"Tiens j'ai bien envie de le dire moi aussi : Monde de merde."©
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"Tiens j'ai bien envie de le dire moi aussi : Monde de merde."©
"Tiens j'ai bien envie de le dire moi aussi : Monde de merde."©
Il y a au moins une chose de sûre, ce monde de merde n'en a plus pour
très longtemps.
"Tiens j'ai bien envie de le dire moi aussi : Monde de merde."©
Il y a au moins une chose de sûre, ce monde de merde n'en a plus pour
très longtemps.
"Tiens j'ai bien envie de le dire moi aussi : Monde de merde."©
Il y a au moins une chose de sûre, ce monde de merde n'en a plus pour
très longtemps.
pehache-tolai wrote:Ah oui, quelle référence ! On en concluera donc que tu as les mêmes
valeurs que les loulous de banlieue, "et je te parle même pas des
gonzesses".
Bien tu as prétendu que les pompiers ont une meilleure reconnaissance
sociale que les traders, je t'ai répondu par un exemple à l'opposé.
Celà étant je veux même bien discuter ton exemple. Il n'y a pas de
doute que, à première vue le pompier a une image plus favorable que
le trader. Mais si on regarde ensuite, in concreto, ce que les gens
souhaitent devenir, avec qui ils souhaitent se marier, etc. tu verras
que le principe de réalité revient en force très rapidement. Les
formations de math financières à la fac affichent complet, ils
peuvent même se permettre de sélectionner les étudiants sévèrement.
Au contraire les cours de géométrie algébrique se font devant deux
pelés trois tondus. Je pense
que ça démontre abondamment quel est le choix des gens.
Sincèrement je
pense que ton point de vue est complètement foireux, et en tout cas
les patrons, eux, s'en moquent comme de leurs première chemise.
Ils n'hésiteront jamais à délocaliser pour gagner quelques picaillons,
quel que soit le "sens du travail bien fait" de leurs ouvriers
qu'ils mettent sur la paille.
Pour eux il n'y a qu'un seul facteur qui
compte, le chiffre en bas du "coût de revient". Tu en as un bel
exemple avec la Clio. Si donc dans l'autre sens l'employé fait
intervenir d'autres considérations, c'est qu'il n'a aucune lucidité,
je ne vois aucune autre manière de dire les choses.
Malheureusement
la société a évolué, s'est américanisée à grande vitesse - ce qui est
d'ailleurs le sens de l'élection des zozos qui nous gouvernent. Ca
veut dire que,
comme en Amérique, l'unique critère de la valeur sociale d'un
individu, c'est combien il gagne. Les autres qualités s'évaluant
uniquement dans
la sphère privée.
pehache-tolai <pehache.7@gmail.com> wrote:
Ah oui, quelle référence ! On en concluera donc que tu as les mêmes
valeurs que les loulous de banlieue, "et je te parle même pas des
gonzesses".
Bien tu as prétendu que les pompiers ont une meilleure reconnaissance
sociale que les traders, je t'ai répondu par un exemple à l'opposé.
Celà étant je veux même bien discuter ton exemple. Il n'y a pas de
doute que, à première vue le pompier a une image plus favorable que
le trader. Mais si on regarde ensuite, in concreto, ce que les gens
souhaitent devenir, avec qui ils souhaitent se marier, etc. tu verras
que le principe de réalité revient en force très rapidement. Les
formations de math financières à la fac affichent complet, ils
peuvent même se permettre de sélectionner les étudiants sévèrement.
Au contraire les cours de géométrie algébrique se font devant deux
pelés trois tondus. Je pense
que ça démontre abondamment quel est le choix des gens.
Sincèrement je
pense que ton point de vue est complètement foireux, et en tout cas
les patrons, eux, s'en moquent comme de leurs première chemise.
Ils n'hésiteront jamais à délocaliser pour gagner quelques picaillons,
quel que soit le "sens du travail bien fait" de leurs ouvriers
qu'ils mettent sur la paille.
Pour eux il n'y a qu'un seul facteur qui
compte, le chiffre en bas du "coût de revient". Tu en as un bel
exemple avec la Clio. Si donc dans l'autre sens l'employé fait
intervenir d'autres considérations, c'est qu'il n'a aucune lucidité,
je ne vois aucune autre manière de dire les choses.
