Les amateurs de musique dance du label Hed Kandi connaissent bien les
jaquette des CD:
http://www.hedkandi.com/
Le style de ces filles toutes plus somptueuses les unes que les autres est
devenu célèbre dans le milieu des musiques dance et électroniques (au risque
de devenir un peu trop répétitif et lassant à la longue mais bon). Ma
question s'adresse à tout ceux qui ont déjà bossé dans ce domaine
d'illustration graphique et même à ceux qui n'y ont jamais travaillé mais
qui ont une idée sur le sujet...
Ces dessins semblent tous réalisés à partir de photographies numériques
reprises sur ordinateur (à la tablette graphique ou autre) ou je me trompe ?
J'essaye juste de comprendre d'ou vient ce style de dessin numérique qu'on
retrouve de plus en plus souvent sur les jaquettes des CD, les publicités
dans la rue (Quai des Marques qui utilise exactement le même style, et même
certains clips vidéos par ex)
En tant que photographe, je suis incapable de me passer d'un (plusieurs ) appareil photo,scanner, de photoshop ou équivalent, et même d'une imprimante pour mes tirages. Et ces outils ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux. Quand on se trompait, avant, il fallait attendre le tirage. Le temps qu'on le fasse ou qu'on le reçoive, on avait oublié la technique utilisée.
Aujourd'hui, on essaie, on se trompe, on constate, on corrige, on se re-trompe.... En quelques minutes.
-- Anne G
Noëlle Adam a écrit:
En
tant que photographe, je suis incapable de me passer d'un (plusieurs )
appareil photo,scanner, de photoshop ou
équivalent, et même d'une imprimante pour mes tirages. Et ces outils ont
une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour
permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des
outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux.
Quand on se trompait, avant, il fallait attendre le tirage. Le temps
qu'on le fasse ou qu'on le reçoive, on avait oublié la technique utilisée.
Aujourd'hui, on essaie, on se trompe, on constate, on corrige, on se
re-trompe.... En quelques minutes.
En tant que photographe, je suis incapable de me passer d'un (plusieurs ) appareil photo,scanner, de photoshop ou équivalent, et même d'une imprimante pour mes tirages. Et ces outils ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux. Quand on se trompait, avant, il fallait attendre le tirage. Le temps qu'on le fasse ou qu'on le reçoive, on avait oublié la technique utilisée.
Aujourd'hui, on essaie, on se trompe, on constate, on corrige, on se re-trompe.... En quelques minutes.
Le 21/07/2006 11:06, Noëlle Adam inscrivait : [..]
Sinon, pour la petite histoire, un copain il y a une 20aine d'années, qui faisait des tas de trucs pour rire en plus de sa thèse, avait fabriqué un générateur de textes en utilisant les chaines de Markov, cad à la louche un système qui calcule la probabilité de rencontrer tel evenement (ici un mot ) après tel autre. Bien plus élaboré que les pipotrons qui ne sont que des variantes du cadavre exquis. Le texte restait grammaticalement correct, en faisant varier les paramètres on obtenait des trucs allant du presque vraisemblable au complétement surréaliste.
Noëlle.
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
Hélas je n'ai jamais su le nom du système, le connaîtriez-vous ?
cdlt, -- "Don" Guy "Shot" Capra <http://www.alomphega.com> _________________________________________________ Un matin, j'ai marché sur un papillon. Il s'est ensuite envolé comme si de rien n'était. J'étais heureux.
Le 21/07/2006 11:06, Noëlle Adam inscrivait :
[..]
Sinon, pour la petite histoire, un copain il y a une 20aine d'années,
qui faisait des tas de trucs pour rire en plus de sa thèse, avait
fabriqué un générateur de textes en utilisant les chaines de Markov, cad
à la louche un système qui calcule la probabilité de rencontrer tel
evenement (ici un mot ) après tel autre. Bien plus élaboré que les
pipotrons qui ne sont que des variantes du cadavre exquis. Le texte
restait grammaticalement correct, en faisant varier les paramètres on
obtenait des trucs allant du presque vraisemblable au complétement
surréaliste.
