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Sens de lecture d'une photo

55 réponses
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jizorc
Le sens de lecture d'une photo (gauche =E0 droite pour occident)
d=E9pend-il de notre sens de l'=E9criture du texte ? Qu'en est-il pour le
monde arabe, pour l'Asie ? Est-ce diff=E9rent ou non ?
Merci.

10 réponses

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Stephane TOUGARD
JPW wrote:
Ce qui est écrit (et passé) est à gauche, le présent est au centre (ce
qui s'écrit à l'instant) et à droite, c'est le futur (ce qui va être
écrit).
et chez les arabes ?

que dire des chinois alors ??



Attends, je demande.

De gauche a droite, enfin, c'est la reponse que j'ai pu obtenir d'une
chinoise.


--
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Noelle Adam
Papy Bernard wrote:
Slt,

De "Sylvie"


de bas en haut pour écrire ou lire un texte.



C'est une nouvelle méthode de lecture rapide ????


C'est un constat plutôt : les gens qui lisent beaucoup et rapidement
font un parcours global des yeux qui n'est pas le balayage gauche droite
ligne par ligne auquel on pourrait s'attendre vu le sens de la lecture.

Noëlle


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Marie-Aude
Le Sun, 5 Jun 2005 12:46:29 +0200, Papy Bernard a tapoté d'un clavier
léger:

Et ça c'est scientifique, ce sont les études d'eye-tracking, tellement
prisées par le marketing.


La lecture d'une image valorisante est construite du coin gauche/en bas vers
le coin haut/à droite (contre-plongée)
A l'inverse, une image dévalorisante sera du coin droit/haut vers le
bas/gauche. (plongée)


Ca c'est différent, je parlais de lecture de page, pas de signification de
l'image.

Les notions de plongée-contre-plongée dépendent étroitement de ce qui est
photgraphié, et la même prise n'aura pas la signification pour un enfant ou
pour un adulte.

Par ailleurs, en fonction du positionnement de la personne dans la photo,
je peux très bien vous faire une contre plongée ou la tête sera en haut à
gauche.

--
Marie-Aude
http://www.trassagere.com
http://www.oasisdemezgarne.com


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Papy Bernard
Slt,
De "Marie-Aude"

Par ailleurs, en fonction du positionnement de la personne dans la photo,
je peux très bien vous faire une contre plongée ou la tête sera en haut à
gauche.


Avec le regard dirigé vers le bas à droite : genre Raffarin regardant là
France d'en bas !!!!!


--
A+
Papy Bernard (RTCien malgré lui)

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Philippe
bonjour,


Re,

De "Pierre Pallier"

Ça en dépend étroitement :)


Voir :

http://www.courtois.cc/murphy/murphy.html


voir même, pour le retour en charte in extremis :

http://www.courtois.cc/murphy/murphy_viequotidienne.html#photos

ouf :D


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ludovic.cynomys
jizorc wrote:

Le sens de lecture d'une photo (gauche à droite pour occident)
dépend-il de notre sens de l'écriture du texte ?


Il n'y a pas vraiment de "sens de lecture", puisque la vision d'une
image procède par saccades oculaires.

Ce processus a été enregistré il y a un moment déjà (googler ?).
Je me souviens par exemple d'un article dans La Recherche (remonter
assez loin dans le temps ;-)) On y voit une photo, et en surimpression
les mouvements de l'oeil (les fameuses saccades). Pour un oeil non
averti (;-)) ç'a l'air assez aléatoire, genre mouvement brownien.

En tous ç'a montré qu'une image ne se "lit" pas du tout comme du texte
écrit !

PS : la lecture de texte se fait aussi par saccades oculaires, mais
celles-ci sont effectivement orientées.
--
Qu'est-ce qu'on fout là tous, dans ce petit coin d'Univers ?

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filh
andre.gely wrote:

Marie-Aude a écrit:
Le 4 Jun 2005 14:24:40 -0700, jizorc a tapoté d'un clavier léger:
Mais le sens de l'écriture n'est pas la seule chose qui compte. La main
droite, valorisée culturelle chez nous, l'est aussi dans le monde musulman,
même si la proportion de gauchers est plus forte, et dans certaines parties
du monde asiatique.
Or l'utilisation de la main droite ou gauche a aussi une grande importance,
je pense, dans ce type de formattage culturel.


