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[USA 2004] Elections américaines et médias européens

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yokitori
Les médias européens ont nettement pris position : il faut que John
Kerry soit élu.

La propagande pro-Kerry ne se limite pas seulement aux journaux et
télévisions de gauche (le programme et le bilan du président sortant
est caricaturé partout). Avec les conséquences que l'on sait au niveau
de la popularité : des sondages indiquent que George Bush serait donné
perdant si l'élection avait lieu dans n'importe quel autre pays du
monde (sous-entendu : quels c.., ces Américains, de ne pas voter comme
*tout le monde*, alors qu'évidemment ce tout le monde est peu concerné
par les réformes fiscales et autres de M. Bush, mais c'est une autre
question).

Un paradoxe émane de cet unanimité pro-Kerry : c'est comme si John
Kerry avait reçu un mandat de l'étranger pour faire exactement le
contraire de ce qu'il a dit aux Américains qu'il fera !

A priori, on pourrait pensait qu'il s'agit uniquement de la part des
Européens d'une méconnaissance profonde du programme de John Kerry (il
est contre l'augmentation des impôts, il est contre le mariage gay, il
est pour la guerre en Iraq...).

En réalité, cela démontre surtout que les Européens sont plus
perspicaces que les Américains dès qu'il s'agit de disséquer un
discours politique : ils savent pertinemment que le slogan de campagne
de John Kerry ('making America strong again') n'est que de la poudre
aux yeux, et que John Kerry n'est pas le héros de la guerre qui
prétend rendre l'Amérique plus forte et le monde plus sûr encore. Les
Européens, majoritairement favorables à une capitulation face aux
terroristes et aux Etats voyous, ont bien compris que c'était John
Kerry qui leur était le plus proche. John Kerry peut pérorer autant
qu'il veut qu'il dirigera le monde libre mieux encore que George Bush,
la vérité est que les non-Américains ont bien compris qu'on ne pouvait
pas lui faire confiance, et que lorsqu'il dit par exemple qu'il
augmentera le nombre de troupes en Iraq et y impliquera les alliés
encore réticents, les Européens savent que dans le fond, il dit être
pour mais qu'il est contre, et abandonnera Allaoui dès que possible...

En surfant sur http://www.us-election.org/, on y apprend - et cela n'a
rien d'une surprise, compte tenu de la propagande de leurs médias -
que seulement 11 % des Européens voteraient pour M. Bush, 7 % pour
Nader et 72 % pour Kerry (M. Bush ne récolterait que 19 % des
suffrages en France, 4 % en Suisse, 8 % en Allemagne et 9 % en
Angleterre).

Comment l'expliquer ? Ce pourcentage particulièrement faible est la
combinaison de deux facteurs : d'une part, John Kerry semble plus
proches des valeurs européennes (les anti-américains de longue date
rejettent Bush, car il est plus que quiconque typiquement
représentatif de tout ce qu'ils détestent dans l'Amérique) ; d'autre
part, aux votes des anti-américains s'ajoutent tous les adeptes de la
politique de l'autruche, tous ceux qui n'ont pas fait de la lutte
contre le terrorisme et les Etats voyous leur top-priorité, parce
qu'ils considèrent que le terrorisme n'est qu'un épiphénomène ne
visant que l'Amérique et non l'entièreté de la civilisation
occidentale (ces individus se reconnaissent facilement : ce sont ceux
qui pensent qu'il faut, à l'instar de la gauche espagnole, capituler,
leur faire des concessions, et "on sera protégé" : ce sont ceux qui
disent que combattre le mal ne fait que le renforcer, et qu'en
définitive c'est la politique même de George Bush qui est la cause
première voire exclusive des attentats). Le raisonnement de ces
derniers est le suivant : renoncer à la solidarité avec les Etats-Unis
dans la guerre au terrorisme et aux Etats voyous (= les laisser seuls
mener le combat), c'est renforcer la focalisation de l'attention sur
les seuls Etats-Unis, et s'éviter ainsi la 'riposte' (ce raisonnement
est absurde, ignorant totalement la mentalité jihadiste, qui souhaite
nous détruire 'pour ce qu'on est' et non 'pour ce qu'on fait'
[prétextes] : les journalistes français kidnappés en Iraq vous le
confirmeront).

En résumé, la faible popularité de l'administration américaine
actuelle s'explique donc par son rejet catégorique par deux groupes de
personnes : ceux qui sous-estiment le danger menaçant notre modèle
civilisationnel, et ceux qui sont depuis toujours anti-américains (les
communistes et les antimondialistes par exemple).

Ce sont ces gens-là qui votent Kerry. En conséquence, les Américains
qui rejoignent leur position, qui partagent la thèse selon laquelle
"le monde nous déteste, et c'est la faute de Bush", devraient être
prudents : ils s'apprêtent en effet à voter pour le candidat favori
des anti-américains et des adversaires de la lutte au terrorisme et
aux Etats voyous.

