Excusez moi pour mon insistance
Comme vous le voyez je ne suis pas un informaticien, mais quelqu'un qui
s'intéressent à l'informatique depuis 10 ans. J'ai commencé avec le DOS 3.2
à l'époque jusqu'au 6.22 et ensuite connu toute les versions de windows.
Honnêtement pour un autodidacte je me débrouille un peu (j'ai monté un petit
réseau avec 10 PC sous Win 2000 Pro, configuré les cartes et tous le reste),
en étant patient et surtout logique j'y suis arrivé, mais bon, il a fallu
gratter.
Sérieusement, est ce qu'une personne de mon niveau peux espérer utiliser
linux pour faire des serveurs (mails, intra, etc)
OoO Lors de la soirée naissante du dimanche 25 janvier 2004, vers 18:23, disait:
T'en connais beaucoup des industriels qui "passent des contrats à tour de bras dans la vérification" hors de l'aéronautique et de l'espace
Oui, EDF adore ça. France Telecom aussi. Etonnant hein, ça range rapi- dement tes idées toutes faites sur le sujet.
Si ce que tu dis est vrai, je suppose que tes collègues et toi vous devez être milliardaires, baigner dans le fric et les postes, ou alors c'est que vous travaillez pour des clopinettes. Parceque si vous pouviez vraiment garantir qu'Ariane n'explosera pas, ça vaut mille fois le budget de Cachan tout entier.
Non, mais le labo se porte bien et comparé aux quelques autres labos que j'ai connus, c'est le seul pour lesquels tous les thésards ont une machine de 6 mois avec écran plat ou un portable de moins de 6 mois s'ils le souhaitent. On a également une liberté incroyable pour ce qui concerne les missions (un thésard peut aller à la conf qu'il souhaite sans avoir de papier à présenter) ce qui me laisse penser que la vérification marche bien, surtout dans le contexte économique actuel. Et le labo ne fait que ça.
Excuse moi d'être chercheur depuis beaucoup plus longtemps que toi pour savoir la différence qu'il y a entre les buts affichés, les résultats formidables soit disant obtenus et la réalité.
Et tu connais évidemment tous les domaines possibles, cela se voit. -- panic("esp_handle: current_SC == penguin within interrupt!"); 2.2.16 /usr/src/linux/drivers/scsi/esp.c
OoO Lors de la soirée naissante du dimanche 25 janvier 2004, vers
18:23, talon@lpthe.jussieu.fr disait:
T'en connais beaucoup des industriels qui "passent des contrats à
tour de bras dans la vérification" hors de l'aéronautique et de
l'espace
Oui, EDF adore ça. France Telecom aussi. Etonnant hein, ça range rapi-
dement tes idées toutes faites sur le sujet.
Si ce que tu dis est vrai, je suppose que tes collègues et toi vous
devez être milliardaires, baigner dans le fric et les postes, ou
alors c'est que vous travaillez pour des clopinettes. Parceque si
vous pouviez vraiment garantir qu'Ariane n'explosera pas, ça vaut
mille fois le budget de Cachan tout entier.
Non, mais le labo se porte bien et comparé aux quelques autres labos
que j'ai connus, c'est le seul pour lesquels tous les thésards ont une
machine de 6 mois avec écran plat ou un portable de moins de 6 mois
s'ils le souhaitent. On a également une liberté incroyable pour ce qui
concerne les missions (un thésard peut aller à la conf qu'il souhaite
sans avoir de papier à présenter) ce qui me laisse penser que la
vérification marche bien, surtout dans le contexte économique
actuel. Et le labo ne fait que ça.
Excuse moi d'être chercheur depuis beaucoup plus longtemps que toi
pour savoir la différence qu'il y a entre les buts affichés, les
résultats formidables soit disant obtenus et la réalité.
Et tu connais évidemment tous les domaines possibles, cela se voit.
--
panic("esp_handle: current_SC == penguin within interrupt!");
2.2.16 /usr/src/linux/drivers/scsi/esp.c
OoO Lors de la soirée naissante du dimanche 25 janvier 2004, vers 18:23, disait:
T'en connais beaucoup des industriels qui "passent des contrats à tour de bras dans la vérification" hors de l'aéronautique et de l'espace
Oui, EDF adore ça. France Telecom aussi. Etonnant hein, ça range rapi- dement tes idées toutes faites sur le sujet.
