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SAISINE : que comprendre ?

28 réponses
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no-spam-pse
Bonsoir,

Je viens de survoler quelques messages postés sur radioamateur.org au
sujet de cette fameuse saisine du 12 juillet 2004.

A mon avis pas mal de rumeurs parmi les plus diverses pourraient être
évitées en lisant attentivement les quelques informations à notre
disposition, à savoir le dernier message du REF-Union, les références
des textes visés et accessoirement les prises de position antérieures
des diverses associations concernées.

Nous savons maintenant, au sujet de cette saisine, que :

<<Maître VIER, au nom du REF-Union, s'est porté en défense au Conseil
d'Etat pour la saisine 269812 déposée le 12 juillet 2004 par la CFRR
et par Irénée PRAT(F6GAL) à titre personnel bien que président d'ED
du REF-Union pour l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004 homologuant
la décision n° 2004-316 de l'Autorité de Régulation des
Télécommunications du 30 mars 2004.>>

L'important est que :

1 - cette saisine est bien référencée au Greffe du Conseil d'Etat.
2 - cette saisine a été déposée le 12 juillet 2004.
3 - les déposants sont la CFRR et F6GAL.
4 - cette saisine demande l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004.
5 - il est rappelé que cet arrêté homologue la décision ART n°
2004-316 du 30 mars 2004.


Qu'en déduire de plausible ?

1 - cette saisine est connue du Greffe, mais à condition de la citer
correctement. Il ne s'agit pas d'une procédure à l'encontre de la
décision ART mais bien d'une demande d'annulation de l'arrêté du 4 mai
2004 qui permet d'appliquer cette décision ART.

2 - elle a été déposée le 12 juillet 2004 et elle est sauf erreur
recevable. En effet, l'arrêté du 4 mai 2004 a été publié au Journal
Officiel le 16 mai 2004 et c'est cette date qui fait courir le délai
de recours de deux mois, soit jusqu'au 16 juillet 2004 inclus.

3 - les déposants sont une association, la CFRR, personne morale
représentée par son président, et une personne physique, agissant en
son propre nom.

4 et 5 - la demande vise à l'annulation de l'arrêté d'homologation.
C'est à dire que si cette demande était reçue favorablement par le
Conseil d'Etat, la décision de l'ART ne serait plus applicable, et les
radioamateurs retrouveraient les conditions antérieures de la décision
précédente, en attendant dans tous les cas un nouvel arrêté et
éventuellement seulement une nouvelle décision de l'ART selon la
portée du jugement.

Pour conclure sur des hypothèses, et à mon humble avis :

Nous n'avons à ce jour aucune information quant aux moyens de la
demande d'annulation de l'arrêté.

Toutefois, la CFRR et accessoirement l'URC qui en est membre, ne se
sont pas cachées vouloir voir s'appliquer uniquement une décision de
l'ART qui ne définirait plus qu'une seule classe de radioamateurs,
selon leur propre interprétation du Réglement des Radiocommunications.

Il n'est donc pas totalement irréaliste de supposer que la CFRR entend
ainsi empêcher coûte que coûte, par une intervention en Conseil
d'Etat, qu'un nouveau texte maintienne l'existence à la fois de la
classe 1 qui reconnait aux opérateurs leur compétence en télégraphie -
ce qui est un atout vis à vis de la législation de certains pays - et
de la classe 3 qui reconnait aux opérateurs une place de novices.

La CFRR semble exiger une classe unique, sans télégraphie et sans
possibilité d'ouvrir la porte aux débutants. Et pour ce faire, elle
semble préférer bloquer par une procédure exceptionnelle une situation
qui n'est pourtant pas forcément définitive car en cours d'évolution
sur le plan européen/CEPT, mais qui permet tout de même aux F1/F4
(classe 2) d'accéder aux bandes HF, c'est à dire d'avoir les mêmes
droits que les opérateurs de classe 1 à la télégraphie manuelle près
qu'ils ne savent pas pratiquer, et ceci depuis le 16 mai 2004.

La CFRR aurait peut-être pu procéder autrement en faisant valoir ses
arguments en négociant de manière responsable tout en laissant la
situation présente subsister pour le plus grand profit des opérateurs
de classe 2 (F1/F4) et classe 3 (FØ).

Bien d'autres points méritent d'être expliqués, car il n'est
profitable pour personne de tirer dans tous les sens sur les
différents pianistes, par exemple le REF, l'URC ou des personnes
individuelles, sans attendre leurs propres commentaires.

Seule la réalité de l'existence de la saisine est affichée. Ceci
exonère déja le REF-Union de pas mal de critiques formulées hativement
ces derniers jours à son encontre. L'URC, par son président, a
elle-aussi exprimé son avis, avis qui laisse l'entière responsabilité
de la saisine sur la tête de la CFRR dont elle fait partie.

Arrivé à ce niveau, celui de la CFRR, il y a tout de même de quoi être
un peu surpris. En effet, dans un communiqué d'information référencé
N° 2004-06 et daté du 19 décembre 2004, le président, Bernard SINEUX /
F5LPQ indique :
« La CFRR est en mesure et après vérification auprès du Conseil d'Etat
et de source bien informée, de vous faire savoir qu'aucun recours n'a
été déposé contre l'arrêté du 4 mai 2004. »
Le président de la CFRR n'est-il donc pas informé des procédures
engagées au nom de l'association qu'il représente ? Lui aussi aurait
été trompé ? Par qui ? Par qui, ayant la signature pour déposer une
saisine au nom de l'association ? En plus, il est maintenant clair que
toutes ses hypothèses, exprimées dans le dit communiqué et pas très
aimables pour différentes personnes, se trouvent maintenant anéanties.

En tant que radioamateurs individuels, nous ne pouvons qu'attendre la
suite des événements, tout en sachant que le REF-Union s'oppose
officiellement à la dite saisine. Ce n'est pas un acte gratuit, mais
lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Plus simplement, la CFRR
joue au poker et il faut bien payer pour suivre.

Je poserai juste une question : Cette saisine est-elle raisonnable et
a-t-elle une minuscule chance de profiter aux radioamateurs si la
requête est suivie d'effets ? Pour l'instant, je ne trouve rien en
faveur de cette thèse.

Cordialement,
Francis, F6AWN

10 réponses

1 2 3
Avatar
poflechien
Et tout ça à cause d'un texte mal ficelé au départ



Nous aurions opté pour une solution comme l'ont fait pas mal d'autres pays,
fusion classe 1 et 2 et suppression de la cw a l'examen...

Seulement voila il fallait ménager les télégraphistes sans pour autant
heurter les F1/F4, donc ménager la chèvre et le chou, résultat la pagaille.

On nous a expliqué qu'il fallait refaire le règlement de A a Z, pour faire
tomber la toute simple barrière des 30 Mhz, ce qu'ont fait allégrement d'autres
pays sans le moindre problème, seulement voila la France ne fonctionne pas
comme les autres pays nous a-t-on expliqué.

Alors moi je me pose une simple question a quoi sert donc l'Europe.

Le texte dont il est question a mis par terre toutes les réciprocités de
licence.

Ainsi un ON4 qui voudrait s'installer en France pour sa retraite «
exemple »

se voit refuser un indicatif F8 sous le prétexte qu'il n'a pas subit l'examen
cw en Belgique."fait réel"

De même les F1/F4 « classe 2 » non plus d'existence légal dans les pays qui
non plus que la classe 1, comme d'ailleurs les classes novices qui n'ont d'existence
légale que dans leurs propres pays.