Souvenons-nous par ailleurs que même durant la guerre froide, contre
les Soviétiques (et ses annexes : au Viêtnam par exemple), le soutien
des Européens aux USA était davantage une simple déclaration formelle,
une profession de foi collective, qu'un fait ancré dans la réalité.
Les populations européennes ont rarement fait preuve de solidarité
vis-à-vis des Etats-Unis, les médias y ont toujours été hostiles (cf.
Le Monde de l'époque de Beuve-Méry), et même les hommes politiques (De
Gaulle ou Mitterand), lesquels ont souvent cédé aux Soviets
(insurrections de Prague, de Hongrie) et ont critiqué la fermeté d'un
Ronald Reagan (sa politique de fermeté provoquerait la 3e guerre
mondiale, entendait-on parfois, lorsqu'il critiquait les violations
des droits de l'homme à l'Est : quelques mois plus tard, l'Empire du
Mal s'effondra, on a le sens de l'Histoire ou on ne l'a pas).

L'affaire iraquienne fut à ce sujet une bonne leçon pour les
Américains : elle a montré qu'il ne fallait pas compter sur les
Européens, que, quoi qu'il arrive, qu'on le veuille ou non, il
faudrait y aller 'alone'. Certes, il était parfaitement légitime
d'être contre l'opération menée contre Saddam Hussein, mais de là à se
désolidariser à ce point des Etats-Unis ! Certes, il est des nations
européennes - c'est même la majorité - qui ont soutenu et accompagné
Iraqi Freedom (même quand elles y étaient opposées : c'est sans doute
la position de Tony Blair ou de certains pays de l'Est, témoigner de
la solidarité à notre Allié, ne pas le laisser seul face au terrorisme
et aux Etats voyous), et nous ne pouvons que nous féliciter du courage
politique de ces leaders et du sens de la solidarité, mais ne nous
leurrons pas : les populations européennes étaient massivement
favorables à la désolidarisation d'avec les Etats-Unis. A l'instar de
ce qui s'est passé en Espagne (où la gauche a remporté les élections
suite à un attentat islamiste, et a décidé de céder à la demande de
ces terroristes de quitter l'Iraq, espérant désormais être à l'abri du
danger), il est une majorité significative en Europe favorable à des
concessions à al-Quaïda et aux Etats voyous. Celle qui abhorre George
Bush et veut une victoire de Kerry.

Une autre chose mérite encore d'être relevée, à propos de M. Kerry.
Sans doute est-ce un homme remarquable, qui réussira peut-être mieux
que M. Bush, mais même lui ne pourra pas faire l'impossible. Kerry dit
qu'il réussira à obtenir le soutien de l'Europe, et notamment de la
France. Or les autorités françaises ont à de multiples reprises
réitérer que leur politique vis-à-vis de l'Iraq ne changera pas : il
n'y aura pas de troupes françaises en Iraq, que ce soit Bush ou Kerry
qui le leur demande. En d'autres mots : il n'y a pas de différence
pratique entre le multilatéralisme de Kerry et l'unilatéralisme de
Bush ! Dans les deux cas, on leur demandera de nous rejoindre, et ils
nous snoberont, et nous serons bien obligés de continuer avec ceux qui
le veulent...

Chose étrange, l'information selon laquelle la France refusera, en
toutes circonstances, d'aider à la sécurité et la reconstruction de
l'Iraq (de mettre en oeuvre les résolutions 1511 et 1546 donc), n'a
pas eu beaucoup d'écho aux USA : la plupart des Américains sont
persuadés que si Kerry est élu, les Français et les Allemands
viendraient les renforcer en Iraq. Nul doute que les médias
américains, principalement de gauche comme Nbc, CBS ou le New York
Times, entretiennent savamment la confusion...

A vrai dire, la seule façon pour John Kerry de gagner le soutien de la
population européenne et des gouvernements hostiles, ce serait de leur
céder sur tout : à savoir, quitter l'Iraq sans délai, comme l'Espagne,
sans attendre que les Iraquiens soient en mesure d'assurer seuls le
combat contre les terroristes et les forces anti-iraquiennes. Toute
autre position de John Kerry qu'un retrait immédiat serait accueillie
en Europe, au mieux par de la neutralité (sans doute lui
pardonnera-t-on mieux son 'unilatéralisme' qu'à George Bush), plus
probablement par des manifestations d'hostilité et des articles
anti-américains.

En d'autres mots, le mandat que les Européens croient donner
actuellement à Kerry (voyez les sondages ci-dessus) est motivé par
l'espoir, l'espoir d'une reddition de l'Amérique. La question se
présentant désormais aux électeurs américains est la suivante : en
seront-ils conscients et le cas échéant soutiendront-ils cet effort ?

Ce qui ressort de la propagande européenne anti-Bush et de ses
conséquences dans les sondages, c'est que JFK a reçu le soutien de
l'étranger pour faire exactement le contraire de ce qu'il a annoncé.
Or, aux Etats-Unis, les Présidents respectent généralement leurs
engagements pris en campagne électorale, JFK a fait de l''honnêteté'
sa principale qualités, il est donc vraisemblable qu'il va décevoir
beaucoup de monde en Europe et à l'étranger en général. Simultanément,
l'élection de JFK sera un mauvais signal pour les islamo-terroristes,
qui craidront moins la force de l'Amérique et en mépriseront davantage
les faiblesses. Il en résultera toujours plus d'attaques terroristes.
Certaines seront dirigées contre les Etats-Unis, mais beaucoup le
seront contre la cible plus aisée que constitue l'Europe. Les
Européens pensaient que le monde serait plus sûr avec John Kerry, il
n'en sera que plus violent. Parce que la faiblesse n'est jamais
récompensée.

