Pour le Japon, la nouvelle a été accueillie avec une joie sans limites et comme un signe d’espoir, celui de relancer la dynamique économique du Pays et de sortir de l’ombre de Fukushima.

fukushima centrale nucléaire  Face à Madrid et Istanbul, le projet Nippon s’est ainsi attiré les faveurs du jury et la proximité relative de la centrale nucléaire de Fukushima semble ne pas avoir pesé en défaveur de Tokyo.

Il faut tout de même rappeler que la centrale nucléaire, dont le niveau de catastrophe a récemment été revu à la hausse par l’autorité de sécurité nucléaire, est à moins de 250 km de la ville de Tokyo. Une catastrophe aujourd’hui déjà désignée comme comparable à celle de Tchernobyl et qui continue de polluer les océans par des fuites d’eau hautement radioactives que les autorités n’arrivent toujours pas à contenir.

Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a pourtant clairement abordé le sujet lors des dernières études du comité olympique : " Laissez-moi vous assurer que la situation est sous contrôle. Elle n’a actuellement jamais fait et ne fera jamais aucun dommage à Tokyo.", attirant également au passage l’attention du comité sur l’investissement de 320 millions de dollars dans la création d’un mur de glace visant à contenir la radioactivité dans un périmètre de sécurité.

Point certainement déterminant dans le choix du CIO : les 4,5 milliards de dollars réservés par le gouvernement japonais uniquement à destination de l’organisation de la compétition. Reste à savoir si les avancées de la sécurisation du site de Fukushima et le confinement de la pollution nucléaire seront au rendez-vous de 2020 sans quoi les athlètes et délégations pourraient refuser de participer aux épreuves par principe de précaution.

Source : The Verge