Le REFU nous dit être le seul représentant auprès de nos autorités « ce qui
laisse pas mal de monde sur le carreau en passant, puisque seule les assos
adhérant du REFU ont droit de citer »

N'aurait on pas mieux fait en créant une structure, qui aurait comme
membres les assos, toutes

les assos et donc le travail serait de nous représenter auprès de nos
autorités et uniquement cela, mais les gens qui gèrent nos assos sont ils
prêts a perdre un peu de leurs pouvoirs et prérogatives au profit de cette
structure, quand aux assos elles seraient la pour gérer leurs membres
respectifs (qsl, manif et autres)

Encore une question que je me pose



Salut a tous un F1 membre du REF
Avatar
Branly
Bonsoir !

"aWn" a écrit dans le message de news:

Bonsoir,
[........]
Je viens de survoler quelques messages postés sur radioamateur.org au
L'important est que :

1 - cette saisine est bien référencée au Greffe du Conseil d'Etat.
2 - cette saisine a été déposée le 12 juillet 2004.
3 - les déposants sont la CFRR et F6GAL.
4 - cette saisine demande l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004.
5 - il est rappelé que cet arrêté homologue la décision ART n°
2004-316 du 30 mars 2004.




Sommes-nous vraiment surs de cela ?
Je me permets de mettre en doute "la parole" du Ref. Il y a un précédent
très récent :
La nomenclature et le soit disant manque de papier chez IK1PML !!!!

Perso je veux bien croire qui il y a eu dépôt de requête , mais, il y a peu
F5GZJ ne voulait pas dire qui. Si il y a qqchose, ne risque t'il donc pas de
violer le secret de l'instruction ? A moins qu'il n'y ait plus rien à
instruire.... du style, retrait de la requête par les déposants ou vice de
procédure, le droit étant si compliqué qu'on a vite fait oublié d'envoyer un
papier à temps ou autre.... nos "grands" politiciens manient cela si bien
!!!!


Qu'en déduire de plausible ?

1 - cette saisine est connue du Greffe, mais à condition de la citer
correctement. Il ne s'agit pas d'une procédure à l'encontre de la
décision ART mais bien d'une demande d'annulation de l'arrêté du 4 mai
2004 qui permet d'appliquer cette décision ART.

2 - elle a été déposée le 12 juillet 2004 et elle est sauf erreur
recevable. En effet, l'arrêté du 4 mai 2004 a été publié au Journal
Officiel le 16 mai 2004 et c'est cette date qui fait courir le délai
de recours de deux mois, soit jusqu'au 16 juillet 2004 inclus.



voir ci dessus pour la procédure


3 - les déposants sont une association, la CFRR, personne morale
représentée par son président, et une personne physique, agissant en
son propre nom.



peut -on croire le REF ? je voudrais bien voir une copie d'un courrier
officiel, ça a bien été fait pour la notification de la signature de
l'arrêté...


4 et 5 - la demande vise à l'annulation de l'arrêté d'homologation.
C'est à dire que si cette demande était reçue favorablement par le
Conseil d'Etat, la décision de l'ART ne serait plus applicable, et les
radioamateurs retrouveraient les conditions antérieures de la décision
précédente, en attendant dans tous les cas un nouvel arrêté et
éventuellement seulement une nouvelle décision de l'ART selon la
portée du jugement.



une loi n'est jamais rétroactive....

Pour conclure sur des hypothèses, et à mon humble avis :

Nous n'avons à ce jour aucune information quant aux moyens de la
demande d'annulation de l'arrêté.




Asolument !

[...]




(classe 2) d'accéder aux bandes HF, c'est à dire d'avoir les mêmes
droits que les opérateurs de classe 1 à la télégraphie manuelle près
qu'ils ne savent pas pratiquer,



!!!!! pas d'accord !
Quand j'étais F1 je faisais de la cw sur 2 m. Un F0 aujourd'hui, de même un
F1/F4, peuvent pratiquer la CW manuelle sur VHF !!!!!

Vous oubliez la puissance autorisée différente entre classe 1&2... ce n'est
pas ce qu'on appelle de la discrimination ?




La CFRR aurait peut-être pu procéder autrement en faisant valoir ses
arguments en négociant de manière responsable tout en laissant la
situation présente subsister pour le plus grand profit des opérateurs
de classe 2 (F1/F4) et classe 3 (FØ).



On arrive à des "aurait pu", sur des choses supposées....



Bien d'autres points méritent d'être expliqués, car il n'est
profitable pour personne de tirer dans tous les sens sur les
différents pianistes, par exemple le REF, l'URC ou des personnes
individuelles, sans attendre leurs propres commentaires.



Absolument !!!!!!!


Seule la réalité de l'existence de la saisine est affichée.


tout juste et à peine..... je devrais m'appeler St Thomas

[............]

En tant que radioamateurs individuels, nous ne pouvons qu'attendre la
suite des événements,



Evidemment !


tout en sachant que le REF-Union s'oppose
officiellement à la dite saisine. Ce n'est pas un acte gratuit, mais
lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Plus simplement, la CFRR
joue au poker et il faut bien payer pour suivre.



En avant, le REF va réclamer des adhésions pour avoir l'argent et payer
VIER.... Je note que le REF va payer un avocat pour le compte de
l'Administration, de l'Eat Français qui ne respecte pas les engagements pris
à la dernière CMR !!! C'est drôle !!!

Je poserai juste une question : Cette saisine est-elle raisonnable et
a-t-elle une minuscule chance de profiter aux radioamateurs si la
requête est suivie d'effets ? Pour l'instant, je ne trouve rien en
faveur de cette thèse.



Si ce n'est que de supprimer les discriminations Classe1/Classe 2

Cordialement,



Itou
Francis, F6AWN


Ed.
Avatar
Branly
N'oublions pas :
Alors que le REF se faisait tirer les oreilles pour le Déca pour les
classes2, en ne le souhaitant pas.....Maintenant ce serait grâce à lui que
c'est allé plus vite ???
Y aurait pas du foutage de gueule là ?
Les astérisques dans le tableau... finalement, il ne cherche pas à les faire
supprimer... Vous avez déjà vu un écrit du REF disant qu'il allait
s'employer à faire supprimer ces discriminations ? Il ne peut pas le faire,
il se désavouerait auprès de l'administration !

A bon entendeur !




"poflechien" a écrit dans le message de news:
41e6e87e$0$25783$
Et tout ça à cause d'un texte mal ficelé au départ



Nous aurions opté pour une solution comme l'ont fait pas mal d'autres


pays,
fusion classe 1 et 2 et suppression de la cw a l'examen...

Seulement voila il fallait ménager les télégraphistes sans pour autant
heurter les F1/F4, donc ménager la chèvre et le chou, résultat la


pagaille.

On nous a expliqué qu'il fallait refaire le règlement de A a Z, pour


faire
tomber la toute simple barrière des 30 Mhz, ce qu'ont fait allégrement


d'autres
pays sans le moindre problème, seulement voila la France ne fonctionne pas
comme les autres pays nous a-t-on expliqué.

Alors moi je me pose une simple question a quoi sert donc l'Europe.

