Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

SSII, prestataire, cantine, droits d'entrée et subvention

39 réponses
Avatar
yK
Bonjour à tous,

Le "vrai" froid semblant être arrivé, je vous propose un petit problème
afin de vous réchauffer les neurones...

Attention, ce message est cross-posté sur fr.misc.droit et
fr.misc.droit.travail.

Soit une société qui fait appel à des prestataires (beaucoup) via des SSII.
Cette grosse société dispose de cantines sur ces sites qui sont gérées
par le prestataire (encore) EUREST.

Les salariés de la société bénéficient d'une subvention pour chaque repas.
Les prestataires n'en bénéficient pas. Normal puisqu'ils ne font pas
partie de la société. Ils s'acquittent en outre d'un droit d'entrée.
Donc par rapport à un "interne", l'addition par repas du prestataire est
alourdie :
- d'un droit d'entrée
- du montant de la subvention (qu'il ne perçoit pas)

Bien entendu, tout ce beau monde est doté d'un badge et, miracle des
systèmes d'information, la juste somme due est instantanément calculée
selon le profil lorsque l' "on badge le plateau".
Transparent donc pour celui qui est déjà en train de se lécher les babines.

Jusque là rien que de la routine.

Or voilà que certains prestataires se voient payer le même prix que les
internes. Pas de droit d'entrée et subvention du client.

Cela dure six mois et les choses reviennent comme avant en mai 2012.
Quelques semaines après, une affiche de la Direction d'Eurest informant
que "suite à une erreur de paramétrage de leur système informatique,
certains prestataires ont bénéficié de la tarification réservée (sic)
aux collaborateurs" du client est même placardée à l'entrée de la cantine.
Il est précisé "Cette anomalie a été corrigée et dorénavant le prix
facturé correspond à celui appliqué avant le dysfonctionnement."

Dont acte.

Et voilà qu'au mois novembre, un prestataire qui n'est plus en mission
chez ce client reçoit un courrier en recommandé avec accusé de réception
de son employeur (une SSII donc) l'informant que pendant 6 mois "le
paramétrage des badges de restauration ne s'est pas fait correctement et
[le prestataire] a bénéficié de la subvention accordée aux salariés [du
client]".
Et que donc "la société EUREST vous demande de bien vouloir régulariser
au plus vite cette subvention versée à tord (sic) par [la société
cliente]" en établissant un chèque à destination d'EUREST.


Pour ce prestataire, la somme réclamée approche les 300 Euros.

Ce dernier considère que les repas ont été facturés et dûment réglés. Ce
problème informatique ne le concerne absolument pas et que c'est à
EUREST de reglér le problème avec la "grosse" société.

Est-il dans son droit ?

Par ailleurs quid de la charge que s'octroie la SSII ? Entre les frais
de traitement et l'envoie en recommandé avec AR.
Sachant qu'elle n'est strictement pas concernée par cette erreur de
paramétrage.

Je ramasse les copies vendredi... ;-)

Pour information, il me semble que le détail des factures indiquait bien
quelque chose comme "Subvention...".

Merci d'avance à tous et quant à moi, je retourne au chaud !!!

--
yK.

10 réponses

1 2 3 4
Avatar
yK
Bonjour,

Merci à tous pour vos réponses.

moisse a écrit :
Dominique avait prétendu :
moisse wrote:

Dominique a utilisé son clavier pour écrire :

Compris : ce peut-être Eurest qui est responsable de l'erreur et qui a
attribué à tort (:-)) une subvention aux salariés du prestataire,
subvention qui a été payée par le client, lequel a fait un contrôle au
bout de six mois (un peu laxiste, non?) et a demandé à (exigé de,
plutôt) Eurest de rembourser.
La société Eurest ( et plus probablement le responsable de la bourde,
sans doute le gérant de la cantine) se retourne contre le prestataire,
leur demandant de rembourser une dette dont elle est responsable.
A moins que, hypothèse qui me semble plus probable, ce soit la
société-cliente qui fasse porter la faute sur Eurest pour cacher sa
responsabilité propre.

C'est bien essayé, en tout cas :-)



Hélas ceci est trè moral, mais l'erreur ne faisant pas le droit, ce
n'est pas celui qui fait l'erreur d'en assumer forcément le cout, mais
bien au bénéficiaire qui n'a pas payé le prix (affiché en plus).
Et qui vraissemblablement s'en est apperçu.
Lorsque le fisc se trompe, le Trésor public n'enterre pas l'affaire, ne
facture pas l'agent contrôleur, mais bien le redevable.



Ce n'est pas une question de morale mais de droit des contrats, Moisse.