10 réponses

1 2 3
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Olivier Paquet
Yoki wrote:
Les médias européens ont nettement pris position : il faut que John
Kerry soit élu.



[SNIP le délire]

Pour une fois que les médias font leur boulot, faut les en féliciter.

Follow-up approprié
--
Olivier Paquet alias Erion
"Le comble de l'orgueil, c'est de se mépriser soi-même" Gustave Flaubert
Avatar
Triteme
>
La propagande pro-Kerry ne se limite pas seulement aux journaux et
télévisions de gauche



la propagande pro-bush pour toi permet toutes les outrances et tous les
oublis.
Je n'ai aucun respect pour les gens qui voient tout en blanc ou en
noir.

--
Au plaisir
Tritéme
Avatar
Cayol Raoul
"Yoki" a écrit dans le message de news:

Les médias européens ont nettement pris position : il faut que John
Kerry soit élu.

La propagande pro-Kerry ne se limite pas seulement aux journaux et
télévisions de gauche (le programme et le bilan du président sortant
est caricaturé partout). Avec les conséquences que l'on sait au niveau
de la popularité : des sondages indiquent que George Bush serait donné
perdant si l'élection avait lieu dans n'importe quel autre pays du
monde (sous-entendu : quels c.., ces Américains, de ne pas voter comme
*tout le monde*, alors qu'évidemment ce tout le monde est peu concerné
par les réformes fiscales et autres de M. Bush, mais c'est une autre
question).

Un paradoxe émane de cet unanimité pro-Kerry : c'est comme si John
Kerry avait reçu un mandat de l'étranger pour faire exactement le
contraire de ce qu'il a dit aux Américains qu'il fera !

A priori, on pourrait pensait qu'il s'agit uniquement de la part des
Européens d'une méconnaissance profonde du programme de John Kerry (il
est contre l'augmentation des impôts, il est contre le mariage gay, il
est pour la guerre en Iraq...).

En réalité, cela démontre surtout que les Européens sont plus
perspicaces que les Américains dès qu'il s'agit de disséquer un
discours politique : ils savent pertinemment que le slogan de campagne
de John Kerry ('making America strong again') n'est que de la poudre
aux yeux, et que John Kerry n'est pas le héros de la guerre qui
prétend rendre l'Amérique plus forte et le monde plus sûr encore. Les
Européens, majoritairement favorables à une capitulation face aux
terroristes et aux Etats voyous, ont bien compris que c'était John
Kerry qui leur était le plus proche. John Kerry peut pérorer autant
qu'il veut qu'il dirigera le monde libre mieux encore que George Bush,
la vérité est que les non-Américains ont bien compris qu'on ne pouvait
pas lui faire confiance, et que lorsqu'il dit par exemple qu'il
augmentera le nombre de troupes en Iraq et y impliquera les alliés
encore réticents, les Européens savent que dans le fond, il dit être
pour mais qu'il est contre, et abandonnera Allaoui dès que possible...

En surfant sur http://www.us-election.org/, on y apprend - et cela n'a
rien d'une surprise, compte tenu de la propagande de leurs médias -
que seulement 11 % des Européens voteraient pour M. Bush, 7 % pour
Nader et 72 % pour Kerry (M. Bush ne récolterait que 19 % des
suffrages en France, 4 % en Suisse, 8 % en Allemagne et 9 % en
Angleterre).

Comment l'expliquer ? Ce pourcentage particulièrement faible est la
combinaison de deux facteurs : d'une part, John Kerry semble plus
proches des valeurs européennes (les anti-américains de longue date
rejettent Bush, car il est plus que quiconque typiquement
représentatif de tout ce qu'ils détestent dans l'Amérique) ; d'autre
part, aux votes des anti-américains s'ajoutent tous les adeptes de la
politique de l'autruche, tous ceux qui n'ont pas fait de la lutte
contre le terrorisme et les Etats voyous leur top-priorité, parce
qu'ils considèrent que le terrorisme n'est qu'un épiphénomène ne
visant que l'Amérique et non l'entièreté de la civilisation
occidentale (ces individus se reconnaissent facilement : ce sont ceux
qui pensent qu'il faut, à l'instar de la gauche espagnole, capituler,
leur faire des concessions, et "on sera protégé" : ce sont ceux qui
disent que combattre le mal ne fait que le renforcer, et qu'en
définitive c'est la politique même de George Bush qui est la cause
première voire exclusive des attentats). Le raisonnement de ces
derniers est le suivant : renoncer à la solidarité avec les Etats-Unis
dans la guerre au terrorisme et aux Etats voyous (= les laisser seuls
mener le combat), c'est renforcer la focalisation de l'attention sur
les seuls Etats-Unis, et s'éviter ainsi la 'riposte' (ce raisonnement
est absurde, ignorant totalement la mentalité jihadiste, qui souhaite
nous détruire 'pour ce qu'on est' et non 'pour ce qu'on fait'
[prétextes] : les journalistes français kidnappés en Iraq vous le
confirmeront).

