Apparu depuis la build 22557 de Windows 11 (canal Dev pour les Windows Insiders), le watermak indiquant qu'un PC équipé de ce système d'exploitation ne satisfait pas à la configuration requise peut être supprimé.

Sans grande surprise, la manipulation - fonctionnelle pour le moment - implique un passage dans base de registre avec l'éditeur regedit.exe.

À HKEY_CURRENT_USER\Control Panel\UnsupportedHardwareNotificationCache, il faut modifier la valeur DWORD dénommée SV2 pour la mettre à 0 au lieu de 1. Le cas échéant, il pourra être nécessaire de créer la clé UnsupportedHardwareNotificationCache et d'ajouter la valeur DWORD 32 bits SV2.

En rappelant que la base de registre doit toujours être manipulée avec précaution.

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Actualité publiée le 22 février 2022

Afin d'informer les utilisateurs que le système d'exploitation Windows 11 a été installé sur un ordinateur qui ne dispose pas de la configuration minimale requise à cet effet, Microsoft a désormais dans l'idée d'afficher un watermark sur le Bureau.

Ce tatouage numérique a pour le moment été repéré avec la dernière build de Windows 11 (préversion) à destination des testeurs du programme Windows Insider. Sa présence en bas à droite sur le Bureau rappelle dans un autre registre le watermark pour signaler une copie pirate de Windows 10 par exemple.

windows-11-pc-non-supporte-watermark Crédits : The Verge

Cette fois-ci, il est explicitement fait mention d'une configuration système requise non satisfaite. Il s'agit au minimum d'une configuration avec processeur dual core 64-bit à 1 Ghz, 4 Go de RAM, 64 Go de stockage, UEFI, Secure Boot et activation d'une puce TPM 2.0.

Il y a en outre une liste de processeurs compatibles (Intel, AMD ou Qualcomm) qui exclut certains composants pas si anciens que cela. Des exigences qui n'empêchent pas pour autant d'installer Windows 11 sur une configuration non éligible et ainsi dans un état non supporté.

Avant pire ?

Un autre avertissement similaire avait déjà été repéré, mais uniquement dans les Paramètres. La question est désormais de savoir si ces mises en garde iront au-delà des versions de test et si elles s'accompagneront de restrictions au niveau de certaines fonctionnalités.

Une épée de Damoclès demeure le sort réservé à la diffusion des mises à jour de sécurité pour des appareils officiellement non compatibles.