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Sibelius

38 réponses
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Kiriasse
Je possède des partitions au format .sib mais ne dispose que de la version
démo de Sibélius.
Quelqu'un connaissant assez bien ce logiciel peut-il m'aider à faire deux ou
trois petites choses à partir de ces fichiers ?
Je préciserai lesquelles si j'ai une réponse.
Merci d'avance.
@ +

8 réponses

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Paul Gaborit
À (at) Sat, 24 Apr 2010 01:19:42 +0200,
"Alain Naigeon" écrivait (wrote):

"Paul Gaborit" a écrit dans le message de
news:
Petit rappel : le domaine du lociel est le seul où c'est
l'employeur qui détient les droits patrimoniaux et non les vrais
auteurs...



Ben oui, un auteur salarié, cela n'existe pas et ne peut pas exister.
Beurre, argent du beurre, etc. Etre salarié a des avantages et des
inconvénients. On échange sécurité contre liberté et responsabilité.
On est dans une relation de "subordination" (textes officiels qui
définissent le salariat et qui, d'ailleurs, le protègent en l'exonérant
de certaines responsabilités dévolues, par contre, à l'employeur).
Un salarié ne peut pas être passé au tribunal pour contrefaçon
ou plagiat, c'est le patron qui trinquera.

Donc pour toi, c'est un gros rappel qu'il fallait !



Manifestement vous parlez d'un domaine du droit que vous ne connaissez
pas : sauf dans le cas des logiciels ou d'une oeuvre réellement
collective, les employeurs ne sons jamais détenteurs de l'ensemble des
droits patrimoniaux. Ils ne sont qu'ayants droits de l'auteur. Cette
cession de droits par l'auteur est délimitée par contrat et doit être
accompagnée, sauf exception, d'un pourcentage reversé à l'auteur.

--
Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
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Paul Gaborit
À (at) Sat, 24 Apr 2010 01:23:35 +0200,
"Alain Naigeon" écrivait (wrote):

"Paul Gaborit" a écrit dans le message de
news:

Trouvez-vous normal qu'un garagiste ne puisse plus réparer votre
voiture s'il n'a pas payé sa "dîme" annuelle au vendeur du logiciel
qui la gère ?



Franchement, quelqu'un qui ignore la notion de service, qui scotomise
l'imputation d'un investissement intellectuel sur la marge des produits
qui en sont issus, ne peut pas s'ériger en promoteur du monde moderne.



Si vous ne faites aucune différence entre payer une fois et payer à
chaque fois alors vous avez sans doute raison...

--
Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
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Paul Gaborit
À (at) Sat, 24 Apr 2010 02:39:08 +0200,
"Alain Naigeon" écrivait (wrote):

"Paul Gaborit" a écrit dans le message de
news:
sauf dans le cas des logiciels ou d'une oeuvre réellement
collective, les employeurs ne sons jamais détenteurs de l'ensemble des
droits patrimoniaux. Ils ne sont qu'ayants droits de l'auteur. Cette
cession de droits par l'auteur est délimitée par contrat et doit être
accompagnée, sauf exception, d'un pourcentage reversé à l'auteur.



Noyage de poisson ?



Mais bien sûr, nos legislateurs passent leur temps à noyer le poisson...

Exemple d'auteur "employé" ?



Cherchez un peu par vous-même, renseignez-vous, faites travailler votre
intelligence... Ensuite, nous pourrons peut-être reprendre cette
discussion.

C'est antinomique.



Et voilà, vous réaffirmez quelque chose sans savoir de quoi vous
parlez.

--
Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
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Kiriasse
Vous prêchez un converti. Le jour où je n'aurai plus du tout besoin de la
prothèse temporaire que permet de créer un logiciel de musique, je serai
effectivement devenu un assez bon violoniste (si je ne suis pas mort avant).
Le seul intérêt en effet (mais il est énorme) que je reconnais à ces
logiciels de musique est didactique. Pour ma part, c'est grâce à Pizzicato
que j'ai pu me remettre à mon violon à l'âge de la retraite, après quarante
ans de complet abandon. Ce logiciel m'a été beaucoup plus utile que les
ruineuses, inefficaces et ennuyeuses leçons individuelles de violon que j'ai
cru devoir prendre. Les CD audio, créés à l'aide de ce logiciel, qui
restituent à des tempos de travail différents, avec ou sans les bips du
métronome, sans tenir compte des nuances, la lecture, partiellement ou en
totalité, de la partition par l'ordinateur, sont très appréciés d'ami(e)s
violonistes ou violoncellistes qui jouent avec moi dans un orchestre
amateur. Il convient à mon avis d'utiliser un tel logiciel pour la seule
dimension mécanique du déchiffrage et de la lecture courante de partitions.
Les CD audio obtenus constituent un « super-métronome » véritablement
salvateur, permettant tout en jouant la partition un autocontrôle du rythme
et de la justesse. Mais après cette « mise en place basique » indispensable,
la lecture expressive, l'interprétation, doivent redonner tous ses droits à
l'instrumentiste. L'ordinateur et le logiciel doivent alors se faire oublier
au profit de la vraie musique.
Kiriasse
http://www.leviolonisteamateur.fr
Répondant à

== "Alain Naigeon"
Cela ne signifie pas qu'un tel logiciel n'existe pas ni qu'il soit
impossible à un bon programmeur de le développer.


