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tester un écran de portable

40 réponses
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Florent
Bonjour à tous :)


Avant de changer mon portable je voudrais être sûr que l'écran de celui
qui m'intéresse aie un minimum de "qualité-photo".

Aussi j'ai trouvé quelqu'un qui l'a (avec l'écran tout comme je vais le
prendre si je le prend) et qui accepte que je passe lui calibrer
l'écran pour voir ce que ça donne, seulement.... j'aimerais bien jouer
de la mire, du graphique, ce genre de choses.

bref, je vais en 1er me fier à mes yeux, mais je voudrais ne pas m'en
tenir là... quels outils je peux utiliser ? (contrôle du gammut,
homogénéité, etc... comme on peut voir ces choses mesurées sur
hardware.fr par exemple)

merci pour vos idées :)

10 réponses

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Ghost Rider
Bour-Brown a écrit :
Ghost Rider a écrit

Et combien l'oeil en distingue-t-il ?



Indénombrable. C'est un espace continu.
Un truc que tu peux t'amuser à faire, c'est de repérer à partir de quelle
différence entre deux teintes très proches on va percevoir cette variation.



ll y a eu un test récent ici, personne n'a dit qu'il n'était pas
pertinent. On s'y est presque tous essayés. Peut-être pas toi.

L'idée, c'est d'avoir un intervalle, de diviser l'espace des couleurs par
cet intervalle, et d'avoir un nombre de teintes.
Cet espace étant lui-même variable, c'est bien sûr complètement ridicule, on
le sait tous.



Hahem, tout espace continu peut être scindé en intervalles discrets,
c'est le principe du calcul intégral.
Pi est un nombre irrationnel, pourtant on s'en sert tous les jours.

Mais cela ne fait rien, toi t'es un tenace. Tout ça aura beau changer selon
l'intensité de la lumière, selon les couleurs, les individus ou les âges, tu
vas le faire façon lit de Procuste : tu moyennes le tout, les vieillards les
enfant les bébés l'eau du bain, tu donnes un nombre et un seul, et tu
affirmes que c'est comme ça et pas autrement.



Mais non, il faut donner les conditions de l'expérience, c'est tout.

Et ce nombre tu l'ériges en dogme absolu.



Meuh non, il n'y a pas moins dogmatique que moi.

Bien sûr, cela va pénétrer les esprits. Au bout d'un moment dans les
conversations on entendra «de toute façon, un être humain ne perçoit que
tant de teintes».



Dans telles et telles conditions: par exemple, on fait bien la
différence entre cônes et bâtonnets, du point de vue de la sensibilité
lumineuse et de la distinction des couleurs.

Et malheur à celui qui contestera la chose.

Référence à une transcendance religieuse étonnante sous ta plume.

En vérité je te le dis, malheur à lui.



Dito

(j'en ai connu qui faisaient ça avec le pouvoir séparateur, pour dire)



Question non résolue ici d'ailleurs, car polluée par un manque de
rigueur dans l'énoncé des conditions de l'expérience.

GR
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Eric
Bour-Brown wrote:
Ghost Rider a écrit
( 48e5ee9f$0$894$ )

Et combien l'oeil en distingue-t-il ?



Indénombrable. C'est un espace continu.

Un truc que tu peux t'amuser à faire, c'est de repérer à partir de
quelle différence entre deux teintes très proches on va percevoir
cette variation.
L'idée, c'est d'avoir un intervalle, de diviser l'espace des couleurs
par cet intervalle, et d'avoir un nombre de teintes.

Cet espace étant lui-même variable, c'est bien sûr complètement
ridicule, on le sait tous.

Mais cela ne fait rien, toi t'es un tenace. Tout ça aura beau changer
selon l'intensité de la lumière, selon les couleurs, les individus ou
les âges, tu vas le faire façon lit de Procuste : tu moyennes le
tout, les vieillards les enfant les bébés l'eau du bain, tu donnes un
nombre et un seul, et tu affirmes que c'est comme ça et pas autrement.

Et ce nombre tu l'ériges en dogme absolu.

Bien sûr, cela va pénétrer les esprits. Au bout d'un moment dans les
conversations on entendra «de toute façon, un être humain ne perçoit
que tant de teintes». Et malheur à celui qui contestera la chose.

En vérité je te le dis, malheur à lui.

(j'en ai connu qui faisaient ça avec le pouvoir séparateur, pour dire)



Cette notion de quantifier la perception de l'oeil, avantje feraillais aussi
avec ça, l'oeil perçoit en continu, et cette affaire de 16 millions fait
simplement que l'oeil n'arrive pas à separer deux variations de couleurs
tres proches, à la suite, quoique si on mettait ça en grand, cote à cote,
pas sûr qu il n'y arrive pas, mais ca me fatigue cette histoire, ils veulent
que l'oeil percoive comme ça, et de plus ce sont des gens qui n'ont aucune
connaissance de la théorie des couleurs en général
Lassant...

ricco
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Jacques L'helgoualc'h
Le 04-10-2008, Ghost Rider a écrit :
Bour-Brown a écrit :
Ghost Rider a écrit

Et combien l'oeil en distingue-t-il ?



Indénombrable. C'est un espace continu.
Un truc que tu peux t'amuser à faire, c'est de repérer à partir de quelle
différence entre deux teintes très proches on va percevoir cette variation.



ll y a eu un test récent ici, personne n'a dit qu'il n'était pas
pertinent. On s'y est presque tous essayés. Peut-être pas toi.