Il ne faut pas oublier que dans le monde indien au moins il n'y a pas ou
peu d'utilisation de papier toilette mais de l'eau pour se laver la main.
Comme de plus l'habitude est de manger en commun dans le même plat en se
servant de pain pour prendre les mets, la convention a défini que l'on
mange de la main droite et que l'on s'essuie de la gauche.


Ah au RU on peut bouffer de la main gauche alors !

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Rolland Barthes.
http://www.filh.org


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filh
Marie-Aude wrote:

Le Sun, 05 Jun 2005 12:00:16 +0200, Sylvie a tapoté d'un clavier léger:

Le sens de lecture d'une photo repose probablement pour beaucoup
d'occidentaux sur L'HABITUDE des yeux d'aller de gauche à droite puis
de bas en haut pour écrire ou lire un texte.


Ou plus exactement, pour appréhender une page, en haut à gauche, en bas à
droite, en haut à droite (mais un peu moins dans le coin) et en bas à
gauche (encore plus près du centre).

Et ça c'est scientifique, ce sont les études d'eye-tracking, tellement
prisées par le marketing.


Tu aurais des refs là dessus ? Car c'est bien ce qu'on cherche dans
cette histoire...

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Rolland Barthes.
http://www.filh.org


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Papy Bernard
Slt,

De "Ludovic Cynomys"

Il n'y a pas vraiment de "sens de lecture", puisque la vision d'une
image procède par saccades oculaires.

Ce processus a été enregistré il y a un moment déjà (googler ?).
Je me souviens par exemple d'un article dans La Recherche (remonter
assez loin dans le temps ;-)) On y voit une photo, et en surimpression
les mouvements de l'oeil (les fameuses saccades). Pour un oeil non
averti (;-)) ç'a l'air assez aléatoire, genre mouvement brownien.

En tous ç'a montré qu'une image ne se "lit" pas du tout comme du texte
écrit !


In "La composition en photographie" de Harald Mante (Ed. Dessain & Tolra)

**L'image et, du même coup, la photographie, sont devenues un moyen de
communication d'une importance considérable. II est désormais banal
d'affirmer qu'une image vaut mieux qu'un long discours. Reconnaissons
toutefois qu'une grande partie des compositions graphiques sur lesquelles se
porte, chaque jour, notre attention, nous apparaît terne et dénuée
d'expression. Telle image nous laisse indifférent, telle autre attire le
regard et séduit. Pourquoi ?
Cela tient à ce que l'attention est davantage sollicitée par la présentation
et par la composition d'une image que par le sujet l'ayant inspirée. C'est
un critère que la photographie partage avec d'autres moyens d'expression
artistique tels que le dessin ou la peinture. Toutes ces disciplines sont
liées par les mêmes impératifs. Pour donner à ces critères abstraits une
formulation concrète, les maîtres du Bauhaus de Weimar - parmi lesquels des
artistes tels que Paul Klee et Wassily Kandinsky -ont accompli une ouvre de
précurseurs.
Cet ouvrage s'inspire de leurs expériences et de leurs découvertes. Orienté
sur les possibilités et les limites de la photographie en noir et blanc, il
analyse les éléments constitutifs de l'image : le point, la ligne, la
surface ; chacun d'eux est approfondi selon sa valeur spécifique. Une partie
de ce que nous exposons dans cet ouvrage n'est réalisable qu'à l'aide des
moyens propres à la photographie, mais de nombreuses indications trouveront
une application valable dans d'autres disciplines artistiques.
C'est pourquoi l'étude de ce livre sera profitable non seulement à ceux qui
s'occupent sérieusement de photographie, mais également à tous ceux qui
étudient l'image photographique en tant que mass médium.

