi d'un choix de société.

La CGT revendique pour les salariés du temps pour soi
et sa vie familiale, du temps pour participer à la vie
associative et à la vie de la cité.

Montreuil, le 27 novembre 2008



Voici ce qui à mes yeux est le plus important:

| " (...) pour gagner un jour de consommation en plus,
| comme si la consommation des ménages était
| proportionnelle aux horaires d'ouverture des magasins.
| " Or, la consommation, est proportionnelle au pouvoir
| d'achat et donc aux salaires.

Cette logique est imparable, à moins de considérer que
/la/ solution est de donner carte blanche au crédit,
politique déjà appliquée par les libéraux (les subprimes
n'étant que l'arbre cachant la forêt) et qui nous a amené
où nous en sommes aujourd'hui.

Si tel n'est pas l'objectif, et donc si une croissance de la
consommation n'est pas raisonablement envisageable,
le seul but de l'UMP (MEDEF) ne peut être autre que la
précarisation du travail et l'atténuation des revendications
salariales en découlant forcément.

Rick
Avatar
ricazerty
"mj.vuillemin"/"Ricazerty"

A titre documentaire:
http://209.85.129.132/search?qÊche:1vbKlo_Z8AcJ:www.eurodif-fo.com/article-24589483.html+%C2%AB+Riches+et+presque+d%C3%A9complex%C3%A9s+%C2%BB&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr

Extrait du livre de Jacques Cotta, « Riches et presque décomplexés »
(Fayard), p 125.