[...]
Absolument, et je répète que l'erreur ne fait pas le droit. On ne peut
donc affirmer que le prestataire EUREST va devoir supporter l'erreur, au
prétexte que c'est lui qui a fait l'erreur.
Quant aux parties du contrat, elles se trouvent facilement désignées par
la partie qui encaisse et celle qui paie.
Le simple donc de se servir et de passer en caisse pour payer vous fait
adhérer au contrat.
S'il y a mise en compte d'une façon ou d'une autre, c'est bien à
l'endroit du destinataire de la facturation qu'un redressement sera opéré.




En conclusion, est ce que EUREST est en droit de réclamer le manque ou
le prestataire en informartique est-il en droit de refuser de payer ?

Je tiens à préciser que cela ne m'étonne pas que les salariés internes
paient un prix inférieur aux externes.

Mais pourquoi un externe (prestataire en informatique) devrait payer a
posteriori une erreur du prestataire de restauration ?
Concernant ce cas précis, il y a peut-être un contrat (de restauration)
qui lie le client avec EUREST (prestataire de restauration) mais
celui-ci ne concerne en aucun cas le salarié externe qui lui est un
prestataire en informatique.

Pendant ces six mois, ne peut-on pas considérer que ce prestataire en
informatique a cru bénéficier d'une subvention exceptionnelle qui peut
s'apparenter à une promotion exceptionnelle ou autre remise ?

J'ai un peu l'impression qu'on demande de rembourser six mois après une
remise qui a été accordée par erreur au moment du paiement.

--
yK.
Avatar
moisse
yK vient de nous annoncer :


En conclusion, est ce que EUREST est en droit de réclamer le manque ou le
prestataire en informartique est-il en droit de refuser de payer ?



Aurtais-je manqué de clarté ??

Je tiens à préciser que cela ne m'étonne pas que les salariés internes paient
un prix inférieur aux externes.


Certes, mais ce n'est pas forcément licite.

Mais pourquoi un externe (prestataire en informatique) devrait payer a
posteriori une erreur du prestataire de restauration ?


Redit : l'erreur ne fait pas le droit.
Concernant ce cas précis, il y a peut-être un contrat (de restauration) qui
lie le client avec EUREST (prestataire de restauration) mais celui-ci ne
concerne en aucun cas le salarié externe qui lui est un prestataire en
informatique.

Pendant ces six mois, ne peut-on pas considérer que ce prestataire en
informatique a cru bénéficier d'une subvention exceptionnelle qui peut
s'apparenter à une promotion exceptionnelle ou autre remise ?



On peut même considérer que le bénéfioaire des repas, payant un prix
différent de celui affiché et le sachant, a pratiqué de la véritable
grivelerie.
Non je plaisante, mais l'argent qui tombe du ciel, le chèque que la
banque crédite par erreur sur votre compte c'est pareil.

J'ai un peu l'impression qu'on demande de rembourser six mois après une
remise qui a été accordée par erreur au moment du paiement.


Non vous n'avez pas payé le prix affiché et certainement questionné
personne sur les raisons d'une telle générosité.
Reste après, comme il est dit ailleurs, qu'il n'est pas évident que
l'entreprise puisse discriminer les hôtes au travers des tarifs,
subvention des C.E. y compris.
Avatar
yK
Bonjour,

moisse a écrit :
yK vient de nous annoncer :


En conclusion, est ce que EUREST est en droit de réclamer le manque ou
le prestataire en informartique est-il en droit de refuser de payer ?



Aurtais-je manqué de clarté ??



Il m'arrive d'aimer enfoncer les portes ouvertes...
;-)

Pendant ces six mois, ne peut-on pas considérer que ce prestataire en
informatique a cru bénéficier d'une subvention exceptionnelle qui peut
s'apparenter à une promotion exceptionnelle ou autre remise ?


On peut même considérer que le bénéfioaire des repas, payant un prix
différent de celui affiché et le sachant, a pratiqué de la véritable
grivelerie.
Non je plaisante, mais l'argent qui tombe du ciel, le chèque que la
banque crédite par erreur sur votre compte c'est pareil.



