En effet, après que Wine ait mis juste 10 ans (LOL) pour passer en
version 1.0, tout le monde s'appercoit de la foutaise de ce truc qui ne
fera jamais rien marcher convenablement
Il apparait clairmeent que Wine n'a été un truc bidon toute ces années
que pour dire "C'est moi qui ait la plus grosse", mais n'a jamais eu
pour objectif de faire quoi que ce soit d'utile dans le monde réel
Une fois de plus, tout ce temps et cette énergie perdue pour quelque
chose d'inutile, SANS MEME AVOIR INVENTE QUOI QUE CE SOIT, PUISQUE IL
S'AGISSAIT DE VOULOIR IMITER LE MODEL WINDOWS DE MICROSOFT !
Décidémment, il est l'heure que Wine, Linux et tout ce tralala ferment
boutique
--
P4nd1-P4nd4 vous salue, et annonce que le petit ourson possède
désormais son blog
p4nd1-p4nd4.over-blog.com
Il y a au moins une chose de sûre, ce monde de merde n'en a plus pour très longtemps.
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_longtemps_ que j'entends ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
Et puis ça serait tellement dommage de ne pas laisser le temps à des projets comme Hurd ou DukeNukem4Ever le temps de sortir.
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
pehache-tolai
"Michel Talon" a écrit dans le message de news: hk3r2r$2tq8$
pehache-tolai wrote:
Ah oui, quelle référence ! On en concluera donc que tu as les mêmes valeurs que les loulous de banlieue, "et je te parle même pas des gonzesses".
Bien tu as prétendu que les pompiers ont une meilleure reconnaissance sociale que les traders, je t'ai répondu par un exemple à l'opposé.
Que je sache, les loulous de banlieues ou leurs gonzesses ne représentent pas l'ensemble de la société. Je ne suis même pas certain que les conceptions que tu exposes dans ton élan généralisateur soient celles de l'ensemble des "loulous de banlieue".
Celà étant je veux même bien discuter ton exemple. Il n'y a pas de doute que, à première vue le pompier a une image plus favorable que le trader. Mais si on regarde ensuite, in concreto, ce que les gens souhaitent devenir, avec qui ils souhaitent se marier, etc. tu verras que le principe de réalité revient en force très rapidement. Les formations de math financières à la fac affichent complet, ils peuvent même se permettre de sélectionner les étudiants sévèrement. Au contraire les cours de géométrie algébrique se font devant deux pelés trois tondus. Je pense que ça démontre abondamment quel est le choix des gens.
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher. Mais concernant ces étudiants en maths financières, qu'est-ce qui te fait dire qu'il n'y a que le profit qui les motivera dans leur travail ? Après tout, quelqu'un qui aime les maths peut trouver du plaisir à les exercer dans la finance, non ? Si en plus on le paie bien, ça n'en est que mieux, évidemment...
Sincèrement je pense que ton point de vue est complètement foireux, et en tout cas les patrons, eux, s'en moquent comme de leurs première chemise. Ils n'hésiteront jamais à délocaliser pour gagner quelques picaillons, quel que soit le "sens du travail bien fait" de leurs ouvriers qu'ils mettent sur la paille.
Sans aucun doute, je n'ai prétendu le contraire, et je ne vois pas ce que ça vient faire dans cette discussion.
Maintenant, je ne suis pas très sûr que ce splendide raisonnement s'applique à l'artisan menuisier qui est venu faire des meubles chez moi, bien qu'il soit "patron" (de lui-même et de sa compagne).
Pour eux il n'y a qu'un seul facteur qui compte, le chiffre en bas du "coût de revient". Tu en as un bel exemple avec la Clio. Si donc dans l'autre sens l'employé fait intervenir d'autres considérations, c'est qu'il n'a aucune lucidité, je ne vois aucune autre manière de dire les choses.
Je ne crois pas t'avoir déjà posé la question : est-ce que la seule chose qui te motive dans ton boulot c'est la feuille de paye à la fin du mois ?
Malheureusement la société a évolué, s'est américanisée à grande vitesse - ce qui est d'ailleurs le sens de l'élection des zozos qui nous gouvernent. Ca veut dire que, comme en Amérique, l'unique critère de la valeur sociale d'un individu, c'est combien il gagne. Les autres qualités s'évaluant uniquement dans la sphère privée.