Le texte dont il est question a mis par terre toutes les réciprocités de
licence.

Ainsi un ON4 qui voudrait s'installer en France pour sa retraite «
exemple »

se voit refuser un indicatif F8 sous le prétexte qu'il n'a pas subit


l'examen
cw en Belgique."fait réel"

De même les F1/F4 « classe 2 » non plus d'existence légal dans les pays


qui
non plus que la classe 1, comme d'ailleurs les classes novices qui n'ont


d'existence
légale que dans leurs propres pays.



Le REFU nous dit être le seul représentant auprès de nos autorités « ce


qui
laisse pas mal de monde sur le carreau en passant, puisque seule les assos
adhérant du REFU ont droit de citer »

N'aurait on pas mieux fait en créant une structure, qui aurait comme
membres les assos, toutes

les assos et donc le travail serait de nous représenter auprès de nos
autorités et uniquement cela, mais les gens qui gèrent nos assos sont ils
prêts a perdre un peu de leurs pouvoirs et prérogatives au profit de cette
structure, quand aux assos elles seraient la pour gérer leurs membres
respectifs (qsl, manif et autres)

Encore une question que je me pose



Salut a tous un F1 membre du REF







Avatar
Runge
On s'en fout, si vos assoc administratives avec leurs cohortes de
présidents, secrétaires et autres ronds de cuir
n'ayant que pour seul loisir ces dissertations sans fin dans le style le +
pédant et ampoulé qui soit, ne sont pas fichues d'appliquer ce que leurs
gogos d'adhérents payeurs veulent...
Encore un ramassis de gens qui veulent le bien des autres à leur place, le
pin façon 1950 bien en vue sur les vestes du dimanche et l'auto
gargarisation puisque c'est leur seul moyen apparemment pour qu'ils puissent
penser - à tort- qu'ils bénéficient d'une quelconque reconnaissance
publique...
Et on y va sur les saisines, les Maître machin, les présidents de sous
section machin truc, les CA de pacotille, les compte rendus comme on n'en
voit plus dans le vrai monde du travail, les blablas
pseudo-juridiques...tout ça pour dire 2 fois par an appel contest et évacuer
les conversations en moins de 30 secondes.
Le top c'est sans doute ces posts à rallonge, soporifiques comme c'est pas
possible et bien étudiés sur la forme de façon à paraître comme quelqu'un
d'instruit...le vrai sage, quoi .
...sauf qu'à part 2 ou 3 afficionados et la globule qui se mêle de tout et
joue au plonkeur sérieux, les autres zappent.
Les RA auraient ils des vocations ratées dans l'administratif et le
juridique ??
Sans doute et heureusement pour ces professions !
MDR


"aWn" a écrit dans le message de news:

Bonsoir,

Je viens de survoler quelques messages postés sur radioamateur.org au
sujet de cette fameuse saisine du 12 juillet 2004.

A mon avis pas mal de rumeurs parmi les plus diverses pourraient être
évitées en lisant attentivement les quelques informations à notre
disposition, à savoir le dernier message du REF-Union, les références
des textes visés et accessoirement les prises de position antérieures
des diverses associations concernées.

Nous savons maintenant, au sujet de cette saisine, que :

<<Maître VIER, au nom du REF-Union, s'est porté en défense au Conseil
d'Etat pour la saisine 269812 déposée le 12 juillet 2004 par la CFRR
et par Irénée PRAT(F6GAL) à titre personnel bien que président d'ED
du REF-Union pour l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004 homologuant
la décision n° 2004-316 de l'Autorité de Régulation des
Télécommunications du 30 mars 2004.>>

L'important est que :

1 - cette saisine est bien référencée au Greffe du Conseil d'Etat.
2 - cette saisine a été déposée le 12 juillet 2004.
3 - les déposants sont la CFRR et F6GAL.
4 - cette saisine demande l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004.
5 - il est rappelé que cet arrêté homologue la décision ART n°
2004-316 du 30 mars 2004.


Qu'en déduire de plausible ?

1 - cette saisine est connue du Greffe, mais à condition de la citer
correctement. Il ne s'agit pas d'une procédure à l'encontre de la
décision ART mais bien d'une demande d'annulation de l'arrêté du 4 mai
2004 qui permet d'appliquer cette décision ART.

2 - elle a été déposée le 12 juillet 2004 et elle est sauf erreur
recevable. En effet, l'arrêté du 4 mai 2004 a été publié au Journal
Officiel le 16 mai 2004 et c'est cette date qui fait courir le délai
de recours de deux mois, soit jusqu'au 16 juillet 2004 inclus.

3 - les déposants sont une association, la CFRR, personne morale
représentée par son président, et une personne physique, agissant en
son propre nom.

4 et 5 - la demande vise à l'annulation de l'arrêté d'homologation.
C'est à dire que si cette demande était reçue favorablement par le
Conseil d'Etat, la décision de l'ART ne serait plus applicable, et les
radioamateurs retrouveraient les conditions antérieures de la décision
précédente, en attendant dans tous les cas un nouvel arrêté et
éventuellement seulement une nouvelle décision de l'ART selon la
portée du jugement.

Pour conclure sur des hypothèses, et à mon humble avis :

Nous n'avons à ce jour aucune information quant aux moyens de la
demande d'annulation de l'arrêté.

Toutefois, la CFRR et accessoirement l'URC qui en est membre, ne se
sont pas cachées vouloir voir s'appliquer uniquement une décision de
l'ART qui ne définirait plus qu'une seule classe de radioamateurs,
selon leur propre interprétation du Réglement des Radiocommunications.

Il n'est donc pas totalement irréaliste de supposer que la CFRR entend
ainsi empêcher coûte que coûte, par une intervention en Conseil
d'Etat, qu'un nouveau texte maintienne l'existence à la fois de la
classe 1 qui reconnait aux opérateurs leur compétence en télégraphie -
ce qui est un atout vis à vis de la législation de certains pays - et
de la classe 3 qui reconnait aux opérateurs une place de novices.

La CFRR semble exiger une classe unique, sans télégraphie et sans
possibilité d'ouvrir la porte aux débutants. Et pour ce faire, elle
semble préférer bloquer par une procédure exceptionnelle une situation
qui n'est pourtant pas forcément définitive car en cours d'évolution
sur le plan européen/CEPT, mais qui permet tout de même aux F1/F4
(classe 2) d'accéder aux bandes HF, c'est à dire d'avoir les mêmes
droits que les opérateurs de classe 1 à la télégraphie manuelle près
qu'ils ne savent pas pratiquer, et ceci depuis le 16 mai 2004.

La CFRR aurait peut-être pu procéder autrement en faisant valoir ses
arguments en négociant de manière responsable tout en laissant la
situation présente subsister pour le plus grand profit des opérateurs
de classe 2 (F1/F4) et classe 3 (FØ).

Bien d'autres points méritent d'être expliqués, car il n'est
profitable pour personne de tirer dans tous les sens sur les
différents pianistes, par exemple le REF, l'URC ou des personnes
individuelles, sans attendre leurs propres commentaires.

Seule la réalité de l'existence de la saisine est affichée. Ceci
exonère déja le REF-Union de pas mal de critiques formulées hativement
ces derniers jours à son encontre. L'URC, par son président, a
elle-aussi exprimé son avis, avis qui laisse l'entière responsabilité
de la saisine sur la tête de la CFRR dont elle fait partie.