Justement, comme l'avait souligné Dominique, les seuls tarifs affichés
sont ceux des plats et boissons.
En outre, il n'est affiché nulle part les frais en sus (droit
d'admission et perçu pour compte) qu'une certaine catégorie de salariés
seraient susceptibles de s'acquitter.
En exagérant, on pourrait même dire que les externes paient un tarif
plus cher que ce lui affiché...
Maintenant, on est dans le cadre d'une restauration privée. Un badge est
délivré par la société cliente pour avoir accès (enfin, surtout et
uniquement pour pouvoir payer) à la cantine. J'imagine que l'utilisation
de ce badge vaut implicitement acceptation des conditions d'accès et de
tarification de la cantine.
Toutefois lors de la délivrance de ce précieux badge, aucun prestataire
(ou même interne) n'est informé par écrit ou oralement de ces
conditions (ce qui paraît un peu normal). Comme cité quelques lignes
plus haut, celles-ci ne sont pas non plus affichées.
Bref concernant ces frais supplémentaires, c'est une sorte de
nébuleuse... la douloureuse n'est connue qu'une fois passé à la caisse
(l'addition payée) et surtout si on prend la peine de regarder le ticket
de caisse.

Je répète de façon plus concrète ce qu'a précisément dit Dominique et je
pense que le prestataire est quand même assez loin de la grivèlerie... ;-)

Je ne souhaite pas non plus que l'on passe une demi-journée pour se voir
délivrer un badge de cantine et qu'il faille signer une dizaine de pages
en deux exemplaires...

Par contre, EUREST a fait une erreur sur la facturation de frais qui
*devraient* rentrer dans le cadre de conditions d'utilisation de sa cantine.
On ne sait même pas si ces conditions existent et donc encore moins son
contenu.
Et six mois après, on demande réparation ???
Comme dirait Dominique (toujours lui), bien essayé...

Imaginez alors que vous alliez à une vingtaine dans un restaurant avant
le 1er juillet 2009. Il y a une erreur de paramétrage de la caisse et
celui-ci oublie de compter la TVA lors de l'émission de l'addition.
Six mois plus tard, vous y retournez et le patron vous demande de payer
la TVA...
Quelle serait votre réaction ?

Reste après, comme il est dit ailleurs, qu'il n'est pas évident que
l'entreprise puisse discriminer les hôtes au travers des tarifs,
subvention des C.E. y compris.



Je ne connais pas du tout les textes sur ce sujet amha, la logique (qui
n'est peut-être pas celle du législateur) est la suivante :
- la société cliente subventionne la restauration de ses salariés via
une cantine qui leur est mis à disposition et une subvention sur
l'addition dans ladite cantine.
- les sociétés de prestation subventionnent ses salariés via (pour la
majorité) des chèques restaurant ou frais remboursés.
- la société cliente a la "gentillesse" de permettre aux salariés
externes de bénéficier de cette cantine.

A-t-on le droit de facturer un droit d'admission aux externes ?
Je ne sais pas mais dans ce cas précis, le dimensionnement de la cantine
est fortement lié à justement la présence de ces prestataires.
Alors pourquoi pas ?

La seule chose qui serait gênante amha serait que les frais additionnels
payés par les externes servent (de façon occulte) à subventionner les
internes...

Mais c'est un autre débat.

--
yK. Pas loin de 0° C présentement à 10:20...
Avatar
arnaudwielgo
Bonjour,

Je tenais à apporter ma pierre à cet édifice en précisant les diff érences de factures entre internes et externes.

Pour un salarié interne :

Admission : X€
Percu pour compte 0€ (Eurest appelle cela un droit d'entrée)
Plat a,aa€
Dessert b,bb€
Boisson c,cc€
..................
Total Plateau x,xx€
Adm patronale -X€ (égale à l'admission)
Subvention : -Y (petite subvention bonus d'origine inconnue)
Total à payer : Z€


Pour un prestataire

Admission : X€
Percu pour compte Y€ (non nul cette fois)
Plat a,aa€
Dessert b,bb€
Boisson c,cc€
..................
Total Plateau x,xx€
Total à payer : x,xx€




A.
Avatar
moisse
Après mûre réflexion, yK a écrit :

Je ne connais pas du tout les textes sur ce sujet amha, la logique (qui n'est
peut-être pas celle du législateur) est la suivante :
- la société cliente subventionne la restauration de ses salariés via une
cantine qui leur est mis à disposition et une subvention sur l'addition dans
ladite cantine.


Ceci est une prérogative exclisuves du Comité d'entreprise, et serait
bien imprudent un employeur pratiquant ainsi, son CVE ne manquerait pas
de lui réclamer une contribution exactement correspondante.
- les sociétés de prestation subventionnent ses salariés via (pour la
majorité) des chèques restaurant ou frais remboursés.


Le défraiement n'est pas une subvention.
- la société cliente a la "gentillesse" de permettre aux salariés externes de
bénéficier de cette cantine.


Soit.

A-t-on le droit de facturer un droit d'admission aux externes ?