LA CFDT ET M. CHÉRÈQUE, EN PRIVÉ

Compte rendu de la rencontre organisée le 27 mars 2007, entre leader de la
centrale et le cercle patronal « ETHIC », dirigé par Mme Sophie de Menthon.
Extrait du livre de Jacques Cotta, « Riches et presque décomplexés »
(Fayard), p 125.
Quelques jours après le petit-déjeuner en compagnie de deux cents membres
d'Ethic et de François Bayrou, mon téléphone sonnait. On me demandait si je
désirais participer à un remake, cette fois-ci au Cercle interallié et en
compagnie de François Chérèque. Le leader de la CFDT face à des patrons
déterminés à la veille de la présidentielle sur des thèmes sociaux,
politiques et économiques ne pouvait laisser indifférent. Mais une mauvaise
surprise m'attendait, la veille dudit petit-déjeuner: un contrordre fut
donné dans des termes qui ne pouvaient qu'aiguiser ma curiosité:
- Sophie de Menthon vous fait dire que si cela ne tenait qu'à elle il n'y
aurait pas de problème, mais c'est M. Chérèque qui pose comme condition
l'absence de tout journaliste.
- Même en demeurant discret?
- Même, nous sommes désolés. Il nous a dit que c'était une condition absolue
à sa venue.
Le lendemain matin, je décide de passer outre. Je gravis les marches du
Cercle interallié, passe le petit perron de l'entrée surmonté d'une
imposante et néanmoins gracieuse marquise, ignore un valet de pied en
jaquette noire et gilet rouge et pénètre dans le petit salon réservé pour le
leader de la CFDT. Étonnement de la secrétaire d'Ethic préposée aux badges,
air confus de ma part, incompréhension feinte pour obtenir enfin
l'autorisation de m'installer dans un coin de la salle avec engagement
strict de ne pas piper mot.
Devant une assistance très réduite comparée à celle venue assister à la
prestation du leader de l'UDF, Sophie de Menthon accueille l'invité:
- Cher François Chérèque, c'est un grand plaisir. Mais laissez-moi vous
dire, à vous qui avez eu par le passé le courage de soutenir des réformes
difficiles, que je déplore l'absence de la presse. Vous auriez dû au
contraire médiatiser au maximum cet événement, vu l'importance de votre
discours.
- Merci de m'accueillir. Et commençons donc par la presse. J'ai demandé à ce
qu'elle ne soit pas présente car j'ai décidé de vous parler franchement,
sans détour, directement. Entre nous, sans journalistes, ce sera plus
simple!
- Pour nous confier des secrets? plaisante la salle.
Je connaissais la connivence qui peut exister entre les partenaires sociaux.
«Les réunions à répétition rapprochent», dit-on. Mais là, il s'agit de tout
autre chose. François Chérèque promet le discours de la vérité comme s'il se
trouvait dans une réunion de famille qu'il ne faudrait pas perturber.
Durant une heure, je vais de surprise en surprise. Le leader de la CFDT
réserve à ses hôtes très satisfaits un discours des plus politiques.
«L'économie est poussive» et «le premier des problèmes concerne
l'investissement» car nous «n'avons pas décliné les objectifs de Lisbonne».
- Plus clairement? demande Sophie de Menthon.
- Les réformes de la recherche, des régimes sociaux, des retraites, de
l'assurance-maladie, de la santé, des hôpitaux n'ont pas été accomplies.
En une phrase, François Chérèque fait siennes l'ensemble des mesures qui ont
pesé dans le vote négatif du peuple français le 29 mai 2005. Mais
qu'importe, la salle communie.
Il aborde ensuite «l'organisation du marché du travail», «l'existence de la
précarité», mais aussi d'une «trop grande rigidité pour les entreprises». Il
dénonce le développement de la sous-traitance comme «facteur d'augmentation
des inégalités».
- D'inégalité pour qui? demande un curieux dans la salle.
J'attends une réponse syndicale. Surprise!
- Pour les petites entreprises, répond du tac au tac le leader de la CFDT.Je
me tourne vers mon voisin de table:
- Je croyais qu'il parlait des employés. Pour un syndicaliste il est assez
ouvert, non?
- Oui, mais si les entreprises ne vont pas bien, les employés non plus. Ce
qui compte, c'est l'entreprise, et lui, il a compris!
Au micro, François Chérèque en est à la dénonciation de «la culture du
conflit», condamne «la CGT qui pousse à la grève dans les ports de
Marseille», ou «FO qui fait la loi chez les communaux», «la nécessité d'y
imposer une CFDT qui aujourd'hui y a des problèmes».
- Comment? questionne Sophie de Menthon.
- Par tous les moyens!
- Je suis troublée, vous reprenez nos positions, que nous exprimons
publiquement, intervient la présidente d'Ethic.
Galvanisé, Chérèque annonce la nécessité de «faire évoluer le contrat de
travail», de ne «pas opposer la flexibilité à la rigidité», de réaffirmer
«l'attachement à l'Europe» alors que «nous avons mis le drapeau bleu blanc
rouge le jour anniversaire du traité de Rome, ce qui était lamentable».
- Reste la méthode? demande Sophie de Menthon.
Alors le président de la CFDT parle de «représentativité». Il a déjà
rencontré à plusieurs reprises «les conseillers de Sarkozy et le candidat
lui-même» avec qui ils sont «plutôt tombés d'accord». Il faut «reconnaître
les syndicats dans les entreprises», et non plus au niveau national
indépendamment des élections à la base.
- Atomiser l'interlocuteur, c'est ça qu'il faut, me glisse à l'oreille mon
voisin attentif.
François Chérèque, comme s'il lui répondait en écho, développe l'exemple de
Renault. «S'il n'y a pas de licenciement», c'est uniquement parce que «les
ouvriers prennent aujourd'hui les jours qui correspondent aux 35 heures de
2008». À l'inverse, à Sandouville, «la production est à flux tendu», donc
«ils font 42 heures par semaine».
- En discutant à la base, la flexibilité s'organise et s'impose d'elle-même.
- Pourquoi, avec ce discours, êtes-vous au premier rang dans les
manifestations?
- J'ai manifesté contre le CPE car le ministre avait été ridicule dans la
forme. Mais sur le fond, nous sommes bien sûr d'accord pour revoir le
contrat de travail.
Dans la salle on est au bord de l'applaudir.
- Votre différence n'est pas assez marquée avec la CGT, insiste Sophie. Même
si Thibault est assez positif, il existe des possibilités de débordement.
- Sur le terrain, c'est parfois compliqué, mais plus on va vers
l'entreprise, je vous le répète, plus les salariés acceptent tout cela.
Prenez l'accord Bosch sur le temps de travail. II y a 200 accords du même
type, mais personne n'en parle. Laissons les choses se faire dans les
entreprises, il y a une adaptation!
- Vous avez des priorités?
- La protection sociale sera le gros morceau. Il faut finir le travail sur
les retraites après ce qui a été commencé sur les régimes spéciaux. Puis
reconnaître que les CDD en lieu et place des CDI, c'est trop paralysant.
Donc redistribuer vers l'assurance chômage qui sera plus sollicitée. Enfin,
la sous-traitance, dossier difficile...
- Pas tant que cela, intervient un des vingt membres d'Ethic installé dans
la salle.
- Si, par exemple, prenez Airbus. À vous je le dis : l'État n'a pas à mettre
un sou. Il faut faire à Airbus ce qui a été fait à Boeing! Augmenter et
développer la sous-traitance et mettre tout cela en concurrence.
- Mais vous y êtes arrivé sur les retraites? C'était bien plus chaud, non?
Le leader syndicaliste en serait presque à bicher.
- Vous accepteriez d'être ministre du Travail de Nicolas Sarkozy ou de
Ségolène Royal?
- Non, je suis beaucoup plus utile à la place que j'occupe. Je peux faire de
la pédagogie. Ségolène a compris sur les retraites, par exemple, et elle
n'est plus pour l'abrogation de la loi Fillon. En mettant la gauche face à
ses contradictions, on aboutit au discours de Villepinte où la candidate
socialiste fait de la dette sa priorité et reconnaît l'économie de marché.
Mais pour cela, il faut être là où je suis.
- Puisqu'on est entre nous, vous voterez pour qui?
- Je peux vous dire que nous avons vu tous les candidats, outre l'extrême
droite ou l'extrême gauche. Surtout les deux principaux et Buffet par
respect pour elle et aussi parce que sur des notions comme la flexisécurité,
elle serait sans aucun doute d'accord. D'ailleurs, l'extrême gauche a aussi
fait un pas. Elle reconnaît le marché et la décentralisation.
- Vraiment?
- Mais oui, Arlette a pris un coup de vieux, vous savez!
Dans la salle on s'esclaffe.
- Vous voyez bien le mal que j'aurais eu si la presse avait été présente.
- Pour qui voteriez-vous donc? insiste Sophie de Menthon.
- Nous ne donnons jamais de consigne à la CFDT.
- En privé?
- Sarkozy nous a présenté un calendrier pour les réformes et moi et ça me va
très bien. On s'y met dès juillet.
Sourire de Sophie de Menthon et satisfaction de la salle.
Avatar
mj.vuillemin
ricazerty wrote:
"mj.vuillemin"/"Ricazerty"