Arrivé à ce niveau, celui de la CFRR, il y a tout de même de quoi être
un peu surpris. En effet, dans un communiqué d'information référencé
N° 2004-06 et daté du 19 décembre 2004, le président, Bernard SINEUX /
F5LPQ indique :
« La CFRR est en mesure et après vérification auprès du Conseil d'Etat
et de source bien informée, de vous faire savoir qu'aucun recours n'a
été déposé contre l'arrêté du 4 mai 2004. »
Le président de la CFRR n'est-il donc pas informé des procédures
engagées au nom de l'association qu'il représente ? Lui aussi aurait
été trompé ? Par qui ? Par qui, ayant la signature pour déposer une
saisine au nom de l'association ? En plus, il est maintenant clair que
toutes ses hypothèses, exprimées dans le dit communiqué et pas très
aimables pour différentes personnes, se trouvent maintenant anéanties.

En tant que radioamateurs individuels, nous ne pouvons qu'attendre la
suite des événements, tout en sachant que le REF-Union s'oppose
officiellement à la dite saisine. Ce n'est pas un acte gratuit, mais
lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Plus simplement, la CFRR
joue au poker et il faut bien payer pour suivre.

Je poserai juste une question : Cette saisine est-elle raisonnable et
a-t-elle une minuscule chance de profiter aux radioamateurs si la
requête est suivie d'effets ? Pour l'instant, je ne trouve rien en
faveur de cette thèse.

Cordialement,
Francis, F6AWN



Avatar
Fabrice60
"aWn" a écrit dans le message de
news:
Bonsoir,

Je viens de survoler quelques messages postés sur radioamateur.org au
sujet de cette fameuse saisine du 12 juillet 2004.

A mon avis pas mal de rumeurs parmi les plus diverses pourraient être
évitées en lisant attentivement les quelques informations à notre
disposition, à savoir le dernier message du REF-Union, les références
des textes visés et accessoirement les prises de position antérieures
des diverses associations concernées.

Nous savons maintenant, au sujet de cette saisine, que :

<<Maître VIER, au nom du REF-Union, s'est porté en défense au Conseil
d'Etat pour la saisine 269812 déposée le 12 juillet 2004 par la CFRR
et par Irénée PRAT(F6GAL) à titre personnel bien que président d'ED
du REF-Union pour l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004 homologuant
la décision n° 2004-316 de l'Autorité de Régulation des
Télécommunications du 30 mars 2004.>>

L'important est que :

1 - cette saisine est bien référencée au Greffe du Conseil d'Etat.
2 - cette saisine a été déposée le 12 juillet 2004.
3 - les déposants sont la CFRR et F6GAL.
4 - cette saisine demande l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004.
5 - il est rappelé que cet arrêté homologue la décision ART n°
2004-316 du 30 mars 2004.


Qu'en déduire de plausible ?

1 - cette saisine est connue du Greffe, mais à condition de la citer
correctement. Il ne s'agit pas d'une procédure à l'encontre de la
décision ART mais bien d'une demande d'annulation de l'arrêté du 4 mai
2004 qui permet d'appliquer cette décision ART.

2 - elle a été déposée le 12 juillet 2004 et elle est sauf erreur
recevable. En effet, l'arrêté du 4 mai 2004 a été publié au Journal
Officiel le 16 mai 2004 et c'est cette date qui fait courir le délai
de recours de deux mois, soit jusqu'au 16 juillet 2004 inclus.

3 - les déposants sont une association, la CFRR, personne morale
représentée par son président, et une personne physique, agissant en
son propre nom.

4 et 5 - la demande vise à l'annulation de l'arrêté d'homologation.
C'est à dire que si cette demande était reçue favorablement par le
Conseil d'Etat, la décision de l'ART ne serait plus applicable, et les
radioamateurs retrouveraient les conditions antérieures de la décision
précédente, en attendant dans tous les cas un nouvel arrêté et
éventuellement seulement une nouvelle décision de l'ART selon la
portée du jugement.

Pour conclure sur des hypothèses, et à mon humble avis :

Nous n'avons à ce jour aucune information quant aux moyens de la
demande d'annulation de l'arrêté.

Toutefois, la CFRR et accessoirement l'URC qui en est membre, ne se
sont pas cachées vouloir voir s'appliquer uniquement une décision de
l'ART qui ne définirait plus qu'une seule classe de radioamateurs,
selon leur propre interprétation du Réglement des Radiocommunications.

Il n'est donc pas totalement irréaliste de supposer que la CFRR entend
ainsi empêcher coûte que coûte, par une intervention en Conseil
d'Etat, qu'un nouveau texte maintienne l'existence à la fois de la
classe 1 qui reconnait aux opérateurs leur compétence en télégraphie -
ce qui est un atout vis à vis de la législation de certains pays - et
de la classe 3 qui reconnait aux opérateurs une place de novices.

La CFRR semble exiger une classe unique, sans télégraphie et sans
possibilité d'ouvrir la porte aux débutants. Et pour ce faire, elle
semble préférer bloquer par une procédure exceptionnelle une situation
qui n'est pourtant pas forcément définitive car en cours d'évolution
sur le plan européen/CEPT, mais qui permet tout de même aux F1/F4
(classe 2) d'accéder aux bandes HF, c'est à dire d'avoir les mêmes
droits que les opérateurs de classe 1 à la télégraphie manuelle près
qu'ils ne savent pas pratiquer, et ceci depuis le 16 mai 2004.

La CFRR aurait peut-être pu procéder autrement en faisant valoir ses
arguments en négociant de manière responsable tout en laissant la
situation présente subsister pour le plus grand profit des opérateurs
de classe 2 (F1/F4) et classe 3 (FØ).

Bien d'autres points méritent d'être expliqués, car il n'est
profitable pour personne de tirer dans tous les sens sur les
différents pianistes, par exemple le REF, l'URC ou des personnes
individuelles, sans attendre leurs propres commentaires.

Seule la réalité de l'existence de la saisine est affichée. Ceci
exonère déja le REF-Union de pas mal de critiques formulées hativement
ces derniers jours à son encontre. L'URC, par son président, a
elle-aussi exprimé son avis, avis qui laisse l'entière responsabilité
de la saisine sur la tête de la CFRR dont elle fait partie.

Arrivé à ce niveau, celui de la CFRR, il y a tout de même de quoi être
un peu surpris. En effet, dans un communiqué d'information référencé
N° 2004-06 et daté du 19 décembre 2004, le président, Bernard SINEUX /
F5LPQ indique :
« La CFRR est en mesure et après vérification auprès du Conseil d'Etat
et de source bien informée, de vous faire savoir qu'aucun recours n'a
été déposé contre l'arrêté du 4 mai 2004. »
Le président de la CFRR n'est-il donc pas informé des procédures
engagées au nom de l'association qu'il représente ? Lui aussi aurait
été trompé ? Par qui ? Par qui, ayant la signature pour déposer une
saisine au nom de l'association ? En plus, il est maintenant clair que
toutes ses hypothèses, exprimées dans le dit communiqué et pas très
aimables pour différentes personnes, se trouvent maintenant anéanties.