Tu as vécu aux Etats-Unis ?
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold
"Michel Talon" <talon@lpthe.jussieu.fr> a écrit dans le message de
news: hk3r2r$2tq8$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr
pehache-tolai <pehache.7@gmail.com> wrote:
Ah oui, quelle référence ! On en concluera donc que tu as les mêmes
valeurs que les loulous de banlieue, "et je te parle même pas des
gonzesses".
Bien tu as prétendu que les pompiers ont une meilleure reconnaissance
sociale que les traders, je t'ai répondu par un exemple à l'opposé.
Que je sache, les loulous de banlieues ou leurs gonzesses ne représentent
pas l'ensemble de la société. Je ne suis même pas certain que les
conceptions que tu exposes dans ton élan généralisateur soient celles de
l'ensemble des "loulous de banlieue".
Celà étant je veux même bien discuter ton exemple. Il n'y a pas de
doute que, à première vue le pompier a une image plus favorable que
le trader. Mais si on regarde ensuite, in concreto, ce que les gens
souhaitent devenir, avec qui ils souhaitent se marier, etc. tu verras
que le principe de réalité revient en force très rapidement. Les
formations de math financières à la fac affichent complet, ils
peuvent même se permettre de sélectionner les étudiants sévèrement.
Au contraire les cours de géométrie algébrique se font devant deux
pelés trois tondus. Je pense
que ça démontre abondamment quel est le choix des gens.
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il
y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher. Mais concernant ces
étudiants en maths financières, qu'est-ce qui te fait dire qu'il n'y a que
le profit qui les motivera dans leur travail ? Après tout, quelqu'un qui
aime les maths peut trouver du plaisir à les exercer dans la finance, non ?
Si en plus on le paie bien, ça n'en est que mieux, évidemment...
Sincèrement je
pense que ton point de vue est complètement foireux, et en tout cas
les patrons, eux, s'en moquent comme de leurs première chemise.
Ils n'hésiteront jamais à délocaliser pour gagner quelques picaillons,
quel que soit le "sens du travail bien fait" de leurs ouvriers
qu'ils mettent sur la paille.
Sans aucun doute, je n'ai prétendu le contraire, et je ne vois pas ce que ça
vient faire dans cette discussion.
Maintenant, je ne suis pas très sûr que ce splendide raisonnement s'applique
à l'artisan menuisier qui est venu faire des meubles chez moi, bien qu'il
soit "patron" (de lui-même et de sa compagne).
Pour eux il n'y a qu'un seul facteur qui
compte, le chiffre en bas du "coût de revient". Tu en as un bel
exemple avec la Clio. Si donc dans l'autre sens l'employé fait
intervenir d'autres considérations, c'est qu'il n'a aucune lucidité,
je ne vois aucune autre manière de dire les choses.
Je ne crois pas t'avoir déjà posé la question : est-ce que la seule chose
qui te motive dans ton boulot c'est la feuille de paye à la fin du mois ?
Malheureusement
la société a évolué, s'est américanisée à grande vitesse - ce qui est
d'ailleurs le sens de l'élection des zozos qui nous gouvernent. Ca
veut dire que,
comme en Amérique, l'unique critère de la valeur sociale d'un
individu, c'est combien il gagne. Les autres qualités s'évaluant
uniquement dans
la sphère privée.
Tu as vécu aux Etats-Unis ?
--
pehache
http://pehache.free.fr/public.html
"Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas
George, dans fcold
"Michel Talon" a écrit dans le message de news: hk3r2r$2tq8$
pehache-tolai wrote:
Ah oui, quelle référence ! On en concluera donc que tu as les mêmes valeurs que les loulous de banlieue, "et je te parle même pas des gonzesses".
Bien tu as prétendu que les pompiers ont une meilleure reconnaissance sociale que les traders, je t'ai répondu par un exemple à l'opposé.
Que je sache, les loulous de banlieues ou leurs gonzesses ne représentent pas l'ensemble de la société. Je ne suis même pas certain que les conceptions que tu exposes dans ton élan généralisateur soient celles de l'ensemble des "loulous de banlieue".