Soyons un peu sérieux, et /pragmatiques/ comme on aime
dire à droite. Envisageriez-vous dans une même entreprise
et pour les mêmes postes des contrats CGT, CFDT, SUD et
autres sans étiquette (MEDEF), et donc des conditions à
chaque fois différentes ?... J'imagine la tête des DRH ! ;-))













Oh si on devait avancer dans ce sens les syndicats seraient
obligé de changer un peu leur façon de voir les choses.











Voulez-vous dire grâce à la "concurrence libre et non faussée"?
;-)). N'en déplaise aux libéraux, le monde du travail, ainsi que
la société en général, doit être abordé dans son ensemble sans
quoi la cohésion sociale implose et les pires troubles
s'installent.









Ce qui par contre devient urgent c'est la réintroduction de la
politique dans les syndicats, l'en avoir expulsé est une
grande victoire de la droite et le résultat est là.













Comment ça?











L'argument actuel des syndicats est de prétendre que leur
politisation entrainerait la mise à l'écart de facto de nombre
d'employés ne partageant pas la sensibilité politique affichée.
Cette "non mise à l'écart" compense-t-elle la perte de ceux qui
réclament une relation franche, à l'image de leurs convictions
politiques, avec leur employeur? Loin de là et c'est la lassitude
qui l'emporte face aux divisions internes et au chantage à
l'emploi.









ce n'est pas un argument actuel.....c'est simplement le respect de
la Chartre d'Amiens
"La " Charte d'Amiens " est adoptée en 1906 par la Confédération
Générale du Travail (CGT) lors de son IXe congrès confédéral.
Cette déclaration solennelle réaffirme l'indépendance du
mouvement syndical vis-à-vis des partis politiques et marque la
prééminence du syndicalisme révolutionnaire " .
en précisant toutefois qu'a l'époque n'existait que la C.G.T..