En résumé, la faible popularité de l'administration américaine
actuelle s'explique donc par son rejet catégorique par deux groupes de
personnes : ceux qui sous-estiment le danger menaçant notre modèle
civilisationnel, et ceux qui sont depuis toujours anti-américains (les
communistes et les antimondialistes par exemple).

Ce sont ces gens-là qui votent Kerry. En conséquence, les Américains
qui rejoignent leur position, qui partagent la thèse selon laquelle
"le monde nous déteste, et c'est la faute de Bush", devraient être
prudents : ils s'apprêtent en effet à voter pour le candidat favori
des anti-américains et des adversaires de la lutte au terrorisme et
aux Etats voyous.

Souvenons-nous par ailleurs que même durant la guerre froide, contre
les Soviétiques (et ses annexes : au Viêtnam par exemple), le soutien
des Européens aux USA était davantage une simple déclaration formelle,
une profession de foi collective, qu'un fait ancré dans la réalité.
Les populations européennes ont rarement fait preuve de solidarité
vis-à-vis des Etats-Unis, les médias y ont toujours été hostiles (cf.
Le Monde de l'époque de Beuve-Méry), et même les hommes politiques (De
Gaulle ou Mitterand), lesquels ont souvent cédé aux Soviets
(insurrections de Prague, de Hongrie) et ont critiqué la fermeté d'un
Ronald Reagan (sa politique de fermeté provoquerait la 3e guerre
mondiale, entendait-on parfois, lorsqu'il critiquait les violations
des droits de l'homme à l'Est : quelques mois plus tard, l'Empire du
Mal s'effondra, on a le sens de l'Histoire ou on ne l'a pas).

L'affaire iraquienne fut à ce sujet une bonne leçon pour les
Américains : elle a montré qu'il ne fallait pas compter sur les
Européens, que, quoi qu'il arrive, qu'on le veuille ou non, il
faudrait y aller 'alone'. Certes, il était parfaitement légitime
d'être contre l'opération menée contre Saddam Hussein, mais de là à se
désolidariser à ce point des Etats-Unis ! Certes, il est des nations
européennes - c'est même la majorité - qui ont soutenu et accompagné
Iraqi Freedom (même quand elles y étaient opposées : c'est sans doute
la position de Tony Blair ou de certains pays de l'Est, témoigner de
la solidarité à notre Allié, ne pas le laisser seul face au terrorisme
et aux Etats voyous), et nous ne pouvons que nous féliciter du courage
politique de ces leaders et du sens de la solidarité, mais ne nous
leurrons pas : les populations européennes étaient massivement
favorables à la désolidarisation d'avec les Etats-Unis. A l'instar de
ce qui s'est passé en Espagne (où la gauche a remporté les élections
suite à un attentat islamiste, et a décidé de céder à la demande de
ces terroristes de quitter l'Iraq, espérant désormais être à l'abri du
danger), il est une majorité significative en Europe favorable à des
concessions à al-Quaïda et aux Etats voyous. Celle qui abhorre George
Bush et veut une victoire de Kerry.

Une autre chose mérite encore d'être relevée, à propos de M. Kerry.
Sans doute est-ce un homme remarquable, qui réussira peut-être mieux
que M. Bush, mais même lui ne pourra pas faire l'impossible. Kerry dit
qu'il réussira à obtenir le soutien de l'Europe, et notamment de la
France. Or les autorités françaises ont à de multiples reprises
réitérer que leur politique vis-à-vis de l'Iraq ne changera pas : il
n'y aura pas de troupes françaises en Iraq, que ce soit Bush ou Kerry
qui le leur demande. En d'autres mots : il n'y a pas de différence
pratique entre le multilatéralisme de Kerry et l'unilatéralisme de
Bush ! Dans les deux cas, on leur demandera de nous rejoindre, et ils
nous snoberont, et nous serons bien obligés de continuer avec ceux qui
le veulent...

Chose étrange, l'information selon laquelle la France refusera, en
toutes circonstances, d'aider à la sécurité et la reconstruction de
l'Iraq (de mettre en oeuvre les résolutions 1511 et 1546 donc), n'a
pas eu beaucoup d'écho aux USA : la plupart des Américains sont
persuadés que si Kerry est élu, les Français et les Allemands
viendraient les renforcer en Iraq. Nul doute que les médias
américains, principalement de gauche comme Nbc, CBS ou le New York
Times, entretiennent savamment la confusion...

A vrai dire, la seule façon pour John Kerry de gagner le soutien de la
population européenne et des gouvernements hostiles, ce serait de leur
céder sur tout : à savoir, quitter l'Iraq sans délai, comme l'Espagne,
sans attendre que les Iraquiens soient en mesure d'assurer seuls le
combat contre les terroristes et les forces anti-iraquiennes. Toute
autre position de John Kerry qu'un retrait immédiat serait accueillie
en Europe, au mieux par de la neutralité (sans doute lui
pardonnera-t-on mieux son 'unilatéralisme' qu'à George Bush), plus
probablement par des manifestations d'hostilité et des articles
anti-américains.

