Environ 20% du parc des trains en circulation de la SNCF fonctionnent encore au diesel mais la volonté de l'enteprise entend désormais accélérer sa transition énergétique et raccourcir le temps de passage à d'autres formes d'énergie.
Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, l'a confirmé au micro de RTL, précisant qu'il faudrait plutôt compter sur la fin de la fenêtre proposée, c'est à dire vers 2035. Ce temps est nécessaire pour faire émerger une génération de trains fonctionnant à l'hydrogène, dont les premiers prototypes, fabriqués par Alstom, sont attendus d'ici 2022.
Cette solution est privilégiée à la conversion des trains diesels actuels en une version hybride plus rapide à mettre en service mais qui ne serait pas totalement sans émissions polluantes.
Le journal La Tribune indique qu'Alstom fait déjà rouler un prototype de train à hydrogène en Allemagne depuis l'automne, "avec une autonomie d'environ 1000 kilomètres entre deux pleins".
A côté de ce projet, d'autres constructeurs proposent des solutions hybrides avec des trains fonctionnant à l'électrique sous caténaires et sur batteries embarquées sur les lignes non électrifiées ou dans des zones sensibles.