Si ce que tu dis est vrai, je suppose que tes collègues et toi vous devez être milliardaires, baigner dans le fric et les postes, ou alors c'est que vous travaillez pour des clopinettes. Parceque si vous pouviez vraiment garantir qu'Ariane n'explosera pas, ça vaut mille fois le budget de Cachan tout entier.
Non, mais le labo se porte bien et comparé aux quelques autres labos que j'ai connus, c'est le seul pour lesquels tous les thésards ont une machine de 6 mois avec écran plat ou un portable de moins de 6 mois s'ils le souhaitent. On a également une liberté incroyable pour ce qui concerne les missions (un thésard peut aller à la conf qu'il souhaite sans avoir de papier à présenter) ce qui me laisse penser que la vérification marche bien, surtout dans le contexte économique actuel. Et le labo ne fait que ça.
Excuse moi d'être chercheur depuis beaucoup plus longtemps que toi pour savoir la différence qu'il y a entre les buts affichés, les résultats formidables soit disant obtenus et la réalité.
Et tu connais évidemment tous les domaines possibles, cela se voit. -- panic("esp_handle: current_SC == penguin within interrupt!"); 2.2.16 /usr/src/linux/drivers/scsi/esp.c
talon
Nicolas George wrote:
, dans le message <bv0u25$79b$, a écrit :
la différence qu'il y a entre les buts affichés, les résultats formidables soit disant obtenus et la réalité.
Je me demande comment tu le prendrais si quelqu'un qui n'y connaît rien et n'a pas la plus petite idée de l'état de l'art en la matière venait te balancer à la tronche que ce que tu fais c'est du pipo complet qui ne sert à rien...
Je suis à peu prés sur que si on demandait aux ~200 chercheurs en physique théorique du CNRS ce qu'ils pensent de l'état de l'art ils diraient exactement ce que tu viens de dire, sauf la dizaine qui travaille dessus et jurerait que c'est absolument génial. Plus généralement, l'expérience de la vie de la recherche montre que - si un chercheur ne travaille pas sur un sujet, le sujet est du pipot intégral - s'il travaile sur un sujet, c'est un sujet génial, qui a des applications infinies, va expliquer la structure de l'univers, et ramener toutes les théories à une seule. - qui plus est dans ce cas, son équipe est la meilleure du monde, a obtenu des résultats formidables, écrabouille complètement l'éqiope d'Orsay s'il est à Paris et réciproquement.
-- Michel Talon
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
talon@lpthe.jussieu.fr, dans le message
<bv0u25$79b$3@rose.lpthe.jussieu.fr>, a écrit :
la différence qu'il y a entre les buts affichés, les résultats formidables
soit disant obtenus et la réalité.
Je me demande comment tu le prendrais si quelqu'un qui n'y connaît rien
et n'a pas la plus petite idée de l'état de l'art en la matière venait
te balancer à la tronche que ce que tu fais c'est du pipo complet qui ne
sert à rien...
Je suis à peu prés sur que si on demandait aux ~200 chercheurs en physique
théorique du CNRS ce qu'ils pensent de l'état de l'art ils diraient exactement
ce que tu viens de dire, sauf la dizaine qui travaille dessus et jurerait que
c'est absolument génial. Plus généralement, l'expérience de la vie de la
recherche montre que
- si un chercheur ne travaille pas sur un sujet, le sujet est du pipot
intégral
- s'il travaile sur un sujet, c'est un sujet génial, qui a des applications
infinies, va expliquer la structure de l'univers, et ramener toutes les
théories à une seule.
- qui plus est dans ce cas, son équipe est la meilleure du monde, a obtenu des
résultats formidables, écrabouille complètement l'éqiope d'Orsay s'il est à
Paris et réciproquement.
la différence qu'il y a entre les buts affichés, les résultats formidables soit disant obtenus et la réalité.
Je me demande comment tu le prendrais si quelqu'un qui n'y connaît rien et n'a pas la plus petite idée de l'état de l'art en la matière venait te balancer à la tronche que ce que tu fais c'est du pipo complet qui ne sert à rien...
Je suis à peu prés sur que si on demandait aux ~200 chercheurs en physique théorique du CNRS ce qu'ils pensent de l'état de l'art ils diraient exactement ce que tu viens de dire, sauf la dizaine qui travaille dessus et jurerait que c'est absolument génial. Plus généralement, l'expérience de la vie de la recherche montre que - si un chercheur ne travaille pas sur un sujet, le sujet est du pipot intégral - s'il travaile sur un sujet, c'est un sujet génial, qui a des applications infinies, va expliquer la structure de l'univers, et ramener toutes les théories à une seule. - qui plus est dans ce cas, son équipe est la meilleure du monde, a obtenu des résultats formidables, écrabouille complètement l'éqiope d'Orsay s'il est à Paris et réciproquement.