En d'autres mots, le mandat que les Européens croient donner
actuellement à Kerry (voyez les sondages ci-dessus) est motivé par
l'espoir, l'espoir d'une reddition de l'Amérique. La question se
présentant désormais aux électeurs américains est la suivante : en
seront-ils conscients et le cas échéant soutiendront-ils cet effort ?

Ce qui ressort de la propagande européenne anti-Bush et de ses
conséquences dans les sondages, c'est que JFK a reçu le soutien de
l'étranger pour faire exactement le contraire de ce qu'il a annoncé.
Or, aux Etats-Unis, les Présidents respectent généralement leurs
engagements pris en campagne électorale, JFK a fait de l''honnêteté'
sa principale qualités, il est donc vraisemblable qu'il va décevoir
beaucoup de monde en Europe et à l'étranger en général. Simultanément,
l'élection de JFK sera un mauvais signal pour les islamo-terroristes,
qui craidront moins la force de l'Amérique et en mépriseront davantage
les faiblesses. Il en résultera toujours plus d'attaques terroristes.
Certaines seront dirigées contre les Etats-Unis, mais beaucoup le
seront contre la cible plus aisée que constitue l'Europe. Les
Européens pensaient que le monde serait plus sûr avec John Kerry, il
n'en sera que plus violent. Parce que la faiblesse n'est jamais
récompensée.



Contrairement à ce que vous dites, les européens ne sont pas favorables à
une capitulation face aux
terroristes et aux Etats vraiment voyous. Ils souhaitent ardament que
l'Amérique se rende compte de son erreur d'avoir voulu se venger de Ben
Laden sur Saddam en mettant la main sur le pétrole irakien projet qui
existait chez ses supporters bien avant l'élection de Bush etqui intéressait
l'équipe Bush, bien plus que la guerre contre le terrorisme..
S'il était parfaitement légitime d'être contre l'opération menée contre
Saddam Hussein, comment être solidaire d'une décision jugée mauvaise,
contraire aux droits de l'homme, immorale?
Le retrait immediat de l'Amérique lui ferait le plus grand bien pour son
honneur, faire baisser les tensions et cesser l'oprobe.
L'élection de JFK serait un bon signal pour les islamo-terroristes que
l'Bush a attirés en Irak où Sadam les éloignait.
L'occupation américaine a fait, en peu de temps,1 000 000 de morts civils
irakiens, tout détruit, augmenté la misère d'un peuple qui subissait
l'ambargo injuste depuis 10 ans, pendant que ben Laden continue à courrir.
L'élection de Bush pourrait entraîner d'autres bétises plus graves.. .
Raoul louis Cayol
Avatar
Myself
Tout à fait d'accord, et on peut encore voir dans les reportages Télé aux
USa
qu'une grande partie de la population n'a toujours rien compris (mais c'est
normal
avec le lavage de cerveau qu'elle subit et de sa méconnaissance du monde
extérieur) en assimilant Saddam à Ben laden !

"Cayol Raoul" a écrit dans le message de
news:clucc0$lmr$

Contrairement à ce que vous dites, les européens ne sont pas favorables à
une capitulation face aux
terroristes et aux Etats vraiment voyous. Ils souhaitent ardament que
l'Amérique se rende compte de son erreur d'avoir voulu se venger de Ben
Laden sur Saddam en mettant la main sur le pétrole irakien projet qui
existait chez ses supporters bien avant l'élection de Bush etqui


intéressait
l'équipe Bush, bien plus que la guerre contre le terrorisme..



Avatar
yokitori
Triteme
> La propagande pro-Kerry ne se limite pas seulement aux journaux et
> télévisions de gauche

la propagande pro-bush pour toi permet toutes les outrances et tous les
oublis



Il y a une propagande pro-Bush en Europe ?

Je n'ai aucun problème à ce que certains journalistes ou
intellectuels, après avoir mûrement réfléchi sur la question, lu les
programmes etc. défendent finalement le candidat du parti de l'âne
plutôt que celui de l'éléphant, mais il fût une époque où ils
faisaient au moins semblant d'être impartiaux et objectifs. Dans cette
élection-ci, on peut assister à une sublimation de leur désir de voir
le Président être battu.

Or, dans ce qu'ils nous présentent actuellement, il y a une telle
disproportion, une telle unanimité, une telle caricature de débat, que
l'on ne peut que songer à de la propagande (mon Larousse de poche la
définit ainsi : 'action concertée en vue de répandre une certaine
opinion'), une propagande dont le message non-dissimulé est : "Il faut
que John Kerry soit élu !"

Ce qui est d'autant plus étrange que sur les questions fondamentales,
il est exactement sur la même longueur d'onde que M. Bush. Par exemple
la guerre en Iraq. Je comprends que l'on puisse, si l'on y était
opposé, prendre du plaisir à voir Bush être battu. Mais si le seul
argument des votes pro-Kerry (en Europe, s'entend), c'est de punir
Bush pour la guerre en Iraq, c'est de la plus haute irrationalité !
John Kerry a voté Iraqi Freedom, sur base des mêmes renseignements
('intelligence') que Bush, Blair, Aznar ou Kwasniewski, et il a dit
que même a posteriori sachant que ces renseignements étaient inexacts
il ne regrettait rien (comme Richard Perle ou Dick Cheney !). En
d'autres mots, être contre la guerre en Iraq mais souhaiter une
victoire de Kerry, c'est ignorer ou oublier ce que dit et fait M.
Kerry lui-même, ou, au contraire, tenir l'espoir qu'il ne respectera
pas ses promesses électorales (du genre : impliquer davantage de monde
encore dans la guerre en Iraq). D'où ma réflexion.

