Comme cela en prenait le chemin, les ministres des Finances européens n'ont pas trouvé d'accord politique concernant la taxe sur les services numériques faisant suite à une proposition de directive de la Commission européenne en début d'année.

Il était principalement prévu une taxe temporaire à hauteur de 3 % des revenus des entreprises du numérique réalisant un chiffre d'affaires annuel brut d'au moins 750 millions d'euros dans le monde, et avec 50 millions d'euros en Europe.

Face à l'opposition de l'Irlande et de pays scandinaves, la France et l'Allemagne ont tout de même fait une proposition commune et ainsi trouvé un terrain d'entente qui a eu du mal à se dessiner, notamment par peur de représailles américaines.

Ce compromis repose sur la taxation de la publicité en ligne. De fait, il réduit considérablement le champ de la proposition initiale, pour se concentrer essentiellement sur Google et Facebook.

Ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire juge que cette proposition commune avec l'Allemagne est " une base solide " qui va permettre de trouver un accord européen avant mars 2019, même si elle est moins ambitieuse. À voir...