-- Michel Talon
george
, dans le message <bv1463$79b$, a écrit :
Plus généralement, l'expérience de la vie de la recherche montre que
C'est assez lamentable. J'aurais pensé que le fait de justement travailler dans un domaine aussi pointu devrait faire prendre conscience de ce genre de chose et rendre les gens plus tolérants quand ils parlent des domaines de recherches des autres. Je suis affligé.
Je vais continuer à fréquenter des matheux, tiens...
talon@lpthe.jussieu.fr, dans le message
<bv1463$79b$6@rose.lpthe.jussieu.fr>, a écrit :
Plus généralement, l'expérience de la vie de la
recherche montre que
C'est assez lamentable. J'aurais pensé que le fait de justement
travailler dans un domaine aussi pointu devrait faire prendre conscience
de ce genre de chose et rendre les gens plus tolérants quand ils parlent
des domaines de recherches des autres. Je suis affligé.
Je vais continuer à fréquenter des matheux, tiens...
Plus généralement, l'expérience de la vie de la recherche montre que
C'est assez lamentable. J'aurais pensé que le fait de justement travailler dans un domaine aussi pointu devrait faire prendre conscience de ce genre de chose et rendre les gens plus tolérants quand ils parlent des domaines de recherches des autres. Je suis affligé.
Je vais continuer à fréquenter des matheux, tiens...
talon
Nicolas George wrote:
Je vais continuer à fréquenter des matheux, tiens...
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous les autres, etc. Dans quel monde vis-tu?
-- Michel Talon
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
Je vais continuer à fréquenter des matheux, tiens...
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux
qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers
ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous
les autres, etc. Dans quel monde vis-tu?
Je vais continuer à fréquenter des matheux, tiens...
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous les autres, etc. Dans quel monde vis-tu?
-- Michel Talon
george
, dans le message <bv16dk$9ot$, a écrit :
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous les autres, etc.
De fait, personne dans mon entourage, aussi bien profs et chercheurs que thésards, ne se hasarde à traiter les travaux d'autres personnes de sans intérêt.
Et de toutes façons, ce n'est pas parce que les autres se conduisent comme des cons qu'il faut en faire autant soi-même.
talon@lpthe.jussieu.fr, dans le message
<bv16dk$9ot$1@rose.lpthe.jussieu.fr>, a écrit :
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux
qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers
ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous
les autres, etc.
De fait, personne dans mon entourage, aussi bien profs et chercheurs que
thésards, ne se hasarde à traiter les travaux d'autres personnes de sans
intérêt.
Et de toutes façons, ce n'est pas parce que les autres se conduisent
comme des cons qu'il faut en faire autant soi-même.
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous les autres, etc.
De fait, personne dans mon entourage, aussi bien profs et chercheurs que thésards, ne se hasarde à traiter les travaux d'autres personnes de sans intérêt.
Et de toutes façons, ce n'est pas parce que les autres se conduisent comme des cons qu'il faut en faire autant soi-même.
george
, dans le message <bv16dk$9ot$, a écrit :
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous les autres, etc.
De fait, personne dans mon entourage, aussi bien profs et chercheurs que thésards, ne se hasarde à traiter les travaux d'autres personnes de sans intérêt.
talon@lpthe.jussieu.fr, dans le message
<bv16dk$9ot$1@rose.lpthe.jussieu.fr>, a écrit :
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux
qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers
ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous
les autres, etc.
De fait, personne dans mon entourage, aussi bien profs et chercheurs que
thésards, ne se hasarde à traiter les travaux d'autres personnes de sans
intérêt.
Parceque bien sûr les matheux qui font des maths pures ne pensent pas que ceux qui font des maths applis sont des toquards complets, et parmi les premiers ceux qui font de la géométrie algébrique ne pensent pas la même chose de tous les autres, etc.
De fait, personne dans mon entourage, aussi bien profs et chercheurs que thésards, ne se hasarde à traiter les travaux d'autres personnes de sans intérêt.
talon
Nicolas George wrote:
Et de toutes façons, ce n'est pas parce que les autres se conduisent comme des cons qu'il faut en faire autant soi-même.
