SpaceX a déployé avec succès soixante nouveaux satellites Starlink. Ce premier lancement de l'année pour SpaceX a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi avec une fusée Falcon 9, dont le premier étage avait déjà précédemment volé à trois reprises.

C'est seulement la deuxième fois que SpaceX réutilise un même premier étage de Falcon 9 pour un total de quatre vols. Il a une nouvelle fois pu être récupéré à la suite d'un atterrissage sur une barge automatisée dans l'océan Atlantique.

Les satellites Starlink ont été déployés sur une orbite à 290 km. C'est grâce à leur propulseur ionique à effet Hall qu'ils vont progressivement rejoindre - d'ici un à quatre mois - une orbite à une altitude de 550 km.

Une fois cette altitude opérationnelle atteinte, des changements d'orientation feront que les satellites deviendront bien moins visibles depuis la Terre. Cette pollution lumineuse a suscité des critiques d'astronomes. Avec un des satellites Starlink nouvellement lancé, SpaceX teste un traitement expérimental d'assombrissement afin de réduire le pouvoir réfléchissant de la surface de son corps.

Il s'agissait du déploiement de la troisième série de satellites de télécommunications Starlink, toujours avec des grappes de 60 satellites. Ce sont plus exactement des minisatellites avec une masse de 260 kg.

Une ambition du projet Starlink est une constellation de 12 000 satellites répartis sur plusieurs orbites basses (350 km à plus de 1 300 km) pour un service Internet à haut débit et avec des temps de latence de l'ordre de 15 ms.

Bien avant une constellation aussi nombreuse, SpaceX espère disposer de suffisamment de satellites Starlink en orbite pour couvrir dès cette année des zones du nord des États-Unis et le Canada.