Sur des écrans différents, ce ne serait pas très probant. Il faudrait
aussi distinguer les couleurs pures du spectre, les couleurs affichables
en RVB, et les teintes complexes, sans oublier l'apprentissage --- cf.
les Gobelins.

L'idée, c'est d'avoir un intervalle, de diviser l'espace des couleurs par
cet intervalle, et d'avoir un nombre de teintes.
Cet espace étant lui-même variable, c'est bien sûr complètement ridicule, on
le sait tous.



Hahem, tout espace continu peut être scindé en intervalles discrets,



indéfiniment,

c'est le principe du calcul intégral.
Pi est un nombre irrationnel, pourtant on s'en sert tous les jours.



Bah, tu n'utilises jamais qu'une approximation rationnelle ou décimale.

[...]
(j'en ai connu qui faisaient ça avec le pouvoir séparateur, pour dire)



Question non résolue ici d'ailleurs, car polluée par un manque de
rigueur dans l'énoncé des conditions de l'expérience.



Cette question me semble tout de même plus simple, il est relativement
facile de mesurer l'oeil et la distance moyenne entre cônes et bâtonnets
pour se faire une idée.
--
Jacques L'helgoualc'h
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Bour-Brown
Ghost Rider a écrit
( 48e723b0$0$877$ )

Hahem, tout espace continu peut être scindé en intervalles discrets, c'est
le principe du calcul intégral.



Quand pour le calculer il s'agit de découper un volume précis en tranches,
moi je veux bien, mais savoir combien de petits ellipsoides variables tu vas
utiliser pour remplir un espace aux frontières indéterminées, je me marre.


Référence à une transcendance religieuse étonnante sous ta plume.



Mon Dieu !


(j'en ai connu qui faisaient ça avec le pouvoir séparateur, pour dire)



Question non résolue ici d'ailleurs, car polluée par un manque de rigueur
dans l'énoncé des conditions de l'expérience.



C'est sûr que si tu prends un homme moyen et que tu le mets avec une lumière
moyenne devant une mire moyenne à une distance moyenne, eh bien le résultat,
il est plutôt moyen...
Avatar
Ghost Rider
Bour-Brown a écrit :

C'est sûr que si tu prends un homme moyen et que tu le mets avec une lumière
moyenne devant une mire moyenne à une distance moyenne, eh bien le résultat,
il est plutôt moyen...



Ce qui est intéressant dans ce forum, c'est qu'à partir de questions
assez triviales : "Alors Pépé, tu vois quoi sur la photo ?" on en arrive
à de grandes questions où mathématiques et épistémologie se rejoignent
dans un ballet endiablé.

GR
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Charles VASSALLO
Bour-Brown wrote:
Ghost Rider a écrit
( 48e723b0$0$877$ )

Hahem, tout espace continu peut être scindé en intervalles discrets, c'est
le principe du calcul intégral.



Quand pour le calculer il s'agit de découper un volume précis en tranches,
moi je veux bien, mais savoir combien de petits ellipsoides variables tu vas
utiliser pour remplir un espace aux frontières indéterminées, je me marre.




Marre-toi si tu veux, mais l'espace des couleurs visibles a des
frontières assez clairement définies. Cette question intervient dans la
construction du modèle de base CIE-1931 de la théorie des couleurs --
1931, ça ne date pas d'hier.

Quand à découper un continuum de sensations en un nombre fini de petites
tranches, c'est aussi un art consacré qui repose sur la notion de «plus
petite variation perceptible» -- ou « jnd » pour «just noticeable
difference». Ce n'est pas complètement bidon. Gouguele peut bavasser sur
ce sujet


Charles
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Jacques L'helgoualc'h
Le 04-10-2008, Charles VASSALLO a écrit :
Bour-Brown wrote:
Ghost Rider a écrit
( 48e723b0$0$877$ )

Hahem, tout espace continu peut être scindé en intervalles discrets, c'est
le principe du calcul intégral.



Quand pour le calculer il s'agit de découper un volume précis en tranches,
moi je veux bien, mais savoir combien de petits ellipsoides variables tu vas
utiliser pour remplir un espace aux frontières indéterminées, je me marre.




Marre-toi si tu veux, mais l'espace des couleurs visibles a des
frontières assez clairement définies. Cette question intervient dans la
construction du modèle de base CIE-1931 de la théorie des couleurs --
1931, ça ne date pas d'hier.



On peut aussi se référer aux nuanciers des Gobelins, 14400 ou 35000
teintes (gougler Chevreul).
--
Jacques L'helgoualc'h
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Ghost Rider
Bour-Brown a écrit :

Mon Dieu !



Deuxième commandement : Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain.
Mécréant, va.

GR
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Bour-Brown a écrit :

C'est sûr que si tu prends un homme moyen et que tu le mets avec une lumière
moyenne devant une mire moyenne à une distance moyenne, eh bien le résultat,
il est plutôt moyen...



J'aime beaucoup :). Pierre, tu nous mets ça dans les archives de frp
s'il te plait ?

Noëlle Adam.
Avatar
Pierre Pallier
Hello, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit dans
<news:48e75f89$0$870$

J'aime beaucoup :). Pierre, tu nous mets ça dans les archives de frp
s'il te plait ?



Warum nicht...
--
C'est sûr que si tu prends un homme moyen et que tu le mets avec une
lumière moyenne devant une mire moyenne à une distance moyenne,
eh bien le résultat, il est plutôt moyen...


-+- BB cité par Noëlle dans frp : Trois lignes, dans la moyenne. -+-
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