Tu as raison. Quand tu auras passé de nombreuses années dans le système, ce que je te souhaite, tu auras malheureusement une vue plus cynique.
-- Michel Talon
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
Et de toutes façons, ce n'est pas parce que les autres se conduisent
comme des cons qu'il faut en faire autant soi-même.
Tu as raison. Quand tu auras passé de nombreuses années dans le système, ce
que je te souhaite, tu auras malheureusement une vue plus cynique.
-- Hey Mister D.J. Put a record on I wanna dance with my baby
Sam Hocevar
On Sun, 25 Jan 2004 14:21:42 +0000 (UTC), wrote:
Or il existe un outil beaucoup plus puissant que les options de tar et qui permet de faire exactement ce qu'on veut de façon générale, c'est find couplé avec grep ou grep -v.
Qui ne fonctionne pas avec des noms de fichiers contenant "n".
Il existe une option de tar qui permet d'activer ce mécanisme c'est l'option -n qui empêche tar de récurrer. Ainsi il suffit de faire un find . |grep "aaa"|grep -v "bbb" | xargs tar cvnfz toto.tgz
Qui ne fonctionne pas avec des noms de fichiers contenant " ".
Celà étant, il ne faut pas non plus être un ayatollah de l'absence d'options. Dans le Tar BSD il y a une option que je trouve utile et qui ne se trouve pas dans le Tar GNU, c'est l'option y qui décompacte des archives .bz2 comme l'option z décompacte des archives .gz. A vrai dire un système de reconnaissance automatique serai encore mieux. Mais je préfère le bon goût des développeurs BSD qui ont rajouté l'option y au mauvais goût des développeurs GNU qui ont rajouté une cinquantaine d'options --"mon option à moi que j'ai introduite rien que pour remplir la page man".
L'option s'appelle j dans GNU tar. Tu es de tellement mauvaise foi que tu n'as même pas essayé -y, sinon tu aurais vu le message "Warning: the -y option is not supported; perhaps you meant -j?".
-- Sam.
On Sun, 25 Jan 2004 14:21:42 +0000 (UTC), talon@lpthe.jussieu.fr wrote:
Or il existe un outil beaucoup
plus puissant que les options de tar et qui permet de faire exactement ce
qu'on veut de façon générale, c'est find couplé avec grep ou grep -v.
Qui ne fonctionne pas avec des noms de fichiers contenant "n".
Il existe une option de tar qui permet d'activer ce mécanisme c'est l'option
-n qui empêche tar de récurrer. Ainsi il suffit de faire un
find . |grep "aaa"|grep -v "bbb" | xargs tar cvnfz toto.tgz
Qui ne fonctionne pas avec des noms de fichiers contenant " ".
Celà étant, il ne faut pas non plus
être un ayatollah de l'absence d'options. Dans le Tar BSD il y a une option
que je trouve utile et qui ne se trouve pas dans le Tar GNU, c'est l'option y
qui décompacte des archives .bz2 comme l'option z décompacte des archives .gz.
A vrai dire un système de reconnaissance automatique serai encore mieux. Mais
je préfère le bon goût des développeurs BSD qui ont rajouté l'option y au
mauvais goût des développeurs GNU qui ont rajouté une cinquantaine d'options
--"mon option à moi que j'ai introduite rien que pour remplir la page man".
L'option s'appelle j dans GNU tar. Tu es de tellement mauvaise foi
que tu n'as même pas essayé -y, sinon tu aurais vu le message "Warning:
the -y option is not supported; perhaps you meant -j?".
Or il existe un outil beaucoup plus puissant que les options de tar et qui permet de faire exactement ce qu'on veut de façon générale, c'est find couplé avec grep ou grep -v.
Qui ne fonctionne pas avec des noms de fichiers contenant "n".
Il existe une option de tar qui permet d'activer ce mécanisme c'est l'option -n qui empêche tar de récurrer. Ainsi il suffit de faire un find . |grep "aaa"|grep -v "bbb" | xargs tar cvnfz toto.tgz
Qui ne fonctionne pas avec des noms de fichiers contenant " ".