" Si cette Charte refuse toute subordination aux partis
politiques, cela ne signifie pas pour autant que les
révolutionnaires devraient s'abstenir aujourd'hui de faire de
la politique dans les syndicats. Il est important de caractériser
la nature des syndicats de notre époque pour élaborer
collectivement une intervention des révolutionnaires.
Alors que sept syndicats se réclament de la Charte d'Amiens,
peut-on dire qu'ils ont encore une politique syndicale
révolutionnaire ? Bien sur que non ! Devons-nous en tant
que révolutionnaires défendre le syndicat comme seul outil
pour la transformation sociale et comme base de
l'organisation de la production ? Répondre à cette question
implique de relancer le nécessaire débat sur les relations
entre le parti et le syndicat, le parti et la classe."

http://209.85.129.132/search?qÊche:30QtlVVGwZEJ:quefaire.lautre.net/articles/07amiens.html+%22Charte+d%27Amiens%22critiques&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=fr

C'est un copié/collé,..ok mais cela n'a pas d'importance ....
il suffit de discuter !!!





J'aurais préféré que vous présentiez cette dernière ligne comme suit:

C'est un copié/collé, (...)





ok mais cela n'a pas d'importance ....il suffit de discuter !!!





et que vous repreniez ce que j'ai retenu de ce texte, à savoir:

Politique, syndicalisme et problématique des classes,
tout se tient !







je tiens moi a l'indépendance syndicale qui permet aux
salariés de sensibilités différentes de se grouper pour faire
valoir leurs droits.....je suis assez âgé pour avoir vécu la
scission dont l'origine était la politisation de l'organisation
syndicale.....je me souviens d'avoir entendu Thorez,
lorsqu'il était au gouvernement, dire aux mineurs en grève
depuis un bon bout de temps " camarades il faut savoir
arrêter une grève "



Croyez-vous donc qu'un dirigeant syndicale soit à l'abri de
ce genre de "redditions" ?... Ce n'est en tout cas pas le ressenti
des syndicalistes qui nous rejoignent tous les jours au NPA !

Rick



il n'est peut etre pas a l'abri mais ils rends des comptes lors des
Assemblées Générales par l'intermédiaire d'un rapport moral d'activite qui
est voté ,si la majorité est contre il est "demissionné" c'est comme cela
que cela fonctionne dans l'organisation syndicale a laquelle j'ai adhéré le
01/01/1955 et a laquelle je cotise toujours.
Toutefois il y a un os......les volontaires pour assurer la responsabilité
d'un syndicat ne se bousculent pas aux portillons







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mj.vuillemin
ricazerty wrote:
"AlainD"/"Ricazerty"

Pour regler le probleme, obligation d'avoir un syndicat
pour tout le monde.





Non ce ne serait pas une bonne solution. Par contre une piste à
explorer serait que seuls les syndiqués obtiennent ce que les
syndicats négocient. Là les salariés seraient obligés de sortir de
leur réserve et de se positionner clairement.



Transposez votre idée à la sécu et vous percevrez son iniquité.
La protection du travail /est/ une protection sociale
et il ne serait que normal de la généraliser.

Rick



bien d'accord......on ne réclame pas des remboursements a une mutuelle a
laquelle on adhère pas !!!




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mj.vuillemin
ricazerty wrote:
"mj.vuillemin"/"Ricazerty"

A titre documentaire:
http://209.85.129.132/search?qÊche:1vbKlo_Z8AcJ:www.eurodif-fo.com/article-24589483.html+%C2%AB+Riches+et+presque+d%C3%A9complex%C3%A9s+%C2%BB&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr

Extrait du livre de Jacques Cotta, « Riches et presque décomplexés »
(Fayard), p 125.