En tant que radioamateurs individuels, nous ne pouvons qu'attendre la
suite des événements, tout en sachant que le REF-Union s'oppose
officiellement à la dite saisine. Ce n'est pas un acte gratuit, mais
lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Plus simplement, la CFRR
joue au poker et il faut bien payer pour suivre.

Je poserai juste une question : Cette saisine est-elle raisonnable et
a-t-elle une minuscule chance de profiter aux radioamateurs si la
requête est suivie d'effets ? Pour l'instant, je ne trouve rien en
faveur de cette thèse.

Cordialement,
Francis, F6AWN



Bonjour Francis.
Merci pour les éclaircissements !
Fabrice.
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poflechien
> N'oublions pas :
Alors que le REF se faisait tirer les oreilles pour le Déca pour les
classes2, en ne le souhaitant pas.....Maintenant ce serait grâce à lui que
c'est allé plus vite ???
Y aurait pas du foutage de gueule là ?



OK a 100%
je me demande d'ailleurs si il y avait pas eu le foin
sur Internet a l'epoque si le REF aurait fait quelque chose...
a+
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no-spam-pse
Bonjour,

On Thu, 13 Jan 2005 22:34:59 +0100, "poflechien"
wrote:

:Et tout ça à cause d'un texte mal ficelé au départ



Est-ce si sûr ?

Certes, cette décision ART 2004-316 du 30 mars 2004 peut paraître mal
ficelée du point de vue des radioamateurs que nous sommes et des
inconvénients que vous relevez.
Mais du point de vue juridique et de sa cohérence avec l'ensemble des
lois françaises, c'est moins sûr.

On m'a expliqué que ce texte solutionnait ainsi un problème :
En France, il ne peut pas y avoir deux examens différents pour aboutir
à un même droit car il y aurait discrimination.
Or, si les opérateurs de classe 2 avaient eu exactement les mêmes
droits que ceux de classe 1, c'est à dire l'accès identique aux bandes
HF, on rentrait alors dans ce cas et c'était un excellent motif pour
engager une procédure d'annulation du texte.

N'oubliez pas qu'en matière de saisine, la dernière très récente dont
nous discutons n'est pas la première. D'autres ont préalablement fichu
le bazar et échaudé bon nombre d'intervenants, et il est légitime de
penser qu'au sujet du texte pour les F1/F4 ils se sont entendus pour
éviter une nouvelle cascade de problèmes.

Alors le petit détail qui semble faire bondir quelques radioamateurs
et un peu plus de candidats, à savoir l'interdiction de procéder à une
émission en télégraphie *manuelle* lorsqu'on n'est pas titulaire du
bon certificat, a permis d'avancer d'au minimum un an l'arrivée des
F1/F4 sur les bandes HF. N'étais-ce pas ce qui était souhaité par la
majorité des radioamateurs français ? Et interdire de pratiquer un
type d'émission à quelqu'un qui n'est pas capable de le faire n'est
pas vraiment contestable. Certes, il y a quelques F1/F4 qui peuvent
émettre en télégraphie, donc qui connaissent le code Morse, mais leur
proportion est infime et la réponse est imparable : il leur suffit de
faire valider leur compétence en obtenant le certificat de classe 1.

On pourrait aussi répondre, au sujet des deux classes d'opérateurs :
supprimons la classe 1 et il n'y aura plus de problème. Pas sûr non
plus ! En effet :

Tout d'abord il reste encore des pays qui demandent le niveau d'examen
de la classe 1pour tout radioamateur. C'est parfaitement leur droit.
Si vous n'avez pas le niveau, vous vous abstenez donc d'émettre depuis
leur territoire.

Ensuite, sans aller jusqu'à dire que ce serait mettre le doigt dans
l'engrenage du nivellement par le bas qui inciterait ensuite à,
pourquoi pas, supprimer la classe 2 pour ne laisser que la classe 3
avec la totalité des droits actuels (en fait, cette classe n'est pas
reconnue en dehors de nos frontières !), on peut encore supposer tout
de même que le radioamateurisme reste une activité d'instruction
individuelle et n'est pas encore un simple loisir d'utilisateur de
matériel de radio.
En conséquence, laisser des marches à gravir est motivant. Il n'y a
aucune raison, sauf doctrinaire peut-être, de ne plus laisser le choix
aux individus de valoriser leurs compétences par des certificats
différents aboutissant à des droits différents.
La classe unique, obtenue le plus facilement possible, cela ne
satisfait que les plus faibles des candidats et les producteurs de
matériel, au détriment de la qualité du radioamateurisme.
Bien entendu, une classe unique qui s'alignerait sur l'examen actuel
le plus difficile serait un autre choix tout aussi doctrinaire qui
ferait se lever les contestataires. Nous pouvons néanmoins nous
rappeler que c'était ce qui existait avant 1961 (sauf erreur), date à
partir de laquelle il a été consenti une faveur aux candidats qui ne
souhaitaient pas apprendre la télégraphie à condition de ne pas
émettre sur des fréquences inférieures à 30 MHz. La classe unique
laissa sa place à deux classe différentes.


: Nous aurions opté pour une solution comme l'ont fait pas mal d'autres pays,
:fusion classe 1 et 2 et suppression de la cw a l'examen...



Je suppose que ces pays avaient cette possibilité à leur portée et
aucun inconvénient juridique au niveau de leurs lois nationales. Ce
n'est pas le cas en France.


: Seulement voila il fallait ménager les télégraphistes sans pour autant
:heurter les F1/F4, donc ménager la chèvre et le chou, résultat la pagaille.



C'est un raccourci rapide, mais il y a peut-être un peu de vrai. ;-)
Notez toutefois que la "pagaille" résulte surtout d'une infime
minorité d'individus contestataires et/ou procéduriers. Les excès de
la passion, peut-être, hi ...

Ménager les télégraphistes (et il faut penser à sortir des frontières
dans ce raisonnement) c'était en effet les assurer qu'il n'y aurait
pas d'augmentation du QRM, surtout en dehors des frontières, dû à des
tentatives "d'apprentissage" individuelles de la télégraphie
directement en émission.
De mon point de vue, je comparerais celà à la conduite automobile :
vive les cours théoriques d'abord, le simulateur ensuite, la conduite
accompagnée enfin, puis la liberté de prendre seul le volant. ;-)
J'insiste, mais la télégraphie est un moyen exceptionnel d'être
entendu à très longue distance sur les bandes HF avec des puissances
très modestes. Quelques "piou-piou" de plus peuvent paraître
insignifiants à titre individuel, mais c'est comme la pollution en
général : le nombre constitue vite une gêne intolérable, surtout pour
ceux qui souhaitent ne pas tranformer leur station amateur en station
de radiodiffusion ...

: On nous a expliqué qu'il fallait refaire le règlement de A a Z, pour faire
:tomber la toute simple barrière des 30 Mhz, ce qu'ont fait allégrement d'autres
:pays sans le moindre problème, seulement voila la France ne fonctionne pas
:comme les autres pays nous a-t-on expliqué.



C'est simple, alors !
" la France ne fonctionne pas comme les autres pays ".
C'est son droit ... et dans "les autres pays", je doute que chacun
d'entre eux "fonctionne" exactement comme son voisin. ;-)


: Alors moi je me pose une simple question a quoi sert donc l'Europe.



Bravo ! L'époque se prête justement à approfondir cette question. Vous
allez bientôt être sollicité pour vous exprimer à ce sujet.