Les tarifs sont libres, la discrimination entre salariés et tiers n'est
pas illicite en soit.
Je ne sais pas mais dans ce cas précis, le dimensionnement de la cantine est
fortement lié à justement la présence de ces prestataires.
Alors pourquoi pas ?


J'ai connu en son temps le foyer-restaurant des PTT de Paris 13eme qui
fonctionnait ainsi, en accueillant par exemple les salariés de la gare
Tolbiac (SNCF, Sernam, et groupeurs)

La seule chose qui serait gênante amha serait que les frais additionnels
payés par les externes servent (de façon occulte) à subventionner les
internes...



D'une façon ou d'une autre c'est certainement vrai, dans les
rapprochements que ne manquent pas de faire prestataire restaurateur et
client sur le résultat final qu'est en droit d'espérer ou d'obtenir le
dit prestataire.

Mais c'est un autre débat.
Avatar
dmkgbt
http://www.juristprudence.c.la wrote:

Le 15/11/2012 15:50, Xavier Hugonet a écrit :
> "http://www.juristprudence.c.la" wrote in
> news:50a4d267$0$6144$:
>> nota bene : temporaire ne veut pas dire salarié intérimaire, mais vise
>> autant les CDD que les sous-traitants
>
> Intéréssant. Il y a une jurisprudence qui permet cette interprétation, ou
> pas encore ?

en insistant j'ai trouvé plus ancien que la novation législative


06-45286
Attendu que pour mettre hors de cause la société ADECCO, le conseil de
prud'hommes relève que celle-ci n'est pas concernée par les demandes des
salariées qui ne pouvaient attraire en justice que la seule entreprise
utilisatrice, telle que visée expressément par l'article L. 124-4-7 du
code du travail ;

Qu'en statuant ainsi, alors que l'obligation d'assurer au salarié
intérimaire la prise en charge des tickets restaurants, élément de sa
rémunération, dans les mêmes conditions que celles dont bénéficient les
salariés propres de l'entreprise utilisatrice, pèse également sur
l'entreprise de travail temporaire, qui peut se retourner contre la
société utilisatrice si celle-ci lui a fourni des informations inexactes
ou tronquées quant aux éléments de cette rémunération, le conseil de
prud'hommes a violé les textes susvisés

-------------------

"dans les mêmes conditions" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



Oui, c'est une piste intéressante mais nous parlions des salariés d'une
entreprise prestataire, et pas d'intérimaires.
Les intérimaires ont le même travail que les salariés qu'ils remplacent.
Les salariés d'une entreprise prestataires viennent accomplir une
vacation qui n'a en principe rien à voir avec le travail des salariés de
l'entreprise.

Par exemple, une entreprise de BTP qui fait intervenir un prestataire de
services informatiques pour installer des ordinateurs et une connexion
internet sur un chantier...


--
Je dis ça, je dis rien.


Voilà.
Continuez.
A ne rien dire.
Avatar
Dany Boonce
Lulu Braco
<news:1kto0sd.1uchjln1nrkutiN%


Par exemple, une entreprise de BTP qui fait intervenir un
prestataire de services informatiques pour installer des
ordinateurs et une connexion internet sur un chantier...



Bon, nous savons bien que vous vivez sur un caillou perdu
dans le trou du cul du monde et déconnectée de la vraie vie
mais quand même...

Sur _un chantier BTP même géré par Bouiguêche_, le seul
restaurant d'entreprise fourni est une baraque de chantier
et trois feux gaz pour réchauffer les gamelles...

Et tout le monde est logé à la même enseigne.

Faut sortir un peu, mémère.

--
"Sans déconner tu es une vraie conne, je te le dis en toute amitié."
Y.Lambert à Gobeaut sur france.corse le 09/11/2010 (2 ans déjà, ça se
fête) MID : <news:
Avatar
dmkgbt
Dany Boonce wrote:

Lulu Braco
<news:1kto0sd.1uchjln1nrkutiN%


> Par exemple, une entreprise de BTP qui fait intervenir un
> prestataire de services informatiques pour installer des
> ordinateurs et une connexion internet sur un chantier...

Bon, nous savons bien que vous vivez sur un caillou perdu
dans le trou du cul du monde et déconnectée de la vraie vie
mais quand même...

