Le 4 décembre, les ministres des Finances européens se réunissent pour discuter notamment de la taxe sur les services numériques et trouver un accord politique concernant la proposition de directive de la Commission européenne.

GAFA En matière de fiscalité du numérique, la Commission européenne a proposé une taxe temporaire à hauteur de 3 % des revenus des entreprises du numérique réalisant un chiffre d'affaires annuel brut d'au moins 750 millions d'euros dans le monde, et avec 50 millions d'euros en Europe.

Ultérieurement, il est proposé d'introduire un concept de présence numérique sur un territoire afin de pouvoir taxer des entreprises en ne se remettant pas seulement à un présence physique.

Selon Reuters, plusieurs pays de l'Union européenne ont rejeté une proposition de compromis sur la création de cette taxe qui serait appliquée à partir de 2022. " L'Irlande, la Suède, le Danemark et la Finlande restent opposés à la taxe, tandis que l'Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne ont demandé plus de temps ", écrit Reuters.

Peu probable dès lors qu'un accord européen soit trouvé avant la fin de cette année. Des pays préfèrent notamment attendre une action au niveau de l'OCDE. Dans le même temps, cela n'empêche pas certains pays de préparer une taxe nationale, comme c'est par exemple le cas du Royaume-Uni.