Noëlle.
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était
capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne
s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
Hélas je n'ai jamais su le nom du système, le connaîtriez-vous ?
cdlt,
--
"Don" Guy "Shot" Capra <http://www.alomphega.com>
_________________________________________________
Un matin, j'ai marché sur un papillon.
Il s'est ensuite envolé comme si de rien n'était. J'étais heureux.
Le 21/07/2006 11:06, Noëlle Adam inscrivait : [..]
Sinon, pour la petite histoire, un copain il y a une 20aine d'années, qui faisait des tas de trucs pour rire en plus de sa thèse, avait fabriqué un générateur de textes en utilisant les chaines de Markov, cad à la louche un système qui calcule la probabilité de rencontrer tel evenement (ici un mot ) après tel autre. Bien plus élaboré que les pipotrons qui ne sont que des variantes du cadavre exquis. Le texte restait grammaticalement correct, en faisant varier les paramètres on obtenait des trucs allant du presque vraisemblable au complétement surréaliste.
Noëlle.
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
Hélas je n'ai jamais su le nom du système, le connaîtriez-vous ?
cdlt, -- "Don" Guy "Shot" Capra <http://www.alomphega.com> _________________________________________________ Un matin, j'ai marché sur un papillon. Il s'est ensuite envolé comme si de rien n'était. J'étais heureux.
filh
Don Guy Shot wrote:
Le 21/07/2006 11:06, Noëlle Adam inscrivait : [..]
Sinon, pour la petite histoire, un copain il y a une 20aine d'années, qui faisait des tas de trucs pour rire en plus de sa thèse, avait fabriqué un générateur de textes en utilisant les chaines de Markov, cad à la louche un système qui calcule la probabilité de rencontrer tel evenement (ici un mot ) après tel autre. Bien plus élaboré que les pipotrons qui ne sont que des variantes du cadavre exquis. Le texte restait grammaticalement correct, en faisant varier les paramètres on obtenait des trucs allant du presque vraisemblable au complétement surréaliste.
Noëlle.
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
J'ai eu fait ça du temps où j'étais sur irc. C'était assez drôle. Mais bon ça casse pas des briques, à peine quelques centaines de lignes de scheme.
FiLH
P.S. Finalement l'amusant c'est que c'était un test de turing à l'envers:)
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Don Guy Shot <contact@alomphega.invalid> wrote:
Le 21/07/2006 11:06, Noëlle Adam inscrivait :
[..]
Sinon, pour la petite histoire, un copain il y a une 20aine d'années,
qui faisait des tas de trucs pour rire en plus de sa thèse, avait
fabriqué un générateur de textes en utilisant les chaines de Markov, cad
à la louche un système qui calcule la probabilité de rencontrer tel
evenement (ici un mot ) après tel autre. Bien plus élaboré que les
pipotrons qui ne sont que des variantes du cadavre exquis. Le texte
restait grammaticalement correct, en faisant varier les paramètres on
obtenait des trucs allant du presque vraisemblable au complétement
surréaliste.
Noëlle.
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était
capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne
s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
J'ai eu fait ça du temps où j'étais sur irc. C'était assez drôle.
Mais bon ça casse pas des briques, à peine quelques centaines de lignes
de scheme.
FiLH
P.S. Finalement l'amusant c'est que c'était un test de turing à
l'envers:)
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Le 21/07/2006 11:06, Noëlle Adam inscrivait : [..]
Sinon, pour la petite histoire, un copain il y a une 20aine d'années, qui faisait des tas de trucs pour rire en plus de sa thèse, avait fabriqué un générateur de textes en utilisant les chaines de Markov, cad à la louche un système qui calcule la probabilité de rencontrer tel evenement (ici un mot ) après tel autre. Bien plus élaboré que les pipotrons qui ne sont que des variantes du cadavre exquis. Le texte restait grammaticalement correct, en faisant varier les paramètres on obtenait des trucs allant du presque vraisemblable au complétement surréaliste.