Celà étant, il ne faut pas non plus être un ayatollah de l'absence d'options. Dans le Tar BSD il y a une option que je trouve utile et qui ne se trouve pas dans le Tar GNU, c'est l'option y qui décompacte des archives .bz2 comme l'option z décompacte des archives .gz. A vrai dire un système de reconnaissance automatique serai encore mieux. Mais je préfère le bon goût des développeurs BSD qui ont rajouté l'option y au mauvais goût des développeurs GNU qui ont rajouté une cinquantaine d'options --"mon option à moi que j'ai introduite rien que pour remplir la page man".
L'option s'appelle j dans GNU tar. Tu es de tellement mauvaise foi que tu n'as même pas essayé -y, sinon tu aurais vu le message "Warning: the -y option is not supported; perhaps you meant -j?".
-- Sam.
manuelleclerc
a écrit :
Tout ce que je voulais dire, c'est que le b-a-ba de l'ergonomie, c'est de regarder la simplicité comme l'objectif essentiel,
Encore une fois : tu confonds ergonomie et convivialité. Le b-a-ba de l'ergonomie, c'est l'efficacité, pas la simplicité. La simplicité, c'est le domaine de la convivialité.
S'il est possible de faire simple _et_ efficace, c'est tant mieux. Mais si on n'y arrive pas, pour ma part je choisis _toujours_ l'efficacité.
N'importe quel "professionnel de la profession", un peu doué, peut concevoir un produit "efficace" pour lui et ceux qui lui ressemblent, pour une tâche donnée. Dire qu'il s'agit là d'un produit "ergonomique", ça ne veut pas dire grand chose. L'ergonomie se mesure par rapport à une cible, des coûts, un environnement, bref des contraintes et des objectifs.
Pour le dire autrement, il y a plusieurs moyen de mesurer l'efficacité.
On peut avoir une vision un peu étriquée, et se limiter à un programme, un utilisateur, une tâche, un instant. Mais avec cette méthode, tout et n'importe quoi peut être qualifié d'ergonomique (ou de _non_ ergonomique, d'ailleurs) et on n'est pas plus avancé.
Une autre façon de faire est de prendre en compte des moyennes, des volumes, des durées, des ressources. Les questions qu'on peut alors se poser sont, par exemple, les suivantes : comment réduire les coûts de formations ? comment capitaliser l'investissement réalisé sur un logiciel pour réduire l'investissement nécessaire à un autre logiciel ? comment faire des logiciels utilisables par des populations très variées ? comment réduire les taux de mauvaises manipulations, comment réduire les réactions de rejet face à un nouveau logiciel ? comment faire en sorte que l'essentiel des formations soient axées sur le métier de l'utilisateur et non pas sur la manipulation du programme ? Etc. Des questions comme ça, il y en a une palanquée. Un ensemble de réponses, cohérentes, en même temps très générales et très concrètes se trouve par exemple dans les normes du style CUA.
Pour l'ambiance, réduire les débats sur les interfaces à une distinction totogonale entre l'ergonomie (domaine de l'efficace) et la convivialité (domaine du facile à apprendre), c'est avoir passé ces 20 dernières années sur Mars (On vient de fêter, de manière assez discrète je trouve, les 20 ans du macintosh). Une application qui n'est pas conviviale n'est pas ergonomique, c'est la vie. Il va falloir trouver un autre mot pour désigner les trucs tellement efficaces qu'on ne veut plus jamais utiliser autre chose.
-- I hate to sound like Bill Gates but I start to think he has a point. --Larry McVoy
talon@lpthe.jussieu.fr a écrit :
Tout ce que je voulais dire, c'est que le b-a-ba de
l'ergonomie, c'est de regarder la simplicité comme
l'objectif essentiel,
Encore une fois : tu confonds ergonomie et convivialité.
Le b-a-ba de l'ergonomie, c'est l'efficacité, pas la
simplicité. La simplicité, c'est le domaine de la convivialité.
S'il est possible de faire simple _et_ efficace, c'est tant mieux.
Mais si on n'y arrive pas, pour ma part je choisis _toujours_
l'efficacité.
N'importe quel "professionnel de la profession", un peu doué, peut
concevoir un produit "efficace" pour lui et ceux qui lui ressemblent,
pour une tâche donnée. Dire qu'il s'agit là d'un produit "ergonomique",
ça ne veut pas dire grand chose. L'ergonomie se mesure par rapport à
une cible, des coûts, un environnement, bref des contraintes et des
objectifs.
Pour le dire autrement, il y a plusieurs moyen de mesurer l'efficacité.