Celà étant je veux même bien discuter ton exemple. Il n'y a pas de doute que, à première vue le pompier a une image plus favorable que le trader. Mais si on regarde ensuite, in concreto, ce que les gens souhaitent devenir, avec qui ils souhaitent se marier, etc. tu verras que le principe de réalité revient en force très rapidement. Les formations de math financières à la fac affichent complet, ils peuvent même se permettre de sélectionner les étudiants sévèrement. Au contraire les cours de géométrie algébrique se font devant deux pelés trois tondus. Je pense que ça démontre abondamment quel est le choix des gens.
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher. Mais concernant ces étudiants en maths financières, qu'est-ce qui te fait dire qu'il n'y a que le profit qui les motivera dans leur travail ? Après tout, quelqu'un qui aime les maths peut trouver du plaisir à les exercer dans la finance, non ? Si en plus on le paie bien, ça n'en est que mieux, évidemment...
Sincèrement je pense que ton point de vue est complètement foireux, et en tout cas les patrons, eux, s'en moquent comme de leurs première chemise. Ils n'hésiteront jamais à délocaliser pour gagner quelques picaillons, quel que soit le "sens du travail bien fait" de leurs ouvriers qu'ils mettent sur la paille.
Sans aucun doute, je n'ai prétendu le contraire, et je ne vois pas ce que ça vient faire dans cette discussion.
Maintenant, je ne suis pas très sûr que ce splendide raisonnement s'applique à l'artisan menuisier qui est venu faire des meubles chez moi, bien qu'il soit "patron" (de lui-même et de sa compagne).
Pour eux il n'y a qu'un seul facteur qui compte, le chiffre en bas du "coût de revient". Tu en as un bel exemple avec la Clio. Si donc dans l'autre sens l'employé fait intervenir d'autres considérations, c'est qu'il n'a aucune lucidité, je ne vois aucune autre manière de dire les choses.
Je ne crois pas t'avoir déjà posé la question : est-ce que la seule chose qui te motive dans ton boulot c'est la feuille de paye à la fin du mois ?
Malheureusement la société a évolué, s'est américanisée à grande vitesse - ce qui est d'ailleurs le sens de l'élection des zozos qui nous gouvernent. Ca veut dire que, comme en Amérique, l'unique critère de la valeur sociale d'un individu, c'est combien il gagne. Les autres qualités s'évaluant uniquement dans la sphère privée.
Tu as vécu aux Etats-Unis ?
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold
pehache-tolai
"Doug713705" a écrit dans le message de news: hk3v55$pec$
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc juste une invention de patron ??
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies profondes ?
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold
"Doug713705" <doug.letough@free.fr> a écrit dans le message de news:
hk3v55$pec$1@talisker.lacave.net
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc
juste une invention de patron ??
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants,
mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut
choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de
tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies
profondes ?
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible.
Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel
je me ferais chier 8h par jour, non...
--
pehache
http://pehache.free.fr/public.html
"Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas
George, dans fcold
"Doug713705" a écrit dans le message de news: hk3v55$pec$
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc juste une invention de patron ??
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies profondes ?
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold
Doug713705
Dans fr.comp.os.linux.debats pehache-tolai nous expliquait:
"Doug713705" a écrit dans le message de news: hk3v55$pec$
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr. C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas pariculier.
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui (ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de syndrome de Stockholm ! -- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Dans fr.comp.os.linux.debats pehache-tolai nous expliquait:
"Doug713705" <doug.letough@free.fr> a écrit dans le message de news:
hk3v55$pec$1@talisker.lacave.net
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa
sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler
la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc
juste une invention de patron ??
Non bien sûr.
C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants,
mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut
choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de
tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies
profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas
pariculier.
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de
reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible.
Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel
je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de
travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture
jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la
plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter l'effort
le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus
facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de
l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches rébarbatives
et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du
travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de survie
psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de contempler
pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui (ou presque)
préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce n'est pas du
plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts
amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de
syndrome de Stockholm !
--
@+
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
[ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Dans fr.comp.os.linux.debats pehache-tolai nous expliquait:
"Doug713705" a écrit dans le message de news: hk3v55$pec$
La reconnaissance sociale ne se décrète pas.
Comment la mesures-tu ?
Je ne la mesure pas, c'est chacun qui la ressent suivant sa sensibilité.
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr. C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas pariculier.
Note que tu y souscrives ne me dérange absolument pas.
Quand ton salaire est trop bas par rapport à la "quantité" de reconnaissance sociale offerte par ton emploi, tu changes de travail.