Noëlle.
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
J'ai eu fait ça du temps où j'étais sur irc. C'était assez drôle. Mais bon ça casse pas des briques, à peine quelques centaines de lignes de scheme.
FiLH
P.S. Finalement l'amusant c'est que c'était un test de turing à l'envers:)
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Noëlle Adam
FiLH wrote:
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
J'ai eu fait ça du temps où j'étais sur irc. C'était assez drôle. Mais bon ça casse pas des briques, à peine quelques centaines de lignes de scheme.
FiLH
P.S. Finalement l'amusant c'est que c'était un test de turing à l'envers:)
Il y avait aussi le module Doc Elisa, sur emacs, qui formule des questions à partir de vos réponses, la psychanalyse sans les frais et sans rendez-vous.
Noëlle.
FiLH wrote:
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était
capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne
s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
J'ai eu fait ça du temps où j'étais sur irc. C'était assez drôle.
Mais bon ça casse pas des briques, à peine quelques centaines de lignes
de scheme.
FiLH
P.S. Finalement l'amusant c'est que c'était un test de turing à
l'envers:)
Il y avait aussi le module Doc Elisa, sur emacs, qui formule des
questions à partir de vos réponses, la psychanalyse sans les frais et
sans rendez-vous.
À propos de ça : j'avais entendu dire qu'un système libre (?) était capable de simuler un interlocuteur sur un chat et que les "piégés" ne s'apercevait parfois jamais de la supercherie.
J'ai eu fait ça du temps où j'étais sur irc. C'était assez drôle. Mais bon ça casse pas des briques, à peine quelques centaines de lignes de scheme.
FiLH
P.S. Finalement l'amusant c'est que c'était un test de turing à l'envers:)
Il y avait aussi le module Doc Elisa, sur emacs, qui formule des questions à partir de vos réponses, la psychanalyse sans les frais et sans rendez-vous.
Noëlle.
Noëlle Adam
Anne G wrote: Et ces outils
ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux.
Qui te dis que j'ai appris la photo avec le numérique ? C'est vrai que c'est aussi un bon outil d'apprentissage pour la pdv, mais ce que je soutiens ici c'est plutôt que c'est un outil qui offre des possibilités créatives propres infinies. Une autre dimension que tu ne sembles pas voir, le fait qu'on peut aller bien au delà de la photo traditionnelle, qu'il y a un processus nouveau dans lequel la prise de vue peut très bien n'être qu'un matériau. Une voiture n'est pas un genre de cheval qui mange de l'essence à la place d'avoine. Rien ne remplace l'imagination, qui s'assortit souvent du goût de l'exploration. En revanche, un savoir-faire, si honorable et excellent soit-il, peut être remplacé par un autre.
Noëlle.
Anne G wrote:
Et ces outils
ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour
permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des
outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux.
Qui te dis que j'ai appris la photo avec le numérique ?
C'est vrai que c'est aussi un bon outil d'apprentissage pour la pdv,
mais ce que je soutiens ici c'est plutôt que c'est un outil qui offre
des possibilités créatives propres infinies. Une autre dimension que tu
ne sembles pas voir, le fait qu'on peut aller bien au delà de la photo
traditionnelle, qu'il y a un processus nouveau dans lequel la prise de
vue peut très bien n'être qu'un matériau.
Une voiture n'est pas un genre de cheval qui mange de l'essence à la
place d'avoine.
Rien ne remplace l'imagination, qui s'assortit souvent du goût de
l'exploration. En revanche, un savoir-faire, si honorable et excellent
soit-il, peut être remplacé par un autre.
ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux.