On peut avoir une vision un peu étriquée, et se limiter à un programme,
un utilisateur, une tâche, un instant. Mais avec cette méthode, tout et
n'importe quoi peut être qualifié d'ergonomique (ou de _non_ ergonomique,
d'ailleurs) et on n'est pas plus avancé.
Une autre façon de faire est de prendre en compte des moyennes, des
volumes, des durées, des ressources. Les questions qu'on peut alors se
poser sont, par exemple, les suivantes : comment réduire les coûts
de formations ? comment capitaliser l'investissement réalisé sur un
logiciel pour réduire l'investissement nécessaire à un autre logiciel ?
comment faire des logiciels utilisables par des populations très
variées ? comment réduire les taux de mauvaises manipulations, comment
réduire les réactions de rejet face à un nouveau logiciel ? comment
faire en sorte que l'essentiel des formations soient axées sur le
métier de l'utilisateur et non pas sur la manipulation du programme ?
Etc. Des questions comme ça, il y en a une palanquée. Un ensemble de
réponses, cohérentes, en même temps très générales et très concrètes se
trouve par exemple dans les normes du style CUA.
Pour l'ambiance, réduire les débats sur les interfaces à une
distinction totogonale entre l'ergonomie (domaine de l'efficace) et
la convivialité (domaine du facile à apprendre), c'est avoir passé
ces 20 dernières années sur Mars (On vient de fêter, de manière assez
discrète je trouve, les 20 ans du macintosh). Une application qui
n'est pas conviviale n'est pas ergonomique, c'est la vie. Il va falloir
trouver un autre mot pour désigner les trucs tellement efficaces qu'on ne
veut plus jamais utiliser autre chose.
--
I hate to sound like Bill Gates but I start to think he has a point.
--Larry McVoy
Tout ce que je voulais dire, c'est que le b-a-ba de l'ergonomie, c'est de regarder la simplicité comme l'objectif essentiel,
Encore une fois : tu confonds ergonomie et convivialité. Le b-a-ba de l'ergonomie, c'est l'efficacité, pas la simplicité. La simplicité, c'est le domaine de la convivialité.
S'il est possible de faire simple _et_ efficace, c'est tant mieux. Mais si on n'y arrive pas, pour ma part je choisis _toujours_ l'efficacité.
N'importe quel "professionnel de la profession", un peu doué, peut concevoir un produit "efficace" pour lui et ceux qui lui ressemblent, pour une tâche donnée. Dire qu'il s'agit là d'un produit "ergonomique", ça ne veut pas dire grand chose. L'ergonomie se mesure par rapport à une cible, des coûts, un environnement, bref des contraintes et des objectifs.
Pour le dire autrement, il y a plusieurs moyen de mesurer l'efficacité.
On peut avoir une vision un peu étriquée, et se limiter à un programme, un utilisateur, une tâche, un instant. Mais avec cette méthode, tout et n'importe quoi peut être qualifié d'ergonomique (ou de _non_ ergonomique, d'ailleurs) et on n'est pas plus avancé.
Une autre façon de faire est de prendre en compte des moyennes, des volumes, des durées, des ressources. Les questions qu'on peut alors se poser sont, par exemple, les suivantes : comment réduire les coûts de formations ? comment capitaliser l'investissement réalisé sur un logiciel pour réduire l'investissement nécessaire à un autre logiciel ? comment faire des logiciels utilisables par des populations très variées ? comment réduire les taux de mauvaises manipulations, comment réduire les réactions de rejet face à un nouveau logiciel ? comment faire en sorte que l'essentiel des formations soient axées sur le métier de l'utilisateur et non pas sur la manipulation du programme ? Etc. Des questions comme ça, il y en a une palanquée. Un ensemble de réponses, cohérentes, en même temps très générales et très concrètes se trouve par exemple dans les normes du style CUA.
Pour l'ambiance, réduire les débats sur les interfaces à une distinction totogonale entre l'ergonomie (domaine de l'efficace) et la convivialité (domaine du facile à apprendre), c'est avoir passé ces 20 dernières années sur Mars (On vient de fêter, de manière assez discrète je trouve, les 20 ans du macintosh). Une application qui n'est pas conviviale n'est pas ergonomique, c'est la vie. Il va falloir trouver un autre mot pour désigner les trucs tellement efficaces qu'on ne veut plus jamais utiliser autre chose.
-- I hate to sound like Bill Gates but I start to think he has a point. --Larry McVoy