Tous les domaines de fart : peinture, sculpture, théâtre, musique, danse,
cinéma etc. sont régis par les mêmes principes et reposent sur une même
base. Supposons un point sur une surface, un personnage sur une scène, un
son dans l'espace ou bien imaginons des contrastes : bruyant -assourdi,
rapide - lent, rugueux - lisse, grand - petit ; le principe artistique de
base ne varie pas ; seuls changent, d'une discipline à l'autre, les moyens
d'exécution.
Dans la série des ouvrages du Bauhaus, le volume Il par exemple : « Manuel
d'esquisses de Paul Klee ou, mieux encore, le volume IX : «Le point, la
ligne et la surface» de Wassily Kandinsky, les auteurs ont résumé et analysé
les moyens dont dispose l'artiste pour composer une surface. Nous essayons
ici d'appliquer à la photographie une partie de leurs découvertes.
Nous traitons en cinq sections (Format, Point, Ligne, Surface, Contrastes),
les éléments qui composent l'image et dont il faut tenir compte pour réussir
une photographie ou pour la juger. Afin d'éviter de tomber dans des
considérations trop générales ou trop abstraites, nous avons divisé le sujet
en 48 thèmes distincts. Chaque sujet est traité sur une double page dans
laquelle l'élément de composition correspondant est mis en évidence par des
exemples photographiques et des croquis explicatifs.
Mais les moyens artistiques ne suffisent pas à composer une photographie :
seule la réunion de multiples composantes donne naissance à l'expression
finale de l'image. Les dessins correspondant aux photos sont, par ailleurs,
destinés à souligner les autres lignes de force de l'image. II faut éviter
de donner à chacun de ces éléments une signification trop étroite et trop
littérale. Lorsque nous parlons, par exemple, d'une ligne verticale, il ne
s'agit nullement d'un seul trait reliant le bord supérieur au bord inférieur
de la photo. Un personnage debout, un simple objet placé dans le sens de la
hauteur suffisent à évoquer une impression verticale. II en est de même pour
toutes les autres composantes de l'image. Les moindres détails ont d'autant
plus d'importance que le sujet de la photo est simple et que les éléments de
composition sont en nombre limité. Mais il ne faut pas prendre les méthodes
que nous indiquons pour des formules magiques susceptibles de réussir
n'importe quelle photo. Appliquées dans un esprit étroit, elles ne peuvent
donner aucun résultat valable. Par contre, dans la plupart des cas, elles
aideront le photographe à bien organiser et à mieux structurer l'espace
qu'il aura choisi pour cadrer sa photo.
Harald Mante**

Voir sur google :
"Paul Klee" et "Wassily Kandinsky"


--
A+
Papy Bernard (RTCien malgré lui)

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albert
Bonjour,

Frédéric, je commence à gauche par ton prénom, pour t'emmener ailleurs.
Maintenant voici ta réponse aux sources originales, comme si un fleuve à sa
source, comme la Seine "involontaire" qui un jour coulera vers Paris, ne le
sait pas encore et coule à sa source dans les deux sens.

Maintenant la réponse évidente pour l'art, regarde les gravures de
Dürer, un graveur dessine à l'envers, et parfois, subtilement avec la
Mélancolie, Dürer a gravé à l'endroit ce qu'il savait se répondre à
l'envers.

Amitiés,
albert
--------------------------------------------------------------
Photographies imaginaires :
http://perso.wanadoo.fr/albert.lemoine
--------------------------------------------------------------

"FiLH" a écrit dans le message de
news:1gxodbb.x0o9ly1t2ucd1N%
Pierre Pallier wrote:

Hello, jizorc a écrit dans
<news:

Quant aux personnages qui regardent vers la droite, l'occident est
optimiste (!) puisque la droite d'une image représente l'avenir et la
gauche un passé récent ou un présent (Il n'y a bien entendu aucune
référence politique dans mon propos ;-))


J'aimerais bien savoir un jour sur quoi s'appuie ce théorème, et comment
donc il se démontre. C'est un truc qui me laisse souvent dans un état de
perplexité assez profond :)



Ce n'est pas un théorème, c'est censé être le résultat d'une étude
statistique. Ça ne se démontre pas, c'est censé se constater juste.

Maintenant comme toi, je serais extrêment preneur d'une source originale
de telles études. On lit effectivement de ça de là un tas d'allégations
sur le sujet, mais je n'ai jamais pu trouver (bon d'accord j'ai pas
passé ma vie à chercher) de données originales.

Maintenant le coup de regarder d'un côté ou de l'autre, que ce soit pour
une raison ou une autre, je trouve que cela marche plutôt bien dans mon
cas.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Rolland Barthes.
http://www.filh.org




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