Qui te dis que j'ai appris la photo avec le numérique ? C'est vrai que c'est aussi un bon outil d'apprentissage pour la pdv, mais ce que je soutiens ici c'est plutôt que c'est un outil qui offre des possibilités créatives propres infinies. Une autre dimension que tu ne sembles pas voir, le fait qu'on peut aller bien au delà de la photo traditionnelle, qu'il y a un processus nouveau dans lequel la prise de vue peut très bien n'être qu'un matériau. Une voiture n'est pas un genre de cheval qui mange de l'essence à la place d'avoine. Rien ne remplace l'imagination, qui s'assortit souvent du goût de l'exploration. En revanche, un savoir-faire, si honorable et excellent soit-il, peut être remplacé par un autre.
Noëlle.
Anne G
Noëlle Adam a écrit:
Anne G wrote: Et ces outils
ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux.
Qui te dis que j'ai appris la photo avec le numérique ?
Personne... J'ai laissé entendrre ça ? Je parle en général.
De plus, c'est pas parce qu'on a déjà appris qu'on a fini d'apprendre :)
-- Anne
Noëlle Adam a écrit:
Anne G wrote:
Et ces outils
ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un
aller-retour permanent entre l'imagination, les contraintes et les
possibilités des outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux.
Qui te dis que j'ai appris la photo avec le numérique ?
Personne... J'ai laissé entendrre ça ?
Je parle en général.
De plus, c'est pas parce qu'on a déjà appris qu'on a fini d'apprendre :)
ont une influence effective sur ce que je fait. Il y a un aller-retour permanent entre l'imagination, les contraintes et les possibilités des outils.
L'effet du numérique sur l'apprentissage est fabuleux.
Qui te dis que j'ai appris la photo avec le numérique ?
Personne... J'ai laissé entendrre ça ? Je parle en général.
De plus, c'est pas parce qu'on a déjà appris qu'on a fini d'apprendre :)
-- Anne
Selgan
Anne G wrote:
Noëlle Adam a écrit:
Anne G wrote: ... /...
C'est un peu comme la littérature : il y a les adeptes du carnet-stylo, ceux de la machine mécanique et ceux du traitement de texte. Ce n'est pas ça qui fait le bon ou mauva is écrivain. Pas confondre, hein... Que je sache, Word n'a jamais composé un texte en
appliquant le filtre « poésie » à l'alphabet. World non mais certain logiciels expérimentaux sont capables de
composer des poemes ....
Photoshop le fait ou presque. .../...
Quant à la création, en photo comme ailleurs elle ne dépend ABSOLUMENT PAS des outils utilisés, mais du créateur. Quels que soient les outils utilisés toute création passe d'abord par une maitrise de/des l'outil. Ce n'est qu'aprés que l'artiste, affranchi des contraintes techniques, peut imprimer un sentiment, une émotion à son oeuvre. Raisonner en termes de littérature, de peinture ou de photo c'est poser des frontières à ce qui par essence est illimité. Enfin, l'informatique permet à un nombre de gens chaque jour plus important de s'initier à la création sous de multiples formes. (Notons que le nombre d'écrivain/écrivant a considérablement augmenté avec l'avenement du traitement de texte.) Celà ne fait pas forcément d'eux des artistes. Seuls les plus persévérant et les plus talentueux pourront prétendre un jour à ce qu'on leur reconnaisse ce vocable. Cordialement Claude
Anne G wrote:
Noëlle Adam a écrit:
Anne G wrote:
... /...
C'est un peu comme la littérature
: il y a les adeptes du carnet-stylo, ceux de la machine mécanique et
ceux du traitement de texte. Ce n'est pas ça qui fait le bon ou mauva is
écrivain.
Pas confondre, hein... Que je sache, Word n'a jamais composé un texte en
appliquant le filtre « poésie » à l'alphabet.
World non mais certain logiciels expérimentaux sont capables de
composer des poemes ....
Photoshop le fait ou presque.
.../...