:Le texte dont il est question a mis par terre toutes les réciprocités de
:licence.



Pas du tout ! Dans chaque pays concerné, pour le radioamateur étranger
provenant d'un pays ayant signé l'accord CEPT, les certificats 1/A et
2/B sont reconnus, et les droits octroyés sont ceux du pays visité.
Si dans un pays donné, les classe 2 ont accès aux bandes HF, alors les
titulaires peuvent émettre en HF. Sinon, ils se contentent des bandes
supérieures à 30 MHz dans le pays qui exige une classe 1 pour accéder
aux bandes décamétriques.

Une remarque encore : il me semble que le "problème" des réciprocités
est tout de même bien moins important que le "problème" du trafic en
France pour les radioamateurs français, en pourcentage bien entendu.
Alors doit on faire une nouvelle saisine pour défendre les intérêts de
1% de la population radioamateur française qui s'expatrie, avec pour
conséquence de bloquer les 99% restant, alors que ce problème n'est
que temporaire et sera traité au sein de la CEPT ?


: Ainsi un ON4 qui voudrait s'installer en France pour sa retraite «
:exemple »
:se voit refuser un indicatif F8 sous le prétexte qu'il n'a pas subit l'examen
:cw en Belgique."fait réel"



Un seul ? Je supposais qu'il étaient au moins plusieurs à aimer notre
pays au point d'y venir en retraite ! :-)


: De même les F1/F4 « classe 2 » non plus d'existence légal dans les pays qui
:non plus que la classe 1



Quels pays ? Pouvez-vous les citer ?
Ou est-ce une rumeur ?


: ... comme d'ailleurs les classes novices qui n'ont d'existence
:légale que dans leurs propres pays.



La classe novice est effectivement inconnue sur le plan international
et elle n'a jamais été légale en dehors des frontières. Elle est
presque partout temporaire, de durée limitée. C'est une classe
d'apprentissage, pas une fin en soi comme certains le pensent en
France. Ce n'est pas non plus, dans les pays plus responsables que le
notre à ce sujet, un moyen d'obtenir un droit à l'antenne détourné
ensuite de son objectif pour justifier des intallations illégales
d'amateurs-radio trafiquant sur 27 MHz et ailleurs avec du matériel
radioamateur.


:Le REFU nous dit être le seul représentant auprès de nos autorités « ce qui
:laisse pas mal de monde sur le carreau en passant, puisque seule les assos
:adhérant du REFU ont droit de citer »



Procès d'intention. Lorsqu'on est élu, on représente ensuite dans les
négociations la totalité des électeurs et non pas un camp particulier.
Mais il est logique que la "tendance" des choix stratégiques soit
plutôt du côté de ceux de la majorité que de ceux de la minorité,
n'est-ce pas ?


: N'aurait on pas mieux fait en créant une structure, qui aurait comme
:membres les assos, toutes



Qui çà, "on" ?
Vous et d'autres ?
Le problème est là : si vous voulez que certaines choses changent, il
faut que *vous* fassiez autre chose que d'écrire "on aurait mieux fait
de ...". Qu'en pensez-vous ? ;-)


:les assos et donc le travail serait de nous représenter auprès de nos
:autorités et uniquement cela, mais les gens qui gèrent nos assos sont ils
:prêts a perdre un peu de leurs pouvoirs et prérogatives au profit de cette
:structure, quand aux assos elles seraient la pour gérer leurs membres
:respectifs (qsl, manif et autres)



Il ne vous reste plus qu'à défendre vos idées en participant.
Les gens que vous critiquez et qui ont des pouvoirs sont des élus. Il
ne dépend que de vous de leur retirer ces pouvoirs si vous estimez
qu'ils en abusent. Et même au REF-Union, c'est possible. Un ancien
président a pu le constater il n'y a pas si longtemps que celà.


:Salut a tous un F1 membre du REF



Merci pour cette précision. En tant qu'adhérent du REF-Union, vous
avez le droit de réclamer de l'information et c'est au niveau de votre
ED qu'il faut le faire. Vous êtes membre de l'ED. Faites-le bouger.

Merci pour ce message et cette occasion de rentrer un peu dans les
détails de tous ces problèmes qui agacent assez souvent.
Je suis comme vous, j'ai souvent envie de ruer dans les brancards.
Mais j'essaie d'abord de comprendre, et le principal reproche que l'on
peut faire au REF-Union c'est de très mal communiquer au sujet des
travaux qu'il effectue. Certes, depuis une quinzaine d'années, il a
sur le dos des procéduriers irréductibles et c'est une bonne raison
pour ne plus dire grand chose en public.

73,
Francis, F6AWN
Avatar
no-spam-pse
Bonjour,

On Fri, 14 Jan 2005 01:22:07 +0100, "Branly"
wrote:

:"aWn" a écrit dans le message de news:
:
:> Bonsoir,
:> [........]
:> Je viens de survoler quelques messages postés sur radioamateur.org au
:> L'important est que :
:>
:> 1 - cette saisine est bien référencée au Greffe du Conseil d'Etat.
:> 2 - cette saisine a été déposée le 12 juillet 2004.
:> 3 - les déposants sont la CFRR et F6GAL.
:> 4 - cette saisine demande l'annulation de l'arrêté du 4 mai 2004.
:> 5 - il est rappelé que cet arrêté homologue la décision ART n°
:> 2004-316 du 30 mars 2004.



:Sommes-nous vraiment surs de cela ?



De mon analyse de texte ou du texte lui-même ?

Mon analyse est ce qu'elle est et se contente de séparer le mieux
possible les informations pour les discuter ensuite. Vous pouvez
corriger bien entendu ce qui pourrait être incorrect.

Quant au texte, vous avez parfaitement raison. Il nous manque la
preuve irréfutable de la réalité de cette saisine, sous forme d'un
document original écrit par le Greffe par exemple. Mais est-ce
nécessaire ? Ne peut-on pas commencer à réfléchir sur les informations
fournies étant donné leur degré de précision ? Ce texte engage non
seulement le REF-U mais aussi un avocat plaidant en Conseil d'Etat, ce
qui est une charge de responsabilité. Je suppose donc qu'il n'y a que
d'infimes possiblilités pour que ce message soit faux.

Bien entendu, après avoir eu droit à des affirmations péremptoires de
la CFRR, par la voix de son président lui-même, qu'elle n'y était pour
rien, il est compréhensible que vous doutiez aussi du camp adverse.


:Je me permets de mettre en doute "la parole" du Ref.



C'est votre droit. Remarquez qu'en l'état actuel des bulletins des uns
et des autres, elle ne peut pas être pire que celle de la CFRR. Et en
ce qui concerne le REF-Union, j'ai le sentiment qu'on peut plus être
étonné par sa non-communication que par ses excès de communication.
;-)

Dans cette affaire, divisée en deux temps, je pense qu'il y a eu une
communication très prudente et qu'il y avait des raisons juridiques,
mais pourquoi pas aussi stratégiques, bien entendu, pour ne pas citer
les faits précisément, préalablement à l'engagement de la procédure.

Il est évident que le président du REF-Union a demandé l'avis d'un
avocat avant de lancer plus d'informations sur la place publique.


:Il y a un précédent très récent :
:La nomenclature et le soit disant manque de papier chez IK1PML !!!!