Malheureusement
la société a évolué, s'est américanisée à grande vitesse - ce qui est
d'ailleurs le sens de l'élection des zozos qui nous gouvernent. Ca
veut dire que,
comme en Amérique, l'unique critère de la valeur sociale d'un
individu, c'est combien il gagne. Les autres qualités s'évaluant
uniquement dans
la sphère privée.
pehache-tolai wrote:Ah oui, quelle référence ! On en concluera donc que tu as les mêmes
valeurs que les loulous de banlieue, "et je te parle même pas des
gonzesses".
Bien tu as prétendu que les pompiers ont une meilleure reconnaissance
sociale que les traders, je t'ai répondu par un exemple à l'opposé.
Celà étant je veux même bien discuter ton exemple. Il n'y a pas de
doute que, à première vue le pompier a une image plus favorable que
le trader. Mais si on regarde ensuite, in concreto, ce que les gens
souhaitent devenir, avec qui ils souhaitent se marier, etc. tu verras
que le principe de réalité revient en force très rapidement. Les
formations de math financières à la fac affichent complet, ils
peuvent même se permettre de sélectionner les étudiants sévèrement.
Au contraire les cours de géométrie algébrique se font devant deux
pelés trois tondus. Je pense
que ça démontre abondamment quel est le choix des gens.
Sincèrement je
pense que ton point de vue est complètement foireux, et en tout cas
les patrons, eux, s'en moquent comme de leurs première chemise.
Ils n'hésiteront jamais à délocaliser pour gagner quelques picaillons,
quel que soit le "sens du travail bien fait" de leurs ouvriers
qu'ils mettent sur la paille.
Pour eux il n'y a qu'un seul facteur qui
compte, le chiffre en bas du "coût de revient". Tu en as un bel
exemple avec la Clio. Si donc dans l'autre sens l'employé fait
intervenir d'autres considérations, c'est qu'il n'a aucune lucidité,
je ne vois aucune autre manière de dire les choses.
Malheureusement
la société a évolué, s'est américanisée à grande vitesse - ce qui est
d'ailleurs le sens de l'élection des zozos qui nous gouvernent. Ca
veut dire que,
comme en Amérique, l'unique critère de la valeur sociale d'un
individu, c'est combien il gagne. Les autres qualités s'évaluant
uniquement dans
la sphère privée.
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
"Doug713705" a écrit dans le message de news:
hk3v55$pec$
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc
juste une invention de patron ??
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants,
mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut
choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de
tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies
profondes ?
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible.
Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel
je me ferais chier 8h par jour, non...
"Doug713705" <doug.letough@free.fr> a écrit dans le message de news:
hk3v55$pec$1@talisker.lacave.net
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc
juste une invention de patron ??
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants,
mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut
choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de
tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies
profondes ?
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible.
Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel
je me ferais chier 8h par jour, non...
"Doug713705" a écrit dans le message de news:
hk3v55$pec$
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc
juste une invention de patron ??
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants,
mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut
choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de
tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies
profondes ?
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible.
Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel
je me ferais chier 8h par jour, non...
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il
y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il
y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il
y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_longtemps_ que j'entends
ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_longtemps_ que j'entends
ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_longtemps_ que j'entends
ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_très_longtemps_ que j'entends
ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
On n'a pas la même notion de "longtemps" alors :)
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_très_longtemps_ que j'entends
ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
On n'a pas la même notion de "longtemps" alors :)
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_très_longtemps_ que j'entends
ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
On n'a pas la même notion de "longtemps" alors :)
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger
là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de
faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux
autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là
qu'il y le plus de chômage.
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger
là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de
faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux
autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là
qu'il y le plus de chômage.
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger
là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de
faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux
autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là
qu'il y le plus de chômage.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire
avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est
donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr.
C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des
enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ?
Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de
profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir
aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas
pariculier.
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux
possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise
pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de
travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture
jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la
plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter
l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus
facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de
l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches
rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du
travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de
survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de
contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui
(ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce
n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts
amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de
syndrome de Stockholm !
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire
avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est
donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr.
C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des
enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ?
Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de
profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir
aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas
pariculier.
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux
possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise
pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de
travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture
jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la
plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter
l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus
facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de
l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches
rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du
travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de
survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de
contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui
(ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce
n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts
amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de
syndrome de Stockholm !
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire
avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est
donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr.
C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des
enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ?
Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de
profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir
aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas
pariculier.
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux
possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise
pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de
travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture
jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la
plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter
l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus
facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de
l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches
rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du
travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de
survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de
contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui
(ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce
n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts
amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de
syndrome de Stockholm !