LA CFDT ET M. CHÉRÈQUE, EN PRIVÉ

Compte rendu de la rencontre organisée le 27 mars 2007, entre leader
de la centrale et le cercle patronal « ETHIC », dirigé par Mme Sophie de
Menthon. Extrait du livre de Jacques Cotta, « Riches et presque
décomplexés »
(Fayard), p 125.
Quelques jours après le petit-déjeuner en compagnie de deux cents
membres d'Ethic et de François Bayrou, mon téléphone sonnait. On me
demandait
si je désirais participer à un remake, cette fois-ci au Cercle interallié
et en compagnie de François Chérèque. Le leader de la CFDT face à des
patrons déterminés à la veille de la présidentielle sur des thèmes
sociaux,
politiques et économiques ne pouvait laisser indifférent. Mais une
mauvaise surprise m'attendait, la veille dudit petit-déjeuner: un
contrordre
fut donné dans des termes qui ne pouvaient qu'aiguiser ma curiosité:
- Sophie de Menthon vous fait dire que si cela ne tenait qu'à elle il
n'y aurait pas de problème, mais c'est M. Chérèque qui pose comme
condition l'absence de tout journaliste.
- Même en demeurant discret?
- Même, nous sommes désolés. Il nous a dit que c'était une condition
absolue à sa venue.
Le lendemain matin, je décide de passer outre. Je gravis les marches
du Cercle interallié, passe le petit perron de l'entrée surmonté d'une
imposante et néanmoins gracieuse marquise, ignore un valet de pied en
jaquette noire et gilet rouge et pénètre dans le petit salon réservé
pour le leader de la CFDT. Étonnement de la secrétaire d'Ethic préposée
aux
badges, air confus de ma part, incompréhension feinte pour obtenir enfin
l'autorisation de m'installer dans un coin de la salle avec engagement
strict de ne pas piper mot.
Devant une assistance très réduite comparée à celle venue assister à
la prestation du leader de l'UDF, Sophie de Menthon accueille l'invité:
- Cher François Chérèque, c'est un grand plaisir. Mais laissez-moi
vous dire, à vous qui avez eu par le passé le courage de soutenir des
réformes difficiles, que je déplore l'absence de la presse. Vous auriez dû
au
contraire médiatiser au maximum cet événement, vu l'importance de
votre discours.
- Merci de m'accueillir. Et commençons donc par la presse. J'ai
demandé à ce qu'elle ne soit pas présente car j'ai décidé de vous parler
franchement, sans détour, directement. Entre nous, sans journalistes, ce
sera plus
simple!
- Pour nous confier des secrets? plaisante la salle.
Je connaissais la connivence qui peut exister entre les partenaires
sociaux. «Les réunions à répétition rapprochent», dit-on. Mais là, il
s'agit
de tout autre chose. François Chérèque promet le discours de la vérité
comme
s'il se trouvait dans une réunion de famille qu'il ne faudrait pas
perturber.
Durant une heure, je vais de surprise en surprise. Le leader de la
CFDT réserve à ses hôtes très satisfaits un discours des plus politiques.
«L'économie est poussive» et «le premier des problèmes concerne
l'investissement» car nous «n'avons pas décliné les objectifs de
Lisbonne». - Plus clairement? demande Sophie de Menthon.
- Les réformes de la recherche, des régimes sociaux, des retraites, de
l'assurance-maladie, de la santé, des hôpitaux n'ont pas été
accomplies. En une phrase, François Chérèque fait siennes l'ensemble des
mesures
qui ont pesé dans le vote négatif du peuple français le 29 mai 2005. Mais
qu'importe, la salle communie.
Il aborde ensuite «l'organisation du marché du travail», «l'existence
de la précarité», mais aussi d'une «trop grande rigidité pour les
entreprises». Il dénonce le développement de la sous-traitance comme
«facteur
d'augmentation des inégalités».
- D'inégalité pour qui? demande un curieux dans la salle.
J'attends une réponse syndicale. Surprise!
- Pour les petites entreprises, répond du tac au tac le leader de la
CFDT.Je me tourne vers mon voisin de table:
- Je croyais qu'il parlait des employés. Pour un syndicaliste il est
assez ouvert, non?
- Oui, mais si les entreprises ne vont pas bien, les employés non
plus. Ce qui compte, c'est l'entreprise, et lui, il a compris!
Au micro, François Chérèque en est à la dénonciation de «la culture du
conflit», condamne «la CGT qui pousse à la grève dans les ports de
Marseille», ou «FO qui fait la loi chez les communaux», «la nécessité
d'y imposer une CFDT qui aujourd'hui y a des problèmes».
- Comment? questionne Sophie de Menthon.
- Par tous les moyens!
- Je suis troublée, vous reprenez nos positions, que nous exprimons
publiquement, intervient la présidente d'Ethic.