Ne chercherais tu pas que le profit dès fois ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui (ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de syndrome de Stockholm ! -- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Stéphane CARPENTIER
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là qu'il y le plus de chômage.
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il
y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de
faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux autres
dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là qu'il y
le plus de chômage.
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là qu'il y le plus de chômage.
Emmanuel Florac
Le Sun, 31 Jan 2010 14:48:37 +0100, Doug713705 a écrit:
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_longtemps_ que j'entends ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
On n'a pas la même notion de "longtemps" alors :)
-- I have not failed. I've just found 10,000 ways that won't work. Thomas A. Edison
Le Sun, 31 Jan 2010 14:48:37 +0100, Doug713705 a écrit:
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_longtemps_ que j'entends
ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
On n'a pas la même notion de "longtemps" alors :)
--
I have not failed. I've just found 10,000 ways that won't work.
Thomas A. Edison
Dans fr.comp.os.linux.debats Emmanuel Florac nous expliquait:
Le seul problème c'est que ça fait déjà _très_très_longtemps_ que j'entends ça et ça fait un peu témoin de Jéhova, genre "la fin est proche" ;-)
On n'a pas la même notion de "longtemps" alors :)
Environ 25 ans ! Pour moi ça fait longtemps mais en effet à l'échelle de l'histoire de l'humanité c'est peanuts ;-)
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
pehache-tolai
"Stéphane CARPENTIER" a écrit dans le message de news: 4b65c261$0$7686$
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là qu'il y le plus de chômage.
Et tu penses que c'est par passion profonde pour la bio, ou bien parce qu'ils n'ont pas pu s'inscrire ailleurs ?
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold
"Stéphane CARPENTIER" <stef.carpentier@gratuit.fr.invalid> a écrit dans
le message de news: 4b65c261$0$7686$426a74cc@news.free.fr
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger
là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de
faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux
autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là
qu'il y le plus de chômage.
Et tu penses que c'est par passion profonde pour la bio, ou bien parce
qu'ils n'ont pas pu s'inscrire ailleurs ?
--
pehache
http://pehache.free.fr/public.html
"Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas
George, dans fcold
"Stéphane CARPENTIER" a écrit dans le message de news: 4b65c261$0$7686$
pehache-tolai wrote:
Cela démontre juste que les étudiants essaient aussi de se diriger là où il y a des débouchés, ce qu'on ne saurait leur reprocher.
N'importe quoi. Les étudints se dirigent vers ce qu'ils ont envie de faire, pas vers là où il y a des débouchés.
Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?
Regarde le nombre de personnes qui font biologie par rapport aux autres dans une fac de sciences. C'est la majorité alors que c'est là qu'il y le plus de chômage.
Et tu penses que c'est par passion profonde pour la bio, ou bien parce qu'ils n'ont pas pu s'inscrire ailleurs ?
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold
pehache-tolai
"Doug713705" a écrit dans le message de news: hk4d6p$2iqs$
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr. C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Indirectement oui. Parce que si trouver un plaisir dans la réalisation de son travail est personnel, je pense que ça passe quand même à un moment ou à un autre par le regard des autres (les collègues, les clients, etc...). Le "social" dont je parle c'est celui-là.
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas pariculier.
Et si tu en avais ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui (ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de syndrome de Stockholm !
Je ne conteste pas ces explications. A partir du moment où on doit passer 8h par jour au travail, à la base par obligation pour pouvoir bouffer, il est normal qu'on essaie de rendre ces 8h les moins désagréables possibles, voire même les rendre agréables. Ca peut être un processus inconscient (genre réduction de la dissonance cognitive), ou conscient (choix d'un métier pour lequel on a attirance, par exemple). Sans doute souvent un mélange entre les deux.
Mais que ce soit conscient ou inconscient, le fait est qu'on peut difficilement trouver comme seule motivation au boulot la feuille de paye à la fin du mois. Ou alors il faut qu'elle soit franchement conséquente, peut-être.
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold
"Doug713705" <doug.letough@free.fr> a écrit dans le message de news:
hk4d6p$2iqs$1@talisker.lacave.net
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire
avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est
donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr.
C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Indirectement oui. Parce que si trouver un plaisir dans la réalisation de
son travail est personnel, je pense que ça passe quand même à un moment ou à
un autre par le regard des autres (les collègues, les clients, etc...). Le
"social" dont je parle c'est celui-là.