Olivier Paquet prétend que les médias européens ont joué leur rôle
("font leur boulot").

Leur rôle relève-t-il du militantisme ? Je dis cela, car ils
démontrent une hostilité contre M. Bush que même les militants
Démocrates américains et leurs relais médiatiques n'expriment pas (et
pour cause : ils ont peu ou prou le même programme). Si leur rôle est
le militantisme, je trouve la couverture médiatique démesurée, car le
nombre d'Américains en Europe n'est pas très nombreux, et ce ne sont
pas leurs suffrages qui feront la différence. Je pense notamment au
quotidien bruxellois Le Soir, qui tous les jours depuis des semaines
publie des articles sur "l'Amérique qu'on aime" (en ne montrant que
des choses de gauche, les minorités...) et des "lettres ouvertes"
d'intellectuels européens anti-Bush (sont-ils mieux placés que les
Américains ?).

(Soi dit en passant, s'ils avaient un petit plus parlé des crimes
abominables du régime de Saddam Hussein, on n'en serait sans doute pas
dans cette situation paradoxale où une forte majorité se fiche du
changement de régime à Bagdad mais est obnubilée par l'idée d'une
défaite de Bush. Modérée avec les fanatiques, fanatique avec les
modérés : je vois que rien n'a changé à gauche depuis la guerre
froide, Mao et Pol Pot.)

A mon avis, ce n'est pas le *militantisme* (s'ils sont ainsi, c'est
surtout pour des raisons démagogiques et audimétriques, je parle
surtout de la surenchère, notamment chez Marianne ou The Guardian...)
qui devrait être le rôle des médias européens, mais la *pédagogie* !
La compréhension de l'autre !

Or il ne font preuve d'aucune pédagogie. A de très rares exceptions
près (saluons Le Figaro par exemple, qui tous les jours ouvre ses
colonnes à des personnalités d'horizons les plus divers, et qui brasse
convenablement tous les enjeux de l'élection). Ils devraient nous
expliquer pourquoi les Américains votent pour tel ou tel candidat.
Mais à les entendre, c'est comme si la popularité de M. Bush et du
Grand Old Party ne s'expliquait que par ceci : "les Américains sont
des fanatiques religieux, et ils sont manipulés par les médias". Alors
que les mainstream médiatique américain est très largement dominé par
les Démocrates (à 80 % environ), et c'est Dan Rather de CBS qui a été
obligé de s'excuser pour avoir diffusé de faux documents sur le passé
militaire de M. Bush ! Voilà l'explication toute faite. S'ils ne
votent pas comme les Européens voteraient, c'est parce qu'ils sont
cons. Variante : parce que les élections sont truquées.

Ils n'évoquent que très rarement la réalité de l'Amérique actuelle,
dont la vie intellectuelle est dominée à tous les niveaux par la
pensée conservatrice (y compris au sein du Parti Démocrate, qui a
renoncé aux baisses d'impôts, qui est pour la peine de mort etc.). Et
lorsqu'ils le font - comme dans Le Soir ici
http://minilien.com/?LcYSMNHVoq ou là http://minilien.com/?hy8r6KNl9t
-, c'est de façon agressive et condescendante.

Serait-il si compliqué que ça d'expliquer calmement au public européen
que, si les Républicains (le Grand Old Party) multiplient les succès
électoraux depuis une trentaine d'années (depuis Richard Nixon), c'est
avant tout parce qu'ils ont mené une bonne politique !?

On comprend dès lors le rôle de cet acharnement médiatique à ne pas
vouloir dire ce qu'ils ont fait et à ne mettre leurs victoires que sur
le compte de l'ignorance ou de la manipulation de l'électorat : il
s'agit, pour les médias européens, de ne pas donner l'impression que
"le modèle américain" fonctionnait. Et ainsi de poursuivre dans la
gabegie de nos affaires publiques, notre sous-développement
idéologique et notre illusion non-contradictoire de notre sentiment de
supériorité.

Il est anormal qu'une presse qui se veut de qualité, ou que des médias
soi-disant intelligents comme Arte, ne rendent jamais compte des
réussites éclatantes des Républicains. A les entendre, c'est comme si
George Bush n'avait rien fait (cela dit, il est vrai qu'il y a plein
de choses qu'il n'a pas fait, cf. http://minilien.com/?4P6jv2tbTp
,mais doit-on s'en plaindre ?).