Peut-être ...
Mais, nous n'avons pas non plus de faits incontestables pour en
discuter. Certes, là aussi, l'événement dérange et laisse
l'imagination faire son oeuvre.
Un cas particulier, est insuffisant pour préjuger définitivement de la
bonne foi ou non d'une personne.
De plus notre sujet est la saisine ... C'est à un autre niveau qu'un
faux pas d'éditeur ou d'imprimeur.


:Perso je veux bien croire qui il y a eu dépôt de requête ,



Ouf !
Voilà donc un point d'acquis pour la suite de la discussion. ;-)


: mais, il y a peu
:F5GZJ ne voulait pas dire qui.



Remarquez tout de même que le silence n'a été que de courte durée.
Juste le temps que la mécanique de la procédure soit évaluée,
peut-être ?

: Si il y a qqchose, ne risque t'il donc pas de
:violer le secret de l'instruction ?



C'est très certainement exact.

: A moins qu'il n'y ait plus rien à
:instruire.... du style,
: retrait de la requête par les déposants



Si les déposants avaient retiré leur saisine au cours de ces dernières
semaines, je suppose que le REF-Union n'aurais pas eu à se porter en
défense au Conseil d'Etat, par l'intermédiaire de son avocat !

: ou vice de procédure,



Là, c'est un autre problème.
Lorsqu'il y a vice de procédure, ce peut être involontaire, mais aussi
volontaire. Cela fait partie du jeu stratégique.
Admettons donc que le fait d'évoquer au mauvais moment des
informations qui n'ont pas à l'être constitue un vice de forme. Dans
ce cas, soit la Cour le relève, soit l'adversaire s'en sert, soit ...
l'auteur lui-même en fait son bénéfice, soit même tout le monde est
content, pour cause de petits arrangements entre amis.

Supposons maintenant que le REF-Union ait constitué un vice de forme.
La CFRR & Co aurait pu laisser la Cour annuler la requête. Qui dit que
ce n'était pas ce qu'elle souhaitait, après réflexion et constat que
cette saisine avait été déposée un peu hativement ? Le vice de forme
aurait permis un retrait beaucoup plus discret et moins pénalisant
dans ses effets qu'une déroute peut-être annoncée.


: le droit étant si compliqué qu'on a vite fait oublié d'envoyer un
:papier à temps ou autre...



Certes, mais nous ne sommes pas là dans une juridiction de premier
degré ! Il s'agit du Conseil d'Etat, donc de la plus haute instance en
matière administrative. Les avocats qui y plaident sont des
spécialistes de haut niveau.
Peut-être que les requérants (CFRR et F6GAL) ont présumé de leur
forces et compétences en la matière. De là à supposer que c'est de
l'irresponsabilité que d'aller secouer le cocotier au plus haut
niveau, et pas pour la première fois en ce qui concerne la CFRR, il
n'y a qu'un pas.


:> 2 - elle a été déposée le 12 juillet 2004 et elle est sauf erreur
:> recevable. En effet, l'arrêté du 4 mai 2004 a été publié au Journal
:> Officiel le 16 mai 2004 et c'est cette date qui fait courir le délai
:> de recours de deux mois, soit jusqu'au 16 juillet 2004 inclus.
:
:voir ci dessus pour la procédure



Humm... Les délais de recours, c'est tout de même du b-a-ba.


:> 3 - les déposants sont une association, la CFRR, personne morale
:> représentée par son président, et une personne physique, agissant en
:> son propre nom.



:peut -on croire le REF ? je voudrais bien voir une copie d'un courrier
:officiel, ça a bien été fait pour la notification de la signature de
:l'arrêté...



Voir plus haut, M. St Thomas. ;-)


:> 4 et 5 - la demande vise à l'annulation de l'arrêté d'homologation.
:> C'est à dire que si cette demande était reçue favorablement par le
:> Conseil d'Etat, la décision de l'ART ne serait plus applicable, et les
:> radioamateurs retrouveraient les conditions antérieures de la décision
:> précédente, en attendant dans tous les cas un nouvel arrêté et
:> éventuellement seulement une nouvelle décision de l'ART selon la
:> portée du jugement.



:une loi n'est jamais rétroactive....



Vous confondez plusieurs choses :
1 - il ne s'agit pas d'une loi mais d'un arrêté.
2 - cet arrêté homologue la décision de l'ART.
3 - si l'arrêté est annulé, la décision ART est inapplicable.
4 - suite au point 3, c'est la décision antérieure qui redevient
applicable.
Conclusion : il ne s'agit pas de rétroactivité.

Maintenant, à titre d'anecdote, essayez d'expliquer à ceux qui ont
acheté un appartement neuf ou une maison neuve dans les années 70, et
exonérés d'impôts fonciers pendant 20 ans, pourquoi on les a soumis au
dit impôt avant la fin des 20 ans, si la loi n'est pas parfois
rétroactive.


:> Pour conclure sur des hypothèses, et à mon humble avis :
:>
:> Nous n'avons à ce jour aucune information quant aux moyens de la
:> demande d'annulation de l'arrêté.
:
:
:Asolument !



Merci. Ceci est bien entendu la cause de ma prudence lorsque j'ai
écrit : "Pour conclure sur des hypothèses ..."


:> (classe 2) d'accéder aux bandes HF, c'est à dire d'avoir les mêmes
:> droits que les opérateurs de classe 1 à la télégraphie manuelle près
:> qu'ils ne savent pas pratiquer,



:!!!!! pas d'accord !



C'est votre droit !


:Quand j'étais F1 je faisais de la cw sur 2 m. Un F0 aujourd'hui, de même un
:F1/F4, peuvent pratiquer la CW manuelle sur VHF !!!!!



Ne confondez pas "peuvent" et "sont capable de".
J'ai parlé de "être capable de". Le texte lui dit expressément "ne
peuvent pas", même s'ils sont "capables de".

Quant à la différence entre la possibilité de pratiquer de la
télégraphie manuelle en-dessous et au-dessus de 30 MHz, la raison est
simple : il s'agit de "compatibilité inter-Etats". En effet, les
émissions au-dessus de 30 MHz (144 MHz, à l'époque) sont
statistiquement beaucoup moins risquées pour nos voisins que celles
pratiquées en HF.


:Vous oubliez la puissance autorisée différente entre classe 1&2... ce n'est
:pas ce qu'on appelle de la discrimination ?



Puissance différente ? Où çà ? pardonnez-moi, mais il me manque une
information là ...

Discrimination ? Comment çà ? La puissance utilisable est différenciée
par les bandes utilisées, pas par les classes de licences (sauf FØ,
bien entendu, pour des raisons évidentes).


:> La CFRR aurait peut-être pu procéder autrement en faisant valoir ses
:> arguments en négociant de manière responsable tout en laissant la
:> situation présente subsister pour le plus grand profit des opérateurs
:> de classe 2 (F1/F4) et classe 3 (FØ).
:
:On arrive à des "aurait pu", sur des choses supposées....



En effet. Et j'avais bien pris la précaution de parler "d'hypothèses"
avant de m'engager dans cette voie.
Il ne faut tout de même pas être un spécialiste pour imaginer qu'on
peut d'abord négocier avant de lancer des manoeuvres juridiques au
plus haut sommet.


