Pour faire sauter les verrous de la réparation des produits électroniques et l'opacité des filières qui peuvent de fait générer une obsolescence programmée en décourageant la remise en état des appareils, la DGCCRF ouvre une enquête sur l'accessibilité aux pièces détachées et les prix des fabricants.

Le Figaro indique que réparateurs et reconditionneurs se plaignent du manque d'accès aux pièces détachées d'origine mais aussi de tarifs prohibitifs qui n'incitent pas à la remise en service du produit existant et poussent à l'achat d'un nouveau matériel.

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Or l'offensive est donnée pour mettre en avant le marché des produits reconditionnés, smartphones en tête. Mais puisqu'il sera difficile d'influer sur la production des appareils eux-mêmes, pour la plupart fabriqués à l'étranger, il s'agit donc d'étendre leur cycle de vie.

Un indice de réparabilité pourrait ainsi être mis en place pour apporter une information aux consommateurs et les orienter vers des modèles plus vertueux en la matière.

Le gouvernement caresse aussi l'espoir de changer les comportements en matière de consommation de services numériques mais la tâche s'avère difficile, la marge de manoeuvre sur les fournisseurs de ces services étant là encore limitée.

Dernière mesure citée par le Figaro, la possibilité d'une TVA réduite sur les smartphones reconditionnés pourrait contribuer à renforcer rapidement le segment.

Source : Le Figaro