Il est des vérités qui ne semblent pas bonnes à dire. Et les médias
européens refusent d'admettre les réussites des Républicains. Par
exemple en matière de sécurité (cf. la politique de 'zero tolerance'
et du 'broken windows' de Rudy Giuliani, qui a permis de juguler la
criminalité à New York, et qui a été copiée partout ailleurs ensuite).
Par exemple en matière fiscale (tandis que le Congrès Démocrate
laissait se creuser les déficits dans les années '80, le Congrès
Républicain de l'ère Clinton faisait de l'équilibre budgétaire une
priorité, et ce tout en baissant les taxes). Par exemple en matière de
prospérité (que l'on doit aux réformes libérales entamées à partir de
Reagan et à la politique de la Réserve Fédérale, dirigée par le
Républicain Alan Greenspan). Par exemple en matière de
décentralisation et de libertés locales. Le fait est que les
Américains apprécient leurs élus et dirigeants Républicains : être
"conservateur" n'est plus une insulte aux Etats-Unis, mais c'est au
contraire une qualité (l'immobilisme est dans l'autre camp, à vrai
dire, et paradoxalement). Les Démocrates sont d'ailleurs obligés de
suivre le mouvement et de présenter des candidats conservateurs pour
l'emporter (Carter, Clinton) mais pas toujours (Gore). Des Etats qui
étaient Démocrates il y a quelques années sont désormais passés à
droite : c'est le cas de New York (Rudy Giuliani ou George Pataki sont
parmi les personnalités les plus admirées des Américains, et leur
gestion remarquable du 11 septembre n'y est pas pour rien), du Texas
(grâce à George W. Bush) ou de la Californie (Gray Davis a mis cet
Etat en faillite, si bien qu'il a été récusé par un référendum
populaire, et que personne n'a voté pour le candidat Démocrate
Bustamante : le gouverneur Arnold Schwarzenegger quant à lui ne cesse
d'étonner par sa gestion efficace, il est très apprécié).

Vous devez bien comprendre aussi que William Clinton n'a pas laissé de
bons souvenirs : au lieu de travailler sur la manière de régler les
conflits (Yougoslavie, Afrique...), de traquer Ben Laden (après les
premiers attentats d'al-Qaïda, il a enterré le rapport de la
Commission d'enquête : on aurait pu éviter le 11 septembre), ou de
chasser Saddam Hussein (après que celui-ci ait expulsé les inspecteurs
en 1998), il passait son temps à faire des parties fines dans le
Bureau Ovale avec les stagiaires de la Maison Blanche. George Bush, il
a travaillé à la sécurité de son pays, il a mené deux guerres
victorieuses contre les ennemis de l'Amérique, il a rendu son argent
aux Américains, et avec lui au moins on est certain qu'il n'y aura pas
de transfert de souveraineté vers des institutions aussi méprisables
que l'Onu ou la CPIP.
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yokitori
> Contrairement à ce que vous dites, les européens ne sont pas favorables à
une capitulation face aux
terroristes et aux Etats vraiment voyous.



Si. Voyez ce qui s'est passé en Espagne. Alors que tout le monde
donnait Aznar gagnant à une semaine de l'élection (il avait un bilan
remarquable), les Espagnols ont voté massivement pour l'opposition dès
qu'al-Quaïda a commis un attentat, et le gouvernement de gauche
fraîchement élu de céder à la demande des terroristes de ne plus aider
le gouvernemt iraquien. Al-Quaïda a donc bien réussi à faire passer
son agenda politique par la force. Je vous renvoie à cet article
argumenté de Jean-Charles Chebat, 'Les élections espagnoles ou
l'illusion de la sécurité' :
http://www.lalibre.be/article.phtml?id&subid8&art_id8747

Ils souhaitent ardament que
l'Amérique se rende compte de son erreur d'avoir voulu se venger de Ben
Laden sur Saddam en mettant la main sur le pétrole irakien projet qui



C'est une thèse conspirationniste, qui ne tient pas compte de ce qu'il
y a plusieurs douzaines de nations dans la coalition, que cette
histoire de pétrole fait sourire ceux qui s'y connaissent, et surtout
qui évacue la responsabilité de Saddam Hussein, lequel violait les
résolutions du Conseil de Sécurité depuis 1991. Plus simplement, nous
avons eu un conflit entre ceux qui pensaient que l'on pouvait désarmer
pacifiquement l'Iraq (France, Allemagne...) et ceux qui pensaient
qu'il fallait mettre en oeuvre la coercition (Italie, Pologne,
Pays-Bas...). Il ne faut pas chercher plus loin.

existait chez ses supporters bien avant l'élection de Bush etqui intéressait
l'équipe Bush, bien plus que la guerre contre le terrorisme..
S'il était parfaitement légitime d'être contre l'opération menée contre
Saddam Hussein, comment être solidaire d'une décision jugée mauvaise,
contraire aux droits de l'homme, immorale?



Ce n'est pas ce que pensent une série de pays qui, que je sache, sont
les alliés de la France dans l'Otan et dans l'Union Européenne. Etre
contre quelque chose est un point de vue respectable, mais dès
l'instant où ses alliés sont impliqués, il faut souhaiter la réussite
de l'Italie, de l'Espagne, de l'Angleterre, de la Pologne... et des
trentes et quelques pays membres de la coalition, et non rester neutre
(la neutralité n'est pas tenable dans une situation opposant Saddam
Hussein et nos alliés).

Par ailleurs, il y a longtemps que la page de la guerre a été tournée
: on a voté les résolutions 1511 et 1546. On est dans la phase de
transition, de pacification et de reconstruction. Toute la communauté
internationale souhaite sa réussite, mais seules certaines nations
agissent sur le terrain. Après les élections, M. Kerry réitèrera la
demande déjà formulée par M. Allaoui ou M. Bush : "MM. les Français,
les Allemands... les Iraquiens ont besoin de vous, on a besoin de
vous, pourquoi ne faites-vous rien ?"

