Le géant des médias a, au contraire, accentué la pression. Il vient en effet de relever son offre de 20 %, proposant désormais 7,20 euros par action, au lieu de 6 euros initialement. En parallèle, celui-ci a augmenté sa participation dans l’autre société des frères Guillemot, à savoir Ubisoft. Il détient désormais 15,66 % du capital, contre 14,9 %. La famille fondatrice possède de son côté environ 9 %. Les regards se tournent désormais vers les autres gros actionnaires de Gameloft, que sont les fonds Allianz, Amber Capital, DNB et Fidelity. Ils cumulent environ 30 % du capital. La famille Guillemot les a mis en garde contre une possible déstabilisation des équipes créatives et dirigeantes de Gameloft, très attachées à l’indépendance de leur société, et contre l’appétit d’un groupe Vivendi, qui n’a rien à apporter au secteur du jeu vidéo.