:En avant, le REF va réclamer des adhésions pour avoir l'argent et payer
:VIER.... Je note que le REF va payer un avocat pour le compte de
:l'Administration, de l'Eat Français qui ne respecte pas les engagements pris
:à la dernière CMR !!! C'est drôle !!!



Entre réclamer et obtenir, il y a une petite différence.
Chacun juge en son âme et conscience, si je puis dire, d'abord s'il
doit adhérer à cette association, ensuite s'il doit faire des efforts
supplémentaires pour la soutenir.

Quant au sujet des honoraires de l'avocat, vous faites une erreur
d'interprétation : le REF-Union va payer un avocat pour le compte de
l'association, afin de s'opposer à l'annulation d'un texte pour
l'instant acceptable faute de mieux et dont le retraît ferait des
dégats considérables, et non "pour le compte de" l'administration. Ce
n'est pas tout à fait la même chose.
Si demain une grue tombe sur votre voiture et celle de votre voisin
garée à côté de la votre, pourrez-vous dire que votre avocat travaille
pour le compte de votre voisin lorsqu'il défendra vos intérêts ?


:> Je poserai juste une question : Cette saisine est-elle raisonnable et
:> a-t-elle une minuscule chance de profiter aux radioamateurs si la
:> requête est suivie d'effets ? Pour l'instant, je ne trouve rien en
:> faveur de cette thèse.



:Si ce n'est que de supprimer les discriminations Classe1/Classe 2



Merci pour cet éclairage. "L'affaire" se déplace donc sur le terrain
de la "discrimination". En fait, vous êtes dans le vrai : La CFRR et
ses membres agissent pour la lutte des classes.

Il serait d'ailleurs intéressant de demander aux radioamateurs
français s'ils veulent être associés ou syndiqués.

:> Cordialement,
:
:Itou



Merci.
--
Francis
Avatar
Vincent
Bonjour,

votre message me donne l'occasion de préciser un ou deux points :

Alors le petit détail qui semble faire bondir quelques radioamateurs
et un peu plus de candidats, à savoir l'interdiction de procéder à une
émission en télégraphie *manuelle* lorsqu'on n'est pas titulaire du
bon certificat, a permis d'avancer d'au minimum un an l'arrivée des
F1/F4 sur les bandes HF. N'étais-ce pas ce qui était souhaité par la
majorité des radioamateurs français ? Et interdire de pratiquer un



C'est exactement cela. Ce texte n'est pas contraire à l'intérêt général,
raison pour laquelle nous ne l'avons pas contesté. Cependant, il ne peut
être considéré comme définitif. Faute d'avoir fait les choses comme il
fallait, on se retrouve dans une situation burlesque et bancale.

On pourrait aussi répondre, au sujet des deux classes d'opérateurs :
supprimons la classe 1 et il n'y aura plus de problème. Pas sûr non
plus ! En effet :

Tout d'abord il reste encore des pays qui demandent le niveau d'examen
de la classe 1pour tout radioamateur. C'est parfaitement leur droit.
Si vous n'avez pas le niveau, vous vous abstenez donc d'émettre depuis
leur territoire.



Rien n'empêche de déclarer l'examen de Morse facultatif, et d'organiser,
disons deux séances officielles par an pour les OMs qui voudraient le
passer avant de partir en Russie ou ailleurs. Quitte à estampiller leur
diplôme de la nécessaire mention « Morsallowed ».

En outre, je me souviens que du temps où j'étais parti aux États-Unis,
j'avais eu droit à une licence « extra ». Or je n'avais pas passé
d'examen de Morse à 20 m.p.m. Cela signifie tout simplement que les pays
civilisés peuvent autoriser les amateurs étrangers à trafiquer avec les
mêmes privilèges que ceux dont ils disposent dans leur pays d'origine…
même s'ils n'ont pas passé l'équivalent des examens nationaux. Mais la
France n'est pas civilisée il semble…

En conséquence, laisser des marches à gravir est motivant. Il n'y a



Je doute franchement que les OMs soient très motivés par l'idée de
pouvoir enfin faire du Morse en manipulant ! Que voilà une belle
récompense pour parfois des mois d'efforts à apprendre à déchiffrer des
points et des traits…

Bien entendu, une classe unique qui s'alignerait sur l'examen actuel
le plus difficile serait un autre choix tout aussi doctrinaire qui
ferait se lever les contestataires. Nous pouvons néanmoins nous
rappeler que c'était ce qui existait avant 1961 (sauf erreur), date à
partir de laquelle il a été consenti une faveur aux candidats qui ne
souhaitaient pas apprendre la télégraphie à condition de ne pas
émettre sur des fréquences inférieures à 30 MHz. La classe unique
laissa sa place à deux classes différentes.


[...]
Je suppose que ces pays avaient cette possibilité à leur portée et
aucun inconvénient juridique au niveau de leurs lois nationales. Ce
n'est pas le cas en France.



L'ART ne pouvait pas. Le ministre si. Donc la France pouvait.

: Alors moi je me pose une simple question a quoi sert donc l'Europe.


Bravo ! L'époque se prête justement à approfondir cette question. Vous
allez bientôt être sollicité pour vous exprimer à ce sujet.



En fait, ici, la vraie question pourrait se formuler ainsi : « Pourquoi
signer des recommandations européennes, ici la T/R 61-01, qui n'ont
certes pas de valeur juridique contraignante, si c'est après pour ne pas
les appliquer ? »

Politique à la Bush ?

Pas du tout ! Dans chaque pays concerné, pour le radioamateur étranger
provenant d'un pays ayant signé l'accord CEPT, les certificats 1/A et
2/B sont reconnus, et les droits octroyés sont ceux du pays visité.



Oui, mais dans la majeure partie des pays CEPT ayant signé la TR 61-01,
il n'y a plus de classe 2. Tout le monde a été reclassé 1 et peut faire
de la CW en HF. Or, il semble que la France persiste à ne pas vouloir
autoriser ces OM à trafiquer en CW HF depuis l'Hexagone, au motif qu'il
n'ont pas passé un examen qu'ils ne pouvaient de toute façon passer,
puisqu'il a été supprimé dans leur pays. Allez comprendre…

La classe novice est effectivement inconnue sur le plan international
et elle n'a jamais été légale en dehors des frontières. Elle est
presque partout temporaire, de durée limitée. C'est une classe



Ah ? Où ? Dans quels pays ? Par curiosité. Je n'ai jamais entendu parler
en Europe d'une « licence » novice à validité temporaire.

Etc.

Amitiés
Vincent, F5RCS
Avatar
poflechien
> En France, il ne peut pas y avoir deux examens différents pour aboutir
à un même droit car il y aurait discrimination.
Or, si les opérateurs de classe 2 avaient eu exactement les mêmes
droits que ceux de classe 1, c'est à dire l'accès identique aux bandes
HF, on rentrait alors dans ce cas et c'était un excellent motif pour
engager une procédure d'annulation du texte.




Bizarre non ça marche que pour les radioamateurs ça non
un exemple
Pour conduire un 125cm3 pendant des années il a fallut passer
un permis de conduire spécifique
Un jour il a été décider que pour conduire la même 125cm3
Le permis auto suffit (pas forcement une bonne chose mais)
Nous sommes dans le même cas de figure non
accès final identique examen différent (et quelle différence)
et la aucun problème ça roule...
a+
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