Galvanisé, Chérèque annonce la nécessité de «faire évoluer le contrat
de travail», de ne «pas opposer la flexibilité à la rigidité», de
réaffirmer «l'attachement à l'Europe» alors que «nous avons mis le drapeau
bleu
blanc rouge le jour anniversaire du traité de Rome, ce qui était
lamentable». - Reste la méthode? demande Sophie de Menthon.
Alors le président de la CFDT parle de «représentativité». Il a déjà
rencontré à plusieurs reprises «les conseillers de Sarkozy et le
candidat lui-même» avec qui ils sont «plutôt tombés d'accord». Il faut
«reconnaître les syndicats dans les entreprises», et non plus au niveau
national
indépendamment des élections à la base.
- Atomiser l'interlocuteur, c'est ça qu'il faut, me glisse à
l'oreille mon voisin attentif.
François Chérèque, comme s'il lui répondait en écho, développe
l'exemple de Renault. «S'il n'y a pas de licenciement», c'est uniquement
parce que
«les ouvriers prennent aujourd'hui les jours qui correspondent aux 35
heures de 2008». À l'inverse, à Sandouville, «la production est à
flux tendu», donc «ils font 42 heures par semaine».
- En discutant à la base, la flexibilité s'organise et s'impose
d'elle-même. - Pourquoi, avec ce discours, êtes-vous au premier rang dans
les
manifestations?
- J'ai manifesté contre le CPE car le ministre avait été ridicule
dans la forme. Mais sur le fond, nous sommes bien sûr d'accord pour revoir
le
contrat de travail.
Dans la salle on est au bord de l'applaudir.
- Votre différence n'est pas assez marquée avec la CGT, insiste
Sophie. Même si Thibault est assez positif, il existe des possibilités de
débordement. - Sur le terrain, c'est parfois compliqué, mais plus on va
vers
l'entreprise, je vous le répète, plus les salariés acceptent tout
cela. Prenez l'accord Bosch sur le temps de travail. II y a 200 accords du
même type, mais personne n'en parle. Laissons les choses se faire dans les
entreprises, il y a une adaptation!
- Vous avez des priorités?
- La protection sociale sera le gros morceau. Il faut finir le
travail sur les retraites après ce qui a été commencé sur les régimes
spéciaux.
Puis reconnaître que les CDD en lieu et place des CDI, c'est trop
paralysant. Donc redistribuer vers l'assurance chômage qui sera plus
sollicitée.
Enfin, la sous-traitance, dossier difficile...
- Pas tant que cela, intervient un des vingt membres d'Ethic installé
dans la salle.
- Si, par exemple, prenez Airbus. À vous je le dis : l'État n'a pas à
mettre un sou. Il faut faire à Airbus ce qui a été fait à Boeing!
Augmenter
et développer la sous-traitance et mettre tout cela en concurrence.
- Mais vous y êtes arrivé sur les retraites? C'était bien plus
chaud, non? Le leader syndicaliste en serait presque à bicher.
- Vous accepteriez d'être ministre du Travail de Nicolas Sarkozy ou de
Ségolène Royal?
- Non, je suis beaucoup plus utile à la place que j'occupe. Je peux
faire de la pédagogie. Ségolène a compris sur les retraites, par exemple,
et
elle n'est plus pour l'abrogation de la loi Fillon. En mettant la gauche
face à ses contradictions, on aboutit au discours de Villepinte où la
candidate socialiste fait de la dette sa priorité et reconnaît l'économie
de
marché. Mais pour cela, il faut être là où je suis.
- Puisqu'on est entre nous, vous voterez pour qui?
- Je peux vous dire que nous avons vu tous les candidats, outre
l'extrême droite ou l'extrême gauche. Surtout les deux principaux et
Buffet par
respect pour elle et aussi parce que sur des notions comme la
flexisécurité, elle serait sans aucun doute d'accord. D'ailleurs,
l'extrême gauche a
aussi fait un pas. Elle reconnaît le marché et la décentralisation.
- Vraiment?
- Mais oui, Arlette a pris un coup de vieux, vous savez!
Dans la salle on s'esclaffe.
- Vous voyez bien le mal que j'aurais eu si la presse avait été
présente. - Pour qui voteriez-vous donc? insiste Sophie de Menthon.
- Nous ne donnons jamais de consigne à la CFDT.
- En privé?
- Sarkozy nous a présenté un calendrier pour les réformes et moi et
ça me va très bien. On s'y met dès juillet.
Sourire de Sophie de Menthon et satisfaction de la salle.



Suis pas étonné quand on connait les origines de la C.F.D.T....la C.F.T.C
qui elle même a été crée a la suite de l'encyclique du pape Léon XIII "
Rerum Novarum "en 1919
Le fait de changer le C de chrétien en D de défroquer ne change en rien a sa
raison d'etre !!!




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Analyse le : 02/12/2008 01:39:16
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