Quant à la création, en photo comme ailleurs elle ne dépend
ABSOLUMENT PAS des outils utilisés, mais du créateur.
Quels que soient les outils utilisés toute création passe d'abord par
une maitrise de/des l'outil. Ce n'est qu'aprés que l'artiste,
affranchi des contraintes techniques, peut imprimer un sentiment, une
émotion à son oeuvre.
Raisonner en termes de littérature, de peinture ou de photo c'est
poser des frontières à ce qui par essence est illimité.
Enfin, l'informatique permet à un nombre de gens chaque jour plus
important de s'initier à la création sous de multiples formes.
(Notons que le nombre d'écrivain/écrivant a considérablement
augmenté avec l'avenement du traitement de texte.) Celà ne fait pas
forcément d'eux des artistes. Seuls les plus persévérant et les plus
talentueux pourront prétendre un jour à ce qu'on leur reconnaisse ce
vocable.
Cordialement
Claude
C'est un peu comme la littérature : il y a les adeptes du carnet-stylo, ceux de la machine mécanique et ceux du traitement de texte. Ce n'est pas ça qui fait le bon ou mauva is écrivain. Pas confondre, hein... Que je sache, Word n'a jamais composé un texte en
appliquant le filtre « poésie » à l'alphabet. World non mais certain logiciels expérimentaux sont capables de
composer des poemes ....
Photoshop le fait ou presque. .../...
Quant à la création, en photo comme ailleurs elle ne dépend ABSOLUMENT PAS des outils utilisés, mais du créateur. Quels que soient les outils utilisés toute création passe d'abord par une maitrise de/des l'outil. Ce n'est qu'aprés que l'artiste, affranchi des contraintes techniques, peut imprimer un sentiment, une émotion à son oeuvre. Raisonner en termes de littérature, de peinture ou de photo c'est poser des frontières à ce qui par essence est illimité. Enfin, l'informatique permet à un nombre de gens chaque jour plus important de s'initier à la création sous de multiples formes. (Notons que le nombre d'écrivain/écrivant a considérablement augmenté avec l'avenement du traitement de texte.) Celà ne fait pas forcément d'eux des artistes. Seuls les plus persévérant et les plus talentueux pourront prétendre un jour à ce qu'on leur reconnaisse ce vocable. Cordialement Claude
Selgan
Jean-Claude Ghislain wrote:
LES Beatles ? tous, dans le groupe ?
Tous autodidactes...
Ils ont toujours joué à l'oreille, sans partition.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com Je confirme et j'ajoute que Django Reinhardt, guitariste de jazz
d'exception n'a jamais su lire une note. Des milliers de musiciens talentueux sont dans ce cas. N'oublions pas que le solfége ne sert pas à créer, juste à reproduire... Cordialement Claude
Jean-Claude Ghislain wrote:
LES Beatles ? tous, dans le groupe ?
Tous autodidactes...
Ils ont toujours joué à l'oreille, sans partition.
--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com
Je confirme et j'ajoute que Django Reinhardt, guitariste de jazz
d'exception n'a jamais su lire une note. Des milliers de musiciens
talentueux sont dans ce cas.
N'oublions pas que le solfége ne sert pas à créer, juste à
reproduire...
Cordialement
Claude
Ils ont toujours joué à l'oreille, sans partition.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com Je confirme et j'ajoute que Django Reinhardt, guitariste de jazz
d'exception n'a jamais su lire une note. Des milliers de musiciens talentueux sont dans ce cas. N'oublions pas que le solfége ne sert pas à créer, juste à reproduire... Cordialement Claude
JPW
"Selgan" a écrit
World non mais certain logiciels expérimentaux sont capables de composer des poemes ....
exemple : le jeanclaudotron :
http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?genA
merci qui??
jpw
"Selgan" <selganct@yahoo.fr> a écrit
World non mais certain logiciels expérimentaux sont capables de
composer des poemes ....