Sur _un chantier BTP même géré par Bouiguêche_, le seul
restaurant d'entreprise fourni est une baraque de chantier
et trois feux gaz pour réchauffer les gamelles...



http://www.laprovence.com/article/aix-en-provence-190

"L'objectif de cet accord, dont la durée devrait être d'au moins un an
et dont le budget s'élève à 11 millions d'euros, consiste à réaliser les
réaménagements nécessaires du site afin d'y construire des routes pour
le transport des matériels et des équipements, de développer
l'alimentation en électricité et en eau, de fournir les installations
nécessaires à 3000 ouvriers et d'uniformiser l'ensemble des protocoles
de sûreté, de sécurité et d'accès au site."
...
"Parallèlement, une infirmerie et une cantine centrale, pouvant préparer
jusqu'à 1 500 repas par jour, seront également mises en fonctionnement"
...
"Pour répondre à la diversité des situations qui caractérise ce chantier
(durée de 10 ans, plusieurs milliers de salariés présents simultanément
pour des durées très variables, avec des statuts différents), il nous
faudra disposer d'une diversité d'offres afin d'être en mesure
d'accueillir, de loger et de transporter ces personnels"


Rigolo, va...


Et tout le monde est logé à la même enseigne.

Faut sortir un peu, mémère.



Mais oui, petit foutriquet, mais oui :-)


--
Je dis ça, je dis rien.


Voilà.
Continuez.
A ne rien dire.
Avatar
Dany Boonce
Lulu Braco postillonnait dans
<news:1kto5hc.r85n0irxa0y8N%

http://www.laprovence.com/article/aix-en-provence-190

"L'objectif de cet accord, dont la durée devrait être d'au moins un an
et dont le budget s'élève à 11 millions d'euros, consiste à réaliser
les réaménagements nécessaires du site afin d'y construire des
routes pour le transport des matériels et des équipements, de
développer l'alimentation en électricité et en eau, de fournir les
installations nécessaires à 3000 ouvriers et d'uniformiser
l'ensemble des protocoles de sûreté, de sécurité et d'accès au
site."

"Parallèlement, une infirmerie et une cantine centrale, pouvant
préparer jusqu'à 1 500 repas par jour, seront également mises
en fonctionnement"
...
"Pour répondre à la diversité des situations qui caractérise ce
chantier (durée de 10 ans, plusieurs milliers de salariés présents
simultanément > pour des durées très variables, avec des
statuts différents), il nous faudra disposer d'une diversité
d'offres afin d'être en mesure d'accueillir, de loger et de
transporter ces personnels"



C'est l'exception qui confirme la règle et qui, comme son nom l'indique,
restera exceptionnelle, hein.

Fort heureusement il n'y aura pas un autre bazar aussi idiot en
France.

Et puis, sans faire de mauvais esprit particulier, 1500 repas/jour pour
3000 gus X 2,5 ... Le pauvre pablo rodriguêche et le pauvre Achim
Bombota continueront à faire chauffer leurs gamelles de restes de
la veille sur un tripode à gaz posé sur une palette pourrie dans
une baraque de chantier réformée pendant que les ingénieurs
iront à 30 bornes dans la belle cantine centralisée.

C'est pas sortir plus souvent que vous devez faire ; c'est essayer
de ne rater aucune occasion de vous abstenir de sortir une connerie
quand vous ne savez pas ! (Dans votre cas c'est pas gagné mais
essayez toute de même)

--
"Mais non, mais non, c'est moi qui suis conne"
Dominique Gobeaut sur france.corse
MID : <news:1jrt40e.1b13y2k18dysfmN%
Avatar
ftr
On 15/11/2012 09:15, moisse wrote:
Dominique a utilisé son clavier pour écrire :

Compris : ce peut-être Eurest qui est responsable de l'erreur et qui a
attribué à tort (:-)) une subvention aux salariés du prestataire,
subvention qui a été payée par le client, lequel a fait un contrôle au
bout de six mois (un peu laxiste, non?) et a demandé à (exigé de,
plutôt) Eurest de rembourser.
La société Eurest ( et plus probablement le responsable de la bourde,
sans doute le gérant de la cantine) se retourne contre le prestataire,
leur demandant de rembourser une dette dont elle est responsable.
A moins que, hypothèse qui me semble plus probable, ce soit la
société-cliente qui fasse porter la faute sur Eurest pour cacher sa
responsabilité propre.

C'est bien essayé, en tout cas :-)



Hélas ceci est trè moral, mais l'erreur ne faisant pas le droit, ce
n'est pas celui qui fait l'erreur d'en assumer forcément le cout, mais
bien au bénéficiaire qui n'a pas payé le prix (affiché en plus).
Et qui vraissemblablement s'en est apperçu.



Mais y a-t-il des délais ? de la prescription ?

Lorsque le fisc se trompe, le Trésor public n'enterre pas l'affaire, ne
facture pas l'agent contrôleur, mais bien le redevable.



La relation entre le contribuable et le fisc relève du droit public.
Dans le cas présent il s'agit d'une relation commerciale, il me semble.
1 2 3 4