Ni à un bon violoniste de s'en passer.
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Paul Gaborit
À (at) Sat, 24 Apr 2010 17:16:01 +0200,
"IOBA" écrivait (wrote):

Désolé, Alain, parce que je t'aime bien, mais entre nous la boitakon perd
beaucoup de son intérêt, tant qu'il se trouve des gens pour répondre à des
Gérald, Gaborit et consors auxquels, hélas! j'ai l'impression qu'aucun forum
n'échappe !
Laisse les donc polluer dans le vide et les laisser, comme il convient, se
livrer à leur petite branlette qu'ils croient intellectuelle.



Si vos insultes vous défoulent, tant mieux pour vous. Mais ça n'élève
pas le débat.

Pour l'anecdote, le message auquel tu réponds a sans doute été écrit tête en
bas, la réalité étant exactement l'inverse de ce qui y est affirmé (le ton
péremptoire, à l'instar du temps, "ne fait rien à l'affaire") : ce n'est
qu'exceptionnellement, dans des conditions effectivement fixées par contrat
(et souvent au coup par coup), qu'un auteur salarié demeure propriétaire des
droits intellectuels sur un produit, concept, etc. développé pour le compte
de son employeur.



Vos croyances ne sont pas vérités pour autant. Voici un petit lien qui
explique très bien la situation du droit des salariés auteurs en France
et qui confirme l'exception que je rappelais initialement :

<http://www.netpme.fr/propriete-intellectuelle/166-droits-employeurs-sur-creations-leurs-salaries.html>

--
Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
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La Fred
Le samedi 24 avril 2010, voici ce qu'écrivait Kiriasse:

Les CD audio, créés à l'aide de ce logiciel, qui
restituent à des tempos de travail différents, avec ou sans les bips du
métronome, sans tenir compte des nuances, la lecture, partiellement ou en
totalité, de la partition par l'ordinateur, sont très appréciés d'ami(e)s
violonistes ou violoncellistes qui jouent avec moi dans un orchestre
amateur. Il convient à mon avis d'utiliser un tel logiciel pour la seule
dimension mécanique du déchiffrage et de la lecture courante de partitions.
Les CD audio obtenus constituent un « super-métronome » véritablement
salvateur, permettant tout en jouant la partition un autocontrôle du rythme
et de la justesse. Mais après cette « mise en place basique » indispensable,
la lecture expressive, l'interprétation, doivent redonner tous ses droits à
l'instrumentiste



Ça, c'est tout simplement génial !!!
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, ça me rappelle la blague du
chef d'orchestre qui dit à ses musiciens : "bon, on déchiffre d'abord sans
les dièses, on les ajoutera après"
Faire de la musique sans s'occuper des nuances, ça, c'est une bonne idée !!
c'est vrai qu'on n'en a pas besoin, des nuances, c'est accessoire, du
moment qu'on a le rythme !
On dirait que le rythme n'est pas une composante de la musique, que les
élans et repos, les fins de phrases, les désinences, les carrures, ne sont
que des fioritures... puisque c'est ça, je vais lire l'intégrale de
l'annuaire téléphonique, sa poésie devrait m'envoûter, tiens !
--
La Fred
Avatar
Kiriasse
Elle est très drôle, la Fred. Manquait plus qu'elle pour nous amuser.
Kiriasse
In petto

== "La Fred"
Ça, c'est tout simplement génial !!!
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, ça me rappelle la blague du
chef d'orchestre qui dit à ses musiciens : "bon, on déchiffre d'abord sans
les dièses, on les ajoutera après"
Faire de la musique sans s'occuper des nuances, ça, c'est une bonne idée !!
c'est vrai qu'on n'en a pas besoin, des nuances, c'est accessoire, du
moment qu'on a le rythme !
On dirait que le rythme n'est pas une composante de la musique, que les
élans et repos, les fins de phrases, les désinences, les carrures, ne sont
que des fioritures... puisque c'est ça, je vais lire l'intégrale de
l'annuaire téléphonique, sa poésie devrait m'envoûter, tiens !
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debug this fifo
La Fred wrote:

que des fioritures... puisque c'est ça, je vais lire l'intégrale de
l'annuaire téléphonique, sa poésie devrait m'envoûter, tiens !



pour gagner du temps : c'est le colonel Moutarde avec un DX7...
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