Cela fait quelques années déjà que la loi s'est adaptée aux détecteurs de radars pour les rendre illégaux en France. Une situation qui connait toutefois quelques dérives puisque les logiciels de GPS communautaires comme Waze continuent d'alerter les usagers de la présence de contrôles routiers.

Waze : la terreur des contrôles de police

 

Waze permet ainsi à chaque automobiliste de déclarer la présence de ralentissements, travaux, accidents ou contrôle de police sur son trajet. L'information est ensuite partagée à l'ensemble des usagers qui peuvent confirmer l'information ou rapporter la fin d'un incident.

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Globalement, la technique fonctionne assez bien et les informations de trafic sont ainsi autogérées avec une précision plutôt bluffante.

La police pourrait se voir handicapée dans son travail par ces rapporteurs qui signalent leur présence. Mais en Angleterre, la Police a tout simplement retourné l'outil contre les automobilistes pour améliorer la sécurité des routes.

La police retourne les outils des automobilistes contre eux

 

La police britannique et notamment du comté de Surrey au sud de Londres a ainsi fait le choix de signaler divers points de contrôles de police sur la route. Des points fantômes qui sont situés dans les lieux accidentogènes ou dangereux, mais qui ne présentent en réalité pas toujours de policiers sur place.

L'idée est de s'assurer que les automobilistes reçoivent la notification d'un contrôle de vitesse pour leur faire lever le pied.

Pour rester dans les conditions d'utilisations de Waze, la Police déclare des points de contrôle lors de ses patrouilles comme un utilisateur lambda, mais ne reste pas toujours sur les lieux pour effectuer les contrôles. Les signalements sont alors retirés au bout de quelques heures ou lorsqu'un certain nombre d'utilisateurs déclare que le contrôle n'est plus en place. Mais le temps que la carte se mette à jour, ce sont des centaines d'automobilistes qui auront ajusté leur vitesse.