Le retrait immediat de l'Amérique lui ferait le plus grand bien pour son
honneur, faire baisser les tensions et cesser l'oprobe.



Le retrait immédiat ? Alors que les Iraquiens ne sont pas encore aptes
à combattre seuls les milices pro-Saddam et les forces
anti-iraquiennes d'al-Zarkaoui ? Vous plaisantez ?

Le gouvernement intérimaire iraquien (qui sera confirmé en janvier
dans des élections) a tout de même le droit de demander de l'aider à
la communauté international, non ? Ne serait-ce pas immoral
d'abandonner ainsi la jeune démocratie face à ses ennemis, qui sont
aussi les nôtres ?

L'élection de JFK serait un bon signal pour les islamo-terroristes que
l'Bush a attirés en Irak où Sadam les éloignait.
L'occupation américaine a fait, en peu de temps,1 000 000 de morts civils



J'ai écouté l'émission The McLoughlin Group ce matin encore sur CNBC
Europe, ils parlaient de 1.100 soldats décédés, 29.000 blessés, et
100.000 victimes civiles, parmi lesquelles un grand nombre qui le sont
de par l'action des terroristes.

irakiens, tout détruit, augmenté la misère d'un peuple qui subissait
l'ambargo injuste depuis 10 ans, pendant que ben Laden continue à courrir.



Vous êtes paradoxal : vous êtes contre la guerre, mais vous êtes
contre l'embargo aussi ? Donc, aucune sanction (ni militaire ni
pacifique) lorsque Saddam viole les résolutions du Conseil ? Il a
expulsé les inspecteurs en 1998, et on aurait dû le remercier en
levant l'embargo ?

L'élection de Bush pourrait entraîner d'autres bétises plus graves..



L'élection de John Kerry ne changera rien : l'ère Clinton, c'est fini.
Les Etats-Unis et leurs alliés ne changeront pas de stratégie, celle
qui a été définie par M. Bush dans son discours sur l'état de l'Union
en 2002 : http://usinfo.state.gov/francais/f2013001.htm
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christian9997
Avant d'ouvrir ta grande gueule moi je te conseille d'aller voir 2
Documentaires:

Le Monde Selon Bush (de Willam Karel et Eric Laurent)
et
Fahrenheit 9/11 (de Michael Moore)

Après les avoir vus, peut-être que tu comprendras pourquoi tous les
médias conseillent de voter Kerry.

D'ailleurs après avoir vu ces documentaires il y a fort à parier que
tu voudras toi aussi voter pour Kerry, à moins que:

a) tu sois riche (et que tu aies envie d'une réduction d'impôts)
b) tu possèdes des actions dans les entreprises d'armement et
pétrolières soutenues par la famille Bush.
c) tu sois simplement un con.
Avatar
Michael
Il ne faut pas s'énervé, c'est juste un Spam, il y en a qui veut nous vendre
du viagra et d'autre du Bush.



"christian9997" a écrit dans le message de news:

Avant d'ouvrir ta grande gueule moi je te conseille d'aller voir 2
Documentaires:

Le Monde Selon Bush (de Willam Karel et Eric Laurent)
et
Fahrenheit 9/11 (de Michael Moore)

Après les avoir vus, peut-être que tu comprendras pourquoi tous les
médias conseillent de voter Kerry.

D'ailleurs après avoir vu ces documentaires il y a fort à parier que
tu voudras toi aussi voter pour Kerry, à moins que:

a) tu sois riche (et que tu aies envie d'une réduction d'impôts)
b) tu possèdes des actions dans les entreprises d'armement et
pétrolières soutenues par la famille Bush.
c) tu sois simplement un con.


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domi
(Yoki) wrote in
news::

Si. Voyez ce qui s'est passé en Espagne. Alors que tout le monde
donnait Aznar gagnant à une semaine de l'élection (il avait un bilan
remarquable), les Espagnols ont voté massivement pour l'opposition dès
qu'al-Quaïda a commis un attentat, et le gouvernement de gauche
fraîchement élu de céder à la demande des terroristes de ne plus aider
le gouvernemt iraquien.



C'est pour avoir désigné un faux coupable qu'Aznar a été battu .Un peu
comme Bush avec saddam après le 11 septembre .mais le problème c'est que
les espagnols sont moins cons et surtout moins conditionnés que les ricains
.
domi
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Triteme
>> le gouvernemt iraquien.



C'est pour avoir désigné un faux coupable qu'Aznar a été battu .Un peu
comme Bush avec saddam après le 11 septembre .mais le problème c'est que
les espagnols sont moins cons et surtout moins conditionnés que les ricains
.
domi



Envahir l'irak après le 11 septembre c'est comme envahir le Mexique
aprés Pearl-harbor (John Kerry)

Laissez tomber; c'est un troll fanatique de Bush qui vous pourrira
joyeusement le forum tant que quelqu'un lui relancera la balle. Voir
son passage sur Fr.rec.cinema.discussion pour vous en convaincre.

--
Au plaisir
Tritéme
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