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des
enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ?
Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de
profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir
aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas
pariculier.
Et si tu en avais ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux
possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise
pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de
travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture
jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la
plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter
l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus
facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de
l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches
rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du
travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de
survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de
contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui
(ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce
n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts
amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de
syndrome de Stockholm !
Je ne conteste pas ces explications. A partir du moment où on doit passer 8h
par jour au travail, à la base par obligation pour pouvoir bouffer, il est
normal qu'on essaie de rendre ces 8h les moins désagréables possibles, voire
même les rendre agréables. Ca peut être un processus inconscient (genre
réduction de la dissonance cognitive), ou conscient (choix d'un métier pour
lequel on a attirance, par exemple). Sans doute souvent un mélange entre les
deux.
Mais que ce soit conscient ou inconscient, le fait est qu'on peut
difficilement trouver comme seule motivation au boulot la feuille de paye à
la fin du mois. Ou alors il faut qu'elle soit franchement conséquente,
peut-être.
--
pehache
http://pehache.free.fr/public.html
"Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas
George, dans fcold
"Doug713705" a écrit dans le message de news: hk4d6p$2iqs$
C'est bien je que je dis, c'est un truc de patron pour te faire avaler la maigreur de ton salaire.
Pouvoir trouver un plaisir dans la réalisation de son travail c'est donc juste une invention de patron ??
Non bien sûr. C'est ça que tu appelles la reconnaissance sociale ?
Indirectement oui. Parce que si trouver un plaisir dans la réalisation de son travail est personnel, je pense que ça passe quand même à un moment ou à un autre par le regard des autres (les collègues, les clients, etc...). Le "social" dont je parle c'est celui-là.
Je ne sais pas si vous (qui n'est pas un vous de majesté) avez des enfants, mais si vous en avez vous comptez leur apprendre quoi ? Qu'il leur faut choisir un métier uniquement sur des critères de profit à l'exclusion de tout le reste, qu'il ne leur faut tenir aucun compte de leurs envies profondes ?
Je ne suis pas assez fou pour avoir des enfants mais je suis un cas pariculier.
Et si tu en avais ?
Comme tout le monde je suppose, j'ai envie d'être payé le mieux possible. Mais de là à faire n'importe quel boulot, qui ne me plaise pas, dans lequel je me ferais chier 8h par jour, non...
On se fait toujours plus ou moins chier au travail, le mot même de travail est dérivé du mot latin tripalium !
La nature humaine étant ce qu'elle est, on s'adapte à cette torture jusqu'a en tirer une certaine satisfaction mais si tu regardes bien la plus grande satisfaction découle du fait qu'on puisse s'éviter l'effort le plus dur.
Rien de plus plaisant au travail que d'arriver à faire une tâche plus facilement que prévu et c'est l'un des plus important intérêt de l'informatique (et de la mécanisation) : Eviter les tâches rébarbatives et répétitives.
Une autre forme de plaisir tiré du travail est la satisfaction du travail bien fait, mais cette satisfaction n'est qu'un reflexe de survie psychologique. Le résultat du travail accompli nous permet de contempler pourquoi on s'est fait chier à ce point et n'importe qui (ou presque) préfèrera voir que ses efforts n'ont pas été vains. Ce n'est pas du plaisir, c'est du soulagement !!!
A contrario quoi de plus déstabilisant que de voir une somme d'efforts amener à un echec ?
Finalement aimer son travail c'est aimer son bourreau, un sorte de syndrome de Stockholm !
Je ne conteste pas ces explications. A partir du moment où on doit passer 8h par jour au travail, à la base par obligation pour pouvoir bouffer, il est normal qu'on essaie de rendre ces 8h les moins désagréables possibles, voire même les rendre agréables. Ca peut être un processus inconscient (genre réduction de la dissonance cognitive), ou conscient (choix d'un métier pour lequel on a attirance, par exemple). Sans doute souvent un mélange entre les deux.
Mais que ce soit conscient ou inconscient, le fait est qu'on peut difficilement trouver comme seule motivation au boulot la feuille de paye à la fin du mois. Ou alors il faut qu'elle soit franchement conséquente, peut-être.
-- pehache http://pehache.free.fr/public.html "Les professionnels recherchent le profit, c'